2.2 GÉNÉRALITÉS SUR LES
SYSTÈMES DE SANTÉ MIXTES
[7]
comme moyen de financement et de prestation de services (Burau
et Blank, 2006). Tandis que le système de santé est l'ensemble
des organisations, des institutions, des ressources et des personnes dont
l'objectif principal est d'améliorer la santé (Nishtar, 2010 et
OMS, 2020).
Comme souligné au départ, les systèmes de
santé mixtes coexistent très souvent en dans les milieux urbains.
Malgré que ce système existe en République
démocratique du Congo, il n'est pas très bien organisé ;
c'est un modèle qui n'est pas d'Afrique mais de l'Europe. Cette
réforme de l'offre de soins initiés par les pays de
l'Organisation de Coopération et de Développement
Économique (OCDE) se base sur l'universalité de soins et sur la
réduction des délais d'attente des médecins
spécialistes en consultations au Québec.
Les systèmes de santé mixtes varient
considérablement dans les pays en développement et chacun est
confronté à des défis uniques en fonction de son contexte
politique et socio-économique. Chaque système mixte à un
mélange unique de prestataires publics et privés, et les
frontières entre ces secteurs sont souvent floues. Malgré ces
variations, les pays en développement dotés de systèmes de
santé mixtes partagent un certain nombre de caractéristiques. Par
exemple, beaucoup sont confrontés à des financements
limités et à des mécanismes de financement qui peuvent
entraîner des dépenses directes élevées pour les
patients, des contraintes de capacité et une qualité variable
selon les prestataires. En outre, il est courant que les ministères de
la santé des pays en développement se concentrer
étroitement sur-prestation directe de soins, plutôt que d'examiner
comment tirer parti de la myriade de prestataires privés pour dispenser
des soins, innover et obtenir de meilleurs résultats en matière
de santé (Mark B, et Clellan 2010).
2.2.1 Organisation du système de
santé
L'existence du système de santé mixte
(public-privé) est la norme dans la quasi-totalité des pays de
l'OCDE. Malgré la crainte d'une certaine frange de la population selon
laquelle un plus grand recours au secteur privé mènera
à
[8]
un système « à deux vitesses », ces
exemples internationaux montrent que les notions de liberté de choix, de
concurrence et de profit ne sont pas incompatibles avec des soins de
santé accessibles à tous (Labrie, 2014).
En RDC, le système de santé est structuré
à 3 niveaux, à savoir :
? Niveau central ou national ;
? Niveau intermédiaire ou provincial et ;
? Niveau périphérique ou opérationnel. La
répartition de ces niveaux du système de santé est
justifiée pour faciliter l'accès aux soins de primaire (ASSP).
Pour ce faire, chaque niveau de système de santé est censé
répondre à ses responsabilités envie l'améliorer la
santé de tous les citoyens.
La République Démocratique du Congo (RDC) compte
aujourd'hui environs 516 ZS, 393 Hôpitaux Généraux de
Référence et 8.504 aires de santé (AS) planifiées
dont 8.266 disposent d'un Centre de Santé avec but d'offrir les soins de
qualité à la population, raison qui fait un système de
santé compatissant (Plan National de Développement Sanitaire
(PNDS RDC, 2020).
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