1
MASTER 1 : ECONOMETRIE ET STATISTIQUE
PARCOURS : ECONOMETRIE APPLIQUEE
LES DETERMINANTS DES
INVESTISSEMENTS DIRECTS
ETRANGERS EN FRANCE
Présenté par : Sous la direction de
:
FIGUREAU Bastien PHAM Thi-Hong-Hanh
Nantes, mai 2019
2
Remerciements
Dans cette première partie, je tiens à formuler
tous mes remerciements à mon encadrante de mémoire Madame
Thi-Hong-Hanh PHAM. Elle m'aura apportée tout son soutien au cours de la
réalisation de ce mémoire.
Benoit SEVI et Olivier DARNE (responsables du Master
Econométrie et Statistique) ont organisés durant l'année
différentes réunions afin qu'on puisse réaliser un travail
de qualité pour notre premier mémoire. Je leurs en suis
très reconnaissant.
J'adresse également ma totale reconnaissance à
tous les enseignants et personnels de l'IAE qui m'ont accordés leurs
aides à travers des conseils dans le cadre de mes recherches. Par leurs
disponibilités, j'ai pu créer un lien afin d'élaborer un
travail de qualité.
J'apporte également des remerciements à mes
parents, Bernadette et Thierry qui m'ont accordés de leurs temps durant
la conception de ce dossier afin de mettre en place un travail de relecture
permanent et efficace.
Enfin, je remercie mes amis et collègues de groupe pour
leurs aides durant la réalisation de ce projet. Je les remercie pour la
confiance qu'ils m'ont témoignée.
A l'ensemble de ces intervenants que j'ai eu l'occasion de
nommer, je présente mes sincères remerciements, mon estime et ma
gratitude.
3
Liste des abréviations
ACP : Analyse en Composante Principale
BLUE : Best Linear Unbiaised Estimator
FAC : Fonction d'AutoCorrélation
FACP : Fonction d'AutoCorrélation Partielle
IDE : Investissement Direct Etranger
IPC : Indice des Prix à la Consommation
MCO : Moindres Carrés Ordinaires
OLI : Ownership Localisation Internalisation advantages
PIB : Produit Intérieur Brut
RLM : Régression Linéaire Multiple
SMIC : Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
VIF : Variance Inflation Factor
4
Sommaire
Résumé
|
5
|
Abstract
|
6
|
I- Introduction
|
.. 7
|
II- Revue de littérature
|
10
|
III- Modèle empirique et données
|
17
|
IV- Analyse de données et descriptive
|
32
|
V- Etude économétrique du sujet
|
43
|
|
Conclusion
|
..72
|
Bibliographie
|
73
|
Récapitulatif des graphiques et tableaux
|
. 77
|
Annexes du mémoire
|
79
|
5
Résumé
A travers ce mémoire, on cherche à analyser les
déterminants macroéconomiques des entrées
d'Investissements Directs Etrangers (IDE) en France. Notre projet est
effectué sur la période allant du premier trimestre 1995 au
quatrième trimestre 2013. Ce choix, nous permet d'avoir un maximum de
données pour la conception de ce mémoire. L'IDE a un rôle
dominant dans le cadre des stratégies de développement
privilégiées à l'échelle nationale. Cependant, une
variation de l'inflation aura probablement des conséquences
négatives sur les IDE.
L'objectif de ce mémoire étant de s'appuyer sur
la littérature économique afin de pouvoir caractériser les
déterminants des IDE. Pour cela, nous allons regarder les
différentes faiblesses empiriques qui portent sur ce thème. Ce
mémoire ayant pour but de déterminer une nouvelle vision pour
observer les actions des déterminants macroéconomiques sur
l'entrée des IDE en France.
Au cours de l'ensemble de ce mémoire, on essayera de
trouver des liens éventuels entre l'IDE et les variables qui semblent
avoir un impact important sur ces derniers.
6
Abstract
This thesis seeks to analyze the macroeconomic determinants of
Foreign Direct Investment (FDI) inflows in France. Our project is carried out
over the period from the first quarter of 1995 to the fourth quarter of 2013.
This choice allows us to have a maximum of data for the design of this memory.
FDI has a dominant role in the development strategies favored at the national
level. However, a change in inflation will likely have a negative impact on
FDI.
The objective of this paper is to rely on the economic
literature in order to characterize the determinants of FDI. For this, we will
look at the different empirical weaknesses that bear on this theme. This thesis
aims to determine a new vision to observe the actions of macroeconomic
determinants on the entry of FDI in France.
Throughout this thesis, we will try to find possible links
between IDE and variables that seem to have a significant impact on them.
7
I- Introduction
Au sein d'une économie globalisée, la question
de la délocalisation occupe une place très importante au niveau
de l'activité économique et social. On peut expliquer ce
phénomène par la mondialisation qui représente la libre
circulation des marchandises. En effet, depuis les années 90, les flux
d'IDE ont beaucoup changé grâce à la mondialisation
1 . Les Investissements Directs Etrangers (IDE) correspondent quant
à eux aux investissements d'une entité résiduelle qui
obtient un intérêt durable au sein d'une entité
résidente d'une économie étrangère2.
L'analyse effectuée concerne en grande partie les IDE sortants qui sont
réalisés par des groupes français mais n'écarte pas
les IDE entrants qui sont exécutés par des groupes
étrangers en France3. On peut donc dire que si une entreprise
étrangère investit en France, c'est que cet investissement a une
rentabilité élevée.
Les investissements directs étrangers peuvent
également être vues comme les activités internationales de
capitaux effectuées afin de concevoir et développer ou assurer de
garder une filiale à l'étranger. Ils permettent aussi d'exercer
l'inspection et d'avoir un effet significatif sur la gestion d'une firme. Au
cours des décennies passées, il y a eu une hausse très
importante des flux d'investissements directs étrangers au sein de
l'économie internationale4. Ces derniers ont augmenté
de plus de 12 millions d'euros en 2015 5 . Aujourd'hui, les IDE sont
très importants car ils participent à la croissance des pays du
monde. Les deux principales motivations qui incitent les pays à investir
sont la forte baisse des coûts de main-d'oeuvre moins chers ainsi qu'un
rapprochement géographique vers les zones de ressources naturelles.
Elles vont donc permettre aux pays de destination de réduire les prix de
transport et ainsi faire de l'optimisation fiscale. Enfin, la conquête de
nouveaux marchés difficiles à pénétrer par les
exportations qui nécessitent automatiquement l'intervention des firmes
locales afin de faire augmenter de manière spectaculaire la
compétitivité. A travers les IDE, on peut également
améliorer la macro-économie en utilisant le transfert de fonds
financiers, le transfert de la technologie et du savoir-faire en gestion et
capital humain ainsi que par la création d'emplois. En revanche, dans
les entreprises
1
http://unpan1.un.org/intradoc/groups/public/documents/idep/unpan020634.pdf.
Consulté le 16 décembre 2018.
2
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1263.
Consulté le 16 décembre 2018.
3 FONTAGNE L. et TOUBAL F. 2010. « Investissement direct
étranger et performances des entreprises ». La documentation
française.
4
https://www.memoireonline.com/11/12/6447/m_Le-rle-des-IDE-Investissement-Direct-Etranger--dans-le-secteur-bancaire-algerien2.html.
Consulté le 16 décembre 2018.
5
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3303553?sommaire=3353488.
Consulté le 16 décembre 2018.
8
étrangères, les revenus sont
généralement plus élevés que dans les firmes
locales (hausse d'environ 30%). On peut donc dire que l'IDE a un effet qui est
très positif sur la croissance des pays d'accueil6.
Pour poursuivre, on peut dire que les flux d'investissements
directs étrangers dépendent en grande partie de la
stabilité des pays d'accueil, de leurs perspectives futures et enfin de
leurs rentabilités. A ce jour, les mouvements d'investissements directs
étrangers qui sont produits entres l'Union Européenne, le Japon
et enfin les Etats-Unis sont les plus impressionnants au monde7. En
2015, les investissements entrants provenant de l'Union européenne sont
d'environ 9,8 milliards d'euros tandis que ceux provenant des Etats-Unis et du
Japon sont de 22,7 milliards d'euros 8. Au cours des
dernières années, les flux ont globalement augmentés de
manière significative dans les pays asiatiques et donc en particulier en
Chine9. Cependant, depuis les années 1980, la France est
devenu un des investisseurs les plus précieux au monde, avec des
investissements sortants vers les pays développés, en particulier
l'Union Européenne. En revanche, les activités d'investissements
les plus solides se situent dans le secteur du commerce, de la manufacture et
de plus en plus dans les services (marchands et non marchands). Les firmes
françaises ayant une implantation à l'étranger sont en
générale plus productives que les firmes locales pures. Les
entreprises étrangères qui implantent des filiales en France sont
très regroupées au nord du pays, à la frontière
belge, en île de France et pour finir en Rhône-Alpes, en
particulier dans le domaine industriel. En revanche, les firmes ayant leurs
sièges sociaux en France (filiales française ou
étrangère) sont bien plus productives, bien plus grandes et
proposent donc des rémunérations à la hauteur des attentes
de leurs salariés. Cependant, les investissements étrangers
peuvent parfois occasionner des dégâts au niveau
environnementaux10.
D'un point de vue théorique, des économistes ont
essayés d'expliquer les facteurs qui pouvaient influencer les
émissions d'investissements directs étrangers à partir de
différentes théories. Ces dernières font
références aux économistes DUNNING (1977), LEVIS
(1979),
6 FONTAGNE L. et TOUBAL F. 2010. « Investissement direct
étranger et performances des entreprises ». La documentation
française.
7
https://news.un.org/fr/story/2008/01/123392-les-investissements-directs-etrangers-ont-battu-des-records-en-2007.
Consulté le 16 décembre 2018.
8
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2569430?sommaire=2587886.
Consulté le 16 décembre 2018.
9
https://news.un.org/fr/story/2008/01/123392-les-investissements-directs-etrangers-ont-battu-des-records-en-2007.
Consulté le 16 décembre 2018.
10 FONTAGNE L. et TOUBAL F. 2010. « Investissement
direct étranger et performances des entreprises ». La
documentation française.
9
FREY (1985), et MAYER (1999) par exemple11. En
effet, DUNNING a expliqué les flux d'IDE dans une économie pour
la première fois. Concernant LEVIS, il a séparé les
variables en deux groupes (celles politiques et celles économiques). A
travers ce mémoire, on va présenter les facteurs
économiques en faisant en sorte de ne pas tenir compte des facteurs
politiques. On va s'appuyer sur certaines de ces théories afin
d'élaborer notre modèle économique.
Dans ce mémoire, nous nous intéressons à
l'importance d'étudier les déterminants de l'IDE. Nous allons
comprendre le choix de la France comme pays d'étude dans ce
mémoire. Ce choix est basé sur le fait que la France dispose d'un
emplacement géographique stratégique.
Dans un premier temps, la littérature économique
de ce mémoire avec des économistes ayant réalisés
des travaux sur les déterminants des investissements directs
étrangers sera présentée. Dans un second temps, le
modèle empirique ainsi que les données seront exposées. La
troisième partie sera réservée aux statistiques
descriptives ainsi qu'aux tests économétriques. Enfin, la
dernière partie aura pour mission de conclure l'ensemble du
mémoire.
11
https://www.memoireonline.com/11/09/2898/m_Determinants-de-linvestissement-direct-a-letranger-dans-les-pays-en-voie-de-developpement-11.html.
Consulté le 20 décembre 2018.
10
II- Revue de littérature
Tout d'abord, rappelons la définition des
investissements directs étrangers. Les IDE12
représentent les investissements qui permettent aux entités
résidentes d'une économie d'obtenir un intérêt
durable au sein d'une entité résidente d'une économie
étrangère. Soulignons que l'investissement direct prend en compte
l'ensemble des opérations, c'est-à-dire, l'opération
initiale ainsi que les opérations financières.
Il y a trois grandes catégories d'IDE qui sont les
investissements en capital social (prises en compte de la participation
à hauteur de plus de 10% au sein des firmes), les
bénéfices réinvestis qui correspondent à la partie
qui n'est pas distribuée et enfin, les opérations diverses qui
désignent les prêts entre les investisseurs directs et les
firmes.
II.1 Travaux théoriques
Au préalable, soulignons que les IDE sont
considérés comme important par certains pays comme la France. En
effet, la république française pense que les IDE sont très
utiles dans les pays en développement comme par exemple en Afrique. Dans
cette partie, notre objectif est de monter une revue de littérature.
A travers plusieurs théories, les économistes
ont évoqués les IDE sous différents aspects. Par exemple,
DUNNING s'est intéressé aux flux d'IDE pour la première
fois au début des années 1970. DUNNING a utilisé les
travaux de HIRSCH en 1976. DUNNING va donc construire un modèle
composé de deux entreprises en 198113. DUNNING prouve que les
décisions d'internationalisations sont justifiées par trois
catégories d'avantages qui forment le modèle OLI14
:
Ø Ownership advantages (O) : Ils représentent
le capital intellectuel, un avantage qui concerne la firme. Il s'agit d'un
produit qui n'est pas possédé par les autres entreprises (brevet,
licence,...).
12
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/8235_les-investissements-directs-a-l-etranger-ide.
Consulté le 05 février 2019.
13
https://www.memoireonline.com/04/12/5787/Les-investissements-directs-etrangers-dans-lespace-UEMOAdeterminants-et-analyse-dimpacts.html.
Consulté le 20 décembre 2018.
14
https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/modele-oli.html.
Consulté le 05 février 2019.
Ø
11
Localisation advantages (L) : Il est préférable
que le produit soit utilisé à l'étranger plutôt que
dans le pays de provenance. L'objectif étant de limiter les coûts
de production.
Ø Internalisation advantages (I) : Les avantages
à sous-traiter sont moindres. Cependant, il y a des avantages en
matières de transaction. C'est donc profitable à
l'internalisation afin d'éviter la concurrence.
Les conditions évoquées ci-dessus ont un
intérêt hiérarchisé car d'après DUNNING, les
importances à l'internalisation sont concluantes.
Il est important de souligner que certains économistes
émettent l'hypothèse que les IDE produisent de la croissance
tandis que certains autres économistes pensent que les IDE apportent des
retenues. Par exemple, SOLOW15 en 1956 a rédigé un
article dans lequel il explique que les IDE connaissent une évolution.
Cependant, il a souligné que les effets sont uniquement à court
terme car l'économie a des rendements décroissants du capital qui
entraine donc un taux de croissance de long terme plutôt stable.
Les IDE sont vues comme favorisant l'apparition de nouvelles
variables économiques et technologiques indispensables aux pays
développés aujourd'hui (LALL et NARULA, 2004)16. Les
rendements de capitaux étant décroissants rendent les IDE et
leurs apports technologiques sont importants.
Dans l'approche théorique, on peut identifier deux
visions sur l'apport des IDE dans la croissance. Dans la première, on
s'intéresse plus à l'apport de nouvelles technologies
associées aux entreprises nationales grâce à leurs
externalités (BLONIGEN et WANG, 2004)17 tandis que la seconde
vision sera sur l'apparition de nouveaux biens de capitaux dus à
l'action des IDE (BERTHELEMY et DEMURGER, 2000)18. Ces deux derniers
auteurs ont développés un modèle basé sur le
capital humain et les écarts technologiques dans le progrès
technique à travers l'utilisation de biens intermédiaires. Ils se
basent sur un marché composé de deux entreprises, une grande
entreprise étrangère et high tech et une autre locale plus
15
https://www.memoireonline.com/01/14/8691/m_Investissements-directs-etrangers-et-developpement-durable-Cas-de-la-cte-d-Ivoire5.html.
Consulté le 21 janvier 2019.
16 LALL S. et NARULA R. 2004. « FDI and its role in
economic development: Do we need a new agenda? ». Research Memoranda
019. Maastricht : MERIT.
17 BLONIGEN B.A. et WANG M. 2004. « Inappropriate
pooling of wealthy and poor countries in empirical FDI studies ».
NBER Working Paper n° 10 378. Cambridge.
18 BERTHELEMY J.C et DEMURGER S. 2000. « Foreign
Direct Investment and Economic Growth: Theory and Application to China
». Review of Development Economics. Wiley Blackwell, vol 4.
12
petite. Les deux vont sur ce marché pour produire mais
aussi investir dans la recherche (R&D). La plus petite entreprise locale va
pouvoir utiliser les connaissances supérieures de l'autre firme pour son
R&D qui débouche sur un progrès technique de la firme locale.
Leurs modèles sous entends que les Etats devraient favoriser les IDE
afin d'augmenter le progrès technique de leurs entreprises locales.
KRUGMAN et OBSTFELD (2006)19 définissent les
investissements directs étrangers comme les flux de capitaux avec pour
objectif pour la firme d'ouvrir une filiale au sein d'un pays étranger.
L'investissement direct étranger autorise la prise d'une
possibilité de contrôle car les firmes ne disposent pas uniquement
des obligations financières face au siège mais également
se situe au sein de la même structure organisationnelle.
ANDREFF (2003)20 définit les investissements
directs étrangers comme : « un capital dans la
propriété d'actifs réels pour implanter une filiale
à l'étranger ou prendre le contrôle d'une firme
étrangère existante. Il vise à établir des
relations économiques durables d'une unité à
l'étranger ».
LIPSEY (1999) 21 montre que la théorie
économique qui utilise une analyse néoclassique de la
modernisation recommande que les investissements directs étrangers
encouragent la croissance économique à partir de l'accumulation
du capital ainsi que le transfert technologique.
Dans leurs papiers, les économistes LOVE et LAGE
HIDALGO (2000) 22 vont affirmer que les marchés, les stocks
de capitaux ainsi que les facteurs macroéconomiques sont les
déterminants les plus importants des IDE. Parmi cela, on retrouve les
travaux de (TRUMAN et EMMERT, 1999)23 qui vont dans ce même
sens.
Pour conclure, la littérature économique
caractérise plusieurs définitions sur les concepts des
investissements directs étrangers présentés par des
auteurs. Soulignons que ces définitions sont proposées par SOLOW
(1956), DUNNING (1970), LIPSEY (1999), ANDREFF (2003) ainsi que KRUGMAN et
OBSTFELD (2006).
19 KRUGMAN P. et OBSTFELD M. 2006. Economie internationale,
7ème édition. Bruxelles 3. Nouveaux horizons.
20 ANDREFF W. 2003. « Les multinationales globales
». Paris, la Découverte, Repères.
21 LIPSEY R. 1999. « The location and characteristics of
U.S affiliates in Asia. 6876 ». Cambridge. Mass.
22 LOVE et LAGE HIDALGO. 2000. « Analysing the
determinants of US direct investment in Mexico ».
23 TRUMAN J. et EMMERT C. 1999. « Explaining Japanese
Foreign Direct Investment in Latin America ». Social Science
Quarterly 80. P. 539-541.
13
II.2 Travaux empiriques
Dans cette sous-partie, on va présenter les travaux
empiriques portant sur les IDE réalisés par des
économistes durant les dernières décennies.
Les études empiriques des IDE ont d'abord
été menées dans les pays asiatiques à la fin des
années 90, alors que ces pays étaient en pleine croissance.
HUSSEIN et WANG en 1996 ont menés les travaux les plus significatifs
pour montrer que les IDE ont un impact important dans le processus de
développement des pays.
Cependant, l'analyse empirique des IDE à une limite
méthodologique. En effet, les IDE sont variables et ne sont pas
forcément constant. De plus, ils dépendent de très
nombreuses variables et provoquent des difficultés d'estimations en plus
du dynamisme des IDE. Comme cité, des variables explicatives telles que
l'environnement (CHAKRABARTI, 2001)24 sont difficiles à
mesurer. Dans la littérature de la même période, des
auteurs tel que (LEVASSEUR, 2002)25 entre autres a réussi
à trouver plusieurs facteurs des IDE tout aussi déterminant. On
peut retrouver dans ses papiers les facteurs tels que le climat des affaires ou
la conjoncture économique, la distance et le coût de transport,
les différentes tailles de marchés domestiques, ainsi que le
degré d'ouverture d'un pays, pour ne citer qu'eux, déterminent
les IDE. On peut trouver des synthèses de l'analyse empirique des IDE
qui ne gardent principalement qu'une vingtaine de déterminants
triés de manière politique, institutionnel, économique et
incitative.
Des études bien plus récentes, (BRUNO et
MERVELEVEDE, 2011)26 nous font remarquer que les externalités
sont celles qui ont le plus d'impact. En effet, on peut voir que sur un
ensemble d'études, seulement la moitié montre un effet positif
des IDE sur la croissance et que même 39% n'ont aucun effet.
Cependant, une cassure est observée dans la
littérature, caractérisée par les papiers de CARKOVIC et
LEVINE (2005)27. Ils vont prouver que les études
précédentes utilisaient des
24 CHAKRABARTI A. 2001. « The Determinant of Foreign
Direct Investment : Sensitivity Analyses of Cross-Country Regressions
». Kyklos, vol 54 Fasc. P. 114-189.
25 LEVASSEUR S. 2002. « Investissements directs
à l'étranger et stratégies des firmes multinationales
». OFCE. Hors série.
26 MERVELEVEDE Y. et BRUNO J.F. 2011. « FDI
Spillovers and the Time since Foreign Entry ». Working Papers of
Faculty of Economics and Business Administration. Ghent University. Belgium.
27 CARKOVIC M. et LEVINE R. 2005. « Does foreign
direct investment accelerate economic growth ? ». Institute for
International Economics and Center for Global Development. Washington. DC.
P.195-220.
14
techniques économétriques non adaptées.
Pour cela, ils vont montrer les limites des études
précédentes et utiliser une analyse empirique plus large et sur
une plus longue période et réduire le plus possible la
volatilité. Les conclusions de leurs études sont que certes les
IDE ont un impact visible sur la croissance mais en revanche, cet impact n'est
qu'éphémère et non durable à long terme.
Néanmoins, d'autres études tendent à
prouver le contraire sur des périodes différentes et avec des
techniques économétriques plus poussées (NEUHAUS, 2005).
Les causes des différents résultats obtenus de chaque
étude seront en partie expliquées par
l'hétérogénéité de chaque pays (LIPSEY et
SJÖHOLM, 2005)28. Selon eux, deux niveaux interviennent pour
considérer la capacité d'absorption des États. Le premier
côté est le facteur de l'attrait des IDE et de l'autre
côté, les facteurs qui régulent l'effet des IDE. Pour les
facteurs de l'hétérogénéité, les auteurs
évoquent le niveau de développement du pays, son capital humain,
son ouverture économique et commercial, l'effort local d'innovation
ainsi que son développement financier et matériel.
Le premier auteur qui a introduit les « effets externes
» des IDE sur le bien être général se nomme MACDOUGALL
en 1960. Un autre auteur du nom de CAVES en 1971 s'est intéressé
aux différents effets des IDE sur le bien être
social29.
Un peu plus tôt, durant les années 1950, MUNDELL
a mis en place un modèle ayant pour objectif de présenter les
échanges commerciaux. Il utilise pour cela deux pays, deux facteurs de
productions, deux produits ainsi qu'une fonction de production homogène
pour chaque pays. En revanche, le modèle de MUNDELL n'est pas le
meilleur afin d'expliquer les IDE30.
De plus, KOIZUMI et KOPECKY ont mis en place en 1977 un
modèle d'équilibre général. Ce dernier a pour
mission de présenter les effets de diffusion des IDE sur la croissance.
A travers ce modèle, on définit la technologie comme un «
bien public »31.
28 LIPSEY R. et SJÖHOLM F. 2005. « The Impact of
Inward FDI on Host Countries : Why Such Different Answers ? ». Chap 2
in Does Foreign Direct Investment Promote Development ? Editors Moran. P
23-43.
29
http://www.mafhoum.com/press4/135E18.pdf.
Consulté le 20 décembre 2018.
30
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01191817/document.
Consulté le 20 décembre 2018.
31
https://www.memoireonline.com/02/11/4273/Les-effets-des-investissements-directs-etrangers-sur-la-croissance-des-pays-mediterraneens.html.
Consulté le 21 décembre 2018.
15
BREWER a montré en 1991 qu'il y avait une
corrélation négative entre la croissance économique et
l'IDE32. On peut donc traduire cela par le fait que l'IDE peut avoir
un effet totalement négatif sur la croissance économique.
A travers sa thèse de doctorat (soutenue en 1960 avant
d'être diffusée en 1976)33, HYMER essaye de faire la
différence entre l'investissement étranger de portefeuille et
l'IDE. Selon lui, la microéconomie financière donne des
précisions uniquement sur les flux d'investissement de portefeuille.
Dans son analyse, il commente que les différentes hypothèses de
la microéconomie ne sont pas en accord avec l'attitude des entreprises
multinationales.
Plus récemment, VAN HUFFEL 34 en 2001 a
trouvé deux stratégies permettant d'intégrer les IDE. Pour
cela, il distingue l'intégration verticale (market-seeking) et
horizontale (rent-seeking). L'objectif de l'intégration verticale est de
créer des « filiales ateliers » par les firmes
multinationales. En revanche, l'intégration horizontale est tout
simplement un investissement dans le pays d'accueil afin d'éviter les
contraintes lors des exportations.
Dans ce paragraphe, on va nommer quelques auteurs ayant
réalisés des travaux sur une partie précise de la
France35. Par exemple, DUPUY et SAVARY en 1986 ainsi que KRIFA et
HERAN en 1999 ont travaillés sur les régions de la France. KLEIN
et ROSENGREN en 1994 ainsi que HINES en 1996 se sont intéressés
aux métropoles. On peut dire que leurs travaux stipulent que les
multinationales choisissent des investissements dans les régions
où le nombre de concurrents est moindre.
On tient également à noter que de nombreuses
études économiques prouvent que les entreprises ainsi que les
secteurs les plus impliqués sur les IDE concernent ceux qui
possèdent un leadership technologique. En revanche, les firmes les moins
impliquées sur les IDE sont celles qui s'opposent aux firmes des pays
ayant les salaires les plus faibles. En France,
32
https://www.memoireonline.com/02/11/4273/Les-effets-des-investissements-directs-etrangers-sur-la-croissance-des-pays-mediterraneens.html.
Consulté le 21 décembre 2018.
33 HYMER S.H. 1976. « The International Operations of
National Firms : A Study of Direct Foreign Investment 1976 ». Edition
MIT Press. Cambridge (thèse de Doctorat. MIT. 1960).
34
https://www.memoireonline.com/01/14/8691/Investissements-directs-etrangers-et-developpement-durable-Cas-de-la-cte-d-Ivoire.html.
Consulté le 21 janvier 2019.
35 El OUARDIGHI J., KAHN R. 07/2003. « Les
investissements directs internationaux dans les régions
Françaises ». Revue d'Economie Régionale et Urbaine.
Page 10.
16
MESSERLIN en 1995 a prouvé que l'apparition de nouveaux
emplois sur le sol national ont pour conséquence la sortie des flux
d'IDE36.
Pour conclure, il y a un grand nombre de littérature
consacrée à ce thème. Cependant, il n'existe pas de cadre
théorique précis afin d'analyser les déterminants des IDE.
La littérature des IDE a connu une très forte augmentation depuis
les années 200037.
36 AUSSILLOUX V., CHEVAL M-L. 2002. « Les
investissements directs français à l'étranger et l'emploi
en France ». Economie et prévision. Page 30.
37
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Investissement%20direct%20à%20l%27étranger/fr-fr/.
Consulté le 21 décembre 2018.
17
III- Modèle empirique et données
Cette section présente le modèle empirique et le
choix des variables macroéconomiques. Pour atteindre l'objectif de
recherche, les données exploitées sont en rapport avec le
marché français et porte sur la période du premier
trimestre 1995 au quatrième trimestre 2013. L'ensemble de la base de
données a était réalisé à partir du site
«
fred.stlouisfed.org ».
Le modèle économétrique est défini
comme suivant :
IDEt = a + I31tPIB_HAB1t +
I32tTX_CHA2t + I33tBENEF3t + I34tTX_INT4t +
I3stIPCst
+ I36tBENEF_IMP6t +
I37tEXP7t + I38tIMP8t + I39tSAL_HOR9t
+ I310tDEP_SCO10t +
I311tDUMMIES_EURO11t + I312tDUMMIES_CRISE12t
+ £t
Avec :
· IDE : Investissement direct étranger
· PIB_HAB : Produit intérieur brut par habitant
· TX_CHA : Taux de change en France
· BENEF : Total des bénéfices tirés
des ressources naturelles en pourcentage du
PIB
· TX INT : Taux d'intérêt en France _
· IPC : Indice des prix à la consommation
· BENEF_IMP : Bénéfice des
sociétés après impôt
· EXP : Exportations : valeurs des biens pour la France en
pourcentage du PIB
· IMP : Importations : valeurs des biens pour la France en
pourcentage du PIB
· SAL_HOR : Salaire horaire
· DEP_SCO : Dépenses de consommation des
administrations : droits de scolarité et frais de formation
· DUMMIES_EURO : Utilisation de l'euro comme monnaie au
cours du trimestre
· DUMMIES_CRISE : La crise est présente au sein
du pays
18
III.1 L'investissement direct étranger en France
(IDE)
Pour débuter, on va réaliser un graphique
représentant l'investissement direct à l'étranger en
France.
Graphique 1 : Investissement direct à
l'étranger en France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1995-11-01 1996-09-01 1997-07-01 1998-05-01
1999-03-01 2000-01-01 2000-11-01 2001-09-01 2002-07-01 2003-05-01 2004-03-01
2005-01-01 2005-11-01 2006-09-01 2007-07-01 2008-05-01 2009-03-01 2010-01-01
2010-11-01 2011-09-01 2012-07-01 2013-05-01
Investissement direct à l'étranger
en
France
IDE
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
A travers le graphique 1, on observe une forte augmentation
de l'IDE au cours de l'année 1999. La volonté de l'État
français à participer au développement de ces
investissements pourrait être la raison de cette hausse des IDE. Il est
probable que cette augmentation donne lieu à un investissement important
de l'État dans les entreprises domestiques afin qu'elles
s'internationalisent. Un autre objectif envisageable serait également
d'augmenter la formation de la main d'oeuvre. Cependant, une forte
dérèglementation et l'optimisation de la fiscalité pour
les entreprises sont possibles38. En effet, le secteur des services
est le plus impliqué par ces investissements à cause de la
tertiarisation des pays développés. A partir de 2006 et
jusqu'à 2008, on remarque une très forte augmentation des
38
https://hal-sciencespo.archives-ouvertes.fr/hal-01017815/document.
Consulté le 21 décembre 2018.
19
IDE en France. Le point le plus haut a probablement
été atteint en 2007. Cette très forte hausse a pour
conséquence la provocation de la crise économique qui s'est tenue
jusqu'en 2008. Elle a eu des effets totalement négatifs sur la
croissance. Depuis 2011, la tendance est à la croissance. Les IDE ont
atteint voir dépassés les 600 (indice 1er trimestre
1995 fixé à 100). En 2013, la France occupe une place très
importante (5ème rang) au niveau des stocks mondiaux
d'investissements directs à l'étranger derrière les
Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Chine39. Les
principaux effets des IDE sur la croissance sont le transfert des
connaissances, la productivité, la transformation de la
spécialisation internationale pour le pays d'accueil ainsi que le
renforcement du processus d'agglomération40.
III.2 Le produit intérieur brut par habitant
(PIB HAB)
On définit le PIB comme un indicateur ayant pour
objectif de représenter le niveau de vie des habitants. On calcul cet
indicateur à partir de la somme totale des valeurs ajoutées d'un
pays à laquelle on ajoute les impôts et on soustrait les
subventions sur les produits41.
Le PIB peut être un facteur totalement décisif
dans un pays. On peut expliquer cela par le fait qu'un habitant qui a un revenu
disponible plus élevé sera plus enclin à consommer,
où bien investir dans une firme du territoire. A partir de son
évolution, on peut avoir un aperçu de la croissance.
Cependant le PIB a deux gros problèmes. En effet, il
ne prend en compte que les échanges marchands. L'autre problème
avec cet indicateur est le fait qu'il ne donne pas assez d'importance à
la destruction du stock des ressources naturelles42.
Cette variable est présente dans la base de
données car les IDE contribuent à une relance de la croissance
économique en stimulant les stocks de capitaux, ce qui est donc
profitable pour le pays d'accueil.
39
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/1837_les-investissements-francais-a-letranger.
Consulté le 21 décembre 2018.
40 BOUOIYOUR J., HANCHANE H. et MOUHOUD E. 2009. «
Investissements directs étrangers et productivité
». Revue Économique.
41
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3315267?sommaire=3315331.
Consulté le 21 décembre 2018.
42
https://www.les-crises.fr/historique-pib-france/.
Consulté le 23 décembre 2018.
20
Graphique 2 : Relation entre l'IDE et le PIB par
habitant
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1996-01-01 1997-01-01 1998-01-01 1999-01-01
2000-01-01 2001-01-01 2002-01-01 2003-01-01 2004-01-01 2005-01-01 2006-01-01
2007-01-01 2008-01-01 2009-01-01 2010-01-01 2011-01-01 2012-01-01 2013-01-01
Relation entre l'IDE et le PIB par habitant en
France
400.000
600.000
300.000
200.000
0.000
500.000
100.000
IDE
PIB_HAB
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 2, on aperçoit que le PIB
a globalement crû de 1995 à 2013. Il a atteint environ 499
milliards d'euros en 2008 durant la crise économique.
Par conséquent, on ne sait pas quel lien on va obtenir
entre le PIB par habitant et le volume des investissements directs
étrangers.
III.3 Le taux de change en France (TXCHA)
Selon l'INSEE, le taux de change effectif correspond au taux
de change d'une sphère monétaire. Ce dernier est calculé
à partir d'une somme pondérée des taux de change pour les
différents organismes commerciaux ainsi que pour les concurrents. En
revanche, le taux de change effectif nominal est mesuré à partir
des parités nominales. Pour cela, on ne prend pas en compte dans le
calcul les différences possibles de pouvoir d'achat entre les deux
devises et le taux de change effectif réel s'appui sur les indices de
prix ainsi que leurs évolutions43.
43
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1438.
Consulté le 23 décembre 2018.
21
Graphique 3 : Relation entre l'IDE et le taux de
change
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1996-01-01 1997-01-01 1998-01-01 1999-01-01
2000-01-01 2001-01-01 2002-01-01 2003-01-01 2004-01-01 2005-01-01 2006-01-01
2007-01-01 2008-01-01 2009-01-01 2010-01-01 2011-01-01 2012-01-01 2013-01-01
Relation entre l'IDE et le taux de change en
France
0.80000
0.60000
0.40000
0.20000
0.00000
1.80000
1.60000
1.40000
1.20000
1.00000
IDE TX_CHA
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 3, on observe que le taux de
change a beaucoup chuté jusqu'au début de l'année 2001.
Ensuite, il a bien augmenté. Cette hausse s'est réalisée
jusqu'à la période de crise (ce dernier était d'environ
1,58% en 2008). Après la crise, le taux de change est globalement en
« dents de scie ».
Le taux de change est tout simplement un prix. Par exemple,
le taux de change de l'euro en dollar correspond au nombre de dollar que l'on
peut acheter avec un euro. Dans le cadre du taux de change, la cotation est
réalisée soit à l'incertain, soit au certain. En Europe,
on cote au certain.
Les principaux acteurs du taux de change sont principalement
les institutions financières et les banques centrales. Ils permettent
donc d'exécuter les ordres de leurs clients44.
44
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/fonctionnement-du-marche/taux-de-change/.
Consulté le 23 décembre 2018.
22
III.4 Total des bénéfices tirés
des ressources naturelles en
pourcentage du PIB (BENEF)
La France détient beaucoup de ressources naturelles
qui constituent ainsi souvent un argument afin de pouvoir attirer un grand
nombre d'IDE. La situation géographique de la France est un avantage car
elle bénéficie de l'atlantique et de la
Méditerranée. Enfin, elle dispose également d'un cadre
physique favorable (forêt, sol, accessibilité naturelle et
climat). Ces différents éléments vont permettent aux
firmes de baisser de manière significative leurs coûts pour les
matières premières et les énergies pour les productions.
On peut donc dire qu'il y a un effet positif et significatif sur les
IDE45.
Graphique 4 : Relation entre l'IDE et le total des
bénéfices tirés des ressources naturelles en
France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1995-12-01 1996-11-01 1997-10-01 1998-09-01
1999-08-01 2000-07-01 2001-06-01 2002-05-01 2003-04-01 2004-03-01 2005-02-01
2006-01-01 2006-12-01 2007-11-01 2008-10-01 2009-09-01 2010-08-01 2011-07-01
2012-06-01 2013-05-01
Relation entre l'IDE et le total
des bénéfices tirés des ressources naturelles en
france
40.0
200.0
80.0
60.0
20.0
0.0
180.0
160.0
140.0
120.0
100.0
IDE BENEF
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 4, on remarque que le total des
bénéfices tirés des ressources naturelles est
légèrement croissant. Cependant, on constate très
clairement que cette hausse est progressive. En effet, ce dernier est d'environ
123 en 1995 pour atteindre environ 174 en 2013. Seulement une
légère baisse a pu être constatée entre 2012 et
2013. Il est compliqué de
45
http://www.voyagesphotosmanu.com/ressources
naturelles.html. Consulté le 23 décembre 2018.
23
savoir à quelle relation s'attendre entre les
bénéfices tirés des ressources naturelles et le volume des
IDE en France.
III.5 Le taux d'intérêt en France (TX
INT)
Aujourd'hui, il y a deux types de taux
d'intérêt. On distingue le taux d'intérêt de court
terme qui s'oppose à celui de long terme46. Le taux
d'intérêt à court terme représente le taux
d'emprunt. On les considère souvent comme des moyennes de taux
journaliers. La valeur de ce taux est renseignée en pourcentage. En
revanche, le taux d'intérêt de long terme représente les
obligations d'États. Leurs échéances sont souvent de dix
années. Ces derniers dépendent des prix facturés, du
risque propre à l'emprunt et de la baisse nette de la valeur du capital.
Ils interviennent donc sur des obligations. Le gouvernement se charge du
remboursement du capital.
Graphique 5 : Relation entre l'IDE et le taux
d'intérêt en France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1995-12-01 1996-11-01 1997-10-01 1998-09-01
1999-08-01 2000-07-01 2001-06-01 2002-05-01 2003-04-01 2004-03-01 2005-02-01
2006-01-01 2006-12-01 2007-11-01 2008-10-01 2009-09-01 2010-08-01 2011-07-01
2012-06-01 2013-05-01
Relation entre l'IDE et le taux d'intérêt
en
France
4.0000
8.0000
7.0000
6.0000
3.0000
2.0000
0.0000
5.0000
1.0000
IDE TX_INT
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 5, on constate que le taux
d'intérêt baisse beaucoup à partir de 2008. Cette baisse
profite à l'économie car il favorise beaucoup l'accès aux
crédits pour les entreprises. Depuis 2010, on constate que le taux
d'intérêt est proche de zéro voir en dessous.
46
http://www.europarl.europa.eu/workingpapers/econ/pdf/116
fr.pdf. Consulté le 23 décembre 2018.
24
On peut donc dire que les ménages sont incités
à baisser leurs épargnes et donc leurs consommations.
D'un point de vue théorique, les économistes
ont des visions différentes sur les taux d'intérêt. Par
exemple, on observe que pour les économistes classiques et les
néoclassiques comme David HUME (1758) et Irving FISHER (1907),
l'objectif du taux d'intérêt est de financer les épargnants
en échange du fait qu'ils ne consomment plus. Ces économistes ont
une attirance pour le présent et non pour le futur qui va s'expliquer en
grande partie par un facteur d'ordre psychologique et également un
facteur d'incertitude concernant la durée de la vie
humaine47.
En revanche, selon John Maynard KEYNES (1936), le taux
d'intérêt n'est pas une récompense parfaite de la
non-dépense immédiate car il admet qu'un individu qui accumule
ses épargnes sous la forme d'argent liquide (monnaie fiduciaire) ne
gagne absolument aucun intérêt. Il va donc montrer que les taux
d'intérêt sont la pour convaincre les agent à diriger leurs
épargnes vers des formes plus généreuses pour la
société48.
III.6 L'indice des prix à la consommation
(IPC)
Selon l'INSEE, l'Indice des Prix à la Consommation
(IPC) permet de déterminer l'inflation. Il va donc servir à
estimer entre deux périodes, la variation moyenne des prix des biens qui
vont être achetés par les ménages. Calculé à
partir d'un panier fixe de produits, il s'appuie sur la masse du produit.
Chaque mois, l'indice des prix à la consommation est publié au
Journal Officiel. Apparu en 1914, la couverture de l'IPC s'est
développée d'un point de vue géographique49.
En revanche, afin que l'indice soit significatif, le panier
est donc modifié chaque année au cours du mois de décembre
afin de supprimer les biens et services anciens et insérer les nouveaux
biens et services.
47 Alternatives économiques n°296, «
Comment sauver la protection sociale », 11/2010, page 71.
Consulté le 23 décembre 2018.
48 Alternatives économiques n°296, «
Comment sauver la protection sociale », 11/2010, page 71.
Consulté le 23 décembre 2018.
49
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/indicateur/p1653/description.
Consulté le 24 décembre 2018.
25
L'IPC a une utilité macroéconomique. Il est
suivit par la banque centrale pour prendre en considération les prix
à court terme et assurer le duel contre l'inflation. Cet indicateur est
en relation avec le revenu des personnes et des firmes50.
Graphique 6 : Relation entre l'IDE et l'IPC en
France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01
1995-12-01
Relation entre l'IDE et l'IPC en France
1996-11-01
1997-10-01
1998-09-01
1999-08-01
2000-07-01
2001-06-01
2002-05-01
2003-04-01
2004-03-01
2005-02-01
2006-01-01
2006-12-01
2007-11-01
2008-10-01
2009-09-01
2010-08-01
2011-07-01
2012-06-01
2013-05-01
40.0
80.0
60.0
20.0
0.0
120.0
100.0
IDE IPC
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 6, on observe une augmentation
légère de l'IPC entre 1995 et 2013. On remarque très
clairement que la croissance de l'IPC n'est pas impactée par la crise
financière de 2008. Un lien est possible entre l'IPC et l'IDE car si les
prix baissent, les populations seront incitées à augmenter leurs
investissements. On s'attend donc à une relation opposée entre
l'IPC et l'IDE.
III.7 Le bénéfice des entreprises
après impôt (BENEF IMP)
Dans notre société, la rivalité des
fiscalités pour l'IDE est une réalité dans ce contexte de
mondialisation. En effet, les investisseurs font des comparaisons au niveau des
impôts qui représentent les différentes localisations et
les impositions qui peuvent facilement jouer un rôle
prépondérant dans le choix des investisseurs.
50
http://www.annales.org/gazette/memoire-51.pdf.
Consulté le 24 décembre 2018.
26
En effet, une diminution de l'impôt sur les
sociétés devrait probablement améliorer le niveau des
salaires réels futurs. Cet impôt représente donc la part
des profits qui est reversée à l'État51.
Graphique 7 : Relation entre l'IDE et le
bénéfice des entreprises après impôt en
France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1996-02-01 1997-03-01 1998-04-01 1999-05-01
2000-06-01 2001-07-01 2002-08-01 2003-09-01 2004-10-01 2005-11-01 2006-12-01
2008-01-01 2009-02-01 2010-03-01 2011-04-01 2012-05-01 2013-06-01
Relation entre l'IDE et le bénéfice des
entreprises après impôt en France
400.000
2000.000
800.000
600.000
200.000
0.000
1800.000
1600.000
1400.000
1200.000
1000.000
IDE
BENEF_IMP
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 7, on constate que si le pays
offre plus de faveurs fiscales aux investisseurs étrangers alors le pays
va attirer davantage d'investisseurs. Il y a de forte chance qu'il existe une
relation négative entre les impositions et l'IDE. Le
bénéfice a tout d'abord connu une forte fluctuation jusqu'en 2006
avant de chuter jusqu'en 2008. Enfin, on constate qu'il a globalement
augmenté jusqu'à la fin de notre période d'étude
(2013).
En effet, les études récentes prouvent que
l'IDE devient un élément de plus en plus sensible à la
fiscalité. Ces dernières essayent de montrer qu'une augmentation
du taux
51 STIMULA L. et TRANNOY A. 03/2009. « Incidence de
l'impôt sur les sociétés ». Revue
française d'économie. PP. 100-102.
27
d'impôt entrainera une baisse de l'IDE. L'ensemble de
ces études est important sur le long terme afin de prédire
l'impact de l'IDE sur la réforme de l'impôt sur les
sociétés52.
III.8 Exportations : valeurs des biens pour la France
(EXP)
Au sens de l'INSEE, les exportations représentent
l'ensemble des biens et services qui sont livrés par des
résidents à des populations
non-résidentes53.
Graphique 8 : Relation entre l'IDE et les exportations en
France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01
Relation entre l'IDE et les exportations en
France
1995-12-01
1996-11-01
1997-10-01
1998-09-01 1999-08-01 2000-07-01 2001-06-01 2002-05-01
2003-04-01 2004-03-01 2005-02-01 2006-01-01
2006-12-01
2007-11-01
2008-10-01
2009-09-01 2010-08-01 2011-07-01 2012-06-01 2013-05-01
30.0
25.0
20.0
0.0
15.0
10.0
5.0
IDE EXP
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 8, on remarque une baisse des
exportations après la crise jusqu'au premier trimestre 2009. Cette
baisse provoque un déficit commercial de la France. On peut expliquer
cette diminution des exportations par la hausse de l'euro. Ce dernier handicap
les exportations. La compétitivité des entreprises s'est donc
dégradée. Cependant, d'autres évènements peuvent
expliquer la baisse des exportations comme la hausse du prix du pétrole
et la présence de la concurrence entre les pays
émergents54.
52
https://www.oecd.org/fr/investissement/politiques-investissement/40251026.pdf.
Consulté le 26 décembre 2018.
53
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1425.
Consulté le 26 décembre 2018.
54
https://fr.slideshare.net/Nicolas
Pomer/lvolution-des-exportations-en-France. Consulté le 26
décembre 2018.
28
En effet, cette baisse des exportations risque d'endommager le
déficit de la balance des paiements. Le PIB risque également de
baisser. Selon une analyse, vers 2050, la France devrait se situer au alentour
de la sixième place mondiale au niveau des exportations. La reprise des
exportations s'effectue depuis le début de l'année
201155. La crise économique de 2008 a eu des
conséquences sur les exportations.
III.9 Importations : valeurs des biens pour la France
(IMP)
Selon l'INSEE, on définit les importations comme
l'ensemble des biens et services qui sont livrés par des
non-résidents à des populations résidentes.
Graphique 9 : Relation entre l'IDE et les importations en
France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1995-12-01 1996-11-01 1997-10-01 1998-09-01
1999-08-01 2000-07-01 2001-06-01 2002-05-01 2003-04-01 2004-03-01 2005-02-01
2006-01-01 2006-12-01 2007-11-01 2008-10-01 2009-09-01 2010-08-01 2011-07-01
2012-06-01 2013-05-01
Relation entre l'IDE et les importations en
France
30.0
25.0
20.0
0.0
15.0
10.0
5.0
IDE
IMP
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 9, pour l'année 2012, on
observe une légère baisse des importations. L'une des causes de
cette baisse pourrait être l'affaiblissement de la croissance dans la
zone euro56.
55
https://fr.slideshare.net/Nicolas
Pomer/lvolution-des-exportations-en-France. Consulté le 26
décembre 2018.
56
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1288375?sommaire=1288404.
Consulté le 26 décembre 2018.
29
Afin de réaliser des importations en France, les
résidents doivent payer une Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).
Cette taxe peut être accompagnée des droits de douane mais ces
derniers ne sont pas systématiques. En effet, les droits de douane
peuvent dans certains cas être relativement élevés comme
par exemple pour le textile (12%) mais également pour les nouveaux
produits comme les montres connectées et les drones (7%). En revanche,
les droits de douane sont totalement différents pour l'insertion de
billets de banque dans une enveloppe ainsi que les pièces de
métaux précieux57.
III.10 Salaire horaire (SALHOR)
On définit le salaire comme la
rémunération du travail en commun accord entre un salarié
et son employeur. Le salaire brut comptabilise l'ensemble des montants
perçus avant la déduction des frais. En revanche, le salaire net
est le salaire que va toucher le salarié58.
Graphique 10 : Relation entre l'IDE et le salaire horaire en
France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1996-01-01 1997-01-01 1998-01-01 1999-01-01
2000-01-01 2001-01-01 2002-01-01 2003-01-01 2004-01-01 2005-01-01 2006-01-01
2007-01-01 2008-01-01 2009-01-01 2010-01-01 2011-01-01 2012-01-01 2013-01-01
Relation entre l'IDE et le salaire horaire
en
France
40.0
80.0
60.0
20.0
0.0
120.0
100.0
IDE
SAL_HOR
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
57
http://blog.globeservices.fr/particuliers/hors-de-france/la-douane-francaise/importation-en-france/.
Consulté le 26 décembre 2018.
58
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1211.
Consulté le 27 décembre 2018.
30
D'après le graphique 10, on observe très
clairement que le salaire horaire a tendance à augmenter. Certaines
études récentes montrent que le salaire a un impact positif sur
l'IDE. Enfin, d'autres études ont montrées que le salaire peut
varié en fonction de la géolocalisation de la firme (locale ou
étrangère)59.
A ce jour, plus de 10,6% des salariés d'une entreprise
du secteur privé sont rémunérés sur la base du
Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC). Cette augmentation du
SMIC s'est réalisée sans l'aide du gouvernement afin de remplir
les objectifs du Président MACRON60.
III.11 Dépenses de consommation des
administrations : droits de scolarité et frais de formation (DEPSCO)
On définit les droits de scolarité et les frais
de formation comme l'ensemble des coûts afin d'assurer la scolarisation
des enfants. Les frais de scolarité pour un élève de
lycée professionnel est dotant plus important qu'un élève
de lycée général61.
Graphique 11 : Relation entre l'IDE et les dépenses
scolaires en France
1200.0
1000.0
-200.0
400.0
800.0
600.0
200.0
0.0
1995-01-01 1995-12-01 1996-11-01 1997-10-01 1998-09-01
1999-08-01 2000-07-01 2001-06-01 2002-05-01 2003-04-01 2004-03-01 2005-02-01
2006-01-01 2006-12-01 2007-11-01 2008-10-01 2009-09-01 2010-08-01 2011-07-01
2012-06-01 2013-05-01
Relation entre l'IDE et les dépenses scolaires en
France
40.0
90.0
80.0
60.0
30.0
20.0
0.0
70.0
50.0
10.0
IDE
DEP_SCO
Source : L'auteur, d'après les données de
«
fred.stlouisfed.org ».
59
http://www.oecd.org/fr/daf/inv/mne/40889808.pdf.
Consulté le 27 décembre 2018.
60
https://www.net-iris.fr/indices-taux/paye/1-salaire-minimum-smic-horaire-smic-mensuel.
Consulté le 27 décembre 2018.
61
http://www.education.gouv.fr/cid92789/les-depenses-des-familles-pour-la-scolarisation-des-enfants.html.
Consulté le 29 décembre 2018.
31
D'après le graphique 11, on observe que les
dépenses de scolarité sont croissantes sur la période
d'étude.
En effet, les frais de formation prennent en compte les frais
d'inscription ainsi que les frais de scolarité. Une enquête
concernant les frais de scolarité en 2013 montre que ces derniers sont
plus importants que durant l'année 1995. Cette augmentation peut
s'expliquer par l'amélioration du système d'éducation. On
calcule la dépense moyenne d'éducation en faisant le rapport
entre le total des dépenses et l'effectif total des élèves
pour le niveau concerné62.
III.12 Utilisation de l'euro comme monnaie au cours du
trimestre
(DUMMIESEURO)
Le choix de cette variable a été
réalisé afin de déterminer si la présence de l'euro
comme monnaie au sein du pays affecte les investissements directs
étrangers. En effet, l'euro est devenu la monnaie officielle en France
durant la période d'étude. Cette variable est qualitative qui
sera codée 1, lorsque le pays utilise l'euro comme monnaie et 0
sinon.
L'utilisation de l'euro comme monnaie nationale a un impact
positif sur les investissements directs étrangers. En effet, ces
derniers étaient meilleurs à partir des années 2000
(utilisation de l'euro en monnaie). La forte baisse à partir de 2007 est
causée par la crise économique.
III.13 La crise est présente au sein du pays
(DUMMIESCRISE)
Cette variable qualitative est intégrée dans le
modèle afin de voir si la crise au sein du pays a un impact sur les
investissements directs étrangers. En effet, une crise économique
a débutée en 2007. DUMMIES_CRISE est une variable qualitative
codée 1, lorsque la France est en crise et 0 sinon.
La crise économique a un impact négatif sur les
investissements directs étrangers. Les IDE ont beaucoup chutés
durant la crise. Ces derniers étaient mêmes négatifs en
2009. Il y a donc une relation négative entre les IDE et l'existence de
la crise économique en France.
62
http://www.education.gouv.fr/cid92789/les-depenses-des-familles-pour-la-scolarisation-des-enfants.html.
Consulté le 29 décembre 2018.
32
IV- Analyse de données et descriptive
Afin de mieux appréhender le sujet d'étude,
nous avons décidé d'effectuer une analyse de données du
modèle. Cette analyse sera confrontée à la
littérature dans le but de voir si les grandes périodes
définies par cette dernière se confirment dans nos
observations.
Dans un premier temps, on va présenter les
différentes variables dans un tableau. Il s'agit des variables qui sont
utilisées dans la partie économétrique.
Tableau 1 : Index de la base « Ide »
Nom de la variable
|
Description
|
Type de variable
|
PIB_HAB
|
Produit intérieur brut par habitant
|
Quantitative
|
TX_CHA
|
Taux de change effectif réel basé sur le
coût unitaire de fabrication pour la France
|
Quantitative
|
BENEF
|
Total des bénéfices tirés des ressources
naturelles en pourcentage du PIB
|
Quantitative
|
TX_INT
|
Taux d'intérêt réel en France
|
Quantitative
|
IPC
|
Indice des prix à la consommation
|
Quantitative
|
BENEF_IMP
|
Bénéfices des entreprises après
impôt
|
Quantitative
|
EXP
|
Exportations : valeurs des biens pour la France
en pourcentage du PIB
|
Quantitative
|
IMP
|
Importations : valeurs des biens pour la France
en pourcentage du PIB
|
Quantitative
|
SAL_HOR
|
Salaire horaire
|
Quantitative
|
DEP_SCO
|
Dépenses de consommation des administrations
: droits de scolarité et frais de formation
|
Quantitative
|
DUMMIES_EURO
|
=1 si le pays utilise l'euro comme monnaie durant le
trimestre
|
Qualitative
|
DUMMIERS_CRISE
|
=1 si le pays est en période de crise durant le
trimestre
|
Qualitative
|
|
Dans le cadre de l'étude, la variable à
expliquer sera nommée « IDE ». Elle représente la
valeur de l'investissement direct étranger en France. Les histogrammes
de chaque variable se trouvent en annexe (annexe 1).
33
IV.1 Statistiques descriptives
Pour commencer, on va tout d'abord regarder un peu plus en
détail et essayer d'interpréter les statistiques liées aux
variables. Le logiciel R Studio donne le tableau des statistiques descriptives.
Afin de réaliser ces statistiques, on a utilisé la fonction
summary. Cette fonction permet d'obtenir les valeurs du minimum, le
premier quartile, la médiane, la moyenne, le troisième quartile
et le maximum. Elle permet également de connaître le nombre de
valeurs manquantes.
Tableau 2 : Statistiques descriptives du modèle :
Minimum, maximum, médiane, moyenne et
quartiles
Variables
|
Minimum
|
1er
quartile
|
Médiane
|
Moyenne
|
3ème quartile
|
Maximum
|
IDE
|
-132,60
|
99,95
|
175,75
|
229,15
|
363,27
|
1 084,40
|
PIB_HAB
|
301,80
|
355,30
|
424,90
|
423,70
|
493,30
|
532,20
|
TX CHA
|
0,848
|
1,094
|
1,264
|
1,223
|
1,349
|
1,581
|
BENEF
|
122,80
|
127,70
|
138,90
|
144,40
|
160,40
|
175,70
|
TX INT
|
0,067
|
1,109
|
2,983
|
2,640
|
3,556
|
7,444
|
IPC
|
65,79
|
69,59
|
76,29
|
78,79
|
87,89
|
98,02
|
BENEF_IMP
|
467,60
|
533,40
|
947,90
|
1009,70
|
1406,60
|
1879,80
|
EXP
|
17,70
|
20,45
|
21,03
|
20,97
|
21,49
|
25,24
|
IMP
|
18,08
|
20,64
|
22,56
|
22,35
|
24,12
|
26,63
|
SAL HOR
|
58,41
|
65,82
|
78,12
|
78,00
|
89,47
|
97,72
|
DEP_SCO
|
30,53
|
41,40
|
56,59
|
55,55
|
69,04
|
79,89
|
|
|
0
|
1
|
DUMMIES_EURO
|
20
|
56
|
DUMMIES CRISE
|
64
|
12
|
|
A partir du tableau 2, on observe plusieurs points communs
entre les différentes variables. Plus de la moitié des variables
présentent un écart important entre leurs minimums et leurs
maximums. La série est composée de 76 observations (19
années de 4 trimestres).
On remarque que la répartition des importations et des
exportations sur la période d'étude semble assez proche. En
effet, les exportations moyennes sont de 20,97 tandis que les importations
moyennes sont de 22,35. L'investissement direct à l'étranger
moyen est de 175,75.
Le PIB par habitant moyen et médian est relativement
proche. A première vue, le PIB par habitant est représenté
de manière égalitaire entre les différentes années
d'études.
34
On observe que durant trois quarts des trimestres, l'IPC a une
valeur inférieure à 87 tandis qu'il a une valeur
inférieure à 69 durant un quart des trimestres.
Nous avons ensuite réalisé différents
tests sur les variables quantitatives afin de valider différentes
hypothèses du modèle.
Tableau 3 : Les différents tests du modèle
(valeurs statistiques ou p-value)
VARIABLES
|
SHAPIRO-WILK
|
KURTOSIS
|
SKEWNESS
|
KOLMOGOROV-SMIRNOV
|
IDE
|
W = 0,9305 p-value = 0,0004
|
5,8615
|
1,1731
|
D = 0,1121 p-value = 0,2952
|
PIB_HAB
|
W = 0,9224 p-value = 0,0002
|
1,6251
|
-0,1388
|
D = 0,1394 p-value = 0,0946
|
TX_CHA
|
W = 0,9189 p-value = 0,0001
|
2,5879
|
-0,7479
|
D = 0,1325 p-value = 0,1266
|
BENEF
|
W = 0,8967 p-value = 1,409E-05
|
1,8777
|
0,4649
|
D = 0,1487 p-value = 0,0694
|
TX_INT
|
W = 0,9439 p-value = 0,0022
|
3,1333
|
0,2833
|
D = 0,1018 p-value = 0,4097
|
IPC
|
W = 0,9030 p-value = 2,555E-05
|
1,7491
|
0,3998
|
D = 0,1269 p-value = 0,1729
|
BENEF_IMP
|
W = 0,8604 p-value = 6,308E-07
|
1,5614
|
0,3074
|
D = 0,2022 p-value = 0,0034
|
|
35
EXP
W = 0,9556 p-value = 0,0096
|
3,7600
|
0,2315
|
D = 0,1226 p-value = 0,1870
|
IMP
|
W = 0,9581 p-value = 0,0135
|
2,1601
|
-0,3418
|
D = 0,0906 p-value = 0,5301
|
SAL_HOR
|
W = 0,9347 p-value = 0,0007
|
1,6702
|
-0,0216
|
D = 0,0969 p-value = 0,4459
|
DEP_SCO
|
W = 0,9309 p-value = 0,0005
|
1,6346
|
-0,1185
|
D = 0,1135 p-value = 0,2611
|
|
Tout d'abord, le test de Shapiro-Wilk est
réalisé à l'aide de la matrice de variance-covariance afin
de pouvoir tester l'hypothèse H0 qui permet de savoir si la distribution
de la variable suit bien une loi normale. Pour l'ensemble du modèle, la
p-value est inférieur à 0,05. Par conséquent,
l'hypothèse H0 est rejetée au seuil de risque de 5% pour
l'ensemble des variables du modèle. Aucune variable ne suit donc la loi
normale. En revanche, le test de Kurtosis évalue la dispersion des
valeurs extrêmes en faisant référence à la loi
normale. Ce dernier sera nul pour une distribution normale. Dans le cas de ce
modèle, toutes les variables ont un coefficient de Kurtosis positif. On
peut donc en conclure que la distribution est plus aplatie que normale. Enfin,
nous allons analyser le test de Skewness. Pour les variables IDE, BENEF,
TX_INT, IPC, BENEF_IMP et EXP, le coefficient de ce test est positif. On peut
donc dire que sa distribution est étalée à droite. En
revanche, les variables PIB_HAB, TX_CHA, IMP, SAL_HOR et DEP_SCO ont un
coefficient négatif. La distribution de ces variables est donc
étalée à gauche. Cependant, le résultat de ces
tests ne permet pas de savoir si le modèle est normalement
distribué. On va donc réaliser un test non-paramétrique
dont l'objectif sera de tester le modèle avec plus de précision.
Ainsi, en réalisant le test de Kolmogorov-Smirnov sur notre
modèle ayant une loi normalement distribuée, la p-value est
supérieur à 0,05 pour toutes les variables sauf pour le
BENEF_IMP. On peut donc dire que l'hypothèse H0 est acceptée au
seuil de risque de 5% et la loi normale est bien suivie sauf
pour la variable BENEF_IMP.
36
Etant donné que la loi normale n'est pas suivie pour la
variable BENEF_IMP, une matrice de corrélation est
réalisée à partir de la méthode de Spearman afin de
détecter les éventuelles corrélations entre les
variables.
Graphique 12 : Matrice de corrélation de
Spearman
D'après la matrice de corrélation de Spearman
(graphique 12), les corrélations positives sont
représentées par des cercles bleus tandis que les
corrélations négatives sont visibles sur le graphique par des
cercles rouges. En effet, plus le cercle est foncé et donc plus la
corrélation est forte. Dans ce modèle, nous pouvons voir que le
TX_INT est corrélée négativement avec les variables
BENEF_IMP, PIB_HAB, SAL_HOR, DEP_SCO, BENEF et IPC. Cette corrélation
est très forte car le cercle de l'ensemble de ces variables est rouge
foncé. De plus, il y a des corrélations positives qui sont
très fortes. En effet, la variable BENEF_IMP est corrélée
positivement avec le PIB_HAB, SAL_HOR, DEP_SCO, BENEF et l'IPC. De plus, le
PIB_HAB est corrélée positivement avec le SAL_HOR, DEP_SCO, BENEF
et IPC. Il existe également une forte corrélation positive entre
le SAL_HOR et les DEP_SCO ainsi que le BENEF et l'IPC. Ensuite, le graphique
montre que la variable DEP_SCO est corrélée positivement avec le
BENEF et IPC. Enfin, la variable BENEF est
37
corrélée également positivement avec
l'IPC. Cette matrice montre également que la variable IMP est
corrélée positivement mais moins fortement avec les variables
BENEF_IMP, PIB_HAB, SAL_HOR, DEP_SCO, BENEF et l'IPC. Une autre version de
Spearman est disponible en fin de mémoire (annexe 3).
Par la suite, on a voulu déterminer la présence
ou non de valeurs atypiques dans le modèle. Cette partie est
détaillée en annexe (annexe 2) à la fin du
mémoire.
Graphique 13 : Boîte à moustache et valeurs
potentiellement atypiques du modèle
D'après le graphique 13, on observe que la variable
IDE a potentiellement une valeur atypique. Les autres boîtes à
moustache représentant les autres variables se trouve en annexe mais ne
présentent pas forcément de valeurs atypiques (annexe 2).
Si la variable n'avait qu'une valeur potentiellement
atypique, le test de Grubbs est réalisé. En revanche, si la
variable avait plusieurs valeurs potentiellement atypiques, le test de Rosner
est réalisé (annexe 2).
Après l'application du test de Rosner, les variables
TX_INT et EXP ont ressorties des valeurs qui n'étaient pas atypiques. En
revanche, la valeur de la variable IDE était atypique. Cette
dernière correspondait au quatrième trimestre 2007 (il s'agit de
la 52ième observations). Cependant, cette valeur atypique n'est pas
très surprenante est l'une des raisons pourrait être la crise
économique qui s'est déroulée au cours de cette
période. On ne va donc pas supprimer
38
cette valeur car le mémoire est basé sur des
séries temporelles mais il nous paraît tout de même
intéressant de comprendre les raisons de la présence de ces
valeurs.
IV.2 Analyse de données
Dans un premier temps, nous avons réalisé un
graphique qui nous permet de ressortir la variance qui est expliquée par
chaque dimension.
Graphique 14 : Variance expliquée par chaque
dimension
Le graphique 14 montre que l'inertie ressort principalement
des trois premières composantes. En effet, la première dimension
est dominante car elle ressort 63% de l'inertie de l'analyse en composante
principale tandis que la seconde dimension en ressort seulement 19,7%. Enfin,
la troisième dimension ressort 10,7% de l'inertie de l'ACP. En observant
le graphique, les autres dimensions ressortes très peu d'inertie voir
pas du tout.
A présent, nous allons observer la qualité de
la représentation de nos variables sur le graphique. Nous allons donc
regarder les cosinus carrés associés à nos variables.
39
Graphique 15 : Cosinus des dimensions
Tout d'abord, il est important de souligner que si la valeur
du cosinus est élevée alors la variable aura une meilleure
représentation sur les axes considérés. De plus, une
variable dont le cosinus carré est élevé sera proche de
l'origine du cercle de corrélation. D'après le graphique 15, les
variables SAL_HOR, DEP_SCO, IPC et PIB_HAB sont très bien
représentées. En effet, la valeur de leurs cosinus carrés
est proche de un. Le TX_CHA présente un cosinus carré d'environ
0,70 tandis que celui du TX_INT est d'environ 0,65. En revanche, la variable
à expliquer (IDE) ne semble pas bien représentée car la
valeur de son cosinus est très faible (environ 0,10).
Dans l'étape suivante, nous allons procéder
à la représentation de nos variables sur le cercle de
corrélation. Pour cela, nous allons observer la contribution des
variables dans la définition des composantes.
40
Graphique 16 : Contribution de chaque variable à la
définition des composantes
Le graphique 16 nous montre les contributions de chaque
variable à la définition des composantes dans le cadre des deux
premières dimensions. Les résultats obtenus à partir de ce
graphique sont très similaires à ceux des corrélations
variables composantes. En effet, les variables fortement
corrélées avec la première dimension participent davantage
à expliquer la variabilité de l'échantillon. De
manière identique, les variables qui ne sont pas ou très peu
corrélées avec une composante ne participent pas ou très
peu à expliquer la variabilité de l'échantillon. Le trait
en pointillé rouge représente la contribution moyenne. Les
variables les mieux représentées dans le cadre des deux
premières dimensions sont le SAL_HOR, DEP_SCO et l'IPC. Il est beaucoup
plus simple d'observer ces indicateurs sur un graphique qui favorise
l'interprétation des données.
41
Graphique 17 : Cercle de corrélation
A partir du graphique 17 représentant le cercle de
corrélation, les variables IDE, IMP, PIB_HAB, DEP_SCO, SAL_HOR, BENEF,
BENEF_IMP, IPC et TX_CHA ont une corrélation positive avec la dimension
1. En revanche, les variables TX_INT et EXP sont corrélés
négativement car elles se situent sur la partie gauche du cercle. Par
exemple, les variables EXP, IMP et BENEF_IMP font parties des variables qui
sont très bien représentées car leurs flèches sont
très proches du cercle. Dans le cas de la seconde dimension, les
variables IPC, BENEF, BENEF_IMP et TX_CHA sont corrélées
négativement tandis que les variables SAL_HOR, DEP_SCO, PIB_HAB, IMP,
IDE, EXP et TX_INT sont corrélés positivement. La somme des
dimensions dépasse les 80%, ce qui permet d'affirmer que le
modèle est bien représenté. Cependant, la variable
à expliquer est très mal représentée car sa
flèche est proche de l'origine du cercle. Pour conclure sur l'analyse en
composante principale, il est possible de dire que le modèle semble
plutôt satisfaisant et le choix des variables explicatives semble
pertinent.
42
Graphique 18 : Représentation des observations
D'après le graphique 18, nous observons que les
observations 75 et 76 contribuent très fortement à l'axe 1. En
effet, ces deux observations correspondent au troisième et
quatrième trimestre 2013. Par conséquent, on peut dire que les
investissements directs étrangers ont été satisfaisants
sur ces deux trimestres.
En revanche, pour l'axe 2, l'observation 24 semble la plus
contributive. Elle représente le quatrième trimestre 2010. Ce
point est le plus contributif car il s'agit du point le plus haut sur l'axe 2.
Globalement, les observations les moins bien représentées sont
celles qui correspondent à la période de crise
économique.
43
V- Etude économétrique du sujet
Nous allons tout d'abord, présenter le modèle
de régression multiple d'un point de vue théorique. Ensuite, nous
réaliserons différents modèles dans le cadre de cette
étude.
V.1 Modèle théorique RLM
V.1.1 Modèle de régression multiple
Le modèle de Régression Linéaire
Multiple (RLM) se définit avec 12 variables
explicatives :
???? = ?? + ? j =???? ?????????? + ???? pour i =
1,...,76
Avec :
· ???? : La variable à expliquer
· ??????, ... , ???????? : Les variables exogènes
1,...,12
· ?? : ????, ... , ?????? : Les paramètres du
modèle
· ???? : L'erreur de spécification pour chaque
année
· 76 : Le nombre de période de
référence
On peut le réécrire sous forme matricielle :
??= ???? + ??
Avec :
|
|
|
|
|
|
Y1
|
|
1
|
X21
|
X31 ...
|
X121
|
|
á
|
|
|
E1
|
|
Y2
|
|
1
|
X22
|
X32 ...
|
X122
|
|
02
|
|
|
E2
|
Y =
|
Y3
|
; X =
|
1
|
X23
|
X33 ...
|
X123
|
; 0 _
|
03
|
;
|
E_
|
E3
|
|
...
|
|
...
|
...
|
... ...
|
...
|
|
...
|
|
|
...
|
|
Y76
|
|
1
|
X276
|
X376 ...
|
X12,76
|
|
B12
|
|
|
E76
|
|
44
V.1.2 Hypothèses du modèle
Il y a plusieurs hypothèses qui doivent être
vérifiées dans le cadre d'un modèle de régression
multiple. Les hypothèses à vérifier sont les suivantes
:
· L'hypothèse fondamentale : E(ei) =
0 pour i = 1,..., co .
L'espérance mathématique de l'erreur est nulle et les erreurs se
compensent sur la totalité de l'échantillon.
· L'hypothèse d'homoscédasticité :
Var(ei) = Qi 2 pour i = 1,...,
co. La variance de l'erreur est constante. On peut donc dire (du
fait de la nullité de son espérance) que :
E(ei2) = Qi2.
· L'hypothèse de non-corrélation du terme
d'erreur : E(eie1) = 0 pour
i*j. Les erreurs sont indépendantes d'un
élément à l'autre de l'échantillon.
· L'hypothèse de non-corrélation entre les
variables exogènes et le terme d'erreur : les erreurs sont
indépendantes des 12 variables explicatives.
· L'hypothèse de non-colinéarité
des variables explicatives : si deux variables exogènes sont
parfaitement colinéaires alors on dira que la matrice carrée
X'X n'est plus inversible et donc la méthode
des Moindres Carrés Ordinaires (MCO) n'est plus valide.
· L'hypothèse de normalité des erreurs :
le terme d'erreur (e) suit une loi normale
N(0, Qi2 )63.
V.1.3 Estimation des paramètres du modèle
Il est important de rappeler que pour estimer le vecteur
II par un vecteur b composé
des estimateurs respectifs a, b1,.., b12 des
paramètres a, II 1, ... , II12, la
méthode des MCO sera appliquée. Pour cela, nous allons minimiser
les carrés des erreurs par rapport à
II. Nous allons donc résoudre le programme
suivant :
76
Min Iei2
i=1
|
= Min e'e = Min (Y - XII)'(Y -
XII) = Min(Y'Y - 2II'X'XII)
|
Ainsi, en différenciant cette quantité par rapport
à la valeur de f.?, on obtient donc :
dII(e'e) = -2X'Y +
2X'XII
63 MIGNON V. « Econométrie : Théorie et
application ». Chapitre 3. P 93-95. Consulté le 19
février 2019.
45
On suppose que les conditions de second ordre sont
vérifiées. Pour cela, on admet que la matrice X'X est
définie positive. La dérivée calculée ci-dessus
s'annule bien en un point de minimum. Ce point est atteint pour
-2X'Y + 2X'Xb = O, soit en
b = (X'X)-1X'Y.
Soulignons, que ce minimum ne peut être atteint que dans
l'hypothèse où la matrice X'X (matrice
carrée d'ordre 12) est inversible. Pour que cette
matrice soit inversible, deux variables explicatives ne doivent pas être
parfaitement corrélées. En effet, X'X est la
matrice des produits croisés des variables exogènes. De plus,
s'il y a une colinéarité parfaite entre deux variables alors
X'X ne sera plus invisible et par conséquent, la
méthode MCO ne fonctionne plus.
Lorsque le vecteur b est obtenu, le
modèle estimé s'écrit sous la forme :
12
+ ei
Yi= a+ LbjXji
j=1
Avec : ei résidu à la
date i qui représente l'écart entre la valeur
observée de la variable endogène et sa valeur estimée par
le modèle.
V.1.4 Propriétés des estimateurs
On a démontré précédemment qu'on
pouvait estimer les paramètres du modèle définie par :
b = (X'X)-1X'Y.
Or, nous savons que le modèle théorique se
présente sous la forme : Y = XII + E.
On obtient donc : b =
(X'X)-1X'(XII + E) =
(X'X)-1X'XII +
(X'X)-1X'E = II +
(X'X)-1X'E.
L'espérance mathématique de b
est donc la suivante : E(b) = E(II +
(X'X)-1X'e) = II +
(X'X)-1X'E(e) par linéarité
de l'espérance mathématique 64 . Or,
l'hypothèse fondamentale de la nullité de l'espérance de
l'erreur est la suivante : E(e) = O. On peut donc
64 MIGNON V. « Econométrie : Théorie et
application ». Chapitre 3. P 98-100. Consulté le 19
février 2019.
46
en déduire que : E(b) = j? et par conséquent,
les estimateurs sont bien sans biais. On dira que l'estimateur est d'autant
plus juste que le nombre d'observations est grand65.
De plus, d'après le théorème de
Gauss-Markov, l'estimateur des moindres carrés est un excellent
estimateur linéaire sans biais. On dira même que cet estimateur
est Best Linear Unbiaised Estimator (BLUE). Cela signifie qu'il fournit les
variances les plus faibles parmi l'ensemble des estimateurs. On peut donc dire
que cet estimateur est efficace et convergent66.
V.2 Application économétrique du
modèle
V.2.1 Premier modèle étudié
Tout d'abord, le premier modèle réalisé
prendra en compte l'ensemble des variables étudiées dans ce
dossier.
Tableau 4 : Régression linéaire 1 nommée
« reg1 »
Variables
|
Estimate
|
Std.Error
|
T value
|
Pr (>|t|)
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
4 375,503
|
1 545,775
|
2,831
|
0,006
|
**
|
PIB HAB
|
23,240
|
7,370
|
3,153
|
0,002
|
**
|
TX_CHA
|
-232,620
|
321,811
|
-0,723
|
0,472
|
|
BENEF
|
31,368
|
19,606
|
1,600
|
0,115
|
|
TX INT
|
-33,420
|
35,409
|
-0,944
|
0,349
|
|
IPC
|
-50,686
|
34,077
|
-1,487
|
0,142
|
|
BENEF IMP
|
0,168
|
0,201
|
0,838
|
0,405
|
|
EXP
|
-82,262
|
61,951
|
-1,328
|
0,189
|
|
IMP
|
26,216
|
48,838
|
0,537
|
0,593
|
|
SAL HOR
|
-192,080
|
88,030
|
-2,182
|
0,033
|
*
|
DEP_SCO
|
30,742
|
42,371
|
0,726
|
0,471
|
|
DUMMIES EURO
|
135,249
|
178,332
|
0,758
|
0,451
|
|
DUMMIES_CRISE
|
-63,550
|
104,478
|
-0,608
|
0,545
|
|
|
Valeur
|
Multiple R-squared
|
0,427
|
Adjusted R-squared
|
0,318
|
F-statistic
|
3,919
|
P-value
|
0,000
|
D'après le tableau 4, nous remarquons que la
qualité du modèle semble correcte mais pas suffisante. En effet,
le coefficient de détermination (R2) est de 0,427. Cela
signifie qu'environ 42,7% de la variance de l'IDE est expliquée par les
variables explicatives choisies.
65 CREPON B. et JACQUEMET N. « Econométrie :
méthode et applications ». Chapitre 2. Page 46.
Consulté le 19 février 2019.
66 BOURBONNAIS R. « Econométrie ».
Dunod. 9ème édition. Consulté le 19
février 2019.
47
La constante est significative au seuil de risque de 1%. La
variable PIB_HAB est également significative au seuil de risque de 1%.
Lorsque le PIB_HAB augmente d'une unité, l'IDE augmente de 23,240
dollars. La croissance du PIB_HAB et les IDE sont fortement
corrélés positivement. En effet, l'augmentation des IDE dans un
pays est supérieure à sa croissance économique.
L'augmentation des IDE d'une économie va permettre de manière
générale de pouvoir produire plus, donc d'augmenter la
productivité afin de créer de l'emploi, ce qui va
améliorer le niveau de vie et donc le PIB par habitant. Concernant la
variable SAL_HOR, cette dernière est significative au seuil de risque de
5%. On peut donc dire que lorsque le SAL_HOR augmente d'un point, l'IDE baisse
de 192,080 dollars. L'un des objectifs principaux des IDE est de réduire
ses coûts de production, et donc d'investir dans les pays ou les zones
dans lesquels les coûts sont plus faibles que ceux où l'entreprise
est implantée. Ainsi, les entreprises gagnant en productivité
à moindre coût dans les pays moins strict en matière de
fiscalité vont pouvoir répartir une partie de ses gains dans les
salaires. On peut donc voir que les entreprises étrangères
pratiquant des IDE dans un pays proposeront un salaire plus élevé
à ses employés que les entreprises locales. Les IDE ont donc un
impact positif sur les salaires qu'ils augmentent. Enfin, l'hypothèse H0
selon laquelle au moins une des variables explicatives à un impact
significatif permet d'accepter le test de Fisher car la p-value est de 0,000 et
elle est donc bien inférieure à 0,05.
Tableau 5 : Test des résidus du modèle «
reg1 »
MODELE
|
SHAPIRO-WILK
|
BREUSCH-PAGAN
|
RAMSEY
|
Reg1
|
W = 0,963 p-value = 0,026
|
BP = 22,431 p-value = 0,033
|
RESET = 0,428 p-value = 0,654
|
D'après le test de Shapiro-Wilk dans le cadre du
premier modèle de régression, l'hypothèse H0 de
normalité des résidus est refusée car la p-value est
inférieure à 0,05. On va donc modifier la forme fonctionnelle du
modèle en passant par une estimation semi-logarithmique. Le test de
Breusch-Pagan permet de vérifier l'hypothèse
d'homoscédasticité des résidus. Dans ce modèle, on
refuse l'hypothèse d'homoscédasticité des résidus
au seuil de risque de 5% pour l'unique raison que la p-value est
inférieure à 0,05. Nous allons essayer de résoudre cela
par l'estimation d'un modèle semi-logarithmique. Enfin, le test de
Ramsey permet de vérifier la linéarité du modèle.
Ce test ne permet cependant pas d'en déduire s'il
48
s'agit du meilleur modèle à estimer. Dans notre
cas, la forme fonctionnelle linéaire du modèle
spécifié est acceptée au seuil de 5% car la p-value du
test est de 0,654, ce qui est supérieure à 0,05. Par
conséquent, on accepte l'hypothèse H0 au seuil de risque de
5%.
Tableau 6 : VIF du modèle « reg1 »
VARIABLE
|
VIF
|
PIB_HAB
|
824,854
|
TX_CHA
|
8,635
|
BENEF
|
322,454
|
TX_INT
|
9,487
|
IPC
|
340,665
|
BENEF_IMP
|
25,014
|
EXP
|
22,299
|
IMP
|
31,677
|
SAL_HOR
|
3274,557
|
DEP_SCO
|
1162,316
|
DUMMIES_EURO
|
17,036
|
DUMMIES_CRISE
|
4,010
|
La Variance Inflation Factor (VIF) permet de juger la
colinéarité entre les variables explicatives du modèle.
L'ensemble de nos variables sauf DUMMIES_CRISE, TX_CHA et TX_INT ont de la
forte colinéarité car leurs valeurs dépassent 10.
Graphique 19 : Analyse de la normalité des
résidus
49
Ce modèle ne semble pas très satisfaisant. Les
différents tests confirment ce que l'on peut supposer au vu du graphique
19. A priori la loi normale n'est pas suivie (il faut supprimer les
observations 58, 68 et 52). Le modèle présente des
problèmes au niveau de la normalité des résidus (test de
Shapiro-Wilk). Le test de Breusch-Pagan a indiqué que le modèle
refuse l'hypothèse d'homoscédasticité des résidus.
La forme fonctionnelle du modèle va donc être modifiée en
passant par un modèle semi-logarithmique. D'après le VIF, nous
avons un souci de multicolinéarité. En revanche le modèle
ne présente pas de problème de forme fonctionnelle (test de
Ramsey). Les différents graphiques de ce modèle (reg1) ainsi que
les distances de Cooks se trouvent en fin de dossier (annexe 4).
A présent, nous allons procéder à
l'étude du modèle semi-logarithmique. Ce modèle sera
réalisé avec les mêmes variables. Nous allons seulement
tester le logarithme de ces variables.
Tableau 7 : Régression semi-logarithmique 1
nommée « reg1sl »
Variables
|
Estimate
|
Std.Error
|
T value
|
Pr (>|??|)
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
7,695
|
30,838
|
0,250
|
0,804
|
|
Log(PIB HAB)
|
12,678
|
16,384
|
0,774
|
0,442
|
|
Log(TX CHA)
|
-2,090
|
1,693
|
-1,235
|
0,222
|
|
Log(BENEF)
|
26,373
|
12,051
|
2,188
|
0,033
|
*
|
Log(TX INT)
|
0,417
|
0,285
|
1,462
|
0,149
|
|
Log(IPC)
|
-3,991
|
13,951
|
-0,286
|
0,776
|
|
Log(BENEF IMP)
|
1,283
|
0,735
|
1,744
|
0,087
|
.
|
Log(EXP)
|
0,515
|
6,788
|
0,076
|
0,940
|
|
Log(IMP)
|
-3,701
|
5,273
|
-0,702
|
0,486
|
|
Log(SAL HOR)
|
-60,322
|
25,713
|
-2,346
|
0,022
|
*
|
Log(DEP_SCO)
|
17,810
|
9,283
|
1,919
|
0,060
|
.
|
DUMMIES EURO
|
0,126
|
0,742
|
0,169
|
0,866
|
|
DUMMIES_CRISE
|
0,160
|
0,506
|
0,316
|
0,753
|
|
|
Valeur
|
Multiple R-squared
|
0,388
|
Adjusted R-squared
|
0,257
|
F-statistic
|
2,961
|
P-value
|
0,003
|
D'après le tableau 7, nous observons que la
qualité explicative du modèle s'est légèrement
dégradée. Le coefficient de détermination est de 0,388.
Nous pouvons donc dire que 38,8% de la variance de l'IDE est expliquée
par les variables explicatives choisies. En revanche, les variables BENEF et
SAL_HOR ont un impact significatif au seuil de risque de 5% sur l'IDE. Par
exemple, lorsque le BENEF augmente d'un point, l'IDE augmente de
50
log(26,373). Les IDE des entreprises, principalement celle
étant dans des pays ou des zones à forte pression fiscale
facilite l'investissement dans des pays où le contrôle fiscal est
bien moins important et ainsi avoir une plus grande productivité pour
des coûts réduits et de ce fait, faire des économies
d'échelles. A travers les IDE, les entreprises essaient d'augmenter
leurs bénéfices. Les variables BENEF_IMP et DEP_SCO ont un impact
significatif au seuil de risque de 10% sur l'IDE. Par exemple, lorsque les
DEP_SCO augmente d'une unité, l'IDE augmente de log(17,810). Soulignons
que le fonctionnement de l'éducation national étant très
liée à tout ce qui est de l'ordre des collectivités, leurs
budgets provenant ainsi de l'Etat, des régions et des
départements. Le niveau d'éducation favorisant à long
terme la croissance, l'augmentation des IDE dans un pays et l'imposition
auxquels ils sont soumis, permet à l'Etat et aux collectivités
territoriales d'augmenter leur budget et ainsi d'avoir la possibilité de
le réinvestir dans l'éducation. Les résultats de
l'éducation étant eux aussi bénéfiques aux IDE
à moyen et long terme. De plus, dans les pays à forte
fiscalité, les IDE permettent d'échapper à l'impôt
car étant tourné vers des pays où la fiscalité est
moins contraignante. En effet, plus un pays recevra des IDE, moins il devra
mettre en place une politique de fiscalité lourde pour éviter une
baisse de ceux-ci. Ainsi, les IDE devrait avoir un impact positif sur les
bénéfices après impôts avec des marges plus
importantes pour les entreprises ayant investis dans un pays afin de moins
payer d'impôts. On est donc en contradiction avec ce que l'on avait
supposé dans la partie économique. Elle peut vendre au même
prix avec les impôts en moins ce qui lui permet de faire plus de
bénéfices. Enfin, le test de Fisher est accepté car la
p-value est inférieure à 0,05. Soulignons que les
résultats obtenus avec le premier modèle semi-logarithmique sont
différents du modèle linéaire multiple. Le modèle
logarithmique semble donc différent.
Tableau 8 : Test des résidus du modèle «
reg1sl »
MODELE
|
SHAPIRO-WILK
|
BREUSCH-PAGAN
|
RAMSEY
|
Reg1sl
|
W = 0,936 p-value = 0,0012
|
BP = 10,962 p-value = 0,532
|
RESET = 3,694 p-value = 0,031
|
Dans ce modèle, nous constatons que l'hypothèse
H0 de normalité des résidus est refusée (d'après le
test de Shapiro-Wilk). De plus, la forme fonctionnelle linéaire du
modèle spécifié est rejetée au seuil de 5%
(d'après le test de Ramsey). En revanche, l'hypothèse
51
d'homoscédasticité des résidus est
acceptée au seuil de risque de 5% (d'après le test de
Breusch-Pagan). Les différents graphiques de ce modèle (reg1sl)
se trouvent en fin de dossier (annexe 4).
Tableau 9 : VIF du modèle « reg1sl »
VARIABLE
|
VIF
|
PIB_HAB
|
1236,555
|
TX_CHA
|
9,730
|
BENEF
|
262,280
|
TX_INT
|
13,129
|
IPC
|
420,234
|
BENEF_IMP
|
18,021
|
EXP
|
30,771
|
IMP
|
41,682
|
SAL_HOR
|
2360,907
|
DEP_SCO
|
1056,814
|
DUMMIES_EURO
|
16,588
|
DUMMIES_CRISE
|
4,648
|
Dans ce modèle, l'ensemble des variables sauf TX_CHA et
DUMMIES_CRISE ont de la forte colinéarité car leurs valeurs
dépassent 10.
L'ensemble des graphiques de ce modèle se trouve en fin
de dossier (annexe 4). Ce modèle semi-logarithmique est très
similaire au modèle de régression 1 (reg1). Cependant, il semble
moins bon à cause des différents tests effectués. Dans ce
dernier, plus de variables sont ressorties significatives. Nous allons à
présent étudier un nouveau modèle qui ne prendra pas en
compte les variables corrélées fortement négativement
à la variable TX_INT. Ce modèle ne prendra donc pas en compte les
variables PIB_HAB, BENEF, IPC, BENEF_IMP, SAL_HOR et DEP_SCO.
V.2.2 Second modèle étudié
Le second modèle réalisé ne prend pas en
compte les variables corrélées fortement négativement
à la variable TX_INT. Les variables PIB_HAB, BENEF, IPC, BENEF_IMP,
SAL_HOR et DEP_SCO ne figurent donc pas dans ce modèle. Nous avons
réalisé ce choix afin de voir si notre modèle sans les
variables corrélées négativement est meilleur que le
modèle avec l'ensemble des variables.
52
Tableau 10 : Régression linéaire 2 nommée
« reg2 »
Variables
|
Estimate
|
Std.Error
|
T value
|
Pr (>|??|)
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
-1 090,780
|
803,118
|
-1,358
|
0,179
|
|
TX_CHA
|
251,758
|
276,115
|
0,912
|
0,365
|
|
TX INT
|
26,749
|
21,244
|
1,259
|
0,212
|
|
EXP
|
45,394
|
48,028
|
0,945
|
0,348
|
|
IMP
|
-3,887
|
29,615
|
-0,131
|
0,896
|
|
DUMMIES_EURO
|
83,380
|
86,270
|
0,966
|
0,337
|
|
DUMMIES CRISE
|
94,066
|
77,894
|
1,208
|
0,231
|
|
|
Valeur
|
Multiple R-squared
|
0,19
|
Adjusted R-squared
|
0,12
|
F-statistic
|
2,71
|
P-value
|
0,02
|
D'après le tableau 10, ce modèle semble
décevant. En effet, le coefficient de détermination
(R2) est de 0,19. Cela signifie qu'environ 19% de la variance de
l'IDE est expliquée par les variables explicatives choisies. De plus,
aucune des variables ne sont significative. Ce modèle ne semble pas
concluant. Enfin, l'hypothèse H0 selon laquelle au moins une des
variables explicatives à un impact significatif permet d'accepter le
test de Fisher car la p-value est de 0,02 et elle est donc bien
inférieure à 0,05.
Tableau 11 : Test du modèle « reg2 »
MODELE
|
SHAPIRO-WILK
|
BREUSCH-PAGAN
|
RAMSEY
|
Reg2
|
W = 0,954 p-value = 0,008
|
BP = 11,841 p-value = 0,066
|
RESET = 0,039 p-value = 0,961
|
Dans ce modèle, l'hypothèse H0 du test de
Shapiro-Wilk est refusée. La forme fonctionnelle du modèle va
donc être modifiée en passant par une estimation
semi-logarithmique. D'après le test de Breusch-Pagan, l'hypothèse
d'homoscédasticité des résidus est acceptée au
seuil de risque de 5% car la p-value est supérieure à 0,05.
Enfin, d'après le test de Ramsey, nous observons que la forme
fonctionnelle linéaire du modèle est acceptée au seuil de
5% car la p-value est supérieure à 0,05. Les différents
graphiques de ce modèle (reg2) se trouvent en fin de dossier (annexe
4).
53
Tableau 12 : VIF du modèle « reg2 »
VARIABLE
|
VIF
|
TX_CHA
|
4,926
|
TX_INT
|
2,646
|
EXP
|
10,385
|
IMP
|
9,026
|
DUMMIES_EURO
|
3,089
|
DUMMIES_CRISE
|
1,727
|
Dans ce modèle, l'ensemble des variables sauf EXP n'a
pas de la forte colinéarité car leurs valeurs sont en dessous de
10. L'ensemble des graphiques de ce modèle se trouve en fin de dossier
(annexe 4).
Nous allons poursuivre avec l'étude du modèle
semi-logarithmique. Il sera réalisé avec les mêmes
variables que le modèle. Le logarithme de ces variables va être
testé.
Tableau 13 : Régression semi-logarithmique 2
nommée « reg2sl »
Variables
|
Estimate
|
Std.Error
|
T value
|
Pr (>|??|)
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
3,646
|
7,458
|
0,489
|
0,627
|
|
Log(TX_CHA)
|
-0,333
|
1,261
|
-0,264
|
0,793
|
|
Log(TX_INT)
|
0,246
|
0,148
|
1,663
|
0,101
|
|
Log(EXP)
|
-2,974
|
4,523
|
-0,657
|
0,513
|
|
Log(IMP)
|
3,357
|
3,152
|
1,065
|
0,291
|
|
DUMMIES EURO
|
0,214
|
0,373
|
0,573
|
0,569
|
|
DUMMIES_CRISE
|
0,195
|
0,370
|
0,527
|
0,600
|
|
|
Valeur
|
Multiple R-squared
|
0,172
|
Adjusted R-squared
|
0,092
|
F-statistic
|
2,152
|
P-value
|
0,060
|
D'après le tableau 13, nous pouvons voir que la
qualité explicative du modèle semble décevante. Le
coefficient de détermination est de 0,172. Nous pouvons donc dire que
17,2% de la variance de l'IDE est expliquée par les variables
explicatives choisies. Nous pouvons constater qu'aucune variable n'est
significative comme dans le modèle de régression 2 (reg2). De
plus, le test de Fisher est refusé car la p-value est supérieure
à 0,05. Nous n'allons donc pas conserver ce modèle. Les
différents graphiques de ce modèle (reg2sl) se trouvent en fin de
dossier (annexe 4).
54
V.2.3 Troisième modèle
étudié
Le troisième modèle réalisé ne
prend pas en compte les variables corrélées fortement
positivement à la variable IPC. Les variables PIB_HAB, BENEF, BENEF_IMP,
SAL_HOR et DEP_SCO ne figurent donc pas dans ce modèle. Nous allons donc
effectuer la nouvelle estimation afin d'observer si notre modèle est
meilleur. En effet, ce choix est basé sur le fait que
l'intégration des variables corrélées positivement peut
entraîner une détérioration du modèle.
Tableau 14 : Régression 3 nommée « reg3
»
Variables
|
Estimate
|
Std.Error
|
T value
|
Pr (>|??|)
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
79,586
|
1 104,672
|
0,072
|
0,943
|
|
TX_CHA
|
341,539
|
279,738
|
1,221
|
0,226
|
|
TX INT
|
-2,452
|
28,434
|
-0,086
|
0,932
|
|
IPC
|
-16,107
|
10,548
|
-1,527
|
0,131
|
|
EXP
|
-19,595
|
63,832
|
-0,307
|
0,760
|
|
IMP
|
59,810
|
50,997
|
1,173
|
0,245
|
|
DUMMIES EURO
|
92,999
|
85,681
|
1,085
|
0,282
|
|
DUMMIES_CRISE
|
82,229
|
77,542
|
1,060
|
0,293
|
|
|
Valeur
|
Multiple R-squared
|
0,217
|
Adjusted R-squared
|
0,137
|
F-statistic
|
2,701
|
P-value
|
0,016
|
D'après le tableau 14, nous remarquons que la
qualité du modèle semble décevante. En effet, le
coefficient de détermination (R2) est de 0,217. Cela signifie
qu'environ 21,7% de la variance de l'IDE est expliquée par les variables
explicatives choisies. De plus, aucune variable n'est significative. Enfin,
l'hypothèse H0 selon laquelle au moins une des variables explicatives
à un impact significatif permet d'accepter le test de Fisher car la
p-value est de 0,016 et elle est donc bien inférieure à 0,05. Ce
modèle n'est donc pas conservé. Les différents graphiques
de ce modèle (reg3) se trouvent en fin de dossier (annexe 4).
V.2.4 Quatrième modèle
étudié
Le quatrième modèle réalisé prend
en compte uniquement les variables qui étaient significatives dans le
cadre du premier modèle. Nous avons donc refait un modèle avec
uniquement les variables PIB_HAB et SAL_HOR. Le but d'enlever les variables non
significatives de notre meilleur modèle (reg1) est d'observer une
éventuelle amélioration du coefficient de
détermination.
55
Tableau 15 : Régression 4 nommée « reg4
»
Variables
|
Estimate
|
Std.Error
|
T value
|
Pr (>|??|)
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
79,586
|
1 104,672
|
0,072
|
0,943
|
***
|
PIB_HAB
|
341,539
|
279,738
|
1,221
|
0,226
|
***
|
SAL HOR
|
-2,452
|
28,434
|
-0,086
|
0,932
|
***
|
|
Valeur
|
Multiple R-squared
|
0,337
|
Adjusted R-squared
|
0,319
|
F-statistic
|
18,57
|
P-value
|
3,022e-17
|
D'après le tableau 15, nous observons que l'ensemble
des variables du modèle est significatif au seuil de risque de 1%. En
revanche, le coefficient de détermination (R2) semble
légèrement moins bon que celui du premier modèle. Nous
n'allons donc pas conserver ce modèle car non seulement, le coefficient
de détermination est moins bon mais de plus, étant donné
que beaucoup de variables ont été supprimées, ce
modèle ne semble donc pas représentatif. Les différents
graphiques de ce modèle (reg4) se trouvent en fin de dossier (annexe
4).
V.2.5 Récapitulatif des modèles RLM
Le tableau ci-dessous résume les résultats que
l'on a obtenus avec les différents modèles étudiés.
Il va donc permettre de déterminer le meilleur modèle parmi
l'ensemble des modèles que nous avons réalisé. Nous allons
également observer les résultats du test de Shapiro des
résidus, du test de Breush-Pagan et du test de Ramsey pour effectuer
notre choix.
Tableau 16 : Récapitulatif des modèles
|
Variables significatives
|
Coefficient de détermination (R2)
|
Test de Shapiro des résidus (p-value)
|
Test de Breush-Pagan (p-value)
|
Test de Ramsey (p-value)
|
Reg1
|
CONSTANTE(**) PIB_HAB(**) SAL_HOR(*)
|
0,427
|
0,026
|
0,033
|
0,654
|
Reg1sl
|
BENEF(*) BENEF_IMP(.) SAL_HOR(*) DEP_SCO(.)
|
0,388
|
0,002
|
0,532
|
0,031
|
56
Reg2
|
|
0,19
|
0,008
|
0,066
|
0,961
|
Reg2sl
|
|
0,172
|
2,201e-05
|
0,715
|
0,117
|
Reg3
|
|
0,217
|
0,009
|
0,157
|
0,361
|
|
CONSTANTE(***)
|
|
|
|
|
Reg4
|
PIB_HAB(***)
|
0,337
|
0,232
|
0,000
|
0,976
|
|
SAL_HOR(***)
|
|
|
|
|
D'après le tableau 16, nous ressortons que les
modèles Reg1, Reg1sl et Reg4 sont les seuls modèles ayant des
variables significatives. Le coefficient de détermination est
également le plus élevé pour ces trois modèles. De
plus, le test de Ramsey est accepté pour le modèle reg1. Nous
allons donc retenir le premier modèle (reg1) comme notre modèle
final et qui est le plus représentatif pour notre étude. Etant
donné qu'il s'agit du modèle prenant en compte l'ensemble des
variables, on peut donc dire que les variables ont correctement étaient
choisies, ce qui confirme donc l'analyse de la partie économique.
V.3 Détermination du modèle ARIMA (p, d,
q)(P, D, O)s pour l'IDE
Tout d'abord, soulignons que la série IDEt concerne
l'investissement direct étranger en France du premier trimestre 1995 au
quatrième trimestre 2013. Il s'agit donc d'une série temporelle
car la série est exprimée en année. Nous allons commencer
par déterminer le modèle ARIMA pour notre série IDEt.
57
Graphique 20 : Représentation de l'investissement
direct étranger en France
Source : L'auteur sur Gretl, d'après les
données de «
fred.stlouisfed.org ».
D'après le graphique 20, nous observons que notre
série sur l'investissement direct étranger semble stationnaire au
niveau de la moyenne. Rappelons, que pour pouvoir construire les modèles
ARIMA, la série doit être obligatoirement stationnaire au niveau
de la variance et de la moyenne.
Graphique 21 : Corrélogramme pour l'investissement
direct étranger
58
Nous observons très clairement que cette série
est stationnaire. D'après le graphique 23, nous observons une
décroissance rapide des corrélations
V.3.1 Estimation de notre modèle
Tout d'abord, représentons le tableau de la fonction
d'autocorrélation (FAC) et d'autocorrélation partielle (FACP)
pour notre série IDEt portant sur l'investissement direct
étranger. Nous n'avons pas effectué de différenciation car
notre série brute était stationnaire.
Tableau 17 : FAC et FACP
Fonction d'auto-corrélation pour IDE
***, **, * indicate significance at the 1%, 5%, 10% levels using
standard error 1/T^0,5
|
RETARD
|
ACF
|
PACF
|
Q
|
P. Critique
|
1
|
0,057
|
0,057
|
0,254
|
0,615
|
2
|
0,319 ***
|
0,317 ***
|
8,408
|
0,015
|
3
|
0,165
|
0,151
|
10,627
|
0,014
|
4
|
0,237 **
|
0,149
|
15,261
|
0,004
|
5
|
0,025
|
-0,079
|
15,315
|
0,009
|
6
|
0,216 *
|
0,094
|
19,257
|
0,004
|
7
|
-0,003
|
-0,053
|
19,258
|
0,007
|
8
|
0,152
|
0,054
|
21,274
|
0,006
|
9
|
0,041
|
0,025
|
21,421
|
0,011
|
10
|
0,204 *
|
0,136
|
25,153
|
0,005
|
11
|
-0,045
|
-0,081
|
25,338
|
0,008
|
12
|
0,090
|
-0,058
|
26,095
|
0,010
|
13
|
-0,053
|
-0,081
|
26,363
|
0,015
|
14
|
0,016
|
-0,052
|
26,388
|
0,023
|
15
|
-0,139
|
-0,105
|
28,259
|
0,020
|
16
|
0,134
|
0,145
|
30,034
|
0,018
|
17
|
-0,097
|
0,021
|
30,972
|
0,020
|
18
|
0,052
|
0,007
|
31,252
|
0,027
|
19
|
-0,175
|
-0,192 *
|
34,444
|
0,016
|
20
|
0,043
|
-0,025
|
34,645
|
0,022
|
21
|
-0,255 **
|
-0,166
|
41,648
|
0,005
|
22
|
0,005
|
0,023
|
41,651
|
0,007
|
23
|
-0,084
|
0,151
|
42,442
|
0,008
|
24
|
-0,030
|
0,056
|
42,543
|
0,011
|
D'après le tableau 17, nous observons une
corrélation significative et positive au seuil de risque de 1%
concernant le second retard. Cette corrélation est visible aussi bien
pour la FAC et la FACP. Nous observons également une corrélation
au seuil de risque de 5% pour les retards quatre et vingt-un au niveau de la
FAC. Notons que cette corrélation est négative pour le retard
vingt-un. Enfin, nous observons pour les retards six et dix, une
corrélation positive
59
au seuil de risque de 10% dans le cadre de la FAC uniquement
ainsi qu'une corrélation négative au même seuil pour le
retard dix-neuf dans le cadre de la FACP uniquement. Les
autocorrélations significatives pour la FAC nous montre que le
modèle peut être MA (2). Dans le cadre de la FACP, nous allons
être amené à tester le modèle AR (2) grâce aux
corrélations significatives. Il y a donc quatre modèles à
tester, AR (2), MA (2), ARIMA (1, 0, 1) et enfin ARIMA (2, 0, 1).
V.3.1.1 Modélisation du premier modèle AR
(2) Nous rappelons tout d'abord que l'équation du modèle AR (2)
est :
idet = S + at +
çp1idet_1 + çp2idet_2 où
: idet représente la série
IDEt at représente le bruit
blanc S représente la tendance centrale de notre
série
Nous allons à présent vérifier à
partir du modèle obtenu sous le logiciel GRETL la significativité
des paramètres.
Tableau 18 : Modélisation AR (2) avec la constante
Evaluations de la fonction : 20
|
Evaluations du gradient : 8
|
Modèle 1 : ARMA utilisant les observations 1995 : 1-2013
: 4 (T=76)
|
Paramètres
|
Coefficient
|
Erreur Std.
|
Z
|
P. critique
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
224,728
|
33,698
|
6,669
|
2,58e-11
|
***
|
PHI_1
|
0,043
|
0,109
|
0,394
|
0,693
|
|
PHI 2
|
0,323
|
0,109
|
2,959
|
0,003
|
***
|
|
Valeur
|
Moyenne variable dépendante
|
229,147
|
Ecart type variable dépendante
|
200,893
|
Moyenne des innovation
|
1,380
|
Ecart type des innovations
|
188,465
|
Log de vraisemblance
|
-506,109
|
Critère d'Akaike
|
1 020,217
|
Critère de Schwarz
|
1 029,540
|
Hannan-Quinn
|
1 023,943
|
Modèle
|
Réel
|
Imaginaire
|
Modulo
|
Fréquence
|
AR
|
RACINE 1
|
-1,828
|
0,000
|
1,828
|
0,500
|
RACINE 2
|
1,695
|
0,000
|
1,695
|
0,000
|
60
Dans un premier temps, nous avons modélisé le
modèle AR (2). D'après le tableau 18, nous observons que la
probabilité de la constante est inférieure à 0,05. Par
conséquent, elle est significative donc nous la conservons dans le
modèle. De plus, PHI_2 est significatif au seuil de risque de 1%. La
valeur de PHI_2 est égale à 0,323. En revanche, PHI_1 n'est pas
significatif donc nous allons observer notre second modèle. Les
graphiques de ce modèle AR (2) se trouvent en fin de dossier (annexe
5).
V.3.1.2 Modélisation du second modèle MA
(2) Pour commencer, rappelons que l'équation du modèle MA (2) est
:
???????? = ?? + ???? - ??1????-1 - ??2????-2 où :
???????? représente la série ????????
???? Représente le bruit blanc
?? Représente la tendance centrale de notre
série
Nous allons à présent contrôler à
partir du modèle réalisé sous le logiciel GRETL la
significativité des paramètres.
Tableau 19 : Modélisation MA (2) avec la constante
Evaluations de la fonction : 38
|
|
Evaluations du gradient : 13
|
|
Modèle 1 : ARMA utilisant les observations 1995 : 1
|
- 2013 : 4 (T=76)
|
Paramètres
|
Coefficient
|
Erreur Std.
|
Z
|
P. critique
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
227,566
|
26,912
|
8,456
|
2,77e-17
|
***
|
THETA_1
|
-0,030
|
0,119
|
-0,254
|
0,800
|
|
THETA 2
|
0,263
|
0,104
|
2,524
|
0,012
|
**
|
|
|
Valeur
|
Moyenne variable dépendante
|
|
229,147
|
Ecart type variable dépendante
|
|
200,893
|
Moyenne des innovation
|
|
0,730
|
Ecart type des innovations
|
|
191,279
|
Log de vraisemblance
|
|
-507,195
|
Critère d'Akaike
|
|
1 022,390
|
Critère de Schwarz
|
|
1 031,713
|
Hannan-Quinn
|
|
1 026,116
|
Modèle
|
Réel
|
Imaginaire
|
Modulo
|
Fréquence
|
MA
|
RACINE 1
|
0,058
|
-1,949
|
1,950
|
-0,245
|
61
RACINE 2
Ensuite, nous avons modélisé le modèle MA
(2). D'après le tableau 19, nous observons que la probabilité de
la constante est inférieure à 0,05. Par conséquent, elle
est significative donc nous la conservons dans le modèle. De plus,
THETA_2 est significatif au seuil de risque de 5%. La valeur de THETA_2 est
égale à 0,263. En revanche, THETA_1 n'est pas significatif donc
nous allons observer notre troisième modèle. Les graphiques de ce
modèle MA (2) se trouvent en fin de dossier (annexe 5).
V.3.1.3 Modélisation du troisième
modèle ARIMA (1, 0, 1) Nous rappelons tout d'abord que l'équation
du modèle ARIMA (1, 0, 1) est :
idet = u + at - 81at_1 + (P1idet_1
où : idet représente la série
IDEt at représente le bruit blanc u
représente la tendance centrale de notre série
Nous allons à présent s'assurer à partir
du modèle obtenu sous le logiciel GRETL que les conditions de
stationnarités sont vérifiées ainsi que la
significativité des paramètres. Nous essayerons également
d'observer si nos résidus suivent bien un bruit blanc.
Tableau 20 : Modélisation ARIMA (1, 0, 1) avec la
constante
Evaluations de la fonction : 59
|
|
Evaluations du gradient : 19
|
|
Modèle 1 : ARMA utilisant les observations 1995 : 1
|
- 2013 : 4 (T=76)
|
Paramètres
|
Coefficient
|
Erreur Std.
|
Z
|
P. critique
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
207,645
|
56,736
|
3,660
|
0,000
|
***
|
PHI 1
|
0,920
|
0,076
|
12,100
|
1,12e-33
|
***
|
THETA 1
|
-0,786
|
0,104
|
-7,588
|
3,26e-14
|
***
|
|
|
Valeur
|
Moyenne variable dépendante
|
|
229,147
|
Ecart type variable dépendante
|
|
200,893
|
Moyenne des innovation
|
|
4,385
|
Ecart type des innovations
|
|
190,174
|
Log de vraisemblance
|
|
-506,815
|
Critère d'Akaike
|
|
1 021,630
|
Critère de Schwarz
|
|
1 030,953
|
Hannan-Quinn
|
|
1 025,356
|
62
Modèle
|
Réel
|
Imaginaire
|
Modulo
|
Fréquence
|
AR
|
|
|
|
|
RACINE 1
|
1,087
|
0,000
|
1,087
|
0,000
|
MA
|
|
|
|
|
RACINE 1
|
1,272
|
0,000
|
1,272
|
0,000
|
Dans ce modèle, nous envisageons des modèle
mixtes : ARIMA (1, 0, 1), c'est une combinaison de AR (1) et MA (1). Cela veut
dire que la performance présente est déterminée par la
performance précédente et la valeur de référence
évolue d'une mesure à l'autre. L'objectif essentiel de la
modélisation est de déterminer combien de paramètre est
nécessaires pour obtenir un modèle effectif. D'après le
tableau 20, nous observons que la constante est significative. Par
conséquent, elle est conservée dans ce modèle. De plus,
PHI_1 et THETA_1 sont également significatifs au seuil de risque de 1%.
La valeur de PHI_1 est égale à 0,920 et celle de THETA_1 est
égale à -0,786. Comme on est dans un modèle mixte, il faut
vérifier aussi les conditions de stationnarité et
d'inversibilité avant l'estimation. Ici nous avons :
|ö1| = |0,920| < 1,
|e1| = |-0,786| < 1
Donc les conditions de stationnarité et
d'inversibilité sont vérifiées.
Nous allons à présent vérifier les
résidus de notre modèle à partir d'un
corrélogramme. Nous ferons également une représentation de
la FAC et de la FACP.
Graphique 22 : Corrélogramme pour les résidus
63
Dans cette étape de l'estimation, les
vérifications essentielles à réaliser portent sur les
résidus. Les valeurs de la fonction d'autocorrélation et
d'autocorrélation partielle de la série des résidus
doivent être toutes égales à zéro. Cela veut dire
qu'ils ont une caractéristique qui correspond à celle d'un bruit
blanc. Si les autocorrélations et les autocorrélations partielles
ne sont pas nulles, on pourrait dire que le modèle ARIMA est
probablement inapproprié. Ici on peut constater qu'aucun de nos
résidus ne dépassent le seuil significatif, donc ils ont une
caractéristique d'un bruit blanc.
Tableau 21 : FAC et FACP pour les résidus
Fonction d'auto-corrélation résiduelle
***, **, * indicate significance at the 1%, 5%, 10% levels using
standard error 1/T^0,5
|
RETARD
|
ACF
|
PACF
|
Q
|
P. Critique
|
1
|
-0,180
|
-0,180
|
|
|
2
|
0,173
|
0,145
|
|
|
3
|
0,000
|
0,056
|
4,952
|
0,026
|
4
|
0,121
|
0,111
|
6,157
|
0,046
|
5
|
-0,127
|
-0,106
|
7,497
|
0,058
|
6
|
0,139
|
0,072
|
9,136
|
0,058
|
7
|
-0,129
|
-0,078
|
10,578
|
0,060
|
8
|
0,093
|
0,035
|
11,327
|
0,079
|
9
|
-0,052
|
0,006
|
11,568
|
0,116
|
10
|
0,181
|
0,152
|
14,521
|
0,069
|
11
|
-0,111
|
-0,033
|
15,648
|
0,075
|
12
|
0,082
|
-0,019
|
16,268
|
0,092
|
13
|
-0,092
|
-0,063
|
17,067
|
0,106
|
14
|
0,007
|
-0,066
|
17,072
|
0,147
|
15
|
-0,166
|
-0,123
|
19,745
|
0,102
|
16
|
0,194 *
|
0,148
|
23,461
|
0,053
|
17
|
-0,092
|
0,060
|
24,304
|
0,060
|
18
|
0,120
|
0,071
|
25,766
|
0,057
|
19
|
-0,166
|
-0,154
|
28,637
|
0,038
|
20
|
0,134
|
-0,005
|
30,552
|
0,032
|
21
|
-0,228 **
|
-0,164
|
36,148
|
0,010
|
22
|
0,093
|
-0,006
|
37,108
|
0,011
|
23
|
-0,030
|
0,138
|
37,206
|
0,016
|
24
|
0,048
|
0,079
|
37,468
|
0,021
|
Dans cette approche de Box et Jenkins, un autre test
statistique souvent employé pour évaluer un bruit blanc est le
test Q. Ce test dont le but est de vérifier si les résidus sont
indépendants entre eux. Nous devons vérifier l'hypothèse
H0 d'indépendance entre les résidus. Si la p-value est
supérieure à 0,05, on accepte l'hypothèse H0 et on dira
que les résidus sont indépendants. Dans le cas où la
p-value est inférieure à 0,05, on refuse
64
l'hypothèse H0 et par conséquent, les
résidus ne seront pas indépendants. D'après le tableau 21,
on constate que la p-value est inférieure à 0,05. Les
résidus ne sont donc pas indépendants entre eux.
Graphique 23 : Test de normalité des
résidus
D'après le graphique 23, on peut voir si les
résidus suivent une loi normale. On pose l'hypothèse H0 : les
résidus suivent une loi normale. Il faut une p-value supérieure
à 0,05 pour accepter H0, ici on a une p-value égale à
0,0011, ce qui est inférieure à 0,05, donc on rejette H0 et nos
résidus ne suivent pas une loi normale.
65
Graphique 24 : Les valeurs observées et
prédites
Tout d'abord, si le modèle est bien
spécifié, l'ajustement réalisé selon ce
modèle doit suivre les évolutions de la série empirique,
donc on projette les valeurs observées et les valeurs prédites
dans le même graphique. Selon le graphique 24, on constate visuellement
que les deux lignes ont des tendances et des volatilités
différentes. Nos qualités prédites ne sont pas
satisfaisantes.
V.3.1.4 Modélisation du quatrième
modèle ARIMA (2, 0, 1) Nous rappelons tout d'abord que l'équation
du modèle ARIMA (2, 0, 1) est :
idet = u + at - 81at_1 +
çP1idet_1 + çP2idet_2 où :
idet représente la série
IDEt
at représente le bruit blanc
u représente la tendance centrale de notre
série
Nous allons à présent poursuivre avec la
vérification des conditions de stationnarité et la
significativité des paramètres. Nous essayerons également
de vérifier si nos résidus suivent bien un bruit blanc.
66
Tableau 22 : Modélisation ARIMA (2, 0, 1) avec la
constante
Evaluations de la fonction : 45
|
|
Evaluations du gradient : 16
|
|
Modèle 1 : ARMA utilisant les observations 1995 : 1
|
- 2013 : 4 (T=76)
|
Paramètres
|
Coefficient
|
Erreur Std.
|
Z
|
P. critique
|
Significativité
|
CONSTANTE
|
211,699
|
52,112
|
4,062
|
4,86e-05
|
***
|
PHI 1
|
0,534
|
0,219
|
2,442
|
0,015
|
**
|
PHI_2
|
0,294
|
0,124
|
2,368
|
0,018
|
**
|
THETA 1
|
-0,569
|
0,218
|
-2,616
|
0,009
|
***
|
|
|
Valeur
|
Moyenne variable dépendante
|
|
229,147
|
Ecart type variable dépendante
|
|
200,893
|
Moyenne des innovation
|
|
3,66324
|
Ecart type des innovations
|
|
184,180
|
Log de vraisemblance
|
|
-504,450
|
Critère d'Akaike
|
|
1 018,901
|
Critère de Schwarz
|
|
1 030,554
|
Hannan-Quinn
|
|
1 023,558
|
Modèle
|
Réel
|
Imaginaire
|
Modulo
|
Fréquence
|
AR
|
RACINE 1
|
1,147
|
0,000
|
1,147
|
0,000
|
RACINE 2
|
-2,961
|
0,000
|
2,961
|
0,500
|
MA
|
RACINE 1
|
1,756
|
0,000
|
1,756
|
0,000
|
Dans ce modèle, nous envisageons également des
modèle mixtes : ARIMA (2, 0, 1), c'est une combinaison de AR (2) et MA
(1). D'après le tableau 22, nous observons que la constante est
significative. Par conséquent, elle est conservée dans ce
modèle. De plus, PHI_1, PHI_2 et THETA_1 sont également
significatifs au seuil de risque de 5% pour PHI et de 1% pour THETA_1. La
valeur de PHI_1 est égale à 0,534, PHI_2 est égale
à 0,294 et celle de THETA_1 est égale à -0,569. Comme on
est dans un modèle mixte, il faut vérifier aussi les conditions
de stationnarité et d'inversibilité avant l'estimation. Ici nous
avons :
|ö2| = |0,294| < 1,
P1 + P2 = 0,534 + 0,294 = 0,828 < 1,
P2 - P1 = 0,294 - 0,534 = -0,240 < 1,
|e1| = |-0,569| < 1
Donc les conditions de stationnarité et
d'inversibilité sont vérifiées.
67
Nous allons à présent examiner les résidus
de notre modèle à partir d'un corrélogramme. Nous
réaliserons également une représentation de la FAC et de
la FACP.
Graphique 25 : Corrélogramme des résidus
D'après le graphique 25, on peut constater qu'aucun de nos
résidus ne dépassent le seuil significatif, donc ils ont une
caractéristique d'un bruit blanc.
Tableau 23 : FAC et FACP pour les résidus
Fonction d'auto-corrélation résiduelle
***, **, * indicate significance at the 1%, 5%, 10% levels using
standard error 1/T^0,5
|
RETARD
|
ACF
|
PACF
|
Q
|
P. Critique
|
1
|
-0,002
|
-0,002
|
|
|
2
|
-0,003
|
-0,003
|
|
|
3
|
0,009
|
0,009
|
|
|
4
|
0,045
|
0,045
|
0,178
|
0,673
|
5
|
-0,108
|
-0,108
|
1,149
|
0,563
|
6
|
0,071
|
0,072
|
1,571
|
0,666
|
7
|
-0,097
|
-0,101
|
2,379
|
0,666
|
8
|
0,036
|
0,041
|
2,495
|
0,777
|
9
|
0,026
|
0,032
|
2,555
|
0,862
|
68
10
|
0,161
|
0,149
|
4,874
|
0,675
|
11
|
-0,055
|
-0,038
|
5,152
|
0,741
|
12
|
0,044
|
0,021
|
5,329
|
0,805
|
13
|
-0,063
|
-0,056
|
5,707
|
0,839
|
14
|
-0,072
|
-0,093
|
6,202
|
0,860
|
15
|
-0,136
|
-0,105
|
7,987
|
0,786
|
16
|
0,177
|
0,165
|
11,091
|
0,603
|
17
|
0,007
|
0,052
|
11,096
|
0,678
|
18
|
0,069
|
0,060
|
11,588
|
0,710
|
19
|
-0,104
|
-0,128
|
12,706
|
0,694
|
20
|
0,051
|
-0,007
|
12,977
|
0,738
|
21
|
-0,190 *
|
-0,188
|
16,851
|
0,533
|
22
|
0,061
|
0,046
|
17,264
|
0,572
|
23
|
0,039
|
0,130
|
17,437
|
0,624
|
24
|
0,015
|
0,054
|
17,464
|
0,683
|
D'après le tableau 23, on constate que la p-value est
égale à 0,683 ce qui est supérieure à 0,05. Les
résidus sont donc indépendants entre eux. La p-value étant
relativement élevée, on peut donc dire que le modèle est
bon.
Graphique 26 : Test de normalité des
résidus
D'après le graphique 26, on a une p-value égale
à 0,0000, ce qui est inférieure à 0,05, donc on rejette H0
et nos résidus ne suivent pas une loi normale.
69
Graphique 27 : Les valeurs observées et
prédites
D'après le graphique 27, on observe visuellement que
les deux lignes ont des tendances et des volatilités différentes.
Nos qualités prédites semblent décevantes.
V.3.2 Récapitulatif des modèles ARIMA
Le tableau ci-dessous résume les résultats que
l'on a obtenus avec les différents modèles
étudiés.
Tableau 24 : Comparaison des quatre modèles
MODELE
|
Q TEST
|
LA FORME
|
NORMALITE DES RESIDUS
|
AR (2)
|
0,706
|
idet = at + 0,043idet-1 +
0,323ide??-2
|
NON
|
MA(2)
|
0,417
|
idet = at + 0,030a??-1 - 0,263a??-2
|
NON
|
ARIMA (1, 0, 1)
|
0,021
|
idet = at + 0,786a??-1 +
0,920ide??-1
|
NON
|
ARIMA (2, 0, 1)
|
0,683
|
idet = at + 0,569a??-1 +
0,534ide??-1 + 0,294ide??-2
|
NON
|
Le tableau 24, va nous permettre de déterminer le
modèle le plus adapté pour notre série. Dans ces quatre
modèles, on constate que la méthode d'estimation postule que les
résidus ne sont pas auto-corrélés, et possède que
du bruit. En revanche, la distribution ne suit pas la loi normale. Un bon
modèle consiste à construire les résidus et à les
analyser pour voir s'il existe des directions systématiques, et a une
valeur de Q test la plus élevée possible. Dans ce cas-là,
on trouve que notre premier modèle AR (2) paraît le plus pertinent
pour notre série.
70
Cependant, nous ne pouvons pas conserver ce modèle car
le coefficient PHI_1 n'est pas significatif. La situation est similaire pour le
modèle MA (2) avec un coefficient THETA_1 qui n'est pas significatif. En
revanche, la valeur du Q Test est relativement faible pour le modèle
ARIMA (1, 0, 1), ce qui signifie que les résidus ne sont pas
indépendants entre eux. Nous allons donc sélectionner le
modèle ARIMA (2, 0, 1) comme notre meilleur modèle.
A partir du logiciel R, nous avons pu déterminer si le
modèle retenu était le meilleur. Pour cela, nous avons
utilisé la fonction auto.arima proposée par le logiciel
R. Le résultat est que le modèle que nous avons
sélectionné est le plus pertinent selon ce logiciel.
Nous allons à présent procéder à
la prévision pour la série sur l'IDE. Cette prévision va
être réalisée pour le modèle retenu : ARIMA (2, 0,
1). Rappelons que la série n'a pas été
différenciée car la série brute était
déjà stationnaire.
Comme nous n'avons pas différenciée notre
série, nous écrivons :
??t = IDEt
Notons également que :
??t = ô + at - ??1at_1 +
P1??????t_1 + P2??????t_2
On a donc :
IDE t = ô - ??1at_1 + P1??????t_1 + P2??????t_2
P1 = 0,534
P2 = 0,294
ô = 211,699
??????t_1 = -65,6
??????t_2 = 168,2
??1 = -0,569 at_1 = -26,608
71
On obtient donc comme résultat : 211,699 + 0,569*(-26,608)
+ 0,534*(-65,6) + 0,294*168,2 = 210,979
A présent, nous pouvons calculer le pourcentage d'erreur
par la formule suivante :
Valeur observée-valeur
théorique
|
210,979+65,6
* 100 = -4,216%
-65,6
|
|valeur théorique |
|
Pour notre meilleur modèle, nous pouvons observer
qu'à court terme, les prévisions sont satisfaisantes. En effet,
les prévisions du modèle ne se trompent que de -4,216%, ce qui
est relativement faible. Le modèle ARIMA (2, 0, 1) est donc
validé. La série IDE peut donc être estimée par le
modèle ARIMA (2, 0, 1).
Nous avons étudié le modèle ARIMA dans le
cadre de la série IDE afin de mettre en avant la méthode de Box
et Jenkins. Contrairement à la régression linéaire
multiple qui est basée sur la partie économique (construction du
modèle), la modélisation ARIMA nous permet de faire la
prévision en se basant sur un modèle totalement statistique.
C'est la raison pour laquelle, nous avons réalisé la
modélisation ARIMA.
72
Conclusion
Tout d'abord, rappelons que l'objectif de notre modèle
était de présenter les déterminants du niveau
d'investissement direct étranger en France. Nous avons
réalisé une régression linéaire multiple qui se
base sur la partie économique ainsi qu'une modélisation ARIMA qui
se base sur un modèle totalement statistique. On a pu remarquer que la
qualité de nos modèles est assez moyenne au niveau de la
régression linéaire multiple. Dans le cas de notre meilleur
modèle de régression prenant en compte l'ensemble des variables,
les hypothèses de normalité des résidus et
d'homoscédasticité sont rejetées. En revanche, l'erreur de
prévision de la série IDE est de -4,216% d'après la
modélisation ARIMA, ce qui est assez faible. L'analyse en composante
principale a confirmée que le choix des variables est pertinent. En
effet, la somme des dimension de l'analyse en composante principal est
d'environ 80%, ce qui montre que notre modèle est bien
représenté.
Etant donné que notre modèle comporte un
problème d'homoscédasticité, il est donc possible que
notre modèle se base sur des observations représentatives de
moyenne et dont la variance de l'erreur serait liée aux valeurs des
variables explicatives.
Pour pouvoir améliorer notre modèle, nous
pourrions déjà corriger le problème
d'homoscédasticité. Une autre façon d'améliorer
notre modèle serait d'ajouter ou supprimer des variables explicatives.
En effet, l'IDE est une composante de l'économie qui repose sur un
certains nombre de facteurs, il est donc très difficile de l'expliquer
à partir d'un nombre relativement faible de variables. Le coefficient de
détermination (R2) pourrait également augmenter.
73
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75
INSEE, Comptes nationaux trimestriels au 4e
trimestre 2017. « Produit Intérieur Brut (PIB) et ses
composantes ». 26/03/2018.
Ø INSEE, Exportations de biens et de services :
définition. 13/10/2016.
Ø INSEE, Indice des prix à la consommation :
définition. 06/05/2019.
Ø INSEE, Investissements directs étrangers :
définition. 13/10/2016.
Ø INSEE, Salaire : définition. 13/10/2016.
Ø INSEE, Tableaux de l'économie
française. « Importations-Exportations ».
19/02/2014.
Ø INSEE, Tableaux de l'économie
française. « Investissements internationaux ».
27/02/2018.
Ø INSEE, Tableaux de l'économie
française. « Investissements internationaux ».
02/03/2017.
Ø INSEE, « Taux de change effectif nominal et
réel ». 13/10/2016.
Ø La finance pour tous. « Taux de change
». 06/02/2018.
Ø Les Crises. « Historique du PIB de la
France ». 21/01/2013.
Ø LEVASSEUR S. 2002. « Investissements
directs à l'étranger et stratégies des entreprises
multinationales ». Archives-ouvertes.
Ø MIKIMER L. 2009. « Les effets des
investissements directs étrangers sur la croissance des pays
méditerranéens ». Mémoire Online.
Ø Ministère de l'économie et des
finances. « Les investissements directs à l'étranger
(IDE) ». 27/04/2014. Trésor.
Ø Ministère de l'économie et des
finances. « Les investissements français à
l'étranger ». 27/04/2014. Trésor.
Ø Ministère de l'éducation nationale et
de la jeunesse. « Les dépenses des familles pour la
scolarisation des enfants ». 09/2015. Education.gouv.
Ø MUHINDO NGELEZA A.M. 2009. «
Déterminants de l'investissement direct étranger dans les
pays en voie de développement : application faite a la RDC ».
Mémoire Online.
Ø Net-iris. « SMIC 2019 : salaire minimum
horaire et mensuel ». Révisé le 11/01/2019.
Ø OCDE. « Incidence de l'impôt sur
l'investissement direct étranger ». 03/2008.
Ø OECD. « L'impact de l'investissement direct
étranger sur les salaires et les conditions de travail ».
23/06/2008.
Ø ONU Info. « Les investissements directs
étrangers ont battu des records en 2007 ». 08/01/2008.
Ø
76
PATTERSON B. et LYGNERUD K. 1999. «
Détermination des taux d'intérêt ».
Europarl.europa.
Ø PILLOT T., RIGAIL A.C. et VIRLET H. 2008. «
Mais où est donc passé notre pouvoir d'achat ? ».
Annales.org.
Ø POMER N. « L'évolution des
exportations en France ». 27/05/2009. SlideShare.
Ø T. KOUKPO
M. Unpan1.un.org. 2005. «
Analyse des déterminants des investissements directs
étrangers dans les pays de l'UEMOA ».
Ø TOUFIK S. 09/2002. « Interaction entre
investissements directs étrangers, productivité et capital humain
: cas des industries manufacturières marocaines ».
Mafhoum.com.
Ø ZALLE O. 2011. « Les investissements
directs étrangers dans l'espace UEMOA : déterminants et analyse
d'impacts ». Mémoire online.
77
Récapitulatif des graphiques et tableaux
GRAPHIQUES
Graphique 1 : Investissement direct à l'étranger
en France 18
Graphique 2 : Relation entre l'IDE et le PIB par habitant ..
20
Graphique 3 : Relation entre l'IDE et le taux de change 21
Graphique 4 : Relation entre l'IDE et le total des
bénéfices tirés des ressources naturelles en
France .. 22
Graphique 5 : Relation entre l'IDE et le taux
d'intérêt en France .. 23
Graphique 6 : Relation entre l'IDE et l'IPC en France 25
Graphique 7 : Relation entre l'IDE et le
bénéfice des entreprises après impôt en France 26
Graphique 8 : Relation entre l'IDE et les exportations en
France ... 27
Graphique 9 : Relation entre l'IDE et les importations en
France .. 28
Graphique 10 : Relation entre l'IDE et le salaire horaire en
France 29
Graphique 11 : Relation entre l'IDE et les dépenses
scolaires en France 30
Graphique 12 : Matrice de corrélation de Spearman 36
Graphique 13 : Boîte à moustache et valeurs
potentiellement atypiques du modèle .. 37
Graphique 14 : Variance expliquée par chaque dimension
. 38
Graphique 15 : Cosinus des dimensions .. 39
Graphique 16 : Contribution de chaque variable à la
définition des composantes . 40
Graphique 17 : Cercle de corrélation .. 41
Graphique 18 : Représentation des observations 42
Graphique 19 : Analyse de la normalité des
résidus 48
Graphique 20 : Représentation de l'investissement
direct étranger en France 57
Graphique 21 : Corrélogramme pour l'investissement
direct étranger 57
Graphique 22 : Corrélogramme pour les résidus .
62
Graphique 23 : Test de normalité des résidus
64
Graphique 24 : Les valeurs observées et prédites
65
Graphique 25 : Corrélogramme des résidus 67
Graphique 26 : Test de normalité des résidus
68
Graphique 27 : Les valeurs observées et prédites
69
TABLEAUX
Tableau 1 : Index de la base « Ide » 32
Tableau 2 : Statistiques descriptives du modèle :
Minimum, maximum, médiane, moyenne et
quartiles 33
Tableau 3 : Les différents tests du modèle
(valeurs statistiques ou p-value) .. 34
Tableau 4 : Régression linéaire 1 nommée
« reg1 » 46
Tableau 5 : Test des résidus du modèle «
reg1 » . 47
Tableau 6 : VIF du modèle « reg1 » 48
Tableau 7 : Régression semi-logarithmique 1
nommée « reg1sl » . 49
Tableau 8 : Test des résidus du modèle «
reg1sl » .. 50
Tableau 9 : VIF du modèle « reg1sl » . 51
Tableau 10 : Régression linéaire 2 nommée
« reg2 » . 52
Tableau 11 : Test du modèle « reg2 » . 52
Tableau 12 : VIF du modèle « reg2 » .. 53
Tableau 13 : Régression semi-logarithmique 2
nommée « reg2sl » 53
78
Tableau 14 : Régression 3 nommée « reg3
» .. 54
Tableau 15 : Régression 4 nommée « reg4
» .. 55
Tableau 16 : Récapitulatif des modèles .. 55
Tableau 17 : FAC et FACP . 58
Tableau 18 : Modélisation AR (2) avec la constante ..
59
Tableau 19 : Modélisation MA (2) avec la constante .
60
Tableau 20 : Modélisation ARIMA (1, 0, 1) avec la
constante .. 61
Tableau 21 : FAC et FACP pour les résidus ... 63
Tableau 22 : Modélisation ARIMA (2, 0, 1) avec la
constante .. 66
Tableau 23 : FAC et FACP pour les résidus 67
Tableau 24 : Comparaison des quatre modèles 69
79
Annexes du mémoire
Annexe 1 : Présentation des variables pour la
base « Ide »
Nature des variables du modèle
Variables
|
Type de variable
|
1ère
valeur
|
2ème
valeur
|
3ème
valeur
|
4ème
valeur
|
5ème
valeur
|
IDE
|
Numérique
|
100
|
91,1
|
118,6
|
199,3
|
144,3
|
PIB_HAB
|
Numérique
|
302
|
304
|
306
|
307
|
311
|
TX CHA
|
Numérique
|
1,35
|
1,35
|
1,33
|
1,34
|
1,3
|
BENEF
|
Numérique
|
124
|
124
|
124
|
126
|
125
|
TX INT
|
Numérique
|
7,44
|
7,37
|
5,62
|
5,01
|
4,04
|
IPC
|
Numérique
|
65,8
|
65,8
|
66
|
66,3
|
66,4
|
BENEF_IMP
|
Numérique
|
468
|
491
|
499
|
506
|
525
|
EXP
|
Numérique
|
18,9
|
19,4
|
18,7
|
18,9
|
19,4
|
IMP
|
Numérique
|
18,1
|
18,3
|
18,2
|
18,1
|
18,7
|
SAL HOR
|
Numérique
|
58,4
|
58,9
|
59,1
|
59,3
|
59,8
|
DEP_SCO
|
Numérique
|
30,5
|
30,9
|
31,3
|
31,8
|
32,2
|
DUMMIES_EURO
|
Numérique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
DUMMIES CRISE
|
Numérique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Le tableau ci-dessus permet de connaître la nature des
variables du modèle. Nous voyons très clairement que l'ensemble
des variables sont quantitatives sauf les variables DUMMIES_EURO et
DUMMIES_CRISE. Par conséquent, il a fallu les recoder car ces deux
variables étaient qualitatives et non des variables numériques.
Enfin, ce tableau a été obtenu à l'aide de la fonction
str sur le logiciel R Studio.
Histogrammes de fréquences de chaque variable
quantitative
80
81
82
Les histogrammes ci-dessus représentent chaque variable
quantitative. Par exemple, dans le cas de l'IDE, la fréquence la plus
élevée (environ 35) est obtenue pour une valeur de l'IDE comprise
entre 0 et 200.
Dans le cas des variables DUMMIES_EURO et DUMMIES_CRISE qui
sont des variables qualitatives (binaire), nous avons réalisé des
diagrammes en barre afin de les représenter.
83
Diagramme en barre de chaque variable qualitative
Annexe 2 : Valeurs atypiques du modèle
Cette deuxième annexe a pour but de déterminer
les éventuelles valeurs atypiques pour chaque variable du modèle.
Deux tests sont effectués en fonction du nombre de valeurs atypiques :
test de Grubbs dans le cas où une seule observation est potentiellement
atypique et le test de Rosner dans le cas où au moins deux observations
sont potentiellement atypiques.
Boxplot de chaque variable quantitative
84
85
Test de Grubbs pour la variable IDE
GRUBBS TEST FOR ONE OUTLIER
Data : Ide$IDE
G = 4,2573
U = 0,7551
P-Value = 0,0004
86
Pour la variable IDE, la p-value du test de Grubbs est
inférieure à 0,05 et donc par conséquent,
l'hypothèse H0 est refusée au seuil de risque de 5%. La variable
IDE a donc une valeur atypique.
Suppression de l'observation atypique
87
D'après le tableau ci-dessus, on observe que la valeur
atypique correspond donc à la cinquante-deuxième observation. Il
s'agit du quatrième trimestre 2007.
Test de Rosner pour la variable TX INT
NUMERO
|
OUTLIERS
|
TEST STATISTIQUE
|
CRITICAL VALEUR
|
1
|
1
|
2,883
|
3,288
|
2
|
2
|
3,034
|
3,283
|
3
|
3
|
2,089
|
3,278
|
4
|
1
|
1,749
|
3,273
|
5
|
2
|
1,674
|
3,268
|
6
|
3
|
1,688
|
3,263
|
7
|
1
|
1,652
|
3,257
|
8
|
2
|
1,694
|
3,252
|
9
|
3
|
1,738
|
3,247
|
10
|
1
|
1,788
|
3,241
|
11
|
2
|
1,837
|
3,236
|
12
|
3
|
1,848
|
3,230
|
Dans le test de Rosner, si le test statistique est
supérieur à la critical valeur alors l'observation sera
considérée comme atypique. Dans le cas ou ce test est
inférieur, l'observation ne sera pas atypique. Pour la variable TX_INT,
il n'y a pas de valeurs potentiellement atypiques.
Test de Rosner pour la variable EXP
NUMERO
|
OUTLIERS
|
TEST STATISTIQUE
|
CRITICAL VALEUR
|
1
|
1
|
2,922
|
3,288
|
2
|
2
|
2,532
|
3,283
|
3
|
3
|
2,425
|
3,278
|
4
|
1
|
2,482
|
3,273
|
5
|
2
|
2,498
|
3,268
|
6
|
3
|
2,548
|
3,263
|
7
|
1
|
2,506
|
3,257
|
8
|
2
|
2,586
|
3,252
|
9
|
3
|
2,484
|
3,247
|
10
|
1
|
2,442
|
3,241
|
11
|
2
|
2,280
|
3,236
|
12
|
3
|
2,296
|
3,230
|
Pour la variable EXP, il n'y a pas de valeurs potentiellement
atypiques car le test statistique est inférieur à la critical
valeur pour l'ensemble des observations.
88
Annexe 3 : Corrélations des variables
Corrélation de Spearman (autre version)
Tests de Spearman pour les variables
corrélées
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : PIB HAB and DEP SCO
|
S =
|
420
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,994
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : SAL_HOR and DEP_SCO
|
S =
|
0
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 1
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : PIB HAB and SAL HOR
|
S =
|
420
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,994
|
89
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : PIB_HAB and IPC
|
S =
|
437,01
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,994
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : BENEF and IPC
|
S = 1
|
439,1
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,980
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : IPC and SAL_HOR
|
S =
|
13
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 1
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : BENEF and SAL HOR
|
S = 1
|
402,6
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,981
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : IPC and DEP_SCO
|
S =
|
13
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 1
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : IPC and BENEF_IMP
|
S = 5
|
717,1
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,922
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : PIB HAB and BENEF
|
S = 1
|
864,6
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,974
|
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : BENEF and DEP_SCO
|
S = 1
|
402,6
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,981
|
90
|
|
SPEARMAN'S RANK CORRELATION RHO
|
|
|
Data : BENEF_IMP and DEP_SCO
|
S = 5
|
690
|
P-Value < 2,2e-16
|
|
|
Alternative hypothesis : true rho is not equal to 0
|
|
|
Rho = 0,922
|
J'ai réalisé le test de Spearman pour l'ensemble
des variables dont la corrélation était supérieure ou
égale à 0,95. Comme dans l'ensemble des cas, la p-value est
inférieure à 0,05, les variables sont donc
corrélées positivement et significativement au seuil de risque de
1%.
Annexe 4 : Régressions linéaires
multiples du modèle
Dans cette première partie de l'annexe, nous avons
réalisé les graphiques de la première régression
(« reg1 »).
Analyse de l'homoscédasticité des
résidus du modèle reg1
Analyse de la forme fonctionnelle du modèle reg1
91
Analyse des informations qui influencent l'information du
modèle reg1
Distance de Cooks du modèle reg1
92
Nous allons poursuivre avec les graphiques du modèle de
régression linéaire 1 semi logarithmique (« reg1sl
»).
Analyse de l'homoscédasticité des
résidus du modèle reg1sl
Analyse de la forme fonctionnelle du modèle
reg1sl
93
Analyse des informations qui influencent l'information du
modèle reg1sl
Analyse de la normalité des résidus du
modèle reg1sl
94
Nous allons poursuivre avec les graphiques du modèle de
régression linéaire 2 (« reg2 »).
Analyse de l'homoscédasticité des
résidus du modèle reg2
Analyse de la forme fonctionnelle du modèle reg2
Analyse des informations qui influencent l'information du
modèle reg2
95
Analyse de la normalité des résidus du
modèle reg2
96
Les graphiques suivants sont ceux du modèle de
régression linéaire 2 semi logarithmique (« reg2sl
»).
Analyse de l'homoscédasticité des
résidus du modèle reg2sl
Analyse de la forme fonctionnelle du modèle
reg2sl
Analyse des informations qui influencent l'information du
modèle reg2sl
97
Analyse de la normalité des résidus du
modèle reg2sl
98
Nous allons poursuivre avec les graphiques du modèle de
régression linéaire 3 (« reg3 »).
Analyse de l'homoscédasticité des
résidus du modèle reg3
Analyse de la forme fonctionnelle du modèle reg3
Analyse des informations qui influencent l'information du
modèle reg3
99
Analyse de la normalité des résidus du
modèle reg3
100
Enfin, nous allons terminer avec les graphiques du
modèle de régression linéaire 4 (« reg4 »).
Analyse de l'homoscédasticité des
résidus du modèle reg4
Analyse de la forme fonctionnelle du modèle
reg4
Analyse de la normalité des résidus du
modèle reg4
101
Analyse des informations qui influencent l'information du
modèle reg4
102
Annexe 5 : Modélisation ARIMA pour l'IDE
Dans cette première partie de l'annexe, nous avons
réalisé les graphiques du modèle AR (2).
Corrélogramme des résidus de AR (2)
FAC et FACP des résidus de AR (2)
Fonction d'auto-corrélation résiduelle
***, **, * indicate significance at the 1%, 5%, 10% levels using
standard error 1/T^0,5
|
RETARD
|
ACF
|
PACF
|
Q
|
P. Critique
|
1
|
-0,0524
|
-0,0524
|
|
|
2
|
-0,0513
|
-0,0542
|
|
|
3
|
0,1576
|
0,1528
|
2,4440
|
0,118
|
4
|
0,1014
|
0,1179
|
3,2914
|
0,193
|
5
|
-0,0327
|
-0,0057
|
3,3809
|
0,337
|
6
|
0,1325
|
0,1203
|
4,8679
|
0,301
|
7
|
-0,0367
|
-0,0604
|
4,9839
|
0,418
|
8
|
0,0371
|
0,0390
|
5,1041
|
0,531
|
9
|
0,0577
|
0,0249
|
5,3989
|
0,611
|
103
10
|
0,1508
|
0,1545
|
7,4409
|
0,490
|
11
|
-0,0504
|
-0,0276
|
7,6730
|
0,567
|
12
|
0,0463
|
0,0227
|
7,8714
|
0,641
|
13
|
-0,0010
|
-0,0469
|
7,8714
|
0,725
|
14
|
-0,0652
|
-0,1038
|
8,2776
|
0,763
|
15
|
-0,1221
|
-0,1497
|
9,7253
|
0,716
|
16
|
0,1618
|
0,1165
|
12,3122
|
0,581
|
17
|
-0,0112
|
0,0470
|
12,3248
|
0,654
|
18
|
0,0128
|
0,0718
|
12,3417
|
0,720
|
19
|
-0,0896
|
-0,1180
|
13,1759
|
0,724
|
20
|
0,0439
|
-0,0116
|
13,3796
|
0,769
|
21
|
-0,2017 *
|
-0,2364 **
|
17,7631
|
0,538
|
22
|
0,0215
|
-0,0160
|
17,8137
|
0,600
|
23
|
0,0332
|
0,0857
|
17,9369
|
0,653
|
24
|
-0,0241
|
0,1028
|
18,0033
|
0,706
|
Test de normalité des résidus de AR (2)
104
Valeurs observées et prédites de AR (2)
Dans cette seconde partie de l'annexe, nous avons
réalisé les graphiques du modèle MA (2).
Corrélogramme des résidus de MA (2)
105
FAC et FACP des résidus de MA (2)
Fonction d'auto-corrélation résiduelle
***, **, * indicate significance at the 1%, 5%, 10% levels using
standard error 1/T^0,5
|
RETARD
|
ACF
|
PACF
|
Q
|
P. Critique
|
1
|
0,0424
|
0,0424
|
|
|
2
|
0,0430
|
0,0412
|
|
|
3
|
0,1661
|
0,1632
|
2,5299
|
0,112
|
4
|
0,2024 *
|
0,1942 *
|
5,9029
|
0,052
|
5
|
0,0060
|
-0,0150
|
5,9059
|
0,116
|
6
|
0,1533
|
0,1215
|
7,8968
|
0,095
|
7
|
-0,0097
|
-0,0814
|
7,9048
|
0,162
|
8
|
0,0749
|
0,0364
|
8,3940
|
0,211
|
9
|
0,0716
|
0,0343
|
8,8480
|
0,264
|
10
|
0,1639
|
0,1328
|
11,2610
|
0,187
|
11
|
-0,0483
|
-0,0558
|
11,4735
|
0,245
|
12
|
0,0648
|
0,0113
|
11,8621
|
0,294
|
13
|
-0,0064
|
-0,0642
|
11,8660
|
0,374
|
14
|
-0,0438
|
-0,1059
|
12,0496
|
0,442
|
15
|
-0,1298
|
-0,1386
|
13,6879
|
0,396
|
16
|
0,1474
|
0,1330
|
15,8348
|
0,324
|
17
|
-0,0317
|
0,0277
|
15,9355
|
0,386
|
18
|
0,0047
|
0,0497
|
15,9378
|
0,457
|
19
|
-0,1070
|
-0,1205
|
17,1292
|
0,446
|
20
|
0,0250
|
-0,0324
|
17,1956
|
0,510
|
21
|
-0,2237 *
|
-0,2376 **
|
22,5901
|
0,256
|
22
|
0,0061
|
0,0022
|
22,5941
|
0,309
|
23
|
0,0020
|
0,1184
|
22,5946
|
0,366
|
24
|
-0,0355
|
0,0891
|
22,7381
|
0,417
|
Test de normalité des résidus de MA (2)
106
Valeurs observées et prédites de MA (2)
107
Table des matières
Remerciements 2
Liste des abréviations . 3
Sommaire . 4
Résumé 5
Abstract 6
I- Introduction .. 7
II- Revue de littérature 10
II.1 Travaux théoriques 10
II.2 Travaux empiriques .. 13
III- Modèle empirique et données 17
III.1 L'investissement direct étranger en France (IDE)
18
III.2 Le produit intérieur brut par habitant (PIB_HAB)
19
III.3 Le taux de change en France (TX_CHA) 20
III.4 Total des bénéfices tirés des
ressources naturelles en pourcentage du PIB
(BENEF) . 22
III.5 Le taux d'intérêt en France (TX_INT) 23
III.6 L'indice des prix à la consommation (IPC) 24
III.7 Le bénéfice des entreprises après
impôt (BENEF_IMP) 25
III.8 Exportations : valeurs des biens pour la France (EXP) ..
27
III.9 Importations : valeurs des biens pour la France (IMP) ..
28
III.10 Salaire horaire (SAL_HOR) .. 29
III.11 Dépenses de consommation des administrations :
droits de scolarité et frais de
formation (DEP_SCO) 30
III.12 Utilisation de l'euro comme monnaie au cours du
trimestre
(DUMMIES_EURO) .. 31
108
III.13 La crise est présente au sein du pays
(DUMMIES_CRISE)
IV- Analyse de données et descriptive
IV.1 Statistiques descriptives
IV.2 Analyse de données
|
|
. 31
32
33
38
|
V- Etude économétrique du sujet
|
|
43
|
V.1 Modèle théorique RLM
|
|
43
|
V.1.1 Modèle de régression multiple
|
|
43
|
V.1.2 Hypothèses du modèle
|
|
44
|
V.1.3 Estimation des paramètres du modèle
|
|
44
|
V.1.4 Propriétés des estimateurs
|
|
.. 45
|
V.2 Application économétrique du modèle
|
|
. 46
|
V.2.1 Premier modèle étudié
|
|
46
|
V.2.2 Seconde modèle étudié
|
|
51
|
V.2.3 Troisième modèle étudié
|
|
54
|
V.2.4 Quatrième modèle étudié
|
|
54
|
V.2.5 Récapitulatif des modèles RLM
|
|
55
|
V.3 Détermination du modèle ARIMA (p, d, q)(P, D,
Q)s pour l'IDE
|
|
56
|
V.3.1 Estimation de notre modèle
|
|
58
|
V.3.1.1 Modélisation du premier modèle AR (2)
|
|
. 59
|
V.3.1.2 Modélisation du second modèle MA (2)
|
|
..60
|
V.3.1.3 Modélisation du troisième modèle
ARIMA (1, 0,
|
1)
|
61
|
V.3.1.4 Modélisation du quatrième modèle
ARIMA (2, 0,
|
1)
|
65
|
V.3.2 Récapitulatif des modèles ARIMA
|
|
69
|
Conclusion
|
|
72
|
Bibliographie
|
|
73
|
109
Récapitulatif des graphiques et tableaux . 77
Annexes du mémoire 79
Annexe 1 : Présentation des variables pour la
base « IDE » 79
Annexe 2 : Valeurs atypiques du modèle 83
Annexe 3 : Corrélation des variables 88
Annexe 4 : Régressions linéaires
multiples du modèle 90
Annexe 5 : Modélisation ARIMA pour l'IDE 102
|
|