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Facteurs de la faible utilisation des méthodes contraceptives des femmes en àge de procréation dans la commune de Karisimbi/Goma


par Salumu Baibika
Université Libres des Pays des Grands Lacs - Graduat en Sciences Biologie médicales 2018
  

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3. Les facteurs économiques pouvant entrainer la faible utilisation de méthodes contraceptives.

Selon l'étude réalisé par Zakari CONGO sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de sante en 2015 au Burkina faso, seulement 4 % des femmes en zone rurale utilisent les méthodes contraceptives suit à la considération de l'enfant comme main d'oeuvre. (CONGO, 2015)

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D'apres M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur la problématique de la planification familiale dans le district V en 2009 : Le moyen de transport n'est pas un obstacle si remarquable dans la fréquentation des services de PF. Seulement, (7,5%) des clientes sont venues à pied, les autres soient à moto ou en transport commun ; (82,9%) des femmes affirment que le temps d'attente est long contre (17,1%) qui le trouvent acceptable. (Sounkoutoun, 2009)

Selon l'étude réalisée par Zakari CONGO sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de sante en 2015, les femmes des ménages les plus riches (18,6%) ont plus recours aux méthodes modernes que les femmes des ménages les plus pauvres (2,4%). (CONGO, 2015)

Selon ZAKARI CONGO dans une étude sur l'Analyse des données de l'enquête démographique et de sante en Juillet 2015 au Burkina-Faso les plus utilisatrices de la contraception moderne sont les femmes d'un meilleur niveau de vie vivant dans la capitale (39 % de ces femmes utilisent une méthode contraceptive avec 28 % pour les méthodes modernes). Celles qui en utilisent le moins sont celles qui vivent au village avec un bas niveau de vie (8 % pour la contraception de façon globale et 3 % pour les méthodes modernes) ou un niveau de vie moyen (9 % pour la contraception de façon globale et 5 % pour les méthodes modernes). (CONGO, 2015)

Selon l'étude réalisée par Zakari CONGO sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de sante en 2015, lorsque l'habitat de la femme est de haut standing, la pratique contraceptive atteint 27 % pour les méthodes modernes, 10 % pour les méthodes naturelles. La pratique contraceptive des femmes d'un standing moyen représente la moitié de celle pratiquée dans un meilleur standing. Chez les femmes de bas standing, seulement 3 % utilisent une méthode contraceptive moderne. La réduction substantielle de la fécondité liée à la contraception est de 34 % pour le haut standing et de 12 % pour le moyen standing. Pour le bas standing, elle est marginale (5 %). De meilleures conditions de vie entraînent donc une forte pratique contraceptive, notamment moderne. (CONGO, 2015)

Selon l'étude réalisée par Zakari CONGO sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de sante en 2015 l'activité économique procure à la femme une certaine liberté et une certaine aisance dans la gestion quotidienne des tâches et des activités. Bien que de niveau faible, la pratique contraceptive de la femme burkinabé est plus élevée quand elle travaille (13 %) que lorsqu'elle ne travaille pas (9 %). (CONGO, 2015)

Schoumaker (1999) montre, dans une étude sur la relation entre la pauvreté et la fécondité réalisée en Afrique du Sud que « les structures par âge peuvent varier sensiblement entre quintiles de niveau de vie : plus de 25 % des femmes en âge de procréer du quintile le plus riche ont plus de 40 ans, contre à peine 15 % des femmes du premier quintile ». La parité non standardisée selon l'âge donnera donc un poids plus important aux femmes âgées parmi les riches, réduisant ainsi les écarts entre pauvres et riches par rapport à la parité standardisée. (Kourouma, Juin, 2011)

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Selon M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur la problématique de la planification familiale dans le district V en 2009, 96,9% des clientes pensent que le coût des produits contraceptifs est abordable contre 3,1%.(Sounkoutoun, 2009

Selon l'étude réalisée par Zakari CONGO sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de sante en 2015 les secteurs moderne, artisanal et commercial sont les trois secteurs qui sont associés à une utilisation contraceptive accrue (respectivement 67 %, 17 % et 15 %). La moitié des femmes qui travaillent dans le secteur moderne (public ou privé) utilisent la contraception moderne contre 10 % et 9 % pour les commerçantes et les artisanes. Ceci se traduit dans les faits par un potentiel d'inhibition de la fécondité cumulée de l'ordre de 48 % chez les femmes du secteur moderne, 10 % chez les commerçantes et 9 % chez les artisanes. (CONGO, 2015)

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore