TABLES DE MATIERES
ÉPIGRAPHE i
DÉDICACE iii
REMERCIEMENTS iii
SIGLES ET ABRÉVIATIONS vi
RESUME vii
INTRODUCTION 1
0 1. PROBLEMATIQUE 1
2. HYPOTHESE 2
3. OBJECTIF PRINCIPALES 2
04.0BJECTIFS SPECIFIQUES 2
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3
6. DELIMITATION DU SUJET 3
7. SUBDIVISION DUN TRAVAIL 3
CHAP : 1 GENERALITES SUR LES TRAUMATISMES CRANIO-ENCEPHALIQUES.
4
1.1.DEFINITIONS 4
1.2. RAPPEL ANATOMIQUE 4
1.4.LES ETIOLOGIES DES TCE 7
1.5. MECANISMES DE PRODUCTION DES TCE 7
1.6 EVOLUTION CLINIQUE 10
1.7 COMPLICATIONS 11
1.8 PRISE EN CHARGE DES TCE 11
CHAPITRE DEUXIÈME : MATERIEL ET MEDHODES 13
a.1. Situation géographique 13
2. Les services organisés 13
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES RESULTATS 16
3.1. IDENTITE 16
3.1.2. FREQUENCE DES TCE 16
CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS 21
4.1. FREQUEQUENCE DES TCE 21
4.2. LES TCE ET AGE 21
4.3 .TCE ET SEXE 21
4.4. TCE ET PROFESSION 22
X
4.5. TCE ET LA PROVENANCE 22
4.6. MOTIFS DE CONSULTATION DES TCE 22
4.7. TCE ET ETIOLOGIE 22
4.8. MECANISMES DES ATR 23
4.9. TYPES DES LESIONS DES TRAUMATISES CRANIO-ENCEPHALIQUES
23
4.10. TCE ET DUREE D'HOSPITALISATION 23
4.11. TCE ET MODALITE DE SORTIE 23
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 24
1
CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION
On appelle traumatisé crânien (TC), tout
blessé qui, à la suite d'une agression mécanique
directe ou indirecte, présente une fracture et /ou des
troubles de la conscience ou des signes traduisant une souffrance
encéphalique diffuse ou localisée d'apparition immédiate
ou retardée [1].
1.1. PROBLEMATIQUE
Le cerveau constitue l'organe le plus noble de l'organisme car
c'est son intégrité que dépendent la vie et la survie de
l'être humain.
Toute atteinte peut compromettre la vie de relation et la
fonction normale des autres organes « un neurone mort, est mort pour
toujours [2].
Les traumatismes du crane peuvent s'accompagner des
lésions cérébrales importantes
pouvant mettre en péril la vie du patient. On parle du
traumatisme cranio-encéphalique lorsque, après avoir
lésé tégument et os, l'agent traumatisant rompt la
barrière méningé et lèse le cerveau [3].Comme le
souligne l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en
Santé (ANAES), les traumatismes
constituent un problème majeur de santé
publique. Parmi les traumatismes, les lésions
cranio-cérébrales sont fréquentes et potentiellement
graves tant à court terme (risque vital) qu'à long terme
(handicap) [4].
Ce pendant les études épidémiologiques
portant sur les traumatismes crâniens (TC) sont peu
nombreuses, l'une des difficultés
épidémiologiques du TC est l'existence de différents
degrés de gravité
qui peuvent être appréhendées par des
méthodes variables selon les études.
Dans l'étude de la Trauma Coma Data Bank portant sur
1030 patients atteints des traumatismes cranio-encéphaliques graves, 121
sont d'emblées en état de mort cérébrale, 163 sont
victimes des traumatismes balistiques avec 88 % de mortalité. La
majorité calculée sur le nombre des
patients restant est de 96 % à 6 mois, 5 % restent
végétatifs, 16 % ont des séquelles
sévères, seulement 43 % ont une bonne
récupération ou des séquelles mineures. [5].
Bien que les facteurs étiologiques des TCE soient
divers les ATR constituent la cause la plus prépondérante. Des
études récentes publiées par l'OMS dans « rapport
mondial sur la prévention des ATR » du 06 novembre 2010 montre que
ceux-ci entraine des décès d'environ 1,2 millions des personnes
de par le monde et ces chiffres augmenteront d'environ 65 /100 dans les vingt
prochaines
années, selon la même étude [5].
Le TCE représente 9 % de mortalité dans le monde
selon l'OMS avec des valeurs chiffrées allant jusqu'à 5 millions
de décès chaque année à l'échelle mondiale.
[5]
Selon l'OMS l'incidence de cas des TCE est beaucoup plus
élevé dans les pays développé que dans les pays en
voies développement. Ce pendant l'échelle s'inverse quand il
s'agit d'évaluer les décès dus
à cette pathologie.
Les pays en voie de développement enregistrent le plus
de décès que les pays développés, soit environ 90
/100, alors que les pays développés ne perdent que 10/100 de
leurs malades. Cela est probablement dû aux revenus élevés
et aux principes de prise en charge adéquat dans ces pays [5].
2
En virons la moitié de décès des causes
des traumatismes sont dues aux traumatismes cranio-encéphaliques. Ils
constituent la plus fréquente des affections du système nerveux
[5]. Selon Jennet,
dans les pays de l'Ouest (Europe et continent américain),
les traumatismes de tous ordres représentent
la première cause de mortalité avant 45 ans [6].
Comme le souligne aussi le Professeur KAPOLI, les traumatismes
cranio-encéphaliques représentent la première cause de
mortalité des sujets de moins de 45 ans [7]. La prise en charge de TCE a
considérablement évolué au cours de quinze
dernières années, prenant en compte un élément
physiopathologique majeur : la survenue des lésions secondaires dont le
risque et l'ischémie surajoutée [8].
La RDC le pays en voie de développement n'est pas du
tout épargnée de cde risque d'augmentation de nombre de cas des
TCE à cause de l'explosion démographique et de l'augmentation de
charroi de l'auto mobile et selon NTSAMBI et coll. Il soutient également
que les TCE constituent une menace pour la population congolaise [8].
Quant à la ville de Goma, le nombre de cas de TCE
serait en augmentation, probablement en rapport avec l'augmentation du
matériel roulant et l'intensification du trafic routier [9].
Vu le nombre croissant sans cesse des moyens des transports
ainsi que la circulation routière mal réglementée dans la
ville de Goma, il nous a paru opportun de souligner les aspects cliniques et
épidémiologiques des TCE qui invalident surtout les usagers de la
route dans notre milieu, en essayant de répondre aux questions suivantes
:
> Quelle serait la fréquence des TCE à
l'hôpital de Kyeshero au cours de l'année 2017 ?
> Quelle serait la principale cause des TCE ?
> Existerait-il des relations entre la prévalence de
TCE et l'âge, le sexe, la profession et la
provenance ?
> Quelles seraient les lésions anatomiques les plus
fréquentes ?
|