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Intégration sous-régionale et développement du commerce entre les états membres de la zone CEMAC.


par Serge Guy BILOA
IPD-AC - Master en science de programmation du développement et intégration régional 2010
  

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SECTION II : ANALYSE DU LIEN ENTRE L'OUVERTURE DES MARCHES ET LE DEVELOPPEMENT DES ECHANGES COMMERCIAUX DANS LES PAYS DE LA ZONE CEMAC

Pour analyser le lien entre la variable ouverture des marchés et celle du développement des échanges commerciaux, nous allons procéder en deux étapes. Nous commencerons par nous servir de la statistique descriptive pour analyser l'évolution des courbes de nos deux variables. Pour approfondir la présomption que nous donnera la statistique, nous procèderons ensuite au calcul du coefficient de Bravais Pearson pour confirmer ou infirmer le lien et le sens de la corrélation entre l'accroissement des marchés et le développement des échanges commerciaux dans la CEMAC.

II-1. La statistique

L'analyse graphique est une bonne manière de comprendre les différentes phases d'évolution d'une variable. Son emploi permet donc de mieux appréhender le lien qui existe entre l'évolution de deux variables quoi que ne constituant qu'une simple présomption. Le graphique « courbe » est, avec les nuages de points, des outils privilégiés pour l'analyse graphique.

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Rédigé et présenter par Serge Guy BILOA

Intégration sous régionale et développement du commerce entre les états membres de la zone CEMAC

Graphique 11 : PIB taux annuel et flux commerciaux

-10000

40000

60000

50000

30000

20000

10000

0

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

PIB Taux de croissance annuel

Flux commerciaux

Source : auteur à partir des données de la CNUCED

A l'observation du graphique ci-dessus, nous constatons que les deux courbes évoluent dans le même sens. L'amplitude des variations des flux commerciaux est plus importante que celle relative à l'évolution du taux de croissance annuel. L'analyse du graphique ci-dessus conduit à conclure qu'il existe une faible corrélation entre nos deux variables. L'analyse que l'on fait des résultats issus de la statistique descriptive ne pouvant être considérée que comme une présomption, nous allons procéder par la suite au calcul d'un coefficient de corrélation entre nos deux variables pour confirmer ou infirmer l'analyse faite du graphique ci-dessus. La littérature économique nous propose plusieurs coefficients mais, dans le cadre de ce travail, nous avons choisi d'utiliser celui de Bravais-Pearson.

II-2. Calcul du coefficient de corrélation de BRAVAIS PEARSON

II.2.1 Théorie sur le coefficient de corrélation de BRAVAIS PEARSON

Le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson est un indice statistique qui exprime l'intensité et le sens (positif ou négatif) de la relation linéaire entre deux variables quantitatives. C'est une mesure de la liaison linéaire, c'est à dire de la capacité de prédire une variable x par une autre y à l'aide d'un modèle linéaire. Il permet de mesurer l'intensité de la liaison entre deux caractères quantitatifs. C'est donc un paramètre important dans l'analyse des régressions linéaires (simples ou multiples). En revanche, ce coefficient est nul

(r = 0) lorsqu'il n'y a pas de relation linéaire entre les variables (ce qui n'exclut pas l'existence d'une relation autre que linéaire). Par ailleurs, le coefficient est de signe

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Rédigé et présenter par Serge Guy BILOA

Intégration sous régionale et développement du commerce entre les états membres de la zone CEMAC

positif si la relation est positive (directe, croissante) et de signe négatif si la relation est négative (inverse, décroissante). Ce coefficient varie entre -1 et +1 ; l'intensité de la relation linéaire sera donc d'autant plus forte que la valeur du coefficient est proche de +1 ou de - 1, et d'autant plus faible qu'elle est proche de 0.

- une valeur proche de +1 montre une forte liaison entre les deux caractères. La relation linéaire est ici croissante (c'est-à-dire que les variables varient dans le même sens16);

- une valeur proche de -1 montre également une forte liaison mais la relation linéaire

entre les deux variables est décroissante (les variables varient dans le sens contraire); - une valeur proche de 0 montre une absence de relation linéaire entre les deux

caractères.

Le coefficient r de Bravais-Pearson entre deux variables X et Y se calcule à partir de la covariance et des écart-types en appliquant la formule suivante :

NB : L'existence d'une corrélation élevée entre deux variables x et y ne conduit pas à l'existence d'une relation de cause à effet. On utilise la connaissance de x pour prédire des valeurs de y ; cela n'implique pas qu'un changement de x cause un changement de y.

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