Problématique de vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga.par Ganelon BAMWHISHO Université de Goma - Graduat en Sciences Agronomiques 2019 |
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSIONSIII.1. RESULTATSIII.1.A. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES CULTIVARSFigure 6. Résultats relatifs à la répartition des enquêtés selon les localités Le groupement Mupfuni Shanga est constitué par sept localités, à savoir: KASHENDA, RUNYANA, KILUKU, RUTOBOKO, PFUNANO, KABASE, KITUVA; Nous avons utilisé la technique de diagonale sur la carte administrative dont KABASE, KITUVA, BISHANGE et BWEREMANA du Nord géographique au Sud géographique du groupement Mupfuni Shanga pour enquêté toute les couches sociales (MUHANUKA, 2015). 25% 25% 25% 25% KABASE KITUVA BISHANGE BWEREMANA Source : Nos enquêté, Juin 2019 Ce graphique fournit des informations sur le choix de notre taille de l'échantillon qui a été choisi d'une manière égale dans toutes les localités, soit 25% pour quatre localités faisant parties du groupement, entre autre la localité KABASE, KITUVA, BISHANGE, BWEREMANA ce qui correspond à 25 ménages enquêtés par localité sur 100 ménages du groupement ayant constitué l'ensemble de notre échantillon dont la totalité enquêté est adulte. Figure 7. Répartition relatif à nos enquêtés selon le sexe. Hommes 45% Femmes 55% Source : Nos enquêtés sur terrain, juin 2019 [23] Tableau 3, caractérisation des enquêtés par ménages Cette figure interprète la caractérisation de nos enquêtés selon leurs sexes ; il ressort de cette figure que les femmes dans notre échantillon ont représenté 55% de l'ensemble de nos enquêtés alors que les hommes ont représentés seulement 45% du total de l'échantillon.
Source : Nos enquêtés, juin 2019 De ce tableau, on constate que la majorité des personnes ayant caractérisé nos enquêtés se trouvent classés dans la catégorie marié (e) représente 75% de l'ensemble de l'échantillon ; les catégories qui comprennent les enquêtés, soit célibataire ou veuf (ve) dont 20, 05 représentent 20% et 5% du total des enquêtés. Tableau 4. Taille des ménages Catégories
Source : (MUHANUKA, 2015) Les résultats de ce tableau montrent que dans notre échantillon, le ménage ayant plus de personnes comptent 15 personnes et le ménage disposant le moins des personnes étaient constitués de 2 personnes : la moyenne pour l'ensemble du groupement a été d'environ 8 personnes par ménage avec un écart type de 2,8. Source : Nos enquêtés, Juin 2019 [24] Figure 8. Résultats relatifs aux principales sources de revenu dans les ménages 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 58% 89% 30% 20% 52% 38% 10% 12% 0% Elevages Petits Employés Agriculteurs Travavail commerces (Salarié) Journalier Source : (MUHANUKA, 2015) Retenez que l'enquêté avait droit à plusieurs réponses ! Ce graphique nous montre que l'agriculture est de loin l'activité la plus pratiquée comme principale source de revenu des ménages de groupement Mupfuni Shanga dans tout son ensemble. Elle se place en tête de toutes les activités et est exercée par 89% de la population ; Les autres activités pratiquées comme source de revenu des ménages sont : les travaux journaliers, pratiqués par environ 58% de la population, l'élevage par 52%, les activités de petits commerces et emplois sont les moins fréquents dans le groupement Mupfuni Shanga et ont été compris entre 38% et 12%. 12 10 4 8 0 6 2 KABASE KITUVA BISHANGE BWEREMANA Alphabètes Primaires et Secondaires Etudes Supérieurs Master Autres Figure 9. Résultats relatifs aux Niveau d'études [25] Il ressort dans ce graphique ; La courbe de niveau d'étude pour KABASE, décroit selon qu'on quitte le Master à l'analphabète ; La courbe d'étude pour KITUVA, décroit légèrement selon qu'on quitte le Master à l'analphabète ; La courbe de niveau d'étude pour BISHANGE est légèrement moyenne par rapport au niveau d'étude de l'analphabète au Master ; La courbe de niveau d'étude pour BWEREMANA, il se voit une légère croissance de la courbe du niveau d'étude de cette contrainte selon que l'on quitte de l'analphabète au master. Tableau 5. Pratique de la culture de Manioc III.1.B. QUESTIONS PROPREMENT DITES SUR LA PROBLEMATIQUE DE LA VULGARISATION DES NOUVELLES TECHNIQUES AGRICOLES DE MANIOC
Source : Nos enquêtés, Juin 2019 Ce tableau montre que la culture de manioc est pratiquée dans toutes les localités du groupement à des proportions diverses. Ceci prouve encore une fois que la population du groupement Mupfuni Shanga dépend beaucoup de l'agriculture en général et de la culture de Manioc tel qu'indiqué dans le résultat avec connotation A.5 comme principale source de revenu. Pour le titre d'occupation d'étendue des champs de manioc, nous avons trouvé que sur le 100% des terres arables, les champs personnels occupent 65% soit une moyenne de 10900,5m2 pour chaque enquêté suivi des champs où l'on divise les récoltes 19% et une moyenne de 3136m2 par agriculteur sur le total de la superficie exploitée. Les autres catégories des champs identifiées selon leur titre d'occupation ont été : les champs à louer pour les quels, un paysan dispose de 1850m2 en moyenne alors que les champs empruntés ont représenté 5% sur la superficie totale exploitée par nos enquêtés et dont la moyenne a été de 876m2 par enquêté (MUHANUKA, 2010). [26] Figure 10. Résultats relatifs aux cultures pratiquées. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
Banane Manioc Haricot Patate Pomme Riz Arachide Soja douce de Terre et Maïs Source : Nos enquêtés, Juin 2019 Ce graphique montre que la culture de manioc est de loin la plus cultivée par les habitants du groupement. Elle se place en tête de toutes les cultures avec 91% de présence dans les champs de nos enquêtés. Les autres cultures les plus pratiquées par les agriculteurs de ce groupement sont les cultures de haricot avec 84% et le bananier avec 76%. Les cultures de Maïs, de Pomme de Terre, de riz et de soja sont presque inexistantes dont 4% Maïs-Arachide, 4%Pomme de terre, 1% de riz et 4% de soja (MUHAKUKA, 2015) Tableau 6. Le manioc comme culture du XXIè siècle (millions de tonnes)
Source : FAO, 2013. Base de données statiques FAOSTAT ; ( http://faostat.fao.org) La production de manioc dans le monde, témoigne beaucoup sur sa large consommation dans le monde. Tableau 7. Production à chaque campagne culturale dans le groupement M. Shanga [27]
Source : Nos enquêté, Juin 2019 Tableau 8. Fréquence du manioc dans l'alimentation Ce tableau montre comment est repartie la production de manioc selon chaque localité, pour le 100% de champs de manioc dans le groupement ; BWEREMANA est en tête avec 300 000kg des maniocs par an ; suivi de KABASE et BISHANGE avec 120 000kg des maniocs. Les autres suivent avec 75 000kg et 50 000Kg.
Source : Nos enquêtés, juin 2019 D'après ce tableau, nous constatons que la majorité des habitats du groupement Mupfuni Shanga consomme régulièrement le manioc par semaine ; les analyses ont montré que 59% des ménages mangent trois fois le manioc par semaine et seulement 04% mangent le manioc rien qu'une seule fois par semaine ; pourtant L'OMS recommande une consommation journalière d'au moins 400g d'amidon, fruits et légumes par jour sans compter les pommes de terre et autres tubercules riches en amidon (WHO, 2013, PAM et IFPRI, 2014). [28] Tableau 9. Les statistiques de la consommation des aliments par semaine de nos enquêtés, uillet 2015
Source : MUHANUKA, 2015 Il ressort de ce tableau que le manioc et les tubercules sont de loin les aliments les plus consommés car les statistiques prouvent qu'il y a un grand nombre de nos enquêtés qui en consomment chaque jour soit tous les 7 jours de la semaine avec une moyenne d'à peu près 4 fois par semaine. Le poisson et les fruits ont été retrouvés comme pauvrement consommés à Mupfuni Shanga soit une moyenne de 2 fois la semaine. Les légumes eux aussi sont consommés 6 fois au maximum, la semaine et la moyenne par semaine a été approximativement 1 fois. Les arachides, l'huile de palme ont apparu comme presque inexistants avec une moyenne de 0,3 soit moins d'une fois sur 7 jours de la semaine. Quant au lait, sucre et le miel la moyenne a été aussi non significative soit 0,5 d'où inférieur à 1 seul fois sur Tableau 10. Fréquences des facilitateurs. 7 jours de la semaine (MUHANUKA, 2015).
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Source : Nos enquêté, Juin 2019 Tableau 11. Niveau technique des cultivateurs (Écologie et Physiologie) Ce tableau renseigne, sur la mobilité mensuelle des facilitateurs qui se voit quasi-absent ; la présence des ONG bas record avec 06 visites dans les champs paysans sur 12 attentes normales et régulières chaque année; nous remarquons l'absence des agronomes et techniciens de développement Rurale sur terrain.
Source : Nos enquêtés, Juin 2019 De ce tableau, on constate que la majorité des cultivateurs de manioc ayant été visités ou bénéficiaire d'une assistance d'aide technique se trouvent avoir maitrisé certaines lacunes dont l'autre fois fut un mystère, soit de l'accès au matériel végétal sain, le lutte biologique et chimique contre la mosaïque, Striure brune de manioc autre fois mal connue, l'utilisations des engrais organiques, ont vu leurs productions intacts depuis un certain moment et représente 50% sur les 100% des enquêtés cultivars ayant une idée physiologique et pratique sur le manioc ; Dans les autres localités, les enquêtés notent d'être écarté du reste du groupement et représentent 22%,15% et 10% de la connaissance physiologique et pratique sur le manioc. [30]
Tableau 12. Taux d'acceptation des nouveaux plants améliorés Localités
Source : Nos enquêtés, Juin 2019 Ce tableau illustre le modèle du niveau d'acceptation des semences améliorés jamais vu ni utilisés autre fois par les cultivars dans le groupement Mupfuni Shanga ; Cependant, l'adoption des semences améliorés cause problème au détriment des plants locaux érigés sur place depuis une certaine époque. Pour les 100% des cultivateurs de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga ; la plus part de la population, soit 85% disent catégoriquement non aux nouvelles semences améliorées et 15% de la population cultivars de manioc accepte l'arrivée des nouveaux intrus dans leurs champs. Figure 11. Résultats Relatifs aux différentes pratiques d'amendements selon les localités
Engrais Organiques Engrais Minérale Pas d'engrais Source : Nos enquêtés, Juin 2019 Il ressort dans ce graphique, que la divergence d'utilisation d'engrais est influencée par les cultivateurs, d'où seule la localité de BWEREMA, bas record avec 3 soit 80% des cultivars utilisent l'engrais organique, 0,10, soit 1% des cultivars utilisent l'engrais minéral et 1,9 soit 19% des cultivateurs n' utilisent pas l'engrais dans leurs champs ; les autres enquêtés viennent après avec 2 soit 50% utilisent l'engrais organique, 0,10 soit 1% utilise [31] l'engrais minérale et 2,90 soit 49% des cultivars qui n' utilise pas l'engrais minéral dans la localité de BISHANGE ; La localité KITUVA arrive avec 1, soit 10% des cultivars utilisateurs d'engrais organique, 0,10 soit 1% des cultivars qui utilise l'engrais minéral et 3,90 soit 89% des cultivars qui n'utilisent pas d'engrais dans leurs champs ; En fin la localité de KABASE présente une utilisation d'engrais organique avec 1,50 soit 15% et ceux qui utilisent l'engrais minéral pour 0,10 soit 1% et les cultivars qui n'utilisent pas l'engrais dans champs avec 3,40 soit 84%. Figure 12. Résultats Relatifs aux techniques de lutte dans différentes localités
Lutte légale lutte physique lutte culturale lutte chimique lutte biologique autocide (genetique) Gestion intégrée Source : Nos enquêtés, 2019 Ce graphique illustre, les voies et moyennes empreintés dans les luttes agricoles dans toute son entièreté ; Dans le groupement Mupfuni Shanga sur les 4 localités qui constituent le 100% de nos enquêtés on constate que 3 à 3,5 soit 90% à 95% des cultivateurs semblent faire régulièrement quelques bonnes pratiques agronomiques qui réduisent sensiblement les dégâts ; d'autres méthodes de lutte sont très peu mal connus par les paysans agriculteurs ou quasiment inexistantes au sein du groupement. [32] Figure 13. Résultats Relatifs aux intrants utilisés dans les travaux de champs
KABASE KITUVA BISHANGE BWEREMANA Source : Nos enquêtés, Juin 2019 LA HAUT MACHETTE PANIERS CORDE TRACTION ANIMALE Tableau 13. Quantités de Manioc Produit, Consommé, destiné au Marché Il ressort de ce graphique que les outils fréquemment utilisés sont la houe, et machette qui représentent 90%, les populations et 90% de la population faisant le même recours à ces outils ; le panier, et la corde sont moyennement sollicités avec 2,1 soit 80% et 70% dans tout le groupement les utilisent ; 0,1 soit 10% de la population cultivatrice ont une connaissance de la traction animale.
Source : Nos enquêtés, Juin 2019 Il ressort dans ce tableau que la quantité des maniocs produits l'an soit 545 000kg soit 100% de production des maniocs par nos enquêtés et par an, 181 533,1kg sont destinés à la consommation ménagère soit 28% du total produit l'an et 362 166,7kg de maniocs sont vendus dans différents marchés du groupement soit 69,5% du totale produit par an afin les quantités estimés perdues sont 400kg des maniocs soit 2,5%. Tableau 14. Technique de stockage utilisée selon les localités [33]
Source : Nos enquêté, Juin 2019 Il ressort de ce tableau que le moyen de stockage de manioc souvent utilisé par nos enquêtés est le stockage par COSSETTES, soit 63,5% de nos enquêtés, ceux qui utilisent le stockage par la farine, représente 36,5% de nos enquêtés et 0% de nos enquêtés utilisent le stockage de manioc non épulché. Tableau 15. Trois propositions pouvant relever le défis
Source : Nos enquêté, juin 2019 Ce tableau nous donne les informations relatives aux aides préférées par nos enquêtés pour l'amélioration de leur condition de travail de champs et de leur vie afin de leurs permettre de subvenir d'une manière autonome à leurs besoins en vue de combattre l'insécurité alimentaire et tout ce qui en découle comme conséquence dans notre milieu de recherche, il est remarqué dans ce tableau que sur 100% de nos enquêtés, 70% ont opté pour les semences améliorées de manioc ; l'organisation de la séance manioc pour cultivateurs a été choisie à 86% par nos enquêtés, alors que l'organisation de la séance sur l'intrant pour agriculteur a représenté 96% sur l'ensemble des localités enquêtés dans le groupement Mupfuni Shanga. [34] |
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