2.3. Généralités
économiques
L'économie de la commune est fortement basée sur
l'agriculture et l'élevage. A ces deux principales activités
s'ajoutent le petit commerce, l'orpaillage, la pêche, l'artisanat, la
cueillette, etc.
2.3.1. Agriculture
Elle constitue la principale activité économique
pratiquée par la presque totalité de la population. Le
système de production est de type extensif avec des rotations culturales
entre quelques spéculations. Les principales spéculations sont :
le coton, le maïs, le mil, le sorgho,
le riz, l'arachide. C'est une agriculture traditionnelle. Elle
est pratiquée en petites exploitations familiales dont la taille de
l'espace cultivable dépend de l'importance de la famille. L'essentiel
des travaux champêtres se font à la main et à la charrue
à traction animale.
Cependant, cette agriculture commence à être
mécanisée avec l'utilisation des machines (tracteurs,
décortiqueuses, etc.) et des produits chimiques (herbicides,
insecticides, les engrais, etc.). L'utilisation de ces machines et les intrants
agricoles permet au paysan non seulement d'économiser du temps mais
aussi son énergie et en même temps de rehausser le rendement.
21
Aujourd'hui, l'arboriculture prend une place importante dans
la vie des populations de la commune et porte généralement sur la
culture fruitière comme la mangue, l'anacarde et les agrumes. Mais elle
reste l'activité de quelques personnes.
Quant au maraîchage, elle est surtout pratiquée
par les femmes dans les périmètres maraîchers
aménagés avec les moyens de bord (clôtures en haies vives
et haies mortes) mais aussi avec l'appui des partenaires dont l'apport de la
mine est important. Les cultures maraîchères constituent de
véritables sources de revenus pour les populations. Elles sont
essentiellement réalisées en saison sèche et portent
principalement sur le gombo, la tomate, l'oignon, l'échalote, etc. Elles
contribuent à améliorer, d'une part, les revenus des populations,
et d'autre part, leur régime alimentaire.
2.3.2. Elevage
L'élevage est surtout une activité
économique compte tenude la place qu'il occupe dans la vie des
ménages des populations de la commune de Fourou. C'est la
deuxième activité pratiquée par la population. Il
constitue de ce fait une source de revenus pour beaucoup de ménages
ruraux. Cela a travers la vente des animaux ou de ses sous-produits comme le
lait, la viande, etc.
Il est perçu comme une sorte d'épargne vivante
à laquelle on peut faire appel dans les moments de crise et un moyen
d'autonomie financière pour les femmes.Cet élevage est de type
extensif. Le cheptel est composé de 38 010 bovins, 21 000 ovins, 34 380
caprins, 15 000 asins, 02 équins, 162 300 volailles et il constitue une
source de richesse pour ceux qui le détiennent.
L'agriculture traditionnelle ne peut se réaliser sans
l'apport de certains animaux, donc l'élevage sert de soutien à
l'agriculture. Les bovins sont beaucoup utilisés pour la culture et ils
produisent de fumures organiques pour la fertilisation des champs afin
d'augmenter le potentiel de production des terres agricoles.
Pendant la saison sèche les animaux sont laissés
à eux-mêmes. Ils se divaguent dans les champs
récoltés à la recherche de la nourriture souvent sans
berger. Mais pendant la saison pluvieuse, à cause de l'activité
agricole les animaux sont sous la surveillance de leurs bergers suivant des
itinéraires bien précis les amenant aux zones de
pâturages.
De nos jours, l'élevage est confronté à
des sérieux problèmes. Il s'agit de la réduction des zones
de pâturage, de l'exposition des eaux de surfaces a des cas de pollution
qui constituent
22
la source principale d'abreuvoir des animaux due à
l'exploitation minière industrielles et artisanales.
|