4.2 DISCUSSION
4.2.1 Données quantitatives
Cette étude consiste à dresser un état
des lieux milieu urbain de Kananga donc relation harmonieuse dans la prestation
des soins entre le secteur public-privé.
a. Analyses descriptives
Les résultats retrouvés dans la figure 1 de
Box-plot montre que, l'âge minimum de nos enquêtés est de 22
ans, 60 ans comme l'âge maximal et l'âge médian de 36,5 ans,
le Q1=30, Q3=46 et IIQ =46-30=16. Dans la figure N°2, le sexe masculin
prédomine avec 36 observations soit (76%), ceci s'explique par le fait
que les acteurs hommes été plus rencontré que les
femmes.
Après analyses de données, nous remarquons que
plupart des enquêtés sont de marié (e)s et
représentent 33/n=50 sujets ; ceci s'explique dans le sens que tout en
étant être marié, il est facile de bien géré
une institution, raison qui fait que plupart dans les postes de prise de
décisions soient des personnes mariées.
Le cursus scolaire/académique de licencié (e)s
et gradué (e)s disputent tous (42%) soit (21/n=50), dont ceci se traduit
par le fait que, plus vous avez un niveau d'étude élevé,
plus vous avez la chance d'avoir un poste de responsabilité, constat
pendant nos enquêtes.
Selon notre taille d'échantillon, (29/n=50) ont suivi
la filière des sciences infirmières dans leur parcours
académique soit (58%), ce qui se traduit qu'avec cette filière a
un niveau taxonomique normal pour assurer une bonne gestion et bien
contrôlé la qualité pendant la prestation des soins chez le
personnel.
La fonction la plus occupée selon nos résultats
descriptifs est la fonction de l'Infirmier Titulaire qui présente (42%),
et s'explique par le fait que, c'est une fonction aussi facile à obtenir
par la filière suivie. (42%) soit 21/50 représentent les acteurs
ayant une ancienneté >10 ans. Ce qui justifie que ces
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acteurs connaissent bien les forces, faiblesses,
opportunités et menaces du système de santé.
(42%) des structures sanitaires ont un nombre d'agents >15
engagés, ce qui veut dire que les faiblesses du système peuvent
être bien connues. (60%) soit 30 structures ont un statut de
carrière des agents par affectation, ce qui montre que le secteur public
est toujours supérieur au privé. (48%) soit 24 acteurs disent que
l'État est habilité à rémunérer les agents,
conformément à l'étude d'analyse comparée des
mécanismes de gouvernance des systèmes de santé de l'OCDE
(Joanne en 2008). (76%) soit 38/50 acteurs confirment le responsable de la
structure comme celui chargé de punir les agents en cas de faute
disciplinaire, contraire à (18%) qui disent l'État.
(72%) soit 36 acteurs confirment de l'existence d'un
comité de pilotage dans leur structure sanitaire, contrairement à
(28%) qui disent que le comité de pilotage va les exposés aux
réalités du fonctionnement sanitaire. (84%) soit 42/50 acteurs
acceptent qu'ils tiennent les réunions dans la structure sanitaire et
ceci permet à découvrir les faiblesses et opter d'autres
stratégies pour offrir les soins de qualité. (48%) soit 24/50
structures tiennent les réunions au rythme hebdomadaire, dans le but de
dénicher les problèmes liés à la prestation des
soins et améliorer la qualité des soins aux patients.
(54%) soit 27/50 structures ont tenues 12 réunions
l'année passée (une fois chaque mois) et (30%) ont tenues 48
réunions (d'ordre hebdomadaire). (54%) soit 27/50 acteurs nous ont
permis de voir le compte-rendu de toutes leurs réunions (autres nous ont
narrait la situation du système) pour former (la matrice FFOM) du
système de santé mixte, contrairement à (46%) qui ont dit
non. (64%) soit (32/n=50) donnent rapports à autres catégories de
gestion de la structure sanitaire.
Pour (20/n=50) acteurs soit (40%) confirment que, le
coût de soins dans la structures sanitaires est à la charge de ((
Autres ou tous)), contrairement à (28%) qui citent le promoteur. (76%)
soit (38/n=50) ont pour modalité de facturation des soins par (( Acte ))
contrairement à (24%) dont la modalité est forfaitaire.
(78%) soit (39/50) sujets élaborent le rapport
financier, contrairement à (22%) selon nos analyses. (34%) soit
(17/n=50) structures sanitaire envoient
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le rapport financier au BCZS, (30%) donnent à la
Coordination de l'église. À l'issue de ces résultats, nous
disons que c'est une de bonne manière pour dire à l'État
combien d'agents sont payés sur le total engagé.
Deux structures partagent chacun (30%) soit (15/n=50) et
présentent un statut privé confessionnel et lucratif. (90%) soit
(45/n=50) structures ont un personnel qualifié dans les services des
soins dispensés aux patients, contrairement à (10%). (66%) soit
(33/n=50) structures enquêtées disposent d'un matériel
approprié dans les services des soins dispensés,
différemment à (34%) qui n'en ont pas disposé. (88%)
possèdent au poste des soins un personnel qualifié. (54%) soit
dans 27 structures, le personnel est formé, différemment à
(24%).
Pour les difficultés liées à l'offre des
soins, les acteurs soulèvent comme difficulté telle que (faible
motivation du personnel (46%) soit 23, plateau techniques (24%) et autres.
(96%) des structures possèdent des outils de collecte et de transmission
de données SNIS, contrairement à (4%). Dans la-même
logique, (82%) transmettent les données à un rythme mensuel, et
(18%) au rythme hebdomadaire.
Pour le format de transmission de données, (98%) soit
(49/n=50) structures transmettent les données en format « dure
» différemment à (2%) qui transmettent en
électronique.
Pour la réception de feedback après transmission
de données, (84%) soit (42/n=50) acteurs reçoivent la
rétro-information.
Approvisionnement en médicaments et autres intrants,
(60%) soit (30/n=50) structures sanitaires se n'approvisionnent par commande
(BCZ ou aux partenaires), (36%) s'approvisionnent grâce aux officines
publiques locales (de Kananga). (42%) soit (21/n=50) structures ont pour
distributeur en médicaments et autres intrants le CADIMEC, (40%) les
pharmacies privées locales (à Kananga) contrairement à
(18%) soit (9/n=50) structures.
Le classement de sous-système de suite de coût
moyen payé en francs congolais (Fc) pour un épisode-maladie, le
secteur lucratif facteur pour un épisode-maladie un minimum de 5000Fc
à un maximum de 50000Fc revenant à une moyenne de 23000Fc pour
les soins. Ce qui explique que, les
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structures sanitaires du type associatif taxent un coût
moyen d'un épisode-maladie plus élevé pour
s'approvisionner en médicaments et en infrastructures.
Dans les systèmes de santé mixtes, où un
petit secteur privé est en concurrence avec un secteur public dominant,
les prestataires privés se concentrent souvent sur une gamme restreinte
de services spécialisés et financièrement rentables
(McPake et Hanson 2016). Lorsque ces services privés ne se
répliquent pas, mais sont complémentaires aux services publics
existants, fournissant des technologies avancées ou des thérapies
de niche non disponibles dans le secteur public, cela peut renforcer la
contribution des prestataires privés à la réalisation des
objectifs de santé publique.
Le classement des structures selon le nombre de personnel,
(48%) présentent le nombre de personnel engagé dans les
structures non lucratif (étatiques), suivi de (25,1%) des structures
privées confessionnelles.
630 (49,1%) des agents sont sous-statut de la carrière
dans les structures sanitaires étatiques (n=50), résultats
contraires au (26,6%) des agents sous-statut dans les structures privées
confessionnelles. En Russie et en Ukraine, un tiers des certaines structures et
hospitalisations ne sont pas nécessaires. Ce schéma persiste dans
les hôpitaux publics de Kananga et dans le secteur privé
émergent, ces échecs étant mieux expliqués au
niveau du problème systémique, plutôt que des
problèmes publics ou privés.
Le classement des sous-systèmes par le nombre des
prestataires, (49%) présentent un nombre élevé d'agents
engagés dans le secteur public, contrairement à (34%) du secteur
confessionnel, et permet un bon travail en équipe.
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