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Risque d'exploitation et performance des entreprises minières en république démocratique du congo cas de minerals and metals group


par Pacifique Kyabuta
Ecole Supérieure de la Gouvernance Economique et Politique - Licence 2020
  

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1.2.9. THEORIE DU SIGNAL (Spence S., 1973)

Cette théorie prend en compte la présence d'une asymétrie d'information entre l'entreprise et ses partenaires. On se trouve alors dans une situation où les dirigeants de l'entreprise détiennent des informations nécessaires pour les investisseurs. Ces informations ne sont malheureusement pas mises à leur disposition. Il existe, malgré tout, des indicateurs permettant aux partenaires d'avoir une idée sur la gestion. Ainsi, les investisseurs peuvent se baser sur des informations comme la distribution de dividende pour savoir si l'entreprise est bien gérée. Cette qualité de gestion crée des opportunités d'investissement (Charreaux, 2006).

D'autre part, l'endettement peut être considéré comme un signal pour les apporteurs de capitaux pour juger du « bien-être » de l'entreprise ; encore, il peut être utilisé comme outil pour réduire le degré d'asymétrie d'information (Ross, 1977).

Un certain niveau d'endettement de la firme est une preuve de qualité de gestion. Cette situation attire les investisseurs qui voient des opportunités s'ouvrir (Charreaux, 2006). En dehors de l'endettement, les changements de structure de capital envoient aussi un signal aux investisseurs (Myers, 1984).

D'autres indicateurs peuvent être utilisés, il s'agit de la profitabilité et de la croissance. Une entreprise avec une profitabilité élevée devrait profiter de l'effet de levier (Colot et Croquet, 2007). Cet effet augmente la perception de la valeur de marché de la firme (Ross, 1977). Quant à la croissance de l'entreprise, elle joue un rôle important dans ce mécanisme.

L'état de la firme dans son secteur ou sa position dans le marché qu'elle dessert sont des points à ne pas négliger. Bien que dans certains cas, les dirigeants limitent cette croissance afin de conserver le contrôle de leurs entreprises. En outre, il arrive souvent que les associés décident de prêter à l'entreprise. Ce prêt est une information que les prêteurs externes peuvent utiliser dans leur prise de décisions (Biais et al, 1995).

Pour conclure on peut dire que ta théorie de signal réduit d'une façon importante les coûts dus à l'existence d'une asymétrie d'information entre les dirigeants et le marché. Ces signaux coûteux, crédibles et inimitables servent généralement d'informer sur la bonne gestion de l'entreprise ainsi que la qualité de ses projets. Ils servent également à montrer que les managers n'adoptent de comportements opportunistes.

1.2.10. THEORIE DES PARTIES PRENANTES (Freeman, 1984)

Une partie prenante est tout « individu ou groupe d'individus qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs organisationnels » Freeman (1984). Les différentes parties prenantes de l'entreprise sont : les fournisseurs, les employés, les actionnaires, les investisseurs, les clients, les distributeurs, les gouvernements, associations professionnelles etc. Il existe trois grandes dimensions dans cette théorie : la dimension descriptive, la dimension instrumentale et la dimension normative.

Selon l'apport de la dimension descriptive, la théorie des parties prenantes permet de décrire les relations entre l'entreprise et son environnement. Elle essaie de mettre la lumière sur le système de gestion et sur la façon dont les parties prenantes sont considérées ainsi que l'influence existant des deux côtés (Acquier et Aggeri, 2008).

Selon l'apport de la dimension instrumentale, les parties prenantes sont vues comme des acteurs pouvant aider l'entreprise à approcher ses objectifs. De ce fait, les dirigeants doivent reconnaitre et gérer de manière stratégique les parties prenantes dans le but de profiter des avantages que ses partenariats peuvent leur apporter, bien entendu en adoptant une certaine attitude louable (Jones, 1995).

Selon l'apport de la dimension normative, la théorie des parties prenantes répond au pourquoi considérer les intérêts des parties prenantes (Donaldson et Preston, 1995) en l'occurrence chercher à reconnaitre les obligations légitimes de l'entreprise vis-à-vis de ses parties prenantes sur lesquelles la firme peut avoir une influence.

Il est important de tenir compte des attentes des parties prenantes dans la fonction d'utilité des dirigeants. Ces derniers doivent identifier et ajuster les droits et obligations envers ces partenaires dans leur politique (Mercier, 2001).

Il arrive parfois que les attentes, les valeurs et les intérêts des parties prenantes (ayant relations très instables et s'investissant stratégiquement) soient divergents (Chabault, 2011). C'est ce qui explique la nécessite d'une catégorisation et d'une hiérarchisation en fonction du niveau d'influence. Dans la mesure où ces pratiques sont bien exécutées, l'entreprise va connaitre une meilleure rentabilité par l'intermédiaire d'une pro activité environnementale (Brulhart et Gherra, 2013).

En bref, en entretenant une bonne relation avec ses parties prenantes, l'entreprise bénéficie non seulement des avantages financiers, mais aussi de la notoriété. Cette théorie nous guidera à comprendre comment une société industrielle en l'occurrence la société MMG Kinsevere chercher à reconnaitre les obligations légitimes vis-à-vis de ses parties prenantes (les fournisseurs, les employés, les actionnaires, les investisseurs, les clients, les distributeurs, les gouvernements, associations professionnelles etc.) sur lesquelles cette dernière peut avoir une influence.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo