2. Les facteurs sanitaires pouvant être les
responsables de la
faible utilisation de méthodes contraceptives.
Par ailleurs Marcelin BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une
étude sur les déterminants de non adhésion des femmes en
âge de procréation au service de planification familiale dans la
zone de sante de Karisimbi, la majorité n'utiliserait pas les
méthodes contraceptives soit 67,1% contre 32,9% (MARCEL BAHATI,
2016).
Selon les résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE
et R.NGALULA Tshiala sur l'étude de la prévalence contraceptive
moderne à Dibindi en 2017, 16,6% avaient peur des effets secondaires des
MC (pilule et contraceptifs injectables). (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA
Tshiala., 2017)
Selon le programme national du P.F au Benin dans une
enquête menée en 2011-2012 a donné les résultats
obtenus au Benin certaines femmes arrêtent de pratiquer la contraception
malgré leur désir de différer ou d'éviter une
naissance. Les raisons les plus courantes d'arrêt de la pratique moderne
parmi les anciennes utilisatrices qui ne désirent pas de grossesse sont
les effets secondaires (22%), le désir d'une méthode plus
efficace (11%), les inconvénients de la pratique (9%). ( Donnees
speciaux de l'enquetes Demographique et de sante du Benin, 2012)
Selon une enquête réalisée par Shereen
ASSAF sur la qualité des soins dans les services de planification
familiale dans les établissements de santé au
Sénégal en juillet 2015, seulement 18 % des clientes ont
été conseillées sur les trois aspects importants de leur
méthode, à savoir comment utiliser la méthode, les effets
secondaires possibles et le moment auquel il faut revenir à
l'établissement de santé. Parmi les 872 clientes observées
et à qui on a fourni ou prescrit une méthode, moins des deux
tiers (63 %) ont reçu des informations sur la façon d'utiliser la
méthode, tels que le dosage et la
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fréquence d'utilisation, la durée de
l'efficacité et l'utilisation correcte de méthodes de
planification familiale naturelles telles que la méthode des jours fixes
et la Méthode de l'Allaitement Maternelle et de
l'Aménorrhée (MAMA). Parmi les femmes qui utilisent des pilules,
des injectables, des DIU ou des implants, moins d'un tiers (29 %) ont
été conseillées sur les effets secondaires de leur
méthode ; 37 % ont été informées sur le moment
auquel elles doivent revenir pour le suivi. Les conseils liés à
la protection de la méthode contre les IST étaient encore moins
fréquents. Seulement 9 % des consultations observées comprenaient
une discussion sur le rôle protecteur de la méthode contre les
IST, y compris le VIH. En ce qui concerne l'examen clinique, seulement 32 % des
prestataires ont effectué au moins 8 des 16 procédures
énumérées qui devaient être effectuées avant,
pendant et après la procédure. (s.ASSIF, Juillet 2015)
Selon M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur
la problématique de la planification familiale dans le district V en
2009 : (9,7%) ont abandonné la PF à cause des retards des
règles, sans cause 48,4% ; grossesse 6,4%.(Sounkoutoun, 2009)
D'après Jossianel. L. Ngo MAYACK dans une étude
menée en 2004 sur le recours à la contraception d'urgence au
cameroune : le cas de la ville de Yaounde nous avions trouvé que, 7% des
non-utilisatrices de la contraception moderne justifient leur choix par les
problèmes de santé et la crainte des effets secondaires. (MAYACK,
2017)
Par ailleurs dans une étude menée par Zakari
CONGO au burkina-faso sur l'analyse de des données de l'enquête
démographique et de sante en 2015, il a trouvé que 52,7 % ont
arrêté les méthodes contraceptives selon la raisons des
habitudes néfastes des personnels soignants.
Comme Marcelin BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une
étude sur les déterminants de non adhésion des femmes en
âge de procréation au service de planification familiale dans la
zone de sante de Karisimbi, la plupart qui ont fait le choix de leurs
méthodes contraceptives soit 58% continuent leurs utilisation des MC
contre 36% dont les choix de méthodes contraceptive étaient
influences par les personnel médical
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