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Mécanismes de gestion des risques liés aux crédits bancaires


par Herman Nyembo Mwema
Université de Lubumbashi - Licence 2020
  

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SECTION II : DEFINITION DES CONCEPTS

II.1. NOTION DE RISQUES BANCAIRES

Les risques sont inhérents aux activités qu'effectuent les banques, le mot risque selon le Larousse illustré 2022, le définie comme étant un dommage plus ou moins probable auquel on est exposé.

Le risque correspond à un fait imprévisible, ou encore pour le moins certain, susceptible d'affecter le patrimoine, les activités de l'entreprise ou encore ses résultats.

De cette définition nous pouvons retirer deux éléments essentiels qui caractérisent le risque dans le milieu bancaire :

1. Le caractère aléatoire et imprévisible (qui est à l'origine du risque).

2. L'enjeu lié aux résultats et pertes futurs de la banque (conséquence finale).

II.1.1. Nomenclature des risques bancaires

Plusieurs classifications de risques bancaires peuvent être proposées. Néanmoins, les banques ont tendance à adopter la classification proposée par le nouvel accord de Bâle (ou Bale II), qui distingue trois grandes catégories, à savoir :

1. Le risque de crédit ;

2. Le risque de marché ;

3. Le risque opérationnel.

II.1.1.1 le risque de crédit:

IL est aussi appelé « Risque de contrepartie », c'est le risque de perte sur une créance ou plus généralement celui d'un tiers qui ne paie pas sa dette à temps. Il est naturellement fonction de trois paramètres : le montant de la créance, la probabilité de défaut et la proportion de la créance qui sera recouvrée en cas de défaut. (FINANCE D'ENTREPRISE, PIERRE VERMINEN, 5e édition Dalloz 2002)

On distingue trois types de risque de crédit ou de contrepartie :

a. Le risque de défaut,

b. Le risque de dégradation du spread et

c. Le risque lié à l'incertitude du recouvrement, une fois le défaut survenu.

A. Le risque de défaut

Cette forme de risque est associée à l'occurrence d'un défaut, caractérisée par l'incapacité de la contrepartie à assurer le payement de ses échéances.

Le Comité de Bâle dans son second document consultatif, considère un débiteur est en défaut lorsque l'un ou plusieurs des événements suivants est constaté :

· L'emprunteur ne remboursera vraisemblablement pas en totalité ses dettes (principal, intérêts et commissions) ;

· La constatation d'une perte portant sur l'une de ses facilités : comptabilisation d'une perte, restructuration de détresse impliquant une réduction ou un rééchelonnement du principal, des intérêts ou des commissions ;

· L'emprunteur est en défaut de paiement depuis quatre-vingt-dix (90) jours sur l'un de ses crédits ;

· L'emprunteur est en faillite juridique.

B. Le risque de dégradation du spread

Le spread de crédit est la prime de risque qui lui est associée. Sa valeur est déterminée en fonction du volume de risque encouru (plus le risque est élevé, plus le spread l'est).

Le risque de dégradation du spread est le risque de voir se dégrader la qualité de la contrepartie (dégradation de sa note) et donc l'accroissement de sa probabilité de défaut. Cela conduit à une hausse de sa prime de risque, d'où la baisse de la marge sur intérêts. Ce risque peut être mesuré d'une façon séparée pour chaque contrepartie ou globalement sur tout le portefeuille de crédit.

C. Le risque de recouvrement

Le taux de recouvrement permet de déterminer le pourcentage de la créance qui sera récupéré en entreprenant des procédures judiciaires, suite à la faillite de la contrepartie. Le recouvrement portera sur le principal et les intérêts après déduction du montant des garanties préalablement recueillies.

Le taux de recouvrement constitue une source d'incertitude pour la banque dans la mesure où il est déterminé à travers l'analyse de plusieurs facteurs :

v La durée des procédures judiciaires qui varient d'un pays à un autre ;

v La valeur réelle des garanties ;

v Le rang de la banque dans la liste des créanciers.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe