CHAPITRE III : LES RESULTATS DE L'ETUDE
III.1. Dynamique de l'occupation du sol
III.1.1. Cartographie de la dynamique de l'occupation du
sol
Fig.14. Occupation du sol multi-date
La figure 14 ci-dessous présente les cartes
d'occupation du sol correspondantes aux années en étude.
L'occupation du sol en 1986 est nettement dominée par
les classes forestières, avec des étendues importantes des
forêts secondaires dans la partie Sud-ouest et une stabilité des
forêts primaires dans la partie Nord-est. Les terres bâties et
nues, la classe agricole (les champs et les jachères) occupent des
étendues moins importantes.
L'occupation du sol en 1995 reste de même dominée
par les classes forestières. Une forte succession peut s'identifier au
Nord et dans la partie Sud-ouest. Les classes anthropiques, principalement les
terres bâties et nues, occupent en cette année, des
étendues un peu plus importantes. La forte activité anthropique
est observée au centre et au Sud de la zone d'étude. Le reseau
hydrographique, dominé par le fleuve Congo demeure visiblement stable
dans le temps.
L'occupation du sol en 2000, marque visiblement le
début des fortes activités anthropiques. En effet, sur la carte
ci-dessus, on peut y observer une extension des terres bâties et nues. On
observe par ailleurs, un recul assez important des classes forestières
principalement les forêts secondaires. Demeurant dominante en cette
année, les forêts primaires paraissent assez
fragmentées.
Comme dans toutes les autres années
précédentes, la stabilité du réseau hydrographique
est aussi observable en 2009. Les classes anthropiques notamment les terres
bâties et nues, les champs et les jachères (classe agricole)
semblent occuper les mêmes étendues qu'en 2000.
On peut par ailleurs, observer un retour des forêts
secondaires dans la partie Sud, en dépit du fait que l'occupation du sol
demeure dominée par les classes forestières.
L'observation de la carte de l'année 2018 laisse
entrevoir une forte activité anthropique dans la zone d'étude.
L'extension des terres bâties et nues y est considérable. Elle
domine nettement le centre de la zone d'étude. On peut également
observer des champs et jachères dans tous les coins.
Si les classes forestières demeurent dominantes en
cette année, un recul important de ces classes n'est donc pas
inaperçu. Les forêts primaires sont visiblement fragmentées
alors que les forêts secondaires disposent des étendues moins
importantes en cette année d'étude.
La sous-section ci-dessous, présente l'occupation du
sol en pourcentage des classes, au cours des années en étude.
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