WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des effets du développement technologique sur la croissance économique d'Haà¯ti de 1989 à  2019


par Christopher PIERRE
Université Notre-Dame D'Haïti (UNDH-FSESP)- Haitian Education and Leadership Program (HELP) - Licence en Sciences Économiques 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

5.3.2. Analyse descriptive desdonnées

Tout travail de recherche scientifique nécessite un niveau d'observation ou de connaissance23 en rapport au phénomène étudié. C'est pourquoi, dans ce travail de recherche, nous avons recouru à la statistique descriptive en vue d'observer, tester (étude de la stationnarité des variables24, étude de la normalité25, test de Shapiro-Wilk26, étude de la causalité de Granger via le logiciel statistique R et le logiciel économétrique Eviews 8.0.) et analyser la tendance du niveau de développement technologique et du produit intérieur brut réel qui sont toutes de variables27 de nature synchrones28 pendant les périodes d'études de 1989 jusqu'à 2019. Même s'il est assez compliqué de définir la meilleure description possible du phénomène étudié, dans le cadre des statistiques descriptives, il s'agira de fournir toute information disponible sous forme d'un tableau sur les variables en moins de chiffres et de mots possibles c'est à dire la description et interprétation statistique de la répartition de ses mesures à savoir : Minimum, 1er quartile, moyenne, médiane, 3eme quartile, maximum, écart-type, variance et coefficient devariation.

En effet, avant de faire une étude plus approfondie des données, nous avons construit un tableau descriptif de manière à voir comment se présentent les variables à savoir : L'abonnement à la téléphonie fixe (ATF pour 100 hab.), l'abonnement à la téléphonie mobile (ATM pour 100 hab.), l'utilisateur d'Internet (UI par 100 hab.), investissement dans le secteur des TIC (ITIC), le capital humain et le produit intérieur brut réel (PIB) en Haïti, pour la période qui s'étend de 1989 à 2019. L'utilisateur de l'Internet est exprimé par centaine d'habitant, les abonnements à la

23Les théories ou les formules qui les relient.

24 Pour Regis Bourbonnais, une série chronologique est stationnaire si elle ne comporte ni tendance ni saisonnalité.

25 L'étude de la normalité des variables est une étape préliminaire à la réalisation de tout test statistique en établissant la compatibilité des distributions avant de procéder à autrestests.

26 Le test de Shapiro-Wilk est un test utilisé pour vérifier la normalité d'une distribution ayant n<=50 observations. Ce test est basé sur la statistique W pouvant être interprétée comme étant le coefficient de détermination liant la série des quantiles générées à partir de la loi normale et les quantiles empiriques obtenus à partir des données. Plus W est élevée, plus la distribution est compatible avec la loi normale Les hypothèses du test sont : H0 : La distribution observée suit une loi normale, H1 : La distribution observée ne suit pas une loi normale. Si « p-value » est inférieure au seuil de 5%, alors on rejette H0. Sinon, on accepteH0.

27Les données de ces séries sont exportées vers le logiciel statistique Microsoft Excel 2016.

28 Une variable est dite synchrone quand il s'agit d'une variable qui peut être observée plusieurs fois à plusieurs dates

téléphonie fixe et mobile en pourcentage de la population, investissement aux secteurs des TIC en dollar us et produit intérieur brut réel (volume) en dollarus.

Tableau 4:Résumé statistique des variables

Paramètres

UI

ATF

ATM

CH

ITIC

PIB réel

Minimum

0

0.05250937

0

1.319

0

7, 824, 375,016

1er Quartile

0.01161306

0.49139722

0

1.4335

6.95705

9, 646, 163,073

Médiane

5.40126191

0.65769397

4.421318

1.538

20.12214

10, 122,590710

Moyenne

6.311211

0.7463392

22.8005

1.5306

19.98639

10, 910,263,680

Ecart-type

8.393471

0.4729209

26.95921

0.1558

14.81096

1, 853,348,134

3èmeQuartile

9.4

1.01066705

49.500453

1.619

30.89359

12,413,505,051

Maximum

32.54327

1.605173

68.84361

1.737

48.83811

14,262,565,848

Coeff. Variation

1.32993

0.6336541

1.182396

0.6543

0.7410523

0.169872

Observation

31

31

31

31

31

31

Source : Traité via le logiciel R. par l'auteur à partir du jeu de données de l'étude.

Légende : UI : utilisateur d'Internet - ATF : abonnement à la téléphonie fixe - ATM : abonnement à la téléphonie mobile - ITIC : investissement aux TIC - CH : Capital Humain- PIB : produit de l'intérieur brut réel.

En ce qui a trait aux utilisateurs de l'Internet, le tableau 2 résumant les données statistiques, révèle qu'au cours de la période 1989-2019, pour chaque centaine d'habitants vivants sur le territoire national, il y en a en moyenne 6 utilisateurs soit 6% utilisateurs contre 94% non-usages. On constate qu'il y a un très grand écart entre la valeur minimale d'utilisateur d'Internet et sa valeur maximale. En effet, la valeur minimale de personnes utilisant de l'Internet est de 0 par centaine d'habitants enregistrée de 1989 à 1995. En revanche, le nombre d'utilisateur maximal est de 32.54 par centaine d'habitants enregistrée en 2019. Ce qui revient à dire que pour chaque centaine d'habitants, il y a au maximum 32 qui utilisent de l'Internet. Pour chaque tranche d'utilisateurs, 25% d'eux sont au plus égales à 0.011 par centaine d'habitants. Ces valeurs sont comprises entre la période 1997-1998. De plus, 75% des données du nombre d'utilisateurs sont égales à 9.4 par centaine d'habitants correspondant à la période 2011-2012. De 1989 à 2019, les données, avec un coefficient de variation de 1.32 en valeur absolue, expriment une forte variation d'utilisateur d'Internet autour de sa moyenne, une proportion qui empêche d'avoir en conséquence une éventuelle prévision de l'évolution des utilisateurs à cause du fait qu'elle dépasse l'intervalle de confiance de [0,1].

Pour la variable du nombre d'abonnement à la téléphonie fixe, sur les trente et une années d'observation, une quantité moyenne de 0.74 pour cent d'habitants a été recensée avec une valeur minimale de 0.05 pour cent de la population enregistrée en 2006 où d'autres structures (Digicel) oeuvrant dans la téléphonie ont commencé à pénétrer le marché avec d'autres offres de services (Téléphonie Mobile) moins couteux et une valeur maximale de 1.6 pour cent d'habitants entre 1994-1995. Tenant compte d'une section du pourcentage de la population abonnée à la téléphonie fixe, le tableau des résultats statistiques nous indique que 25% des observations sont inférieurs ou égal à 0.49 située entre 2002 à 2003 et 75% de cette même section accuse une valeur supérieure ou égale à 1.01 pour cent de la population située entre 2001 à 2002. Comparativement aux utilisateurs de l'Internet, le coefficient de variation des abonnés à la téléphonie fixe est moins volatil en raison du fait que sa valeur respecte l'intervalle de confiance pour une proportion de0.63.

Le nombre des abonnés à la téléphonie mobile accuse, en moyenne, une valeur de 22.80 pour cent de la population comprise entre 2006 à 2007. Cette variable accuse une valeur minimale de 0 pour cent abonné durant 9 années consécutives (1989-1997) et une valeur maximale de 68.84 pour cent de la population enregistrée en 2013. Tenant compte de son premier quartile, 25% des abonnés est inférieur ou égal à zéro pour cent de la population faisant usage des téléphones mobiles pendant près de 9 années consécutives car cette technologie n'avait pas encore été intégrée le marché et 75% des abonnés est supérieur ou égal à 49.50 pour cent de la population située entre 2011 à 2012. Le coefficient de variation des abonnés à la téléphonie mobile est de 1.18 laquelle valeur empêchant une éventuelle prévision sur la tendance des donnés dans letemps.

Après avoir terminé au traitement des données de la variable des investissements faits dans le secteur des TIC, le montant moyen investi dans ce secteur est de 19.98 dollars us enregistré en 2003, une moyenne estimée faiblement significative comparativement aux investissements que les pays de l'OCDE ont faits dans le secteur des TIC. Cette variable accuse, d'une part, une valeur minimale de zéro dollar us durant les périodes de fortes troubles politiques, sociales et économiques en Haïti de 1992 à 1994 et d'autre part, une valeur maximale de 48.83 dollars us pour l'année 2005. Ce qui voudrait dire que de 1989 à 2019, le secteur des TIC, en dépit des changements opérés, n'a su trouver l'assistance qu'il fallait pour pouvoir servir commeunmoteurclédudéveloppementéconomique.Enétudiantsesquartiles,noustrouvons

que 25% du montant total investi est inférieur ou égal à 6.95 dollars us entre 1997 à 1998 et 75% du montant total investit est supérieur ou égal à 30.89 dollars us entre 2007 et 2008. Toutefois, son coefficient de variation de 0.7410523 autour de sa moyenne n'est pas volatile tenant compte de l'intervalle de confiance.

D'après le tableau 2, le montant moyen du PIB réel durant les trente et une années d'observation est de 10,910,263,680 dollars us avec une valeur minimum de 7,824375,016 dollars us en 1993, et une valeur maximum de 14,262,565,848 dollars us en 2018. Il convient aussi de noter que 25% du PIB réel est inférieur ou égale à 9, 646, 163,073 dollars us. Ce chiffre traduit le fait que 75% du montant du PIB réel de la période a été supérieur ou égale à 12, 413, 505,051 dollars us. Son coefficient de variation autour de la moyenne de 0.16 permet une éventuelle prévision dans le temps puisqu'elle reste dans l'intervalle de confiance 0 à1.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard