5.2.2 Résultats en rapport avec l'experience de la
relation soignant - soigné chez nos enquêtés
Ce deuxième thème se degagent les catégories
suivantes:
1) l'orgueil du soigné;
2) la méconnaissance de la relation
soignant-soigné par les malades;
3) la crainte du soigné;
4) manque de la motivation;
5) l'ampathie pour le soigné.
'fL'orgeuil du soigné
: la plus part de nos enquêtés se sentent
déconsiderés et non écoutés par le soignant. Ceci
rejoint Catèrine M. (2015), qui dit que certaines asymètries
peuvent survenir en situation des soins au personnel soignant élucident
que la position du soignant par rapport au soigné confère au
premier un certain pouvoir.
'fLa méconnaissance
: Cette catégorie nous fait voir que nos
enquêtés ne connaissent pas la relation soignant-soigné car
pour eux c'est un examen, c'est une instauration d'un état physique et
d'autres ne disent rien à ce sujet. Ceci diffère des
résultats trouvés par Yampua Nt. (2018), qui a montré que
les patients avaient une connaissance dans cette relation.
?La Crainte du malade : au vu de
cette catégorie nos enquêtés sont animés par un
sentiment de peur. De leur coté Rchaidia et al. (2009), montre que dans
des bonnes conditions, le malade se sent respecté et possede toute sa
dignité.
En effet, si le malade ne se sent pas en dignité et
sureté durant les soins il aura l'impression de ne pas etre
respecté et d'etre soigné comme un objet, ce qui procure un
sentiment de la crainte et de l'impuissance.
?Le manque de la motivation
: dans cette catégorie la majorité de nos
enquêtés ne sont pas motivés car cette relation les
déconcentre et pour (Andriamapianina 2001) cité par Kamunga D.
(2016) au cours de leurs enquetes, ils rélèvent que 63,6% des
enquetés declarent n'avoir pas le temps pour intéragir dans une
relation soignant - soigné.
?L'empathie :
l'empathie étant une aptitude à se mettre à la
place de quelqu'un, nos enquêtés se declarent être
inquiets.
Car, la relation avec les soignants se manifeste par l'echange
de monnaie. Cependant pour Rogers (2011) cette relation doit être d'abord
empathique, relation utilisée par le soignant pour essayer de saisir
avec autant d'exactitude que possible, les références intimes et
les composantes émotionnelles d'une personne et à la comprendre
comme si l'on était cette autre personne, jamais perdre de vue la
qualité d'une bonne relation soignant - soigné.
5.2.3 Les causes des blocages dans la relation soignant -
asoigné
L'analyse des données ci-haut, nous fait ressortir cinq
catégories sorties du sous thème de cause des blocages dans la
relation soignant-soigné:
1) Manque de formation du personnel soignant;
2) Discrimination
3) Manque de personnel soignant;
4) Peux de temps consacré à la relation soignant -
soigné
5) Croyances et coutumes
?Manque de formation du personnel
soignant:
Certains malades croient que l'un des obstacles majeurs
à une bonne relation entre le soignant et soigné est que ce
dernier n'a pas beneficié lors de sa formation, ou soit il l'a
bénéficié mais ne pas assez perspicace pour le mettre en
application. Il sied de signaler que ce constat bien qu'emanant de l'experience
des enquêtés n'est pas evidente étant donné que
l'étude de l'aspect relationnelle est l'un de grand pilliers dans les
sciences de la santé, il arrive que certains proféssionnels
n'en tiennent pas compte dans leur profésion.
? discrimination
:
Les enquêtés fustigent la segrégation dont
subissent certaines personnes de statut social inférieur que certains
malades issues des familles nobles ou appartenant à des hautes
personnalités. Ce qui s'accorde avec la pensée
énnoncée par Lhez P. (2013), stipulant que dans les milieux dits
hospitaliers, certaines catégories des personnes subissent de la
discrimination, des préjugés...
?Manque de personnel
soignant:
Le sous payement est fustigé comme raison qui pousse
les soignants à ne pas soigner la relation avec ses soignés. Dans
celle-ci, on entend par là que le faible salaire du personnel à
des conséquences fâcheuses sur la relation car le personnel est
obligéde chercher l'argent auprès des clients et fait monnayer
tout ce qu'il fait.
? Peu de temps consacré à la relation soignant
- soigné:
Quand on a peu ou pas de temps à passer ensemble avec
les malades, il est quasiment difficile de connaitre les réels
problèmes qui les frappent. Ceci rejoint Andriamampianina (2001)
cité par Kamunga D. (2016) qui avait trouvé que 63,6% des
enquêtés avaient declaré n'avoir pas le temps pour se faire
dépisté volonterment au VIH/SIDA.
? Les croyances et coutumes:
Si on ne connait pas les croyances et coutumes des malades il
est très difficile de le comprendre socialement et psychologiquement par
le soigné.
Pour sa part (Amuli J. 2018) dans son livre intitulé
sociologie appliquée en soins infirmiers stipule que connaitre les
différents modèles des croyances des maladies permet au soignant
d'avoir une meilleure interprétation de la situation pour travailler en
conformité avec la déontologie infirmière. Le même
auteur clarifie que cela permet également au soignant de
considérer les facteurs culturel du soigné de les associés
à ses problèmes biologiques et physiologiques afin de les
integrés dans le projet thérapeutique pour aboutir à une
meilleure observance du soigné au soin de la qualité
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