Annexe
Annexe A
A.1 Pondérations et estimateurs pour l'EPA
2015/2016 (Révision méthodologique de l'Enquête Permanente
Agricole, MARHASA)
Notations
N : Nombre total de ménages agricoles
?? ?? : Nombre de ménages de la strate primaire p de la
province
?? ?? : Nombre de villages de la strate primaire p de la
province
?????? : Nombre de ménages agricoles du village i de la
strate primaire p
????h?? : Nombre de ménages agricoles de la strate
secondaire h du village i de la strate primaire p ???? : Nombre de villages
échantillons de la province pour la strate primaire p
???? : Nombre de ménages échantillon de la strate
primaire p de la province
????h?? : Nombre de ménages agricoles échantillons
de la strate secondaire h du village i de la strate primaire p
??????h??= observation de la variable d'intérêt
provenant du ménage j de la strate secondaire h du village i de la
strate primaire p.
i= 1, 2,..., ?? ?? : numéro du village dans la strate
secondaire p
j= 1, 2,..., ?????? : numéro du ménage de la strate
secondaire h du village i
p=1,2,..., P: numéro de la strate primaire
h=1,2,..., H: numéro de la strate secondaire
Au premier degré, ?? ?? villages sont
sélectionnés proportionnellement à leur taille en
ménages
agricoles dans chaque strate primaire p. Au deuxième
degré, ????h?? ménages sont tirés dans chaque strate
secondaire h du village i de la strate primaire p.
SAWADOGO Israel-- ISE 3-- ENSAE
MARAHASA/DPPO-BF
v
Barrières et opportunités à
l'adoption des techniques de CES/DRS au Burkina Faso, dans la zone
sahélienne
,
Pour chaque strate primaire p, la probabilité d'inclusion
du village i est donnée par :
Coefficient de pondération au premier degré de
chaque village i de la strate primaire p :
1 N ihp
? ?
? n
jihp ihp
Pour chaque strate primaire p, la probabilité
d'inclusion du ménage j de la strate secondaire h du village i est
donnée par :
Nihp
ijhp ip jihp
Le coefficient de pondération au second degré de
chaque ménage j de la strate secondaire h du village i est donc :
n m ?
ihp p ip
Le coefficient total de pondération est donc donné
par :
Estimateurs du total et de la moyenne dans la
province
P m p
1
Y = ?? ? ? y ijhp
m ? n
p = 1 i = 1 p
ip h = 1 ihp j = 1
L'estimateur du total dans la province est donné par :
A
Nihp
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vi
Barrières et opportunités à
l'adoption des techniques de CES/DRS au Burkina Faso, dans la zone
sahélienne
On en déduit l'estimateur de la moyenne dans la province
:
?
J
Estimateurs de la variance des estimateurs
En posant et
i=1 Bq nihp
;=1
On a :
2[(1 - fi) 2 (1-f2
p) 2
? 2[(1-fp) 2
(1-f ) 21
L'estimateur de la variance de la moyenne est :
V(Y)=E Wp m Sp +
n m S2p
p=1 P p p
?
L'estimateur de la variance du total :
V Y
=V(MY)=M2V(Y)=M2EWp S1
p n pmp
+
p=1 p ZP S2p
J
m
A.2 problèmes liés à l'estimation
d'un modèle dichotomique par la méthode des moindres
carrés ordinaires
Trois principaux problèmes nous emmènent
à préférer l'estimation du modèle dichotomique par
le maximum de vraisemblance. Supposons que le modèle à estimer
soit de la forme yl = x. 6 + eL V i = 1, ... , N avec yl la
variable binaire expliquée, xi le vecteur de variable
explicative et et le terme d'erreur, les trois majeurs
problèmes rencontrés avec une estimation par les moindres
carrés ordinaires sont :
? E(yt) = x06 = Prob(yi = 1)
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vii
Barrières et opportunités à
l'adoption des techniques de CES/DRS au Burkina Faso, dans la zone
sahélienne
0 <_ Prob(yl = 1) <_ 1 => 0 <_ x. f3 <_ 1
. Cela constitue une contrainte sur le vecteur des paramètres
estimé, pourtant celui-ci est susceptible de prendre n'importe quelle
valeur de 1I8p+1 en présence de p variables
explicatives.
· Le deuxième problème constitue la
difficulté de trouver une droite qui s'ajuste le mieux le nuage de
points.
· L'hypothèse d'homoscédasticité n'est
pas vérifiée car: Var(yl) = Prob(yl = 1)(1 - Prob(yl = 1))
dépend de l'individu i.
A.3. LR test de significativité globale ou
partielle
Supposons que l'on veuille tester la significativité de
l'influence d'un facteur j représenté par K
variables vii, , k=1 ,..., K donné sur le
comportement d'adoption. Notons f3, les K coefficients
estimés, associés aux variables vii,
, k = 1, ... , K , permettant d'apprécier cet influence.
Le test à effectuer est bilatéral avec les hypothèses
définies comme suit :
{Contre H1: 3 k E [1 , K] tel
f31i * 0
Ho: f31 i = ? = f3?? i = 0 Avec Ho
l'hypothèse nulle
Sous ces considérations, la statistique du test est
donnée par LRT = -2(lo9Lnc - lo9Lc)
Où Lc représente le niveau
de vraisemblance atteint avec le modèle contraint (lorsqu'on ignore le
facteur j) et Lnc le niveau atteint avec le modèle non
contraint. La décision est prise en comparant la statistique LRT au
quantile d'ordre a de la loi de Khi deux à K degrés de
liberté X2(K) : l'hypothèse nulles est
rejetée lorsque LRT > X2(K).
Le LR test peut particulièrement être
utilisé pour vérifier la significativité globale des
coefficients d'un modèle binaire. Le procédé est le
même lorsqu'on remplace le groupe de coefficients relatifs au facteur
j par tous les coefficients du modèle.
A.4 statistique des tests de Pearson et de
Hosmer-Lemeshow Notons M le nombre de classes, N le
nombre d'individus
et V j = 1,...,M,
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viii
Barrières et opportunités à
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sahélienne
mi la taille de la classe j
{ Qi le taux de réalisation effective du
phénomène étudié dans la classe j P.j le
taux de réalisation prédite du phénomène
étudié dans la classe j
La statistique du test de Pearson est donnée par :
X2 = EM1 (311-m1151)2 et elle suit une loi de
Khi
J- mipj (1-p;)
Deux à M - K degré(s) de
liberté, où K représente le nombre de variables
explicatives. Lorsqu'il s'agit du test de Hosmer-Lemeshow, la statistique est
similaire à celle du test de Pearson adaptée au découpage
par quantile et elle suit dans ce que une loi de Khi Deux à G - 2
degré(s) de liberté avec G le nombre de groupes issus du
découpage par quantile.
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Barrières et opportunités à
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sahélienne
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