L’accès au crédit auprès des banques et les activités des coopératives d’épargne et de crédit en Haïti au regard de la situation socioéconomique des gens à faibles revenus (2003-2009). Cas de Kotelam dans les communes de Delmas et de Pétion-ville.par Siméon NICK Université d'Etat d'Haïti - Licence en Sciences administratives 2014 |
5.1.3 LA COUCHE LA PLUS TOUCHÉ DE LA COOPÉRATIVE PAR STATUT MATRIMONIALLa coopérative est surtout fréquentée par des gens de petits revenus, cependant il y a une catégorie de ses membres qui sont beaucoup intéressés que d'autres ce tableau construit à partir des donnés recueillies de notre recherche nous démontre la situation. Tableau 6 Tableau représentant le Statut matrimonial des membres
Source : Tableau réalisé en compilant les données recueillies au cours de notre enquête à Port-au-Prince, pendant le mois de mars 2014 sur l'impact des prêts accordés aux sociétaires. Les résultats obtenus à travers ce tableau montrent que les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes dans le secteur coopératif soit (59% contre 41%. Peut-on considérer la coopérative comme une activité des femmes ? Ceux qui ont déjà menés des enquêtes dans ce secteur ne trouvent des résultats différents que le notre. Les femmes sont beaucoup plus présentent dans les commerce de détail pour certains c'est le moteur de la création de la valeur ajoutée. Le tableau montre aussi que les gens qui sont mariées sont très présents dans le mouvement coopératif. Cette présence est due surtout à cause de leur responsabilité familiale. Ils ont le devoir de répondre à leurs besoins par exemple (payer l'écolage, l'électricité, le bail etc.). Les femmes sont aussi plus présentes encore de part leurs engagements au sein de leur foyer. La KOTELAM qui est considérée par plus d'un comme un survivant de la grande crise qui a frappé le mouvement coopératif Haïtien au commencement du 21ème siècle nous a présenté des chiffres pouvant nous aider à comprendre l'impact de la crise.113(*) * 113 Conseil d'administration, rapport annuel 2007, KOTELAM, p, 21. |
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