2.3. POUVOIR POLITIQUE
Quatre parties politiques animent la vie politique dans le
village. Il s'agit du RDPC, l'UPC et le SDF
2.4. POUVOIR RELIGIEUX
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La majorité de la population de BAMETCHETCHA est
constituée de libres penseurs animistes qui pratiquent des religions
traditionnelles. Ceci peut se justifier par la présence de plusieurs
lieux sacré tel que : LOUM TCHEKOM : vers la mission Catholique,
TOUPÉ TCHÉKRO (Ngouhé), CHEUME WANG (Nteuh), POUNKÉ
(Louh), NDJABNA I et II
Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard
Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème
promotion.
La participation des collectivités locales au
développement économique et social : cas du village
Bametchetcha.
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2016
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(Hiala) dans lesquels sont
réalisé des sacrifices. Tous les rites commencent à la
chefferie. Le christianisme domine légèrement avec comme religion
pratiquer le catholicisme et le protestantisme. La pratique de la religion
chrétienne ne constitue aucun obstacle aux pratiques religieuses
traditionnelles. Dans l'ensemble on retiendra qu'a Bametchetcha, les
populations sont croyantes et pratiquent aussi des rites traditionnels.
2.4.1. Religion moderne :
? Église Catholique de Bametchetcha, une petite
église créée en 1922 à Ngouhé.
L'église est presque plus fonctionnelle car le seul
activité qui s'effectue n'est que la messe du dimanche qui n'a pas lieux
tous les dimanches. Cette église est marquée depuis sa
création par la première du premier prêtre originaire du
village Bametchetcha et la visite pastorale de l'évêque de
Bafoussam,
Planche 7: Photo d'un lieu de
prière pour les catholiques
Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM
51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard
Amour
? L'Église Evangélique du Cameroun (EEC) de
Bametchetcha, nouvellement construite
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au quartier Louh, dirigée par le Pasteur YOMSI Jean
Claude. Les fidèles partent tous les dimanches pour le culte, il y'a des
jours de catéchise afin de préparer certains fidèles au
baptême.
Rédigé et présenté par SOUPENE
Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème
promotion.
La participation des collectivités locales au
développement économique et social : cas du village
Bametchetcha.
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Planche 8: Photo de EEC de
Bametchetcha
Source : travaux des
étudiants de l'IPD-AC/UF-EM 51ème promotion,
cliché de SOUPENE Aymard Amour
2.4.2. Religion Traditionnelles: le culte des
crânes
Le mystère que cache le culte des crânes comme
tous les autres grands mystères est à la fois simple et profond.
C'est la raison pour laquelle elle doit être appréhendé
à partir du coeur et non de l'intellect qui est très
handicapé pour éclairer spirituellement.
D'après la tradition BATIÉ, à la mort,
l'âme se sépare et rejoint celles des siennes qui l'ont
précédé dans l'autre monde : le monde spirituel invisible
ou se regroupent les ancêtres. Nos morts ne sont pas morts et à
partir du monde où ils se trouvent, ils continuent de
s'intéresser à leurs proches vivants. Dans ce milieu, l'os humain
en particulier le crâne du fait qu'il correspond avec les parties
supérieurs de l'être (l'âme, l'esprit, le créateur et
la conscience « si ») est un moyens idéal pour entrer en
contact avec un défunt. Entrée en contact spirituel se fait
à partir du crâne d'un défunt qui peut aussi être
utilisé pour réaliser des prières, d'action et
d'intercession en faveur du concerné soit de la vie du village
auprès des ancêtres.
Selon la pratique, le crâne est déterré
après une ou quelques années et placé dans un lieux
sacré sous la garde du successeur légitime de la lignée
familiale. Toute personne qui éprouve le besoin viens auprès de
ces crânes pour invoquer l'énergie et la conscience des
ancêtres ou offrir des dons symboliques comme l'huile de palme, le vin de
raphia, du sel, des arachides grillé et concasser...(le mélange
des arachides concasser avec du sel et l'huile de palme est connu comme le
pistache traditionnelle), bref un sacrifice. Ainsi la population de ce village
se rend souvent dans des lieux sacrés pour déposer certaines
choses qui ne s'expliquent pas dans le village ou qui dépassent ce
peuple dit Bametchetcha. Toutefois tout le rituel commence dans au lieu
sacré de Hiala (concession de la chefferie) appelé «
NDJABNA ».
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Rédigé et présenté par SOUPENE
Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème
promotion.
La participation des collectivités locales au
développement économique et social : cas du village
Bametchetcha.
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Planche 9: Quelques lieux
sacrés et types de rituels
Forêt sacré de la chefferie pour le « LA'AKEM
»
Pour chasser les mauvais esprits Pour le lavage du corps
Source : travaux des
étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion,
cliché de SOUPENE Amour Aymard
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