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Mécanismes de gestion des risques liés aux crédits bancaires


par Herman Nyembo Mwema
Université de Lubumbashi - Licence 2020
  

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II.2. NOTION SUR LE CREDIT BANCAIRE

II.2. Définition du crédit

DUTAILLIS affirme que « faire crédit c'est faire confiance ; c'est donner
librement la disposition effective et immédiate d'un bien réel, ou d'un pouvoir d'achat, contre la promesse que le même bien, ou un bien de la même valeur, vous sera rendu dans un certain délai, le plus souvent avec rémunération du service rendu et du danger encouru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature même de ce service ». (PETIT-DUTAILLIS, LE RISQUE DE CREDIT BANCAIRE, Edition scientifique Riber, Paris, 1967).

PRUCHAUD J., quant à lui, dit que « le crédit bancaire est en général l'opération par laquelle la banque met une somme déterminée à la disposition d'un tiers appelé emprunteur moyennant l'engagement pris par ce dernier de payer au banquier les intérêts convenus et de lui restituer à l'époque fixée pour le remboursement, une somme équivalente à celle qui lui a été fournie » (PRUCHAUD J., EVOLUTION DES TECHNIQUES BANCAIRES , Editions scientifiques Riber, Paris, 1960) .

Pour Bernard V. et COLLIJ.C, « le crédit est un acte de confiance comportant l'échange de deux prestations dissociées dans le temps, biens ou moyens de paiement contre promesse ou perspective de paiement ou de remboursement » (BERNARD V. ET COLLI J.C., LES CREDITS BANCAIRES AUX ENTREPRISES, REVUE BANCAIRE).

Des trois définitions ci-haut reprises, nous déduisons principalement trois notions inséparables dans l'octroi des crédits.

Il s'agit entre autre de la confiance qui doit exister entre les parties contractantes, et à cela s'ajoute le facteur temps qui est extrêmement important dans ce genre d'opération. Enfin, le crédit ne peut pas se séparer du risque.

II.2.1. LES ELEMENTS ESSENTIELS DU CREDIT BANCAIRE

A. La confiance

Le terme crédit vient du latin credere c'est- à- dire faire confiance (ZURICH, UNION DES BANQUES SUISSES (UBS), COMPREHENSION, CONFIANCE, COLLABORATION, 1977).Cette notion est nécessaire pour qu'une opération de crédit soit possible. Du côté de la banque, cette confiance à l'égard de son client se manifeste par les avances de fonds, l'exécution des ordres donnés et l'indication des renseignements favorables.

Le client de son côté, doit être convaincu que la banque ne lui retirera pas son appui au moment où il en a besoin et qu'elle fera un usage strictement confidentiel des renseignements sur son bilan et la marche de son entreprise.

La confiance est la base principale du crédit. Le banquier croit au remboursement ultérieur de ses avances ou de l'accomplissement de ses obligations par son client, dans le cas de crédit par signature qui, potentiellement, peut déboucher sur un crédit de décaissement.

B. L'élément temps

Il est un autre élément que celui d'ordre psychologique (confiance, qui doit être pris en considération).

C'est le temps, ou le délai fixé pour le remboursement par le client des avances lui consenties ou des obligations qu'il doit prester dans le cadre d'un crédit de signature du banquier. Ce second facteur influe directement sur celui qui précède. Plus le délai demandé est long, plus le prêteur pourra craindre que l'opération ne se liquide pas normalement, et plus il se méfiera.

C. L'élément risque

Le risque, quant à lui est aussi un élément déterminant toute opération de crédit. Il est de deux degrés : d'un côté, il y a le risque d'immobilisation qui consiste dans le retard pour le client à rembourser son crédit. De l'autre côté, il y a le risque d'insolvabilité qui consiste en la perte définitive d'une créance. En gestion de la défaillance, ce risque aussi connu comme le risque de la défaillance, est lié à l'incapacité du client de respecter les termes du contrat de prêt.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci