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Etat des lieux du syndrome de système de santé mixte en milieu urbain de Kananga


par Prince MUKENGE TSHIDINGE
Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM-Kananga) - Licence en santé communautaire, orientation santé publique 0000
  

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Chapitre premier :

PROBLÉMATIQUE DE RECHERCHE

1. Énoncé du problème

Actuellement, le monde évolue avec un système de santé mixte pour assurer une offre de soins de qualité aux populations quand bien-même que les pays à revenu faible et intermédiaire emboitent déjà le pas. Ce système de santé mixte est instauré par les pays de l'Organisation de coopération de développement économique (OCDE) dont la liberté de choix de structure de santé revient au malade. (OMS, 2020).

Pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé mondiale semble subir une régression dans les systèmes de santé et cela serait traduit aux contraintes budgétaires causées par la mauvaise gestion financière dans le système de santé. En conséquence, les grandes initiatives mondiales de la santé des gouvernements des pays à revenu élevé du Groupe de Huit (G8), les fondations privées, les nouveaux partenariats internationaux et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont accordé une attention accrue aux systèmes de santé mixte (Nishtar, 2010).

L'objectif fondamental de tout système de santé, assurer l'accès à des soins de qualité, peut être particulièrement difficile à atteindre lorsque les acteurs publics et privés ne sont pas coordonnés. Les systèmes de santé mixtes, où les prestataires publics et privés opèrent côte à côte pour fournir des services de santé, peuvent poser des défis uniques pour ces petites économies (Mark B, 2010).

Les analyses comparatives des réformes des systèmes de santé engagées dans les pays de l'OCDE dégagent trois tendances communes basées sur les points suivants : - Une recherche de l'universalité dans la couverture, y compris à travers la réduction de disparités de primes comme aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse (Brown, 1998). En France, la couverture maladie universelle est venue achever un long processus d'universalisation de la

En France, le système de santé est universel et accessible à tous les citoyens. Il comprend un régime général d'assurance composé de différentes

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couverture. Les États américains tentent de mettre en place l'assurance santé obligatoire et des aides à l'acquisition en fonction du revenu. - L'introduction de mécanismes de marché : qu'il s'agira d'une concurrence paramétrique, comme avec les modes de paiements prospectifs des producteurs de soins (nommé tarification à l'activité en France) et ; - La restriction de l'autonomie professionnelle des producteurs de soins et une augmentation des contrôles exercés sur leur pratique (Grignon, 2009).

En Allemagne, le système de santé repose sur une assurance publique à laquelle s'ajoutent les assurances privées. La population a accès à un ensemble de services de santé fourni à la fois par les secteurs public et privé. Les dépenses de santé représentent 10,5 % du PIB (Graf Schulenburg. 1998). Dans le cadre de la prestation des soins et conformément à la loi, les médecins généralistes sont tous regroupés au sein d'associations régionales et nationales qui ont pour tâches de fournir des soins aux patients affiliés à des caisses d'assurance-maladie. Dans ce pays, les hôpitaux sont divisés en trois grandes catégories : publics, privés à but non lucratif et privés à but lucratif dont les dépenses d'exploitation sont financées par les caisses et les assurances privées alors que les dépenses d'investissement, même dans les institutions privées, sont financées par les gouvernement des provinces (Auger, 2010).

Aux États-Unis, il n'existe pas de régime général d'assurance-maladie. Le financement de la santé est mixte et fait intervenir aussi bien le secteur public que le secteur privé. Pour eux, les modes de financement s'appuient tout particulièrement sur les assurances privées (Kirk-Liff, Bradford. 1997). Et que les assurances publiques couvrent certaines catégories de personnes défavorisées alors qu'un certain nombre de citoyens, environ 14 %, n'ont aucune assurance, pendant que certains ne rencontrent pas les conditions donnant accès à Medicaid ou encore des petits salariés dont l'employeur n'offre pas d'assurance-maladie (Auger, 2010).

Ces secteurs privés existent au pays depuis la période coloniale représentant environ 40% de l'offre de soins. Ainsi, le secteur privé renferme

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caisses d'assurance-maladie auxquelles s'ajoutent des caisses d'assurance complémentaires. Du côté de l'offre de soins, les responsables privés et publics coexistent et les modes de rémunération sont variés. A ce fait, les médecins sont soit des salariés à l'emploie des établissements publics, soit des professionnels autonomes payés à l'acte (Auger, 2010).

Au Royaume-Uni, le système de santé est universel et financé principalement par les impôts. La principale particularité du système britannique est l'introduction d'une forme de compétition inspirée des mécanismes du marché à l'intérieur d'un système public et fonctionne bien car les généralistes sont des contractant indépendants rémunérés par le ministère et spécialistes qui travaillent dans les services des soins communautaires sont salariés (Labrie, 2014).

En Afrique du nord, notamment au Maroc, en Algérie et en Tunisie l'organisation des systèmes de santé est basée en grande partie sur les secteurs public-privé. Le système de santé est représenté essentiellement par les hôpitaux, les établissements des soins de Caisses Nationales de Sécurité Sociale (CNSS), des mutuelles de certaines entreprises publiques, des ligues et des fondations alors que la notion de paiement se passe à travers ces établissements (Dehbi et Al, 2017).

En République Démocratique du Congo (RDC), nous assistons à un système de santé mixte dont les acteurs publics et acteurs privés coexistent dans le but d'accroitre la couverture sanitaire. Pour ce faire, le secteur public est organisé autour des CS, des HGR, des Hôpitaux Provinciaux (HP), des Hôpitaux Nationaux (HN) et englobe d'autres structures étatiques, paraétatiques qui sont impliquées dans la fourniture de soins tandis que le secteur privé est surtout florissant en milieux urbains que ruraux surtout dans les pôles économiques. Il est constitué par les cabinets de consultations des soins médicaux et paramédicaux, les cliniques ou polycliniques, les centres de diagnostic ou laboratoire et imagerie (OMS, 2020).

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en son sein plusieurs sous-secteurs notamment : le sous-secteur lucratif, non lucratif ou associatif et le secteur confessionnel tous avec des intérêts différents dans l'offre de soins (PNDS, 2015). Il se pose généralement les problèmes de la qualité de prestation, du financement, de la gouvernance et/ou coordination dans l'offre des soins mixte (PNDS, 2020).

Au Kasaï-central, précisément dans la ville de Kananga, nous observons à une offre des soins mélangés c'est-à-dire les systèmes de santé mixtes, dont nous ne savons pas si, la coexistence de ces deux systèmes est en harmonie.

En fait, cette étude répondra aux questions suivantes : Quel est l'état des lieux du syndrome des systèmes de santé mixtes en milieu urbain de Kananga ? Quelle relation existe-t-elle entre les centres publics et hôpitaux privés ?

Ce travail compte généralement quatre (4) chapitres, (problématique, recension des écrits pertinents, méthodologie de recherche, présentation et discussion des résultats). C'est une étude observationnelle, du type descriptif simple à visé qualitatif qui s'inscrit dans le domaine de santé publique.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote