CONCLUSION
En somme, le but de ce chapitre était de
présenter dans le cadre de l'exploration du sujet les différentes
parties intégrantes. Ainsi, une présentation en premier du
contexte de l'étude a été fait suivi des
différentes délimitations du sujet (temporelle et spatiale),
ensuite la revue de littérature, de la problématique, et enfin
l'élaboration des questions de recherche décliner en question
principale et spécifiques, des objectifs répartis en objectif
principale et spécifiques et hypothèse de recherche diviser en
hypothèse principale et spécifiques.
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE, CONCEPTUEL, NORMATIF
ET METHODOLOGIQUE
17
INTRODUCTION
La procédure de rédaction d'une oeuvre
scientifique dépend de la méthode ou de la démarche
utilisée. Elle dépend également des différents
outils utiliser dans la collecte, le traitement, l'analyse des données
issues terrain, afin de produire des résultats de qualité. Dans
ce chapitre, il est d'abord question de procéder à un cadrage
théorique puis conceptuel de l'étude, ensuite à
l'opérationnalisation des variables et enfin de la démarche
méthodologique adoptée dans le cadre de la réalisation de
cette recherche.
2.1. CADRE THEORIQUE
Il s'agit ici de présenter les théories en
rapport avec notre sujet d'étude, mais aussi d'expliciter comment ces
théories peuvent nous aider à mieux appréhender le
thème aborder. Ainsi, nous allons évoquer trois
théories.
2.1.1. Théorie des parties prenantes
La théorie des parties prenantes, (stakeholder theory)
mis en place par Robert E. Freeman en 1984, propose une
approche participative de la conception de la stratégie. Plutôt
que de n'envisager la stratégie que dans la dimension unique de lutte
contre la concurrence, la théorie des parties prenantes prône
l'intégration de l'ensemble des partenaires à la
démarche.
C'est une conception fondée sur une négociation
constructive où l'on s'arrange pour que chacune des parties prenantes
trouve son intérêt à coopérer. C'est un
modèle de gouvernance négocié et donc participatif.
Une partie prenante, (stakeholder en anglais), peut être
définie comme "un porteur d'intérêt", c'est-à-dire
n'importe quel acteur qui a un intérêt et donc qui joue un
rôle dans la conception stratégique et le modèle de
gouvernance.
Le terme anglais de stakeholder a été choisi en
opposition avec celui de shareholder, c'est-à-dire l'actionnaire.
Là, le stakeholder a d'autres intérêts que de suivre
uniquement la valeur du cours de l'action et des dividendes annuelles. Cette
théorie prône la collaboration de toutes les parties dans un
domaine. Elle s'applique dans notre étude en ceci que : Les
différents acteurs impliquer dans l'éducation national doivent se
mètrent ensemble, trouver des consensus et consolider les idées
afin de moderniser le système éducatif et le rendre plus
attractif.
2.1.2. La théorie du changement social de GUY
ROCHER (1973)
Rocher (1973) estime que le changement est :
« toute transformation observable et vérifiable dans le temps
qui affecte d'une manière qui n'est pas provisoire la structure ou le
fonctionnement d'une collectivité et qui en modifie le cours de son
histoire. »
18
Le changement social est un phénomène collectif
qui affecte soit une collectivité ou un secteur important d'une
collectivité, soit les conditions de vie ou l'univers mental de
plusieurs individus, soit encore la structure, c'est-à-dire les
composantes de l'organisation sociale d'une collectivité.
Le changement social est, d'autre part, indissociable du temps
dans la mesure où l'on apprécie et on le mesure par rapport
à un point de référence situé dans le passé.
Le changement social modifie le mode d'organisation, au point de changer le
cours de l'histoire de la société. Avec ce changement social, le
fonctionnement de la société n'est plus le même.
Cette théorie s'applique à l'étude en
ceci que : s'appuyant sur la théorie du changement social, la
société ne doit pas être réfractaire des changements
dans tout processus qui pourrait améliorer les conditions de vie et de
bien-être des populations. L'enseignement par approche des TIC doit
être bien accueilli par les enseignants et les apprenants afin que le
mode d'enseignement et d'apprentissage soit plus aisé et facile.
2.1.3. La théorie de la diffusion de l'innovation
d'Everett Rogers (1962).
Elle a été proposée par Everett Rogers en
1962 et a été appliquée autant sur le plan individuel que
sur le plan organisationnel. Bien que ne concernant pas uniquement les
technologies informatiques, elle offre un cadre conceptuel au concept
d'acceptabilité car son but est d'expliquer comment une innovation
technologique évolue du stade d'invention à celui d'utilisation
élargie. Il existerait cinq éléments selon Rogers (1995),
qui détermineraient l'adoption ou la diffusion d'une nouvelle
technologie :
- L'avantage relatif : c'est le degré
auquel on perçoit qu'une innovation est meilleure par rapport à
celle déjà existantes. Il n'est pas nécessaire que cette
innovation possède beaucoup plus d'avantages que les autres mais ce qui
est important, c'est que l'individu la perçoive comme étant
avantageuse.
- La compatibilité : c'est une mesure
du degré auquel une innovation est perçue comme étant
consistante avec les valeurs existantes, les expériences passées,
les pratiques sociales et normes des utilisateurs. Une idée qui serait
incompatible avec les valeurs et normes actuelles prendrait plus de temps
à être adoptée qu'une innovation compatible.
- La complexité : c'est une mesure du
degré auquel une innovation est perçue comme étant
difficile à comprendre et à utiliser. Les nouvelles idées
qui sont simples à comprendre vont être adoptées beaucoup
plus rapidement que d'autres qui nécessitent de développer de
nouvelles compétences avant de pouvoir les comprendre.
- La testabilité : consiste en la
possibilité de tester une innovation et de la modifier avant de
s'engager à l'utiliser. L'opportunité de tester une innovation va
permettre aux éventuels utilisateurs d'avoir plus de confiance dans le
produit car il aura eu la possibilité d'apprendre à
l'utiliser.
19
- L'observabilité est le degré
auquel les résultats et bénéfices d'une innovation sont
clairs. Plus les résultats de l'adoption de l'innovation seront clairs
et plus les individus l'adopteront facilement.
Cette théorie nous permettra de prendre en compte la
compatibilité et les avantages relatifs à l'amélioration
du système d'enseignement numérique via les multimédias et
les TIC.
20
2.3. CADRE CONCEPTUEL
2.3.1. Education
Selon le dictionnaire Larousse, le concept d'éducation
peut être définit comme la mise en oeuvre des moyens propres
à assurer la formation et le développement d'un être humain
; moyens pour y parvenir. Elle est également définie comme la
formation d'une personne dans tel ou tel domaine d'activité.
De façon plus précis, le concept
d'éducation ce contexte d'étude renvoi à la formation des
individus de tout bord et qui englobe l'ensemble des connaissances
intellectuelles, culturelles, morales et autres acquises.
2.3.2. Géographie
Du Grec ancien geographia composé de
(hêgê) la terre, et (graphein) décrire
; puis du latin geographia, littéralement traduit par
« dessin de la terre » est une science qui a pour objet la
description de la terre et en particulier l'étude des
phénomènes physiques, biologiques et humains qui se produisent
à la surface du globe terrestre.
Selon les géographes physiciens en quête de
l'objet de la géographie : la géographie est la science qui a
pour objet la description actuelle du globe terrestre au point de vue naturel
et humain.
Le portail de l'information géographique du
gouvernement du Québec définit la géographie comme «
Une science de la connaissance de l'aspect actuel, naturel et humain de la
surface de terrestre. Elle permet de comprendre l'organisation spatiale de
phénomènes (physiques et humains) qui se manifestent dans notre
environnement et façonnent notre monde ». De façon plus
simple, la géographie est la science du milieu naturel avec pour Object
d'étude l'espace.
2.3.3. Outil
Selon le dictionnaire Robert, un outil est objet fabriquer qui
sert à agir sur la matière, à faire un travail. Bien plus,
un outil est ce qui permet de faire un travail. Dans ce contexte
d'étude, l'outil ici sont les applications tels que
Télégramme, WhatsApp qui sont utile non seulement pour les
conversations entre deux ou plusieurs personnes, mais aussi permettent de
partager des fichiers audio, vidéos ou documents sur format WORD ou PDF
entre les enseignants et les apprenants.
2.3.4. Multimédias
Les nouvelles technologies et les "multimédias"
proprement dit ont connu un essor dans les années 1990. Le concept de
multimédias à plusieurs définitions non exhaustives qui la
qualifie.
Selon le dictionnaire Larousse, le multimédias peut
être définit comme l'ensemble des techniques et des produits qui
permettent l'utilisation Simultanée et interactive de plusieurs modes de
représentation de l'information (textes, sons, images fixes ou
animées).
Selon mediadico, le concept multimédia peut être
définit comme : Terme Désignant la réunion sur un
même support, géré informatiquement, de textes, de sons, de
graphiques et d'images fixes ou animées.
21
Grâce à l'interactivité, ces
différents éléments d'information peuvent être
associés au coup par coup au gré des besoins de l'utilisateur.
Les supports privilégiés du multimédia sont le CD-ROM et
le World Wide Web.
Bien plus, on est parti du système d'apprentissage
traditionnel qui o fait ses preuves durant des décennies pour arriver au
système d'apprentissage par le multimédias vulgariser depuis
quelques années.
Le tableau ci-dessous (tableau 1) présente la
différence dans l'approche de l'apprentissage traditionnel et l'approche
par Multimédias.
22
Tableau 1 : Approche entre
l'apprentissage traditionnel et l'apprentissage multimédias
Apprentissage traditionnel
|
Apprentissage par le multimédias
|
L'enseignant est un expert
|
L'enseignant est un guide, un facilitateur
|
Utilisation d'un manuel scolaire de base
|
L'utilisation d'une variété de ressources et de
médias
|
Les faits sont fondamentaux
|
Les questions sont fondamentales
|
L'information est présélectionnée
|
L'information est à découvrir
|
L'accent est mis sur le produit
|
L'accent est mis sur le processus
|
L'évaluation est quantitative
|
L'évaluation est qualitative et quantitative
|
Source : Glenda (1996)
Cependant, plusieurs acteurs et structures (figure3)
interviennent dans le système d'enseignement par les multimédias
au Cameroun. Ces acteurs ont chacun un rol majeur dans la chaine.
Source : Nguidjoú, Mars 2022
Figure 3 : Acteurs intervenants dans
l'enseignement par TIC
2.3.5. Outils multimédias
Les outils multimédias sont des outils qui utilisent
diverses formes de contenu et de traitement de l'information, par exemple des
fichiers audio, graphiques, d'animation et vidéo, pour ajouter de
l'intérêt à une présentation. En informatique, elle
traduit l'étude des médias non textuels, principalement des
images (format JPEG, BMP, PNG, GIF,etc), les
23
vidéos(format MPEG-4/MP4,WBM,HD, etc), et les
sons(format MPEG-3/MP3,etc.).selon Delblat, les outils multimédias
peuvent être définit comme l'étude du contenu
numérique.
2.3.6. Enseignement
L'enseignement (du latin insignis, remarquable,
marqué de signe, distingué) est une pratique, mise en oeuvre par
un enseignant visant à transmettre des compétences (savoir,
savoir-faire et savoir-être) à un élève, un
étudiant ou tout autre public cadre d'une institution éducative.
Cette notion se distingue de l'apprentissage qui renvoie lui à
l'activité de l'élève qui s'approprie ces connaissances,
Manuel et al (2012).
D'après le dictionnaire Robert, le concept
d'enseignement peut se définir comme : l'action, art d'enseigner, de
transmettre des connaissances. Il s'agit ici dans ce contexte de la
transmission des connaissances d'un enseignant (Professeur de Géographie
par exemple) à un apprenant (élève).
Dans le cadre de cette étude, il faut noter que
l'enseignement avec les TIC renvoi à la notion de
"l'enseignement à distance" ou "formation à distance"
ou encore "enseignement en ligne" ou
"e-learning "qui peut être défini comme une
modalité d'enseignement qui permet à une personne s'apprendre de
façon relativement autonome avec des contraintes minimales d'horaire et
de déplacement, et avec le soutien à distance de personnes
-ressources.
Bien plus, plusieurs acteurs (figure 4) interviennent dans le
système de l'enseignement. La conceptualisation de la notion
d'enseignement permet ici de ressortir tous les acteurs qui entrent dans la
chaine et qui devront être pris en compte dans les prises de
décision futur concernant l'implémentation des TIC dans le
renforcement du système éducatif en général et
celui de l'enseignement de la géographie en particulier.
Source : Nguidjoú, Mars 2022
Figure 4 : Acteurs intervenant dans
l'enseignement
24
2.3.7. Intégration
Du (latin integratio, onis), le concept
d'intégration est défini par le dictionnaire Larousse comme
étant : l'action d'intégrer, fait pour quelqu'un, un groupe, de
s'intégrer à, dans quelque chose. Le concept de
"intégration" dans ce contexte d'étude renvoi à
l'implémentation d'une mesure, d'une technique, d'un système
d'apprentissage des TIC lié à l'enseignement.
2.4. CADRE NORMATIF
Le cadre normatif ici renvoi aux lois et textes en vigueur
relatives aux TIC au Cameroun
2.4.1. Les Fondements Législatifs
Au Cameroun, comme dans tous les pays, les TIC sont
règlementer par les lois suivantes qui encadrent son bon fonctionnement
et sanctionner les abus ou les dérapages lié à
l'utilisation de ceux-ci. Parmi ces différentes lois, nous avons les
lois ci-dessous :
? La loi Camerounaise N°2010/12/012 du 21
Décembre 2010 relative à la cybersécurité
et à la cybercriminalité prévoit que les sanctions varient
selon que l'intrusion a eu ou non une incidence sur le système mais en
cause. Il s'agit ici de recadrer les dérives et les manquements afin de
prôner uniquement l'usage responsable et utile des TIC par les
populations.
?
Loi_2013-013_communications_éléctronique adopter
par le ministère des postes et télécommunication. Cette
loi régularise les communications électroniques par voie de mails
et Réseaux sociaux. Elle prône le respect et l'éthique de
communication via les réseaux sociaux en interdisant la propagation des
contenus choquants, des dérives langagières et bien d'autres. On
note ici qu'une utilisation plus éthique des modes de communication
électronique est encourager comme l'utilisation des réseaux
sociaux dans la facilitation de l'enseignement.
25
2.5. CADRE METHODOLOGIQUE
La méthodologie est l'ensemble des procédures,
des démarches à suivre pour un chercheur pour mener à bien
une étude donnée. C'est aussi l'ensemble des procédures
mises en oeuvre dans le but de vérifier les hypothèses
émises au départ d'une démarche scientifique. Selon NTEBE
(1991 p.75) « il s'agit d'indiquer le plan de vol, en occurrence la
manière dont s'effectuera la recherche ». Elle
représente la démarche scientifique à utiliser afin
d'obtenir les résultats escomptés. Il est donc question dans
cette partie de montrer de manière claire et fidèle la
ficèle qui va conduire ce travail jusqu'à l'obtention des
résultats. Elle se fera en trois phases : d'abord, la collecte des
données secondaires, ensuite, la collecte de données primaires,
et par la fin, le traitement ces données.
La démarche hypothético-déductive a
été mise sur pied par le philosophe et mathématicien
Leibniz (1646-1716) et qui s'appuie sur le fait qu'un raisonnement est
appliqué à partir d'une ou plusieurs hypothèses. Ainsi
dans cette démarche, il est question de dégager des
hypothèses préalables sur un problème posé ; puis
tout au long du travail les vérifier afin de les confirmer ou infirmer
à la fin, après analyse des résultats. Notre travail
s'inscrit dans cette démarche méthodologique.
2.5.1. La collecte des données
La collecte des informations constitue la première
étape de toute recherche scientifique. Cette phase a consisté
à rechercher les informations qui nous ont permis de mieux comprendre et
appréhender nos concepts. La collecte de l'information regroupe les
étapes suivantes : la collecte des données secondaires et la
collecte des données primaires.
2.5.1.1. Collecte des données
secondaires
Dans ce cadre, la collecte des données de sources
secondaires renvoi à la recherche documentaire et des consultations
cybernétiques. Cette recherche documentaire nous a permis de mieux
appréhender noter sujet de recherche, mais aussi de rédiger
aisément les parties tels que le cadre contextuel, la revue de
littérature, la problématique, le cadre conceptuel et
théorique, et bien d'autres. Ainsi nous avons consulté
différents types de documents tels que les mémoires, les
thèses, les articles, certains ouvrages et bien d'autres. Ces documents
ont été consulté dans les bibliothèques du
département de géographie de l'université de
Yaoundé 1 et de l'école normal supérieur, ainsi que celle
de la FALSH de Yaoundé 1. Bien plus, nous avons également
consulté les archives du lycée classique de Nkolbisson ce qui
nous a permis d'avoir les statistiques sur le taux de réussite sur les
périodes d'avant COVID, pendant et après.
2.5.1.2. Collecte des données
primaires
Il s'agit ici de l'étape pratique de notre étude
qui s'appuie sur trois grands axes majeurs à savoir l'observation
directe, guide d'entretien et l'enquête par questionnaire.
26
2.5.1.2.1. Observation directe
Il s'agit ici d'observer à l'oeil nu sur le terrain
tout ce qui se rapporte à notre sujet d'étude dans le
lycée classique de Nkolbisson. Ainsi nous observer que le lycée
classique de Nkolbisson est composé de deux salles d'informatiques avec
une capacité de 21 machines(ordinateur) chacune. Le lycée dispose
d'un réseau Wifi limiter uniquement à la salle
multimédias.
2.5.1.2.2. Guide d'entretien
Cette étape renvoi aux échanges que nous avons
eu avec les personnes ressources au sein du lycée de Nkolbisson. Les
entretiens ont eu lieu avec le proviseur du lycée de Nkolbisson,
certains enseignants du lycée en occurrence les professeurs de
géographie (6 enseignants au total) et d'informatique.
2.5.1.2.3. Enquête par questionnaire
L'enquête par questionnaire nous a permis de dresser un
questionnaire avec des questions spécifiques à poser aux
élevés afin d'obtenir les résultats escomptés.
? Echantillonnage
Pour avoir le nombre d'élève à
enquêter, nous avons appliqué la loi d'échantillonnage de
Nwana (1982) qui stipule que : pour déterminer le taux de sondage, il
faut prendre en considération les marges suivantes :
? Si la population est constituée de centaines de milliers
de personnes, 5% au moins de cette population est représentative.
? Si la population cible est de quelques milliers, 10% sont
représentatives.
? Si la population est plusieurs centaines, 20% de cette
population est représentative.
D'après les statistiques fournis par le proviseur du
lycée classique de Nkolbisson, le lycée compte trente-deux salles
(32) de classes, quatre mille huit cent soixante-douze (4872)
élèves. Partant de la loi de Nwana, le nombre
d'élève est de quelque milliers, nous avons appliqué 2%
sur l'effectif total qui est de 4872 élèves. Ainsi,
l'équation suivante a été appliquer :
4872×2/100=97.44 arrondis par excès pour un échantillon de
100 élèves (tableau 2 à qui nous avons administré
les questionnaires (annexe 1) jadis conçus.
27
Tableau 2 : Nombre
d'élèves enquêtés par classe
Classe
|
Genre
|
Nombre
|
6ème
|
Fille
|
6
|
Garçon
|
4
|
Total
|
10
|
5ème
|
Fille
|
6
|
Garçon
|
4
|
Total
|
10
|
4ème
|
Fille
|
6
|
Garçon
|
4
|
Total
|
10
|
3ème
|
Fille
|
12
|
Garçon
|
8
|
Total
|
20
|
2nd
|
Fille
|
12
|
Garçon
|
8
|
Total
|
10
|
1ère
|
Fille
|
6
|
Garçon
|
4
|
Total
|
20
|
Tle
|
Fille
|
12
|
Garçon
|
6
|
Total
|
20
|
Total
|
100
|
Source : Nguidjoú, Mars 2022
L'échantillon a été réparti dans
toutes les classes du lycée (de 6ème en Terminale).
Pour les classes intermédiaires qui sont le 6ème, la
5ème, la 4ème et la 2nd, nous
avons pris un échantillon de 10 par classe soit un total de 40
élèves enquêtés. En ce qui concerne les classes
d'examens (3ème, 1ère et Terminale) nous avons pris un
échantillon de 20 par classe soit un total de 60 élèves
enquêtés.
2.5.2. Traitement des données
Cette étape consiste à analyser les
données jadis collectées grâce certains outils statistique
et SIG.
2.5.2.1. Traitement statistique
Dans la première phase, nous avons
procédé au dépouillement c'est-à-dire de relever
les réponses fournies par chaque individu sur le questionnaire afin de
faire une analyse croisée des données présentes dans le
questionnaire, cela a été possible avec les logiciels tels que
IBM SPSS version 21 et Microsoft Excel 2022. Ceci nous a permis, en plus de
monter un
28
masque de saisie, aussi de mener des analyses croisées.
Ces données introduites nous ont donc permis de ressortir des tableaux,
graphes et figures qui seront interprétées.
La codification du questionnaire d'enquête s'est faite
dans le logiciel statistique dénommé SPSS.
Ce travail a consisté à créer tout
d'abord un dictionnaire des variables ou masque de saisi, où nous
introduisions toutes les variables de notre questionnaire. Après la
réalisation de ce masque de saisi, nous avons procédé
à la saisie des informations collectées sur le terrain (figure
5).
Source : SPSS 23
Figure 5 : Illustration de masque de
saisi dans SPSS 2.5.2.2. Traitement cartographique
Le traitement cartographique s'est faite ici grâce aux
logiciels SIG qui ont permis de produire les cartographies existantes dans le
travail. Ainsi nous avons utilisé le logiciel Google earth pro pour
ressortir l'image satellite de la localisation du lycée classique de
Nkolbisson dans l'arrondissement de Yaoundé 7 ainsi que les
coordonnées géographiques du site. Le logiciel Paint 3D a permis
de produire les arbres conceptuels. Le logiciel ArcGIS a permis de produire la
carte de localisation de l'arrondissement de Yaoundé 7.
2.5.3. Matériels et outils
Dans la collecte des données sur le terrain, nous avons
utilisé plusieurs outils à savoir : un smartphone avec camera
grande résolution pour les prises des photos dans l'enceinte du
lycée, l'utilisation d'un bloc note et d'un stylo pour les prises de
note pendant les entretiens avec les personnes ressources, l'utilisation du
questionnaire monter sur papier format A4 pour questionner les
élèves, et bien d'autres.
29
L'ensemble des étapes de la recherche que nous avons
effectué peuvent être résumés dans le schéma
suivant :
Exploration du sujet
Données brutes
METHODOLO GIE
Investigation s de terrain
Collecte des données primaires
Questionnair e et guide d'entretien
Méthode d'échantil lonnage
Traitement des données
Traitement cartographique
Dépouillement et masque de saisie
Traitement numérique des données
Extraction des informations et production des
résultats
Recherche documentaire
1ère descente sur le terrain
Problématique, questions hypothèses
Figure 6 : Schéma synoptique de
la méthodologie de recherche Source : Nguidjoï, Mars
2022
La méthodologie peut être
résumée en trois étapes : l'exploration du sujet qui s'est
appuyée sur la recherche documentaire et la première descente sur
le terrain ; en ce qui concerne les investigations de terrain qui sont la
deuxième étape, elle est basée sur la collecte des
données primaires. La dernière étape qui est celle du
traitement des données s'est basée sur dépouillement, et
masque de saisie, le traitement cartographique et le traitement des
données a permis de produire des résultats nécessaires
à la rédaction de ce travail.
30
2.5.4. Difficultés rencontrées
Durant la rédaction de ce travail, nous avons fait face
à de nombreuses difficultés qui ont en en quelque sorte freiner
nos avancements. Nous avons entre rencontrer comme difficulté : la grave
des enseignants à travers le mouvement OTS qui a provoqué
l'absence des enseignants et des élèves dans les salles de
classes pendant la période de grève. La perte de toutes les
données jadis collecter plus le mémoire suite au vol de notre
ordinateur et support amovible d'où l'obligation de recommencer à
zéro la rédaction. L'insuffisance des données des
données sur les statistiques des TIC dans l'enseignement au Cameroun.
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