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Essai de conception et d'implémentation d'une plateforme web d'aide à l'orientation des étudiants dans leurs recherches de travaux de fin de cycle


par Eloi AGANZE ZIHALIRWA
ISP/Bukavu  - Licence 2019
  

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CHAPITRE PREMIER :GENERALITES SUR LA RECHERCHE

Introduction

Dans la partie qui va suivre, nous allons passer en revue la littérature sur la recherche scientifique. Il s'agira de définir les différents concepts, de comprendre le processus de recherche et les termes qui y sont liés.

Nous allons essayer de distinguer tous ces concepts clés dans l'ordre et dégager la solution privilégiée.

I.I. DEFINITION DES CONCEPTS

1. LA SCIENCE

De tous les sens de l'homme, la vue est le plus remarquable. Quand l'homme ouvre les yeux pour la première fois, au matin de la création, à en croire la Sainte Bible, il contemple la nature et nomme tout ce qui passe devant ses yeux émerveilleux(LA BIBLE, Genèse 2 :7-23).

Par le canal de ses yeux, la perception de la nature et de l'environnement émerveille le corps entier mais crée en même temps de la curiosité, le besoin de connaître le pourquoi et le comment des choses. L'homme comprend très vite, grâce à l'intelligence dont il est pourvu, que derrière toute cette façade mirobolante se cache une structure beaucoup plus complexe, une organisation harmonieuse qu'il ne peut percevoir directement. La première connaissance qu'a l'être humain, c'est donc la connaissance intuitive par les sens. Celle-ci est innée.

L'homme ignorant dans un premier temps comment procéder, se met d'abord à la méthode par essai et l'apprentissage par l'expérience. Cela conduit parfois à des drames : avant de connaitre l'usage du feu par exemple, combien de fois l'homme s'est-il brûlé ? bien plus, la connaissance issue de l'expérience ne se limite la plupart du temps qu'à la description du phénomène et non à une véritable explication de celui-ci.

C'est ainsi que l'homme commence à faire des efforts intellectuels pour répertorier et inventorier les connaissances à sa disposition et qui avaient déjà fait leur preuve. Nous sommes à l'antiquité et le premier peuple à véritablement faire la science pour la première fois (THUND'OLELA, 2015-2016), c'est le peuple égyptien. Ce peuple dont la brillante civilisation a influencer la plupart des civilisations postérieures si pas toutes, aura développé jusqu'à un certain niveau les branches comme les Mathématiques, la Médecine, la Géographie et l'Astronomie.

La curiosité et le raisonnement humains, poussent celui-ci à creuser d'abord superficiellement, ensuite ; de plus en plus profondément les faits, à la recherche d'explications et des réponses à ses questions. C'est la naissance de la science. Celle-ci a pour principale activité : la recherche ou l'étude approfondie. Il ne s'agit pas d'une démarche aventureuse menée à l'aveuglette, ni d'une simple fouille dans le tas des faits et des phénomènes de la nature,...mais plutôt une procédure, un processus méthodique.

L'être humain développe des activités inhérentes à trois domaines d'activités (Tshund'olela) :

- Le domaine cognitif : relatif à tout ce qui est connaissance, savoir. On parle des activités cognitives.

- Le domaine psychomoteur ou de l'action : relatif au savoir-faire. On parle des activités psychomotrices.

- Le domaine socio-affectif ou affectif : relatif au savoir-être. On parle des activités affectives ou socio-affectives.

La science est du domaine cognitif. Ainsi, les activités scientifiques, notamment la recherche ; font partie des activités cognitives.

Notons cependant, que tous les trois domaines cités précédemment sont liés et s'influencent mutuellement.

1.1. Définition :

Etymologiquement, le terme science provient du latin scientia «  connaissance  », de scire «  savoir  ».

Ensemble de connaissances ayant un objet déterminé et reconnu, et une méthode propre; domaine du savoir (opposé à art.).C'est l'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables(Le Grand Robert de la langue française 2.0, 2005).

1.2. Fonction :

La science est une activité cognitive de l'être humain qui vise la connaissance. Connaitre c'est :

Ø Décrire, c'est-à-dire présenter fidèlement les éléments constitutifs d'un objet, mais aussi les caractères de l'objet ou ses éléments.

Ø Expliquer, c'est-à-dire déterminer ce qui est à la base. Eclairer le déterminant (facteur) et aussi le conditionnant (ce qui influence) et enfin, le déterminé.

Ø Prédire, c'est-à-dire dire à l'avance le caractèredéterminant et le conditionnant.

Ø Prescrire, c'est-à-dire recommander, dire à l'avance ce qui pourrait arriver.

A ce niveau, il ne faut pas confondre la prédiction (science) et la prophétie (religion). La première se base sur la prévisibilité des évènements (probabilité), la vérifiabilité (démarche) et fait des recommandations (conclusion) alors que la seconde est fondée sur la certitude absolue (la foi), la non-vérifiabilité et l'espérance (puisque la foi est une ferme assurance des choses qu'on ne voit pas).

1.3. Mission :

Elle vise six activités principales :

§ Le modèle descriptif (description),

§ Le modèle explicatif (explication),

§ Le modèle prédictif (prédiction),

§ Le modèle prescriptif (prescription),

§ Le modèle interrogatif (interrogation),

§ Le modèle formulatif (formulation).

Elle recherche ce qui est vrai et efficace, en partant de ce qui est faux et inefficace. La connaissance ordinaire part d'abord de ce qui est utile dans l'immédiat.

La science classique n'avait que deux critères : la vérité et la fausseté.

La science contemporaine a ajouté à la vérité et la fausseté, l'efficacité et l'inefficacité.

La science se fonde sur l'étude d'autant qu'il n'y a pas véritablement de connaissance en science sans étude. Celle-ci en effet, est plus sûre et plus efficace par rapport aux autres moyens existants comme la révélation, le hasard ou l'expérience. La connaissance n'est pas seulement nécessaire mais est absolument indispensable si pas vitale parfois.

Notons enfin, qu'on peut distinguer deux sortes des connaissances :

La connaissance rationnelle, basée sur la raison et la réflexion. Elle est dite indirecte car elle passe par la raison et non par le sens.

La connaissance irrationnelle, connaissance directe passant par les sens. Elle est sentimentale.

1.4. Champ d'application ou matière :

La science a pour objet d'étude la réalité. Il s'agit de la réalité sociale ou naturelle. Par conséquent, tout ce qui est irréel ne fait pas partie de la science.

Nous ne parlons pas à ce niveau de la réalité brute mais de ce qu'on appelle `phénomène', c'est l'image que se fait notre esprit de la réalité sociale ou naturelle, un fait que va vérifier l'expérimentation.

Pour être un objet d'étude scientifique, un phénomène doit répondre à un certain nombre des critères :

La pertinence scientifique : il doit être en mesure d'apporter quelque chose de nouveau en matière de connaissance. On peut trouver une solution avec des moyens disponibles.

Le phénomène doit être problématisable : on doit pouvoir être en mesure de poser un problème précis sur le phénomène.

1.5. Objectifs :

La science vise la production des connaissances. La connaissance est le résultat de l'étude scientifique. On entend donc que les connaissances soient acquises, produites et communiquées ; elles doivent constituées un tout cohérent.

Les connaissances scientifiques sont des connaissances rationnelles (fruits de la raison), des connaissances sélectionnées dans le tas, des connaissances méthodiques (obtenues par des méthodes purement scientifiques), des connaissances critiques (dont on a et on peut vérifier la véracité par des instruments scientifiques). Ces connaissances sont contestables, réfutables, objectives, impartiales (en connaissance des causes), analytiques (descriptives et explicatives), intelligibles (compréhensibles), perfectibles (susceptible d'être améliorer ou perfectionner car, en science rien n'est parfait), universelles, renouvelables, communicables, vraies (exactes) et efficaces.

On peut enfin dire que les connaissances que produit la science, sont synthétiques c'est-à-dire réductibles et sont des réponses aux questions posées. Etant donné qu'analyser ne signifie pas détailleret synthétiser ne signifie pas non plus résumer. Résumer, dans son essence revient à conclure.

1.6. Méthode :

La science recours à une manière méthodique. La méthode est une voie à suivre, une façon d'organiser, une manière d'agir, une façon de procéder afin d'atteindre un objectif. On peut résumer cette définition en trois points :

1/ Une manière de procéder

2/ Des étapes successives

3/ Des points de vue à considérer

La méthode est définie en fonction des approches ou points de vue. Elle est descriptive et communicable de façon systématique. Ce sont donc des lois, des règles et des principes qui déterminent la manière de procéder.

Les lois sont des normes à respecter, elles sont de ce fait générales. Par exemple, dire que l'informatique c'est une science est une loi car ceci est un fait bien établi et connu.

Les règlessont aussi des normes mais sont beaucoup plus particulières que les lois. Par exemple : l'informatique doit respecter les exigences scientifiques. Renvoi à une particularité et non une règle générale à toutes les branches.

Les principes sont des vérités générales évidentes, vérifiées par l'expérience. Ce sont en fait des formules généralement courtes. Par exemple : l'informatique doit procéder par des méthodes scientifiques.

Donc, par la méthode, on est amenés à trouver :

- La manière d'interroger

- La manière de décrire

- La manière d'expliquer

- La manière de prédire

- La manière de formuler

1.7. Nature :

La science est une activité scientifique différente des activités ordinaires (expérience, tâtonnement).

1.8. Utilité :

La science est un instrument de compréhension du monde, mais surtout, il s'agit du moyen le plus sûr, le plus rapide, le moins risqué, le plus efficace pour l'obtention des résultats.

L'esprit scientifique est un ensemble des caractères fondé sur les caractères de la science. Il est caractérisé par la curiosité scientifique.

1.9. Classification :

Il existe plusieurs classifications des sciences. Sans pour autant entrer dans les détails, ni être exhaustifs ; nous revenons sur les principales (TSHUND'OLELA, Op.cit.):

1.9.1. PREMIERE CATEGORISATION

A ce niveau, on distingue les sciences dites empiriques de celles dites formelles.

Les sciences empiriques sont des sciences des phénomènes concrets, sensibles ; ceux qui concernent la réalité qu'on peut saisir par les sens. Exemple : la sociologie.

Les sciences formelles (abstraites) sont des sciences des phénomènes abstraits. Ex : les mathématiques.

Il faut noter cependant qu'on préfère parler des sciences empiri-formelles et des sciences formelo-empiriques étant donné que même si chaque science ne privilégie qu'une dimension à la fois, elle n'exclut pas pour autant l'autre.

1.9.2. DEUXIEME CATEGORISATION

Elle distingue de son côté :

Les sciences positives : sciences des faits concrets. Par exemple : la Chimie.

Les sciences normatives : sciences des faits abstraits. Par exemple : l'informatique.

1.9.3. TROISIEME CATEGORISATION

Elle se base sur l'observation et l'expérimentation et distingue :

Les sciences qui se fondent sur des faits concrets établis grâce à l'observation. C'est l'examen fait sur un objet dans le contexte de son milieu.

Les sciences se fondant sur l'examen fait sur un objet sortis de son milieu naturel.

1.9.4. QUATRIEME CATEGORISATION

On distingue :

Les sciences sectorielles sont celles qui développent une seule dimension des phénomènes. Par exemple : la sociologie ou encore l'économie.

Les sciences multisectorielles qui s'étendent sur plusieurs dimensions des phénomènes. On peut citer comme exemple l'informatique, les mathématiques, etc.

1.9.5. CINQUIEME CATEGORISATION

C'est la classification classique et est de loin la plus répandue. Elle distingue :

Les sciences appliquées : comme nous l'avons déjà dit, elles visent à appliquer les connaissances pour résoudre des problèmes pratiques. Par exemple les biotechnologies.

Les sciences fondamentales : elles visent l'acquisition des connaissances théoriques. On parle aussi parfois des sciences pures ou dures. On peut donner comme exemple la topologie générale en mathématique.

1.9.6. SIXIEME CATEGORISATION

Elle répertorie aussi deux catégories :

Les sciences monothéiques : elles cherchent à connaitre les lois, les normes, les règles. Elles sont plus prescriptives.

Les sciences idiographiques : elles cherchent à connaitre les particularités, elles sont moins prédictives et plus efficaces.

On retiendra que pratiquement toutes ces classifications soulèvent des points qui s'avèrent communs partout.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams