1.1.4. Parcelle permanente de recherche/dispositif
permanent
Un dispositif permanent de recherche fait
référence à tout dispositif forestier où les arbres
sont marqués individuellement de façon durable, permettant ainsi
de repasser et de remesurer des arbres identifiés. On en distingue trois
catégories : les parcelles, les sentiers et les layons. (Picard,
2007).
Figure 1 : Typologie des dispositifs permanents Source : Picard
(2007)
Dans le cadre du présent travail, les parcelles
représentent des carrés de 9 ha de superficie, soit 300 m de
côté, et subdivisées en placeaux (Bobo et Ngongang,
2020).
1.1.5. Placeau
Le placeau représente un carré de 1 ha (100 m
de côté), à l'intérieur d'une parcelle de 9 ha. Les
placeaux d'une parcelle sont numérotés de 1 à 9 et
délimités par des layons d'un mètre de largeur et
matérialisés par quatre plaques implantées aux quatre
coins du placeau (Bobo et Ngongang, 2020).
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1.1.6. Couloir
Le couloir désigne une bande de 100 m de longueur et
10 m de large à l'intérieur d'un placeau. Deux couloirs
consécutifs constituent une Virée. Chaque parcelle compte 10
couloirs numérotés de 01 à 10 du Nord (01) au Sud (10),
parcourus en 05 virées. Les couloirs sont subdivisés en pas (Bobo
et Ngongang, 2020).
1.1.7. Pas
Le pas mesure 5 m dans le sens de la longueur du couloir et
10 m (largeur du couloir), et facilite le croquis de terrain. Chaque couloir
compte 20 pas (Bobo et Ngongang, 2020).
1.1.8. Essence phare
Une essence phare est une essence à forte
représentativité dont l'effectif minimal est de 200 tiges pour un
site. Une essence peut ainsi être phare sur un site et ne pas
l'être sur l'autre site. La liste des essences phares est obtenue
après par filtre (par effectif) opéré sur les
données issues de l'inventaire de référence (Bobo et
Ngongang, 2020).
1.1.9. Base de données et base de
données géographique
Au sens large, la base de données est
généralement considérée comme un ensemble
structuré d'informations. Une définition plus complète de
l'encyclopédie en ligne considère la base de données comme
étant un ensemble structuré et organisé de données
qui représente un système d'informations
sélectionnées de telle sorte qu'elles puissent être
consultées par des utilisateurs ou par des programmes.
Une base de données doit pouvoir garantir la
cohérence des données et l'intégralité des
transactions ; elle de ce fait répondre aux normes et principes suivants
:
V' L'Atomicité : garantit la bonne
exécution de la transaction. Les transactions de base de données,
comme les atomes, peuvent être décomposées en plus petites
parties. Si une partie d'une transaction échoue, toute la transaction
sera annulée.
V' La Cohérence : signifie que seules
les données qui suivent des règles prédéfinies
peuvent être écrites dans la base de données.
V' L'isolement fait référence
à la capacité de traiter simultanément plusieurs
transactions de manière indépendante.
V' La durabilité requiert de rendre
les défaillances invisibles pour l'utilisateur final. Les données
sont sauvegardées une fois la transaction terminée, même en
cas de panne de courant ou de défaillance du système (Oracle,
2022).
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La base donnée géographique est
donc une base de données qui intègre un volet spatial
matérialisé principalement par les coordonnées
latitudinales (x) et longitudinales (y), ainsi que les
métadonnées (projections, système de coordonnées,
type d'objet, ect).
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