2.2.5. Principes de base d'une relation soignant -
soigné
? Chaque intervenant possède des compétences
communes avec les autres membres;
? Chaque intervenant possède des connaissances et des
compétences spécifiques;
? La primauté de toute intervention est le soigné -
soignant. La question à se poser est: quels sont les besoins du malade?
(Cherbonnier A et al. 2006)
2.2.6. Avantages d'une relation soignant -
soigné
+ Cette relation offre une meilleure perception des besoins car
ils sont vus dans
leur globalité par le pair dans le contexte
différent;
+ La mise en commun de l'ensemble de connaissances
infirmières, des soins,
des interactions sociales;
+ cette relation stimule la créativité;
+ permet d'assurer une meilleure continuité des soins;
+ favorise un enrichissement par le partage de diverses
expertises;
+ une concentration des efforts et une synergie des actions.
(Cherbonnier A et al,
2006)
2.2.7. Les conditions de réussite d'une relation
soignant - soigné
+ développer une vision commune des différents
intervenants;
+ bonne circulation de l'information entre les intervenants
concernés;
+ développer une réelle relation les uns envers les
autres;
+ une bonne communication est indispensable;
+ possèdes une ouverture d'esprit (écoute) toute
fois cela ne signifie pas qu'on ne
pourrait pas exprimer ses désaccords et proposer des
alternatives;
+ mettre la parole du malade au centre;
+ aider le soigné à surmonter ses limités.
Charlène B. (2003)
2.2.8. Facteurs culturels et spirituels qui font l'obstacle
à la relation soignant - soigné
Au vu de Amuli J. (2018), souvent les facteurs suivants
ressortent
clairement des propos de soigné comme étant des
obstacles à cette relation:
? La langue;
? Diverses croyances;
? Les coutumes;
? Rites et pratiques religieuses.
Ces différents facteurs engendrent des problèmes
qui influent sur la santé du soigné et sur sa relation avec le
soignant.
a.La langue : une meilleure
compréhension entre soigné - soignant participe à un
meilleur enseignement et une bonne observance du soigné face à
ses soins et augmente la qualité de soins. Cela permet au soignant
d'évaluer le soigné et de mettre en place ou d'ajuster le projet
de soins.
b.Diverses croyances : le
soigné peut avoir des croyances qui interfèrent dans la prise de
soins.
Le soignant doit connaitre les influences culturelles et
croyances spirituelles du soigné ainsi que ses références
en matière de la santé. Elle pourra ainsi négocier avec
celui - ci afin de prodiguer un soin compatible à son système de
valeurs et permettre le maintien ou la restauration de sa santé.
C. Les coutumes: influencent une bonne relation
soignant-soigné dans le sens ou les malades ne parvient pas a nous
eclaircir exactement son histoire de la maladie au vu qu'il ne soit pas mal vu
et interpreter en mal dans son famille et son entourage qui risque d'être
punis en famille ou en communaité par un chef ou un representant de la
famille ou de la communauté.
d. Rites et pratiques réligieuses
: il ya un certain nombre des pratiques religieuses qui ne sont
pas compatibles à la santé, telles que le jeûne chez un
diabétique. Il est nécessairement bon de décourager le
soigné par rapport à cette de marche.
Si un soigné désire pratiquer un rite
religieuse, on ne peut pas aller contre sa volonté mais à savoir
il est du rôle professionnel du soignant de le décourager si le
risque est vital, de lui expliquer les risques encourus et de trouver avec lui
les ressources nécessaires pour pallier à ses risques.
Pour Amuli J. (2018) ; Celle-ci permet ainsi au soigné
d'être partenaire de sa prise en charge et de donner son consentement
éclairé sur les soins qui lui sont proposés. Cela
nécessite au soignant:
> Des notions de la culture de l'autre;
> D'avoir réfléchi sur les propres valeurs;
> Croyance;
> De n'est pas avoir de préjugés et d'être
dans une empathique.
|