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Problématique d'assurance automobile face au sinistre à  indemniser. Cas de la société nationale d'assurance Kisangani RD Congo, de 2015 à  2019.


par Pascal NGONGO YOANI
Institut Supérieur de Commerce de Kisangani, Rd Congo - Licence en comptabilité 2019
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION

0.1. ÉTAT DE LA QUESTION

L'état de la question est la revue de la littérature sur les thèmes d'études d'un chercheur. Le thème faisant l'objet d'étude sur les assurances par de chercheurs antérieurs auxquels nous nous sommes inspirés sont cités ci-dessous :

> AKANGA LILONGO Trésor1, dans sa recherche, a fait quelques analyses sur la problématique de la perception des primes d'assurance incendie à la société nationale d'avances vers les années 2015. A l'issue de ses investigations l'auteur a constaté que parmi les recettes encaissées par la SONAS - Kisangani sur les marchés des assurances, l'assurance incendie couvre en soi une portion d'au moins 40% de recettes recouvrées malgré la situation politique qui influençait négativement sur le climat des affaires des agents économiques.

> Merveille MBOMBO TSHISEKEDI2, sa préoccupation était axée sur la gestion de la trésorerie d'une entreprise publique à caractère commercial cas de la société nationale d'assurances. À l'issue de ses investigations, il a tiré la conclusion selon laquelle la trésorerie de la SONAS - Kisangani respecte la règle d'équilibre financier d'autant plus que les analyses ont démontré que les mouvements d'encaissement et de décaissement ont toujours dégagé un solde positif, par conséquent il y avait la liquidité permanente durant la période d'étude.

Eu égard de ce qui précède, le présent travail est basé sur la problématique de l'assurance automobile face aux sinistrés à indemniser de laSONAS - Kisangani.

0.2. PROBLÉMATIQUE

La loi de l'Etat congolais a rendu obligatoire3 le paiement de la prime d'assurance automobile avec le nouveau code des assurances promulgué le 17 mars 2015. Le paiement de cette assurance revêt un caractère contraignant mais au bénéfice

1 AKANGA LILONGO Trésor, Problématique de la perception des primes d'assurance incendie, Mémoire en comptabilité/ISC/Kisangani, 2014-2015, (inédit)

2 Merveille MBOMBO TSHISEKEDI, La gestion de la trésorerie d'une entreprise publique à Caractère commercial cas de la SONAS - Kisangani Mémoire en Comptabilité, ISC/Kisangani, 2016 - 2017 (inédit)

3 Guillaume LIKWELA, Gestion des Assurances, cours dispensé en L2 Comptabilité, ISC/KIS, 2019-2020.

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des assurés qui se verront un jour protégés devant une circonstance malheureuse probable.

En effet, BOLINDA WA BOLINDA4 définit la problématique comme étant une question fondamentale qu'on se pose sur le problème ou phénomène qu'on veut étudier scientifiquement.

Selon Jean RENALDO et Roger COSTE5, la problématique est la réflexion, un art d'élaborer ou de poser clairement les problèmes dans la réflexion scientifique et philosophique, elle consiste à poser d'une manière explicite, claire et précise, le problème qui sera résolu plus tard.

Tout au long de notre passage à la Sonas-Kisangani, nous avions remarqué quelques problèmes qui mettent en souffrance l'indemnisation des assurés en assurance automobile; à cet effet, nous énumérons les faits observés de la manière suivante :

- Beaucoup de plainte des assurés auprès de son assureur Sonas-Kis par manque de paiement ou de réparation de sinistre survenu.

- L'assureur aussi de sa part, est butée aux problèmes financiers vue la gestion interne de recettes générées de police d'assurance, est directement versée à la capitale dans le siège central ; Ainsi pour indemniser les dossiers sinistres en ordre, il faut faire à appel au financement à partir de Kinshasa.

- Certains assurés sont souvent surpris de l'irrégularité de leurs dossiers sinistres lors du traitement de leurs dossiers.

En parlant de la problématique, certaines questions nous viennent naturellement à l'esprit entre autres :

> Quelles sont les principes qui régissent les indemnisations des assurances automobiles à la Sonas - Kisangani pendant la période de notre étude ?

> Quelles sont les difficultés rencontrées par l'assureur pour satisfaire ses assurés ? > Quelles sont les pistes de solution face aux problèmes de l'indemnisation au sein de la Sonas - Kisangani ?

4 BOLINDA WA BOLINDA, Initiation à la recherche scientifique, cours dispensé en G2 comptabilité, ISC/Kis, 2015-2016 (inédit)

5 Renaldo J. et COSTE R, Initiation aux sciences économiques, Tome1, Edition Fernand NATHAN, Paris, 1977, P.57.

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0.3. HYPOTHÈSES

Quant au professeur OTEMIKONGO MANDEFU6, l'hypothèse est une réponse provisoire à la question posée. Une hypothèse reste donc une réponse provisoire anticipée à une question ou à un problème donné.

D'après Jeanne CARRIERE7, l'hypothèse est la proposition des réponses que l'on donne aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche, formulées en termes de connaissances telles que l'observation et l'analyse puissent fournir des réponses.

En revanche, PINTO et GRAWITZ8 affirment que les hypothèses naissent d'une observation courante portant sur les faits de la vie quotidienne ou d'une élaboration à partir d'un ensemble de connaissances.

Eu égard à ce qui précède, nous formulons les hypothèses selon

lesquelles :

> Les principes qui régissent les indemnisations s'appuieraient sur la souscription de la police d'assurance qui indiquerait les termes de contrat et spécifieraient les risques à couvrir.

> Manque de permis de validité de contrôle technique ; de la carte rose pour identifier le propriétaire du véhicule sinistré ; de permis de conduire en cours de validité ; de document de bord attestant les informations liées au véhicule sinistré ; expliqueraient des difficultés constatées par l'assureur pour indemniser l'assuré.

> L'application des principes qui régissent le contrat de police d'assurance constituerait les pistes de solution aux problèmes liés à l'indemnisation.

0.4. OBJECTIFS

Les objectifs assignés à notre travail sont triple à savoir :

> Indiquer les principes du contrat d'assurance entre l'assuré et l'assureur ;

> Dégager les incohérences qui obstruent les principes en question;

> Créer un climat d'entente entre l'assureur et l'assuré par le respect du contrat d'assurance.

6 OTEMIKONGO MANDEFU, Initiation à la recherche scientifique, cours ronéotypé, G2 Droit, DF, UNIKIS, 2008-2009

7 CARRIERE J., L'économie sociale, Ed. Yaoundé, 1987, P98

8 PINTO, R et GRAWITZ M, Méthodes des sciences sociales, Ed. Dalloz, Paris, 1972 P.288

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0.5. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

0.5.1. Méthode

Le Professeur Jean OTEMIKONGO MANDEFU9, affirme que la méthode est donc conçue comme un moyen rationnel de parvenir à un but, sans commettre d'erreur, on cherche à garantir que l'objectif sera bien atteint avec efficacité, avec un effort minimal ; une activité menée sans méthode demanderait beaucoup plus d'efforts pour parvenir au but.

Pour atteindre l'explication, ESISO ASIA AMANI10, déclare que « la méthode est une démarche intellectuelle appropriée en vue d'expliquer une série de phénomènes observés ».

Pour sa part, MUTULSKY11 soutient que la méthode est un ensemble des démarches raisonnées, ordonnées et suivies pour parvenir au résultat.

De toutes les définitions reprises ci-dessus nous comprenons avec Noëlla et Ali que la méthode désigne le chemin qu'il convient de suivre dans l'ordre de pensée en général et de la connaissance en particulier pour bien conduire la raison et chercher la vérité dans la science12.

Durant cette démarche intellectuelle, et en vue d'atteindre l'explication de notre objet d'étude, nous avons fait appel aux méthodes inductive et comparative.

+ Méthode inductive13 : c'est une opération qui consiste à utiliser les faits observés pour élaborer une théorie ou explication avec ces faits, à dégager des inférences, des lois ou règles à partir de certaines observations spécifiques pour constituer une règle générale. Elle permet donc de construire des modèles d'explication.

+ Méthode comparative14 : comparer deux événements ou deux objets consiste toujours à opérer une confrontation. L'analyse comparative a donc pour ambition

9 Jean OTEMIKONGO MANDEFU, Méthode de recherche Scientifique, cours dispensé en L2, comptabilité, ISC/Kis, 2019-2020, P.16

10 ESISO ASIA AMANI, F. op. cit

11MUTULSKY, cité par MUUGU BAHATI, Initiation à la Méthode Juridique, cours ronéotypé, FD, UNIKIS,

2004-2005.

12Noëlla et Ali, Dictionnaire de philosophie, Armond Calli, Paris, 3002, P.190

13 Jean OTEMIKONGO MANDEFU, Initiation à la recherche scientifique, cours dispensé en L2, comptabilité, ISC/Kisangani, 2019-2020.

14 Idem

5

de trouver des régularités c'est-à-dire points communs des ressemblances ainsi que les exceptions c'est-à-dire des écarts, des différences, disparités, ruptures et cas devants.

0.5.2. Technique

Comme toute méthode doit être soutenue par les techniques, nous avons fait recours aux techniques ci-après :

y' Technique Documentaire : Elle livre les informations rassemblées dans les documents divers. On peut avoir les informations sur son étude ou sa recherche dans les documents écrits ou encore dans la documentation visuelle ou audio-visuelle.15 Cette technique documentaire nous a permis, par le biais de la recherche des textes, ouvrages, revues, articles, travaux antérieures, cours support webographie, de récolter les données en rapport avec notre travail.

y' Technique d'interview libre : Elle nous a permis de récolter les données en posant de question de bouche à l'oreille avec l'assureur ainsi que quelques assurés.

y' Technique statistique : pour le traitement de données chiffrées à travers l'analyse indiciaire, analyse de proportion entre sinistres déclarés et sinistres indemnisés.

0.6. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

0.6.1. Choix du sujet

Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard. En effet, nous avons tenu compte de la pertinence du sujet lors de notre stage de professionnalisation en 2001 à la SONAS - Kisangani. On avait observé qu'il y avait de plaintes des assurés de la SONAS - Kisangani par manque d'indemnisation à leurs sinistres, une observation a été conclue du fait que la SONAS jouissait du monopole du marché des assurances par lequel le souhait des assurés était de voir les autorités de la RD. Congo libéraliser le marché d'assurances afin que chacun puisse souscrire sa police d'assurance à l'entreprise de son choix.

15 BOLINDA WA BOLINDA, Initiation à la recherche scientifique, cours inédit, G2 comptabilité, Marketing et fiscalité, ISCK/KIS, 2013-2014.

6

0.6.2. Intérêt du sujet

Cette étude suscite un double intérêt à savoir Intérêt scientifique ; Intérêt pratique ; Intérêt économique.

· Sur le plan scientifique : Ce travail est une contribution à l'étude sur la gestion des sinistres dans le domaine de l'assurance automobile de la SONAS/KISANGANI. Par conséquent, ses résultats constituent une source d'information pour les futurs chercheurs ;

· Sur le plan Pratique :

- La présente étude pourra constituer un outil à la portée des assurés et aux entreprises d'assurances en RD. Congo dans la gestion judicieuse de sinistre à indemniser ;

- Aider les propriétaires des véhicules à opérer un choix d'une bonne

sécurisation en matière d'assurance vus les multiples assureurs agrées en RD. Congo en général.

0.7. DÉLIMITATION DU SUJET

Dans toute recherche scientifique il est indispensable de circonscrire aussi nettement l'espace et le temps en vue de contourner la complexité du domaine scientifique.

Dans le temps, nous avons considéré la période allant de 2015 à 2019 période au cours de laquelle la Société Nationale d'Assurances a connu le début de la concurrence dans les secteurs d'assurances par la loi N° 15/005 du 17 mars 2015 portant code des assurances par laquelle le management de l'Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) en République Démocratique du Congo, a informé l'opinion publique tant nationale qu'internationale de l'octroi d'agréments et autorisations à une première vague de six sociétés privées pour l'exercice des activités d'assurance et de courtage d'assurance sur le territoire congolais à savoir Activa Assurance RDC, Société financière d'Assurance Congo (SFA Congo), Raweur SA, Raweur life SA, Allied Insurance Brokers SARL et Gras Savoye RDC16.

16 https://www.juriafrica.com,Trésor Gauthier MITONGO, J., consulté le 02/08/2020 à 11 h 30'

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Quant à la délimitation spatiale, cette recherche se focalise sur le Société Nationale d'assurances particulièrement celle de l'Agence de Kisangani dans la Provinciale de la Tshopo située dans la ville de Kisangani. Vu que la SONAS - Kisangani présente différentes branches dans différents services à son sein, la dimension de la matière du travail concerne les assurances automobiles et la gestion de ses sinistrés.

0.8. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

Les difficultés auxquelles nous nous sommes butées dans la récolte des données sont celles pendant la période d'état d'urgence décrétée par le chef de l'Etat congolais de la crise sanitaire mondiale, de sorte qu'on devrait instaurer de service minimum dans de différents bureaux avec rotation du personnel. Par conséquent, il s'est posé un problème de réception du chercheur pour la récolter des données.

Pour contourner ces difficultés, nous avons usé de la patience, et de la persévérance en nous soumettant à leurs exigences en vue d'atteindre notre objectif.

0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail comprend trois

chapitres:

> Le premier chapitre porte sur la considération théorique ;

> Le deuxième chapitre est consacré à la présentation de la société Nationale d'Assurance de Kisangani ;

> Le troisième chapitre enfin, est axé sur la présentation, Analyse des données et interprétation des résultats obtenus.

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CHAPITRE PREMIER :

CONSIDERATIONS THEORIQUES

1.1. ASSURANCES AUTOMOBILES17

Par le volume de son encaissement, par les difficultés de sa gestion, par les problèmes d'équilibre qu'elle pose aux sociétés d'assurances comme aux pouvoirs publics, l'assurance automobile constitue de par le monde des assurances l'une des branches les plus importantes.

Elle est constituée pour l'essentiel de la garantie de la RESPONSABILITÉ CIVILE susceptible de découler de l'utilisation des véhicules terrestres à moteur.

Cette garantie parfois baptisée « assurance au tiers », et « tiers transportés » couvre l'assuré contre les conséquences pécuniaires de la responsabilité qu'il peut encourir du fait de dommages corporels ou matériels causés par les véhicules, objet de l'assurance.

En RD Congo, cette assurance a été rendue obligatoire par la loi n°73/013 du 05 Janvier 1973.

1.1.1. Modalités de l'assurance

a. Principe : sur quoi repose l'assurance automobile ?

La police d'assurance automobile est établie pour un véhicule déterminé et non pour un conducteur.

C'est la raison pour laquelle il est indispensable de communiquer à l'assureur toutes les caractéristiques du véhicule à garantir.Cela ne veut pas dire que la personnalité du conducteur devient indifférente à l'assureur.

Celui-ci devra s'enquérir d'un certain nombre de renseignements sur chaque conducteur, par exemple :

> L'âge ;

> L'ancienneté du permis de conduire ;

17 SOOETE NATIONALE D'ASSURANCES : BRANCHE AUTOMOBILE, Production Généralités et Procédures, Septembre 2004

9

> Le nombre et la nature des accidents que le conducteur a déjà eu dans les précédentes années ;etc...

b. Suspension de la garantie en cas de vente de véhicule, l'acquéreur est soumis à l'obligation d'assurance

En cas de vente d'un véhicule automobile, le contrat d'assurances est annulé de plein droit le lendemain à 00 heure du jour de la vente. Il s'agit là d'une disposition spéciale obligatoire pour l'assurance automobile qui est rendue nécessaire de fait du nombre important de transaction commerciales dont font l'objet les véhicules automobiles. Aussi, en cas d'achat d'un véhicule, l'acquéreur est soumis à l'obligation d'assurance. L'acquéreur ne doit pas compter sur l'assurance du propriétaire précédent. Il doit le faire assurer dans les meilleurs délais. Et en état de cause.

1.1.2. Différentes sortes de polices d'assurance

a) Contrat séparé ou Police individuelle :

On établit un contrat d'assurance pour chaque véhicule garanti. Cette procédure simple et claire permet de faire le point de chaque dossier à tout moment. Il est à conseiller dans la majorité de cas.

b) Contrat flotte

Un contrat d'assurance automobile est appelé « FLOTTE » lorsqu'il regroupe un certain nombre de véhicules.

Lorsque le nombre de véhicules de l'entreprise est très important, la gestion assurance peut être facilitée par la création d'une police unique garantissant l'ensemble de véhicules.

Le choix entre la gestion par contrat séparé (individuel) ou par une police flotte dépend essentiellement de l'organisation de l'entreprise.

Il est à signaler cependant qu'on tient toujours compte de l'assurance de chaque véhicule qui doit être individualisé car, chacun doit faire l'objet d'un certificat d'assurance.

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1.1.3. Proposition et renseignement véhicules

Pour mieux apprécier les risques qu'il doit prendre en charge, l'assureur a besoin d'un certain nombre de renseignements que doit lui fournir l'assuré. Ces renseignements serviront également à l'assureur pour fixer la prime, surtout etplus particulièrement la nature du véhicule, son usage, la puissance fiscale,l'âge du véhicule, bref, l'assurédoit pouvoir remplir une proposition d'assurance.

L'assurance automobile étant une couverture pour garantir un véhicule, l'assureur a besoin de toutes les caractéristiques du véhicule déterminé.

1.1.4. Objet Assuré

a. Véhicule

La garantie ne joue que pour les véhicules assurés tels que décrits aux conditions particulières de la police.

b. Remorque

La remorque doit avoir une assurance propre. Les accidents survenant alors que le véhicule assuré tracte une remorque ne sont garantis que si la remorque est comprise dans l'assurance. L'indemnisation n'est pas acquise si la remorque tractée n'est pas assurée.

1.1.5. Autres garanties d'assurance automobile

Si l'assurance de responsabilité civile (R.C) constitue l'essentiel de la garantie obligatoire de l'assurance automobile, il y d'autres garanties aussi utiles et nécessaires à l'assuré ; qui sont les Dégâts matériels, l'Incendie, le Vol, occupant auto et le Tous Risques. Il peut s'agir aussi de la spéciale auto. Ces autres garanties nécessitent la connaissance de la valeur du risque par la facture ou par expertise.

a) Dégâts matériels

C'est une garantie qui permet d'assurer les dommages subis par le véhicule du fait des propres actions involontaires de l'assuré et/ou des tiers.

b) Incendie

C'est une garantie qui permet d'assurer le véhicule et les accessoires garantis contre l'incendie, les dégâts par le feu, l'explosion, les jets de flamme et la foudre.

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Ne sont pas couverts les dégâts :

> Causés par des matières ou objets inflammables, explosibles ou corrosifs transportés par le véhicule ;

> Résultant d'une guerre, d'une grève ou d'une émeute, en ce compris la guerre civile ou tous les actes de violence d'inspiration collective accompagnés ou non de rébellion contre l'autorité ;

> Se rattachant directement ou indirectement aux phénomènes résultant de modification de noyaux atomiques et de production de radiation ionisantes, causés aux objets contenus dans le(s) remorque(s) ou semi-remorque(e) et qui ne font pas partie intégrante de la carrosserie.

c) Vol

C'est une garantie qui permet d'assurer la perte, la destruction ou la détérioration du véhicule et des accessoires par suite de vol.

Toutefois, ne sont pas couverts les détournements commis par des conducteurs autorisés, des dépositaires du véhicule ou par leur personnel.

Ne sont pas couverts les vols :

> Commis par des préposés de l'assuré ;

> Ayant pour auteurs ou complices des membres de la famille de l'assuré ;

> Résultant d'une guerre, d'une grève ou d'une émeute ; en ce compris la guerre civile ou tous actes de violence d'inspiration collective accompagnés ou non de rébellion contre l'autorité ;

> Des objets contenus dans la (les) remorques(s) ou semi-remorque(s) et qui ne font pas partie intégrante de la carrosserie.

d) Tous risques

Il s'agit d'une formule globale qui comprend :

> La responsabilité civile ;

> Les dégâts matériels ;

> L'incendie

> le vol ;

> Le bris de glace ;

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> Individuel occupant auto ;

> La protection juridique ;

> L'insolvabilité du tiers responsable.

1.1.6. Ce que l'usager d'un véhicule à moteur doit savoir

a. Âge minimum requis

En vue de conduire sur la voie publique, il faut avoir, au Congo, 18 ans d'âge au minimum.

b. Permis de conduire

Pour conduire un véhicule à moteur sur la voie publique, il faut être titulaire d'un permis de conduire congolais en état de validité.

c. Assurance de responsabilité

La loi n° 73/013 du 05 Janvier 1973 impose la souscription d'une police d'assurance automobile garantissant la responsabilité civile de l'utilisation d'un véhicule automoteur qui circule sur le territoire national.

L'assurance étant obligatoire, un contrôle peut être effectué par l'autorité.

d. La preuve de l'assurance

La preuve d'assurance est constituée par La présentation de la police

d'assurance :

- La quittance de la dernière prime payée, ou « note de couverture » ;

- Le certificat d'assurance.

L'assurance n'est accordée à un véhicule que s'il peut circuler sur la voie

publique pourvu d'une plaque d'immatriculation.

e. Contrôle technique

Le propriétaire d'un véhicule à assurer doit présenter le certificat de contrôle

technique.

13

1.2. NOTIONS DES SINISTRES18

9 Le sinistre : c'est un élément malheureux imprévisible qui frappe quelqu'un, ses

biens et qui causes préjudices.

9 La transaction : la transaction est la séance au cours de laquelle les montants

des indemnités sont discutés et convenus entre l'assureur et la victime ou son

ayant droit.

9 Lésion corporelle : la lésion corporelle est tout dommage causé à une partie

du corps hormis le décès.

9 Lettre de prétention : C'est la lettre écrite par la victime ou son ayant droit

afin de réclamer à la SONAS l'indemnisation.

9 Indemniser : le fait de payer ou dédommager un cas de sinistre

1.2.1. Rôles du sous Pool Sinistre

Le sous pool sinistre joue les rôles suivants :

A. Ouvrir le dossier sinistre ;

B. Régler les sinistres déclarés ;

C. Gérer les archives de sinistres ;

D. Établir les statiques des sinistres.

1.2.2. Règlement des sinistres déclarés

A) Gestion des Sinistres

De manière générale, un dossier sinistre peut être géré de deux manières : le règlement à l'amiable et le règlement par voie judiciaire.

> Règlement à l'amiable

Le règlement à l'amiable suppose la gestion du dossier jusqu'au règlement et paiement dudit dossier par voie régulière entre la SONAS et (la) les victime(s) ou (l') les ayant (s) droit (s).

Le règlement ou mieux la gestion de tout sinistre commence par la déclaration de dossier sinistre (accident) par le client ou l'assuré à la SONAS. Une fois l'accident déclaré dans l'une des agences de la SONAS éparpillées à travers l'étendue du territoire nationale de la RDC, l'agence qui a réceptionné la déclaration procède à l'ouverture du dossier sinistre.

18 SONAS/KISANGANI, SOUS POOL SINISTRE, 2020

14

+ L'ouverture du dossier sinistre

Ouvrir un dossier sinistre consiste à disposer d'un dossier sinistre physique portant un numéro sinistre et des éléments en rapport avec ledit accident contenu dans une farde chemise.

La constitution d'un dossier sinistre débute par enregistrer le dossier de l'accident dans les registres de séquences et de sinistres déclarés.

Le registre des séquences fournis les numéros sinistres (claim) et d'autres informations sur l'accident à compléter lors de l'enregistrement du dossier. Ce registre est envoyé par la Direction Générale de la SONAS.

Par contre, le registre de sinistre déclaré est tenu par le chargé de sinistres afin d'y enregistrer tous les sinistres déclarés afin de permettre au service de disposer des statistiques de sinistre. Ce registre se présente comme suit :

Tableau N°1 : Registre des Sinistres Déclarés

DATE

NUMERO SINISTRE

AGENCE DE SOUSCRIPT°

SOUSCRITEUR

ADVERSAIRE

ESTIMATION

DM

LC

 
 
 
 
 
 
 

Source : sous pool sinistre Sonas/Kis.

· Éléments constitutifs du dossier sinistre

De manière générale et pour toutes branches confondues, les éléments fondamentaux requis pour la gestion d'un dossier sinistre sont :

+ La Déclaration d'accident.

La déclaration d'accident est l'acte par lequel l'assuré informe la SONAS la survenance d'un accident.

Il y a lieu de signaler que lorsqu'un accident survient, l'assuré est tenu de le déclarer dans le délai de 8 jours à dater du jour de l'accident. En principe, toute déclaration d'accident au-delà de ce délai court le risque d'être rejeté par la SONAS.

Il existe cependant, plusieurs modes de déclarations. Un accident peut

être déclaré :

- Par le biais d'un formulaire ;

- Par une lettre adressée au responsable de la SONAS et

15

- Par un message téléphonique.

Cependant, toutes déclarations faites par autre moyen que les formulaires doivent être formalisées par la suite au remplissage du formulaire par l'intéressé.

+ Le document d'assurances

Ces documents sont envoyés en copie, il peut s'agir de : la quittance d' assurance ou de certificat d'assurance.

+ Des PV (procès verbales) de constat dressés par l'OPJ instructeur

NB. : Le PV de constat n'est pas obligatoire en cas d'accident de travail, accident et RC scolaire...

En Automobile

En plus de la déclaration d'accident, de document d'assurance et de PV de constat, les éléments exigés spécifiquement en automobile sont entre autres selon le cas :

· Le Document de bord du véhicule

De manière générale, en automobile quel que soit le cas, les éléments suivants sont tout autant exigés dans la constitution d'un dossier sinistre :

- La photocopie de permis de conduire du chauffeur ;

- La Photocopie de la carte rose du véhicule en cause.

Cependant, en fonction de dommages causés, certains éléments connexes peuvent également être demandés à la SONAS pour compléter les dossiers sinistres et selon les cas.

· En cas de lésion corporelle sans décès

Dans ce cas, on est en face d'un accident qui occasionne soit la fracture, soit

la cassure de dents, soit la blessure...

Ici, la SONAS exige du bénéficiaire en plus des éléments si hauts évoqués les

éléments complémentaires ci-après :

- Les factures de soins et des produits pharmaceutiques supportés par la

victime ou l'assuré en vue d'éventuelle remboursement par la SONAS ;

- La lettre de présentation de dommages causés.

NB : Il est également requis le document ci-après :

- Le certificat médical de guérison

- Le rapport médical de constatation.

16

· En cas de lésion corporelle avec décès

Quand il y a lésion corporelle avec décès, la SONAS exige à la famille de la victime en plus des éléments fondamentaux sus évoqués :

- Le permis d'inhumation

- Le certificat du décès ;

- Les factures de soins et des produits pharmaceutiques supportés par la victime ou l'assuré en vue d'éventuelle remboursement par la SONAS ; - La lettre de présentation de dommages et intérêts.

· Cas de dégâts matériels

En cas de dégâts matériels, l'élément complémentaire est le devis de la répartition du véhicule. Ce devis est soumis à une contre-expertise. La contre-expertise est faite par un expert automobile agréé. Dans tout le cas, la SONAS ne paie que la valeur issue de l'expertise.

· En cas de la branche Incendie et Transport

Cette assurance est dite « assurance des capitaux. Ici en cas de sinistre on exige comme en automobile, le document d'assurances, le PV de constat légalisé, la liste de produits, matériels ou articles endommagés.

Spécifiquement dans la branche de transport, on peut également demander en cas de lésion corporelle ou décès, les mêmes éléments comme en cas d'automobile.

· En cas de la branche ARD

Ici généralement, les éléments à exiger en plus de la déclaration d'accident est la copie de document d'assurances. En cas de lésion corporelle ou décès, on demande les mêmes éléments comme en cas d'automobile. Le PV de constat légalisé est facultatif.

+ Clôture du dossier sinistre

Un dossier sinistre se clôture de plusieurs manières :

- Par le règlement du dossier ;

- Classement sans suite : un dossier est classé sans suite en en cas d'irrégularités. Par exemple une déclaration sans couverture d'assurance, absence de permis de conduire au moment de l'accident, la présentation d'un faux document d'assurance par le déclarant ;

17

- Suspension d'un dossier.

+ La procédure de payements des indemnités

Après avoir rassemblé tous les éléments du dossier, le responsable de sinistre commence par les analyser un à un. Cette analyse procède de la vérification de la validité et de l'authenticité de tous les éléments fournis par l'assuré, la victime ou l'ayant droit, le conseil de la victime.

Sur ce, il est recommandé en cas de moindre doute d'aller à la source du document ou de son émetteur pour se rassurer. Certains documents doivent obligatoirement être légalisés tels que le PV de constat, la procuration de l'Avocat Conseil, le PV de réunion de conseil de famille désignant un ayant droit, ...

Une fois rassuré, le chargé de sinistre prépare le rapport de transaction et la convoque par la suite.

La séance de transaction est présidée en principe par le Chef d'agence ou son délégué avec les autres membres. À l'issue de cette séance, les parties se conviennent et le montant des indemnités est fixé. À cet effet, les documents suivants sont établis et signés :

- Acte de la transaction ;

- Le PV de la transaction ;

- La quittance d'indemnités ;

- L'état de règlement.

En principe, le dossier sinistre ainsi réglé, le PV de la transaction signé entre les parties, dès lors, le montant des indemnités est soit payé directement ou à une échéance fixée entre les parties.

Toutes fois, les indemnités comprennent :

· Le montant de dommages et intérêt convenus ;

· Le payement ou le remboursement des factures de soins supportés par la victime ;

· Les achats de produits pharmaceutiques et ;

· Les factures d'hospitalisation de la victime.

Notez que depuis un certain temps la SONAS a pris l'habitude de payer les indemnités au cours d'une opération appelée « JEUDI SINISTRE ».

18

Retenons également que dans les autres branches d'assurance en capitaux, c'est le contrat qui fixe la limite de garantie et le montant à payer en cas de sinistre.

> Règlement par la voix Juridictionnelle

Un dossier d'accident déclaré à la SONAS peut également faire l'objet d'un contentieux en justice si les victimes se constituent en partie civile au procès.

Sur ce, deux cas de figure peuvent se présenter :

- L'assureur est appelé en garantie pour le volet civil ;

- L'assureur est condamné en solidarité avec son client.

Dans la première hypothèse, le dossier en ce qui concerne le volet de réparation ou de paiement de dommages et intérêts au profit de la victime est ramené à la SONAS. Dans cette condition, le dossier entre dans le circuit habituel du règlement à l'amiable est suit les procédures y afférentes.

Dans la seconde hypothèse, la SONAS est appelé en principe à payer le montant fixé par le jugement. Mais, le plus souvent elle procède par négocier une transaction sur jugement.

1.2.3. Gérer les archives de sinistres

Le service de sinistre constitue un réservoir d'archives. Le flux des correspondances, instructions, statistiques et autres documents qui y entrent et ceux qui y sortent sont considérables. Tous ces documents constituent en fait par le temps qui court, des archives tenues de se conserver.

Ces documents d'archives sont constitués entre autres de : Dossiers sinistres payés, classés sans suite, déclarés depuis les années antérieures, les statistiques des sinistres...

1.2.4. Établir les statistiques des sinistres.

Le flux des données résultant de nombre de déclaration, des montants des estimations de coût de sinistres, des montants des indemnités à payer constituent des données conduisant aux calculs statistiques : moyenne, écart, écart type, somme, rapport,... Le service de sinistre est appelé à présenter des statistiques en rapport avec ces données soit mensuellement, soit au six-douzième, soit neuf-douzième soit annuellement.

19

1.3. CONTRAT D'ASSURANCE.

Le contrat d'assurance est un contrat permettant de réaliser une opération d'assurance entre deux personnes : assureur et assuré.

1.3.1. Terminologie.

Il s'agit des termes usuels utilisés dans un contrat d'assurances :

a. Le souscripteur ou preneur d'assurance est celui qui contacte le contrat avec l'assureur, s'engage et à lui payer les primes.

b. L'assureur est la personne sur la tête ou sur les intérêts de laquelle repose une assurance, c'est-à-dire celle qui est menacée par le risque couvert.

L'assureur est la personne qui prend en charge le risque couvert et qui paie suivant les conditions définies au contrat.

L'assureur est toujours une personne morale tandis que

L'assuré peut être une personne physique ou morale.

c. Le bénéficiaire est qui celui reçoit l'indemnité ou le capital que l'assureur doit verser en cas de sinistre.

1.3.2. Observation.

Les distinctions entre preneur d'assurance ou Souscripteur, l'assuré et le bénéficiaire sont plus théoriques que pratiques. Souvent une même personne peut cumuler les trois qualités sauf dans les assurances vie en cas de décès où le bénéficiaire désigné est distinct de l'assuré.

II.3. Les caractères du contrat d'assurance. Le contrat d'assurance est un contrat :

a. Consensuel : le consentement de deux parties, assureur et souscripteur fonde la validité du contrat.

b. Synallagmatique : l'assureur et l'assuré s'engage réciproquement, l'un à faire les déclarations exactes et à payer les primes, l'autre à couvrir tel risque prévu au contrat s'il se réalise.

c. Aléatoire : qui se réalise sans la volonté délibérée de l'homme.

d. De bonne foi : cette foi est fondamentale en assurance cela signifie que l'assurance s'en remet entièrement à la loyauté de l'assuré : il se

20

réfère à ses déclarations sans être obligé d'une manière générale de vérifier tous les éléments déclarés.

La bonne foi du souscripteur est toujours présumée. Il appartient à l'assureur de prouver le contraire. Dans le doute l'assuré sera réputé de bonne foi.

e. D'adhésion : l'assuré adhère aux conditions de l'assureur.

f. A titre onéreux : chacune des parties (assuré et assureur) doit donner ou faire quelque chose.

1.3.3. Déroulement du contrat d'assurance.

A. Formation du contrat.

Le contrat d'assurance ou police d'assurance est un contrat consensuel, donc formé dès l'accord entre les parties sur l'objet de la garantie et son prix.

La détermination de l'instant de cet accord des volontés est délicate, compte tenu des différentes démarches qui les précèdent. Il appartient au futur assuré de faire connaitre à l'assureur l'objet de la garantie qu'il demande en lui fournissant tous les éléments d'appréciations utiles : c'est l'objet de la proposition d'assurance.

La formation du contrat peut-être décomposée en trois étapes :

A.1.Proposition d'assurance.

La proposition d'assurance est un imprimé préétabli par l'entreprise d'assurance et transmis au client.

Cet imprimé comporte un questionnaire qui permet à l'assureur de recueillir tous les renseignements que le proposant peut lui fournir et ces déclarations serviront de base à la souscription du contrat et il doit être signé par le souscripteur. Acet effet, la proposition d'assurance à un objet double :

- Elle renseigne l'assureur sur la nature du risque qu'on lui demande de garantir.

- Elle informe le client sur les prestations que lui propose l'assureur.

Juridiquement la proposition d'assurance n'a aucune valeur, elle peut être retirée à n'importe quel moment tant qu'elle n'est pas encore acceptée par l'assureur.

Par contre dès que le contrat sera valablement formé, les éléments de la proposition ayant servi à sa formation pourront être opposés par l'assureur au souscripteur.

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A.2.Consentement.

L'assureur n'est pas lié par la proposition d'assurance laquelle ne constitue qu'une offre de contracter. Il peut refuser de garantir un risque qui ne rentre pas sans son activité. Il peut aussi demander des précisions complémentaires, et n'accepter le contrat que moyennant certaines limitations ou certaines exclusions.

Lorsque l'assureur a accepté de garantir le risque qui lui est proposé, il le tarifie, appose sa signature et envoie la police à l'assuré pour signature.

L'apposition de la signature de l'assureur sur la police qu'il a établi conformément à la proposition de l'assurance marque son acceptation de l'offre de contracter et rend le contrat parfait.

A.3.La signature de la police par l'assuré.

Afin d'éviter toute contestation sur la date l'accord, l'assureur-rédacteur des polices imprimées-subordonne la perfection du contrat à la signature de l'assuré.

Pratiquement, le paiement de la prime est une condition de formation du contrat.

B. La prise d'effet.

En principe, le contrat prend effet dès qu'il est conclu et l'assuré est alors couvert du risque garanti.

Néanmoins, le moment même de la signature peut-être difficile à déterminer et lorsqu'un sinistre se réalise, il est important de savoir si la garantie de l'assurance est engagée ou non. Pour éviter des contestations les polices d'assurance peuvent comprendre différentes clauses.

B.1. Clauses de prise d'effet : le lendemain à midi du jour de la conclusion du contrat. Cette clause évite les incertitudes sur l'heure et la minute de signature du contrat.

B.2. Clause de prise d'effet à telle date : la mise en vigueur du contrat est alors subordonnée à un terme certain et la garantie ne part que le jour où l'assuré en a besoin.

Ex : - Jour de la livraison de la voiture, ou le jour de l'expédition des
marchandises.

22

Le contrat est bien définitivement conclu depuis l'échange des consentements et chaque partie doit exécuter ses obligations, mais l'obligation de garantie de l'assureur est liée à l'exécution de paiement de la prime par l'assuré.

Cette clause souligne le caractère synallagmatique du contrat, cette mise en oeuvre suppose que la prime soit portable, l'assuré faisant preuve de négligence en cas de non-paiement.

Cette clause, très fréquente, ne joue pas si l'assureur a délivré une note de couverture immédiate ou si les clauses particulières du contrat y dérogent.

C .La preuve du contrat.

La police ou la note de couverture constante l'engagement réciproque de l'assureur et de l'assuré. Le contrat doit être rédigé par écrit en caractère apparent en particulier les clauses de nullité et de déchéance. Le contrat d'assurance est toujours sous seing privé.

C.1. La police.

La police d'assurance est l'ensemble des documents signés par les parties,

qui constante l'existence et les conditions du contrat d'assurance, et qui en constitue

l'élément de preuve.

La police d'assurance est constituée des éléments suivants :

- Proposition d'assurance dument signée par l'assuré et l'assureur ;

- Les conditions particulières, signées par l'assuré et l'assureur ;

- La quittance, dument signée par l'assureur ;

- Les conditions générales et éventuellement ;

- Les avenants ;

- Les correspondances.

La police d'assurance contient notamment des indications suivantes :

- Les noms et domiciles des parties contractantes, la chose ou la personne

assuré, la nature de risque garanti, le point de départ et la durée de la

garantie, la valeur, la prime,...

23

C.2. La note de couverture.

La note de couverture, appelée aussi note de garantie ou lettre de garantie ou encore lettre de couverture, est le document constatant l'existence d'une garantie provisoire, avant l'établissement de la police d'assurance. Ce document permet à l'assuré d'être immédiatement garanti sans attendre la rédaction définitive de la police.

Si la garantie est subordonnée au paiement comptant de la première prime, elle est alors délivrée en portant la mention « quittance ».

La note de couverture n'est soumise à aucune forme et peut-être constituée par tout écrit, signé par l'assureur ou son représentant, et indiquant les éléments essentiels de l'assurance.

La note de couverture n'a plus d'effet dès qu'elle est remplacée par la

police.

D. Modifications.

Un assuré, déjà lié à son assureur par un contrat parfait, peut apporter à ce dernier des modifications (augmentation du capital assuré, prorogation...) ou remettre en vigueur un contrat suspendu.

La condition de la modification est que le contrat à modifier doit être soit en vigueur, soit en suspension.

En effet, le contrant seulement suspendu peut reprendre sa validité pour l'avenir pourvu que l'assuré accepte et accomplisse les conditions de la remise en vigueur de l'assureur.

Mais en revanche un contrat qui a définitivement pris fin ne peut pas être

modifié.

24

CHAPITRE DEUXIÈME :

PRESENTATION DE LA SOCIÉTÉ
NATIONALED'ASSURANCES AGENCE DE KISANGANI

2.1. DÉNOMINATION

L'institution qui nous a permis de procéder à la récolte des données pour ce travail de fin d'étude s'appelle la Société Nationale d'Assurance en sigle « SONAS » Agence de Kisangani.

2.2. SITUATION ADMINISTRATIVE

La Société Nationale d'Assurance Agence de Kisangani est située sur leBoulevard du 30 juin n° 15, dans la Commune Makiso à côté de la librairie Saint Paul eten diagonal du rond-point espace trois milles.

2.3. SITUATION GÉOGRAPHIQUE

La SONAS - Kisangani est limitée :

· À l'Est par le Garage Renault ;

· À l'Ouest par l'avenue huitième armée ;

· Au Nord par l'église l'Assemble Of God ;

· Au Sud par librairie Saint Paul.

2.4. APERÇU HISTORIQUE

Avant l'indépendance, la SONAS n'a plus existé dans sa forme actuelle,l'assurance était organisée dans le contexte du libéralisme économique comme toutesles autres activités qui caractérisaient le 19ème siècle.

Plus particulièrement au Congo, les activités de l'assurance s'exerçaient selon l'esprit du texte de la conférence de Berlin de 1885 complétée par la charte du 24 marsde Saint Germain de la Haye portant sur la liberté du commerce au Congo.

2.4.1. Avant la Création de la SONAS

Comme toute activité économique et sociale, l'assurance a été organisée dans le contexte du libéralisme économique qui a caractérisé le 19èmesiècle.

Exceptionnellement au Congo les activités d'assurances s'exercèrent dans l'esprit de la conférence internationale de BERLIN de 1885 complétée par le traité de Saint Germainde la HAYE du 22 mars 1885 portant sur la liberté des commerces dans tout le territoirede bassin conventionnel du Congo.

25

L'annexion du Congo au royaume-de Belgique n'a fait que renforcer l'implantation des sociétés d'exploitations. Tout cela dans une structure à économie extravertie ; c'est-à-dire que le Congo constituait la périphérie et les métropoles étaient les centres des décisions vers lesquels étaient destinés la plus-value résultant de compted'exploitation des dites sociétés.

C'est seulement vers les années 1928 que les compagnies d'assurance commencèrent à s'installer au Congo Belge et elles étaient représentées par les agents généraux ou des courtiers.

Il s'agit des sociétés suivantes :

1. Le crédit foncier africain

2. HELVETIA

3. IMMOAF (l'immobilier africain)

4. IMMO.CONGO (immobilier du Congo)

5. Charles le jeune etc.

Il y a lieu de signaler que les compagnies britanniques d'assurance ont couvert80% de l'ensemble du marché congolais d'assurances. Face à la perte remarquable desfonds au trésor public, le président Mobutu décida en proposant aux sociétés privéesétrangères d'assurances installées au Zaïre soit de fermer soit d'accepter de travailler pourson gouvernement moyennant les parts en pourcentage.

2.4.2. Après la création de la SONAS

La société Nationale d'Assurance fut créée par l'ordonnance loi n° 66-622 du 23 novembre 1966, c'est une entreprise publique à caractère technique et commerciale dotée de la personnalité juridique, elle a reçu comme mission premièred'unifier les activités d'assurance exercées jadis par les compagnies privées étrangères.

Et l'ordonnance - loi n° 67-240 du 02 juin 1967 a mis fin au libéralismeéconomique dans le secteur d'activité économique en confiant à la nouvelle société le monopole de toutes les opérations d'assurances en République Démocratique du Congo jadis la République du Zaïre, ainsi, la SONAS était devenue la seule compagnie d'assurance à couvrir l'ensemble du marché national d'assurance. Ainsi lesanciennes compagnies d'assurances agréées oeuvraient désormais pour son

26

comptemoyennant paiement d'une commission de courtage sur le chiffre d'affaires qu'elles réaliseraient.

Quelques mois après, le 1er mars 1967, le système mis en place après lacréation de la SONAS a apporté des modifications fondamentales dans l'industrie de l'économie du Congo, notamment dans le Secteur des assurances en transformant une structure économique extravertie comme ce fut le cas dans le temps, celui-ci reste au pays et estutilisé pour les investissements locaux.

Pour mener à bien sa tâche, la SONAS a étendu progressivement ses activités sur l'ensemble du territoire national afin de faire face aux multiples sollicitations.

C'est dans ce cadre que fut aussi implanté la succursale de la SONAS à Kisangani en mars 1967 afin de rapprocher les assurés des assureurs en matières d'indemnisation des sinistres.

Pour renforcer d'avantage le rapprochement entre assurés et assureurs, une première restriction de la SONAS fut effectuée, en mars 1985. En effet, par l'ordre de service n° 11/DG du 28 février 1985, la succursale de Kisangani a été érigée en Direction de région Nord-Est ayant autorité techno-administrative sur les succursales de BUNIA et ISIRO ainsi que les bureaux de souscription de BUTA, MAHAGI, ARU et WATSA.

Suite à une régression considérable des recettes de la direction de région Nord-Est qui ne parvenaient plus à couvrir les coûts d'exploitation, le conseil d'administration décida en mai 1991 de la suppression de la direction de région Nord-Est.

Ainsi, créée, la succursale de Kisangani a été les rattachée, à la direction de l'Est à Goma tout en gardant son autorité sur les entités citées ci-haut. La même décision a été aussi d'application sur la direction de région de centre à Kananga qui devenue une succursale a été rattachée à la direction de région de Sud-Est à Lubumbashi.

2.5. STATUT JURIDIQUE

Le statut juridique de la SONAS est défini à l'article premier de l'ordonnance loi n° 78/194 du 05 mai 1978 qui stipule que « la SONAS est une

27

entreprise publique à caractère technique et commercial dotée de la personnalité juridique propre. Elle est sous la tutelle technique du ministère de portefeuille et sous tutelle administrative du ministère de finances ».

En effet, il sied de signaler qu'à nos jours, le secteur d'assurance a été non seulement modifié par la loi numéro 08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales relatives à la transformation des entreprises publiques en sociétés commerciales soumises au régime du droit commun et libéralisées depuis mars 2015 par la loi N-005/2015 portant nouveau code des assurances qui, à notre sens constitue le premier code des assurances de la République Démocratique du Congo.

2.6. OBJET DE LA SONAS

L'article 3 de l'ordonnance du 05 mai 1978 dispose que la SONAS - Kisangani a pour objet d'exploiter :

y' Toutes les opérations d'assurances ;

y' Les opérations de coassurances ;

y' Les opérations réassurances avec les sociétés d'assurances établies à l'étranger ; y' Toutes opérations relatives aux transactions immobilières notamment, l'achat, la

localisation ou vente des immeubles appartenant aux particuliers et dont la

gestion est confiée à l'entreprise ;

y' Le service spécial de contrôle technique des véhicules automoteurs ; y' Elle peut également effectuer toutes opérations se rattachant directement ou indirectement à l'objet mentionné à l'alinéa précédent.

2.7. MISSION DE LA SONAS

La SONAS a pour mission principale de sécuriser les personnes et leurs biens et assurer également le développement du pays en apportant des capitaux forts. La SONAS résorbe le chômage en créant l'emploi.

2.8. ORGANIGRAMME

Source : Sonas/Kisangani

28

29

2.8.1. Fonctionnement

Comme institution de l'Etat, cette société rêve des objectifs à atteindre en vue de réaliser les résultats escomptés, la SONAS n'est pas en marge de ce principe. C'est pourquoi cette partie abordera l'organisation de la SONAS tant au niveau national qu'au niveau Provincial ou Local, et particulièrement l'organisation et la structure de l'Agence de Kisangani qui constitue notre champ d'expérimentation.

2.8.1.1. Au Niveau National

La SONAS est une entreprise publique jouissant du monopole des activités des assurances sur l'ensemble du territoire national, son siège social se trouve à Kinshasa sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, où se trouve son administration centrale, celle-ci comporte les organes ci-après en conformité avec les dispositions de l'article 5 de l'ordonnance loi n° 78/002 du 05 janvier 1978. Il s'agit de :

1) Conseil d'Administration

2) Le comité de gestion

3) Le collège des commissions aux comptes.

2.8.1.2. Au Niveau Provincial

Il est important de signaler que les différentes régions de la SONAS ont été restructurées. Ainsi, six directions des régions sont éparpillées à travers le pays :

1. Direction de région de Kinshasa OUEST : dont le siège se trouve à Kinshasa, elle englobe toutes les agences de l'ouest de la ville de Kinshasa, de l'ex Equateur.

2. Direction de région de Kinshasa EST : dont le siège Kinshasa et regorge les agences de l'EST de la ville de Kinshasa et de l'es Bandundu.

3. Direction de région du NORD-OUEST : avec son siège à Kisangani et elle contrôle les entités de l'ex Province Orientale (TSHOPO, Bas Uélé, Haut Uélé et Ituri).

4. Direction de région du SUD avec son siège à Lubumbashi, elle supervise les entités se trouvant dans l'ex Province de Katanga et les ex Kasaï.

5. Direction de l'EST : dont le siège se trouve Goma et regroupe les agences du nord et sud Kivu et Maniema

6. Direction de région OUEST, elle englobe toutes les Agences de la Province du Kongo-Central.

30

CHAPITRE TROISIÈME :

PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS.

Après avoir éclairé nos lecteurs sur quelques notions théoriques en

rapporst avec les assurances automobiles, les sinistres ainsi que les généralités sur

ladite société, nous voulons en effet, dans le présent chapitre, présenter les données

recueillies dans les archives de la SONAS - Kisangani, Ensuite procéder à l'analyse de

ces données pour enfin interpréter les résultats.

3.1. Présentation des données

Sous cette section, nous présentons les statistiques tirées des dossiers

sinistres de la SONAS - Kisangani suivants les rubriques ci-après :

- Nombre de Cas de Sinistres déclarés de l'année ;

- Nombre de sinistres indemnisés de l'année en cours ;

- Nombre de cas indemnisés des années antérieures ;

- Montants payés de l'indemnisation de l'année en cours ;

- Montant payés des indemnisations des années antérieures.

Le tableau ci-dessous renferme les données ci-haut énumérées :

3.1.1. Tableau 1 : Situations Sinistres Déclarés et Payés Après

Libéralisation du marché des assurances EXERCICE 2015-2019

ANNEES Désignations

2015

2016

2017

2018

2019

Total

Nombre de Cas de Sinistres déclarés

105

51

67

47

40

310 CAS

Nombre de cas de sinistres

indemnisés de l'année en
cours

4

1

3

0

1

9 CAS

Montants payés de

l'indemnisation de l'année en

cours

12.500$

3.500$

7.500$

0

5.500$

29.000$

Nombre de cas indemnisés des années antérieures

8

6

4

9

5

32

Montant payés des

indemnisations des années

antérieures

27.200$

24.750$

12.000$

37.000$

29.000$

129.950$

Source : sous pool sinistre Sonas/Kisangani.

31

De ce tableau, on remarque que le nombre de cas de sinistres déclarés durant la période sous observation s'élève à 310 cas ; tandis que celui de cas de sinistre indemnisés s'élève à 9 cas ; les montants payés de l'indemnisation sont évalués à 29.000 USD ; le nombre de cas des indemnisés des années antérieures font état de 32 cas ; et les montants payés des indemnisations de ces années antérieures sont évalués à 129.950 USD.

3.1.2. Tableau 2 : Situations Globales Sinistres Déclarés, Payés et

Montants dépensées de 2015 à 2019

ANNEES Désignations

2015

2016

2017

2018

2019

Total

Nombre de Cas de

Sinistres déclarés

105

51

67

47

40

310 CAS

Nombre de cas de

sinistres indemnisés de
l'année

12

7

7

9

6

41 CAS

Montants payés de

l'indemnisation de l'année

39.700$

28.750$

19.500$

37.000$

34.500$

158.950$

Source : L'auteur sur base des données du tableau 1

Le tableau ci-dessus renferme les situations globales des sinistres déclarés, payés, ainsi que les montants dépensées pour toute la période sous étude. 3.2. ANALYSE DES DONNEES

La présente section est consacrée à l'analyse de cas de sinistres déclarés, de sinistres indemnisés ainsi que l'évolution des paiements effectués en dollars américains par la SONAS - Kisangani, grâce aux mesures statistiques telles que l'indice et le taux de variation ou taux de croissance.

3.2.1. Analyse INDICIAIRE

L'indice est un rapport caractéristique de la variation dans l'espace et dans le temps d'un phénomène noté en grandeurs quantifiables ou par un lien en vue de dégager les éléments permettant de faire une étude évolutive de l'accroissement positive ou négative de la prestation de la SONAS - Kisangani via l'observance de la courbe des indices à l'aide des graphiques et des histogrammes.

32

Les Indices en pourcentage se calculent de la manière suivante :

a) Taux d'indice : ?? ?? ?100

Où : Vi = Valeur année de base

Vo =Valeur année d'arrivée ou l'année comparée à celle de l'année de base.

b) Taux d'accroissement ou variation successive :VL-VO

?? ?100

Où : Vo = Valeur année de base Vi = Valeur année d'arrivée

3.2.1.1. Indice Sinistres déclarés

Tableau 3 : Evolution des Sinistres déclarés

ANNEES

VALEURS

INDICE en %

Taux d'accroissement

2015

105

100

-

2016

51

48,57

- 51,43

2017

67

63,80

31,37

2018

47

44,76

- 29,85

2019

40

38,09

- 14,89

TOTAL

310 cas

-

-

Source : données du tableau 2

La lecture de ce tableau suscite les commentaires ci-après : les sinistres déclarés convertis en indices font état de 100 % en 2015 ; 48,57 % en 2016 ; 63,80 % en 2017 ; 44,76 % en 2018 et 38,09 % en 2019.Quant aux taux de variations successives, ils ont été négatifs entre 2015 et 2016, soit -51,43% ; entre 2017 et 2018, soit -29,85% et entre 2018 et 2019, soit -14,89 %.La variation positive est observée entre 2016 et 2017, soit 31,37%.

Cette évolution indiciaire peut être représentée graphiquement comme

suit :

33

 

120 100 80 60 40 20

0

 
 

Sinistres déclarés

 
 
 
 
 

2015 2016 2017 2018 2019

Années d'étude

Evolutions sinistres déclarés

 

Graphique N°1 : Evolution des Sinistres déclarés

Sources : tableau 3 Evolution des sinistres déclarés

Ce graphique démontre une chute libre de la courbe vers le bas des années 2015 à 2016, cela suppose la réduction de sinistre du fait du manque de souscription de la police d'assurance par les automobilistes qui échappent à payer l'assurance pour leurs engins malgré que cette dernière soit obligatoire.

3.2.1.2. Indice de Sinistres Indemnisés

Tableau 4 : Evolution de l'indemnisation des sinistres

ANNEES

VALEURS

INDICE en %

Taux d'accroissement

2015

12

100

-

2016

7

58.33

-41,67

2017

7

58.33

0

2018

9

75

16,67

2019

6

50

-25

TOTAL

41

-

-

Source : Données du tableau 2

34

0

2015 2016 2017 2018 2019

120

20

Dossiers sinistres indemnisés

100

40

80

60

100

58,33 58,33

75

50

Evolution des cas indemnisés

Graphique N°2 : Evolution de l'indemnisation des sinistres

Source : données de tableau 4 sur le calcul des indices

Partant du tableau de l'Evolution de l'indemnisation des sinistres et son graphique, Nous observons une diminution d'indemnisation de cas sinistrés par une chute libre presque en moitié au taux de 58,33% successivement en 2016 et 2017, par laquelle la suite présente la courbe en dent de scie. Par conséquent le taux d'accroissement connait une évolution négative et stagnante entre 2016 et 2017, soit - 41,67% et zéro %, néanmoins l'année 2018 a connu une petite évolution de 16,67 %. Une nouvelle variation négative est observée en 2019, soit - 25%. Cela témoigne combien de fois l'évolution de la courbe des indemnisations tend toujours à la baisse malgré le lancement officiel de la concurrence du marché des assurances dans notre pays mais il n'y a toujours pas d'amélioration des indemnisations des sinistres automobiles à la SONAS - Kisangani.

35

3.2.1.3. Indice de paiement

Tableau 5 : Evolution de Dépenses effectuées sur les sinistres payés

ANNEES

VALEURS en USD

INDICE en %

Taux d'accroissement

2015

39.700

100

-

2016

28.750

72.41

-27.41

2017

19.500

49.11

-23,3

2018

37.000

93.19

44,08

2019

34.500

86.90

-6,29

TOTAL

159.450

-

-

Source : Données du tableau 2

Le tableau renseigne les efforts entrepris par la SONAS-Kisangani par l'augmentation de la courbe de l'indice de paiement de sinistres vers l'année 2018, la plupart des dossiers sinistres non traités des années antérieures ont pu être indemnisés durant l'année précitée mais n'atteignant pas le niveau de l'année de base de 2015 et une grande partie de ses assurés sont insatisfaits.

120

0

2015 2016 2017 2018 2019

Evolutions de Dépenses effectuées sur le paiement des Sinistres

100

80

60

40

20

Indices de paiement des sinistres

100

72,41

49,11

93,19

86,9

Graphique 3 : Dépenses effectuées sur les sinistres payés (en dollars américains) Source : données de tableau 2

Ce graphique dont la tendance de la courbe évolue en dent de scie, montre qu'il n y a pas de stabilité dans la politique d'indemnisation des assurés, tantôt la tendance de paiement monte, tantôt ca diminue, et pourtant les encaissements

Source : Tableau 6

36

provenant de recettes de police d'assurance devrait être disponible comme une caisse de mutuel pour indemniser les victimes de sinistre.

3.2.2. Analyse des proportions

Tableau 6 : des proportions entre les Sinistres déclarés et les SinistresIndemnisés.

(1)

ANNEES

(2)

SINISTRES
DECLARES

(3)

SINISTRES
INDEMNISES

(4)= (3) X100

(5)= (2)-(3)

Ecarts (manque
d'indemnisation)

(2)

Proportion en %

(taux d'exécution)

2015

105

12

11,43

93

2016

51

7

13,73

44

2017

67

7

10,45

60

2018

47

9

19.15

38

2019

40

6

15,00

34

Total

310

41

13.23

269

Source : Tableau 2

La moyenne des dossiers payés est de 13.3 % sur le 310 cas de sinistres déclarés par rapport à ceux qui sont indemnisés durant les cinq années d'études avec comme conséquence le manque de confiance vis-à-vis de l'assureur qui ne parvient pas à atteindre comme il faut sa mission de sécurisation des assurés en cas de sinistres survenus.

120

 

105

2015 2016 2017 2018 2019

CAS DECLARES CAS INDEMNISES

47

9

7

40

6

51

67

7

100

80

60

40

20

0

12

HISTOGRAMMES 1 : ECART CONSTATÉ ENTRE LES CAS DE SINISTRES
DECLARES ET LES CAS DE SINISTRES INDEMNISÉS

37

Nous constatons un écart défavorable entre les dossiers sinistres déclarés face aux indemnisations de ces sinistres. Eu égard aux Histogrammes présentés ci-haut. Les raisons poussées par la SONAS - Kisangani sont les suivantes :

y' La plupart des dossiers sinistres présentent des irrégularités dans leur

constitution. Ces irrégularités obligent le service de Sinistre à les classer

comme dossiers sans suite ;

y' Les assurés sont ignorants des éléments à tenir compte sur le contrat

d'assurance, partant de ce deux raisons primordiales, cela nous pousse à

procéder à l'analyse juridique dans les lignes qui suivent.

3.2.3. Analyse Juridique du contrat d'assurance

Le traitement de tous dossiers sinistres implique une procédure purement

juridique car cette dernière nous ramène aux normes de la gestion des sinistres cités

dans le premier chapitre relatif:

- A l'ouverture du dossier sinistre ;

- Aux éléments constitutifs du dossier sinistre ;

- A la déclaration d'accident ;

- Au document d'assurance ;

- Au PV dressé par l'OPJ ;

- Au document de bord du véhicule ;

- A la clôture du dossier ;

- A la procédure de paiement soit au règlement à l'amiable ou règlement

par voie juridictionnelle.

S'agissant de l'analyse Juridique d'un contrat d'assurance, cela nous

renvoie à une étude de conformité de document étant donné que l'assureur et l'assuré

sont liés par un contrat d'assurance dont les fonds et les formes sont à considérer avec

une vive attention.

38

3.2.3.1. Comment analyser un contrat19?

Conseil : lire le contrat dans sa totalité avant de l'analyser c'est-à-dire de répondre aux questions qui suivent.

Pour analyser un contrat, il faut répondre aux questions suivantes :

1. Qualifiez le contrat : dire s'il s'agit d'un contrat de vente, d'un contrat de travail, d'un contrat de location, donc préciser sa nature (pour notre cas c'est le contrat d'assurance) ;

2. Identifiez les parties au contrat :

Quels sont leurs noms ?

Quelle est la qualité de chacun des parties (en utilisant leur appellation

juridique) ?

Ex. : employeur : salarié : (pour un contrat de travail)

Emprunteur : prêteur : (pour un contrat de prêt)

Propriétaire : locataire (pour un contrat de location)

Assureur : Assuré (pour un contrat d'assurance)
Quelle est la date et le lieu d'établissement du contrat ?

Quel est l'objet du contrat ?

3. Déterminez quelles sont les obligations de chacune des parties.

4. Spécifiez si les conditions générales de validité des contrats, ont été respectées ? (Consentement non vicié, capacité juridique, objet, cause)

Les conditions spécifiques ont-elles été respectées (il faut se reporter au cours) ? Ex : pour un contrat de société (statuts), le contrat spécifie-t-il le montant des apports de chacun, le lieu du siège social... ?

5. Caractérisez le contrat :

Est-il synallagmatique, unilatéral, à titre onéreux, consensuel, solennel, réel, de gré à gré, d'adhésion, individuel, collectif, à durée déterminée, à exécution instantanée ou successive ?

Il faut expliquer chaque caractéristique !

19 https://www.blog.ac-versailles.fr Fiche_methodologique_contrat, consulté le 25/10/2020 à 17h23

39

6. Comment peut-il être mis fin au contrat ?

Y a-t-il des délais de préavis ? Des procédures particulières ? Qui peut mettre fin au contrat ?

7. Existe-t-il des conditions particulières ?

Y a-t-il une clause pénale (indemnités prévues en cas d'inexécution)

Y a-t-il une clause de réserve de propriété, une clause de non concurrence ?

De ce qui précède, nous retiendrons la quatrième question qui consisteàspécifier si les conditions générales de validité des contrats ont été respectées ?

1. Consentement non vicié,

2. Capacité juridique,

3. Objet,

4. Cause.

3.2.3.2. Dossiers des sinistres à classement sans suite.

Partant de ces éléments cités ci-dessus, nos analyses juridiques sur les dossiers de la plupart des clients de la Sonas - Kisangani dégagent des irrégularités dans leur constitution du dossier sinistre avec comme conséquence le classement sans suite de leurs dossiers à indemniser par manque de certains éléments que l'assuré ignore tels que :

1. le document de contrôle technique : beaucoup d'assurés souscriventla police d'assurance et oublient souvent de se procurer le document en question pour leurs engins (véhicules ou motos) en cours de validité d'une durée de 6 mois renouvelable ; par lequel le service de sinistre le considérerait comme une négligence pour l'entretien de l'engin avec comme conséquence la cause principale de l'accident faute de mauvais état du véhicule. On remarque souvent dans certaines jeeps en panne de cassure de suspension de pneu en pleine circulation dans la ville par manque de contrôle technique pour changer certaines pièces de rechange déjà usées.

2. Le document de permis de conduire : on peut être en ordre avec la police d'assurance, mais si le permis est expiré, vous n'a pas droit à l'indemnisation car c'est supposé qu'on n'est pas officiellement autorisé de circuler sur la route étant donné qu'on n'est pas mini d'un permis en cours de validité.

40

3. Autres documents de bord incomplets constituent une infraction auprès de la police de circulation routière : manque soit d'une carte rose du véhicule pour déterminer l'identité del'engin endommagé dont les références seraient indiquées sur la police d'assurance.

4. L'ignorance de la part du client sur la composition documentaire à présenter lors du sinistre survenu empêcherait l'indemnisation rapide de sa requête auprès de son assureur et remet souvent le dossier en classement sans suite.

5. Engagement ou consentement libre lors des accords du contrat d'assurance sans avoir toutes les informations complètes des clauses et objets du contrat, causeraient de surprises de manque d'indemnisation lors de sinistres survenus.

6. Eviter d'exposer ses enginsauxémeutesc'est-à-dire auxtroubles publiques, et autres circonstances fâcheuses, etc.

7. Un sinistre survenu pour cause d'ivresse au volant, ne peut être indemnisé par l'assuré.

Néanmoins le fait d'avoir souscrit une police d'assurance auprès de la SONAS constitue une mesure de sécurité face aux menaces liées aux circonstances fâcheuses d'accident occasionnant souvent le décès, la destruction totale de véhicule d'autrui, la SONAS vous protègera contre ces menaces au lieu d'être à la merci de ces derniers.

41

CONCLUSION

Nous voici arrivés au terme de notre recherche sur "la problématique de l'assurance automobile face aux sinistres à indemniser. Cas de la SONAS - Kisangani de 2015 à 2019".

Notre préoccupation majeure a tourné autour des questions suivantes :

1. Quelles sont les principes qui régissent les indemnisations des assurances automobiles à la Sonas - Kisangani pendant la période de notre étude ?

2. Quelles sont les difficultés rencontrées par l'assureur pour satisfaire ses assurés ?

3. Quelles sont les pistes de solution face aux problèmes de l'indemnisation au sein de la Sonas - Kisangani ?

A ces préoccupations, nous avons émis les hypothèses suivantes :

+ Les principes qui régissent les indemnisations s'appuieraient sur la souscription de la police d'assurance qui indiquerait les termes de contrat et spécifieraient les risques à couvrir.

+ Manque de permis de validité de contrôle technique ; de la carte rose pour identifier le propriétaire du véhicule sinistré ; de permis de conduire en cours de validité ; de document de bord attestant les informations liées au véhicule sinistré ; expliqueraient des difficultés constatées par l'assureur pour indemniser l'assuré.

+ L'application des principes qui régissent le contrat d'assurance constituerait les pistes de solution aux problèmes liés à l'indemnisation.

Pour vérifier les hypothèses envisagées, nous avons fait usage de la technique documentaire qui nous a permis de palper les divers documents de la Sons - Kisangani pour tirer les informations liées aux principes de l'assurance automobile et la gestion de sinistre ; puis la technique d'interview libre nous a servi de discuter avec les autorités de ladite société et le contact verbal avec quelques assurés pour obtenir leurs avis lors de récolte des données ; afin la technique statistique nous a permis le traitement de données chiffrées pour obtenir les indices et écarts qui sera étalées sur les graphiques et histogrammes.

42

Partant de méthodes inductives, elles nous ont servi à l'étude de fait

particulier observé pour comprendre un phénomène général permettant de dégager la piste de solution face aux problèmes d'indemnisations tandis que la méthode comparative nous a servi de confronter, de tirer les écarts entre sinistres enregistrés et sinistres payés.

Après l'analyse des données, nous avons abouti aux résultats suivants :

y' Pendant la période sous étude, les sinistrés ne sont pas tous couverts de leurs indemnisations vue l'évolution de la courbe des indices de sinistres indemnisés qui se tend toujours vers le bas; les écarts constatés sont très considérables entre les nombres de cas de sinistre enregistrés et le nombre de sinistre indemnisés soit une moyenne de 13,3% des dossiers payés ; donc 86,7% de dossiers sinistres ne sont pas couverts car les autres assurés ne s'appuient pas sur les principes par ignorance, donc nous infirmons notre première hypothèse ;

y' Vu qu'un bon nombre de cas des assurés sont ignorants de principe lié à l'indemnisation, cette ignorance a pour conséquence la violation de principes susmentionnés car dit-on nul n'ignore la loi ; les résultats obtenus nous les démontrent les difficultés de l'assureur et confirment notre deuxième hypothèse ;

y' Tous dossiers sinistres en ordre avec le contrat d'assurance doivent bénéficier du paiement de dommage par le simple fait qu'ils remplissent les conditions reprises sur le contrat d'assurance à l'occurrence de 13,3% des dossiers en ordre qui sont payés, les analyses juridiques nous les confirment. Nous suggérons à l'endroit du gestionnaire quelques propositions pour permettre à ladite société de sortie de la crise de performance relative à sa mission d'assureur :

- Nous proposons à la SONAS Kisangani d'organiser les séances de recyclage et de sensibilisation à l'attention de ses assurés en matière du contrat d'assurance et de leur permettre de se mettre en ordre avec de documents constitutifs du dossier sinistre en respectant la validité de ce dernier ;

- Que la SONAS-Kisangani puisse produire des dépliants pour faciliter ses assurés à avoir toutes les informations liées à leurs avantages et en

43

présentant les conséquences pouvant empêcher l'indemnisation en cas de sinistre survenu ;

- Vu la concurrence et la libéralisation du secteur d'assurance, que le traitement de dossier sinistre soit effectué le plus rapidement possible afin d'attirer encore d'autres assurés qui risqueraient de les échapper à cause de la lenteur de la gestion de sinistre.

Nous n'avons pas prétention d'avoir analysé tous les aspects pour résoudre la problématique de l'indemnisation de sinistres de l'assurance automobile, néanmoins, les objectifs que nous nous sommes fixés dans ce travail ont été atteints à un niveau appréciable.

Nous souhaitons que les futurs chercheurs dans ce domaine puissent nous compléter. Ainsi nous demandons l'indulgence de nos lecteurs pour des fautes de tout genre qui se seraient glissées çà et là.

44

BIBLIOGRAPHIE

1) OUVRAGES

- AKANGA LILONGO Trésor : Problématique de la perception des primes d'assurance incendie, Mémoire en comptabilité/ISC/Kisangani, 20142015, (inédit) ;

- CARRIERE J. L'économie sociale, Ed. Yaoundé, 1987.

- Merveille MBOMBO TSHISEKEDI : La gestion de la trésorerie d'une entreprise publique à Caractère commercial cas de la SONAS - Kisangani. Mémoire en Comptabilité, ISC/Kisangani, 2016-2017 (inédit) ;

- Noëlla et Ali, Dictionnaire de philosophie, Armond Calli, Paris, 3002.

- Renaldo J. et COSTE R, Initiation aux sciences économiques, Tome1, Edition Fernand NATHAN, Paris, 1977.

- PINTO, R et GRAWITZ M, Méthodes des sciences sociales, Ed. Dalloz, Paris, 1972.

- SOCIETE NATIONALE D'ASSURANCES : BRANCHE AUTOMOBILE, Production Généralités et Procédures, Septembre 2004.

2) NOTES DE COURS

- BOLINDA WA BOLINDA, Initiation à la recherche scientifique, cours dispensé en G2 comptabilité, ISC/Kis, 2015-2016 (inédit) ;

- Guillaume LIKWELA : Gestion des Assurances, cours dispensé en L2 Comptabilité, ISC/KIS, 2019-2020.

- ESISO ASIA AMANI, Méthodes de recherches en science sociales, cours dispensé en G2 R.I FSSAP, UNIKIS, 2007-2008.

- MUTULSKY, cité par MUUGU BAHATI, Initiation à la Méthode Juridique, cours ronéotypé, FD, UNIKIS, 2004-2005.

- Jean OTEMIKONGO MANDEFU, Initiation à la recherche scientifique, cours dispensé en L2, comptabilité, ISC/Kisangani, 2019-2020.

3) WEBOGRAPHIE

- https://www.juriafrica.com, Trésor Gauthier MITONGO, J., consulté le

02/08/2020 à 11 h 30'

- https://www.

45

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHIE DEDICACE

SIGLES ET ACRONYMES

REMERCIEMENTS

INTRODUCTION 1

0.1. ÉTAT DE LA QUESTION 1

0.2. PROBLÉMATIQUE 1

0.3. HYPOTHÈSES 3

0.4. OBJECTIFS 3

0.5. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE 4

0.5.1. Méthode 4

0.5.2. Technique 5

0.6. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 5

0.6.1. Choix du sujet 5

0.6.2. Intérêt du sujet 6

0.7. DÉLIMITATION DU SUJET 6

0.8. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES 7

0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS THEORIQUES 8

1.1. ASSURANCES AUTOMOBILES 8

1.1.1. Modalités de l'assurance 8

1.1.2. Différentes sortes de polices d'assurance 9

a) Contrat séparé ou Police individuelle : 9

b) Contrat flotte 9

1.1.3. Proposition et renseignement véhicules 10

1.1.4. Objet Assuré 10

a. Véhicule 10

b. Remorque 10

1.1.5. Autres garanties d'assurance automobile 10

a) Dégâts matériels 10

b) Incendie 10

46

c) Vol 11

d) Tous risques 11

1.1.6. Ce que l'usager d'un véhicule à moteur doit savoir 12

a. Âge minimum requis 12

b. Permis de conduire 12

c. Assurance de responsabilité 12

d. La preuve de l'assurance 12

e. Contrôle technique 12

1.2. NOTIONS DES SINISTRES 13

1.2.1. Rôles du sous Pool Sinistre 13

1.2.2. Règlement des sinistres déclarés 13

1.2.3. Gérer les archives de sinistres 18

1.2.4. Établir les statistiques des sinistres. 18

1.3. CONTRAT D'ASSURANCE. 19

1.3.1. Terminologie. 19

1.3.2. Observation 19

II.3. Les caractères du contrat d'assurance. 19

1.3.3. Déroulement du contrat d'assurance. 20

A. Formation du contrat. 20

B. La prise d'effet. 21

C .La preuve du contrat. 22

D. Modifications. 23

CHAPITRE DEUXIÈME : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE : LA SOCIÉTÉ 24

NATIONALED'ASSURANCES AGENCE DEKISANGANI 24

2.1. DÉNOMINATION 24

2.2. SITUATION ADMINISTRATIVE 24

2.3. SITUATION GÉOGRAPHIQUE 24

2.4. APERÇU HISTORIQUE 24

2.4.1. Avant la Création de la SONAS 24

2.4.2. Après la création de la SONAS 25

2.5. STATUT JURIDIQUE 26

2.6. OBJET DE LA SONAS 27

2.7. MISSION DE LA SONAS 27

2.8. ORGANIGRAMME 28

2.8.1. Fonctionnement 29

47

2.8.1.1. Au Niveau National 29

2.8.1.2. Au Niveau Provincial 29

CHAPITRE TROISIÈME : PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET

INTERPRETATION DES RESULTATS 30

3.1. Présentation des données 30

3.2. ANALYSE DES DONNEES 31

3.2.1. Analyse INDICIAIRE 31

3.2.2. Analyse des proportions 36

HISTOGRAMMES 1 : ECART CONSTATÉ ENTRE LES CAS DE SINISTRES

DECLARES ET LES CAS DE SINISTRES INDEMNISES 36

3.2.3. Analyse Juridique du contrat d'assurance 37

CONCLUSION 41

BIBIOLGRAPHIE 44

TABLE DES MATIERES 45






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