REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNIVERSITE DE
LUBUMBASHI ECOLE SUPERIEURE DES INGENIEURS INDUSTRIELS B.P :
1825 DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
« AMENAGEMENT DE L'ARRET CAMPUS ET ORGANISATION
DU TRANSPORT COLLECTIF », Lubumbashi
(Cas de la ligne Campus - Gare)
? Mémoire de fin d'étude présenté
et défendu en vue de l'obtention du grade de bachelier en Génie
Civil
Par : MUHINDO NGOY Daniel
Décembre 2019
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNIVERSITE DE
LUBUMBASHI ECOLE SUPERIEURE DES INGENIEURS INDUSTRIELS B.P :
1825 DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
« AMENAGEMENT DE L'ARRET CAMPUS ET ORGANISATION
DU TRANSPORT COLLECTIF », Lubumbashi
(Cas de la ligne Campus - Gare)
? Mémoire de fin d'étude présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de bachelier en Génie
Civil
Par : MUHINDO NGOY Daniel
Directeur : Pr. Dr. Ir. Civ. MUKOKO
KALENDA Gustave
Année académique 2018-2019
RÉSUMÉ
Cette étude intitulée : «
Aménagement de l'arrêt Campus et organisation du transport
collectif », sur la ligne allant du Campus à la Gare,
s'est consacrée à la résolution des problèmes
liés à l'aménagement du point d'arrêt bus Campus
dans la plaine Tshombe suite aux déficits que présente l'actuel
arrêt bus, et à l'organisation de la mobilité collective
sur ladite ligne.
Les objectifs poursuivis étaient de doter à
l'arrêt bus Campus d'une aire de stationnement capable de recueillir
instantanément une flotte considérable d'automobiles de transport
collectif, d'orienter pour chaque ligne son terminal dans le but
d'éviter de générer les perturbations lors des manoeuvres,
de prévoir par terminal de ligne un abribus contenant les
équipements d'information et d'aide à l'exploitation pour rendre
confortable l'attente de bus par les usagers, d'appliquer les actions de
regulation de la mobilité collective urbaine pour permettre aux
transporteurs de respecter les heures de passage de bus aux arrêts de la
ligne, d'intégrer tant soit peu les notions du système de
transport intelligent (ITS) dans la gestion de l'information en temps
réel pour guider les usagers dans leur choix sur le mode de
déplacement.
Les informations recueillies sur terrain, la revue
littéraire, l'internet et la simulation via des softwares de conception
assistée par ordinateur (AutoCAD classique et Sketch Up) ont permis de
réaliser les études d'avant-projet d'aménagement, en
interagissant les données provenant des logiciels SIG (système
d'information géographique) comme Google Earth et Global Mapper. La
gestion des heures de transport s'est effectuée par des softwares d'ITS
et par Ms Excel.
Cette méthodologie susmentionnée a permis
d'aboutir aux résultats de doter l'arrêt Campus d'une aire de
stationnement de 1620,5 m2 et des abribus, de faire de cet
arrêt bus l'un de trois arrêts de régulation sur la ligne
Campus-gare, pour traquer les bouchons et rendre la circulation fluide par
l'apport à long terme de la gamme technologique d'ITS, et la
création de la start-up capable de gérer la mobilité sur
la ligne en boostant l'économie locale et facilitant la création
d'emplois.
Mots clés : aménagement - arrêt -
organisation - transport
ABSTRACT
This study on: « Development of
the Campus bus stop and organization of public
transport», on the line from the Campus to the
Station, focused on solving the problems related to the development of the
Campus bus stop in the Tshombe plain following the deficits presented by the
current bus stop, and on the organization of public mobility on this line.
The objectives were to provide the Campus bus stop with a
parking area capable of instantly collecting a considerable fleet of public
transport cars, to orientate each line's terminal so as to avoid disruptions
during maneuvers, to provide a bus shelter per line terminal containing
information and operating assistance equipment to make waiting for buses
comfortable for users, to apply actions to regulate urban public mobility to
enable transport operators to respect bus passage times at line stops, to
integrate to some extent the concepts of the intelligent transport system (ITS)
into real-time information management to guide users in their travel
choices.
The information collected in the field, the literary review,
the Internet and simulation via computer-aided design software (AutoCAD classic
and Sketch Up) made it possible to carry out preliminary planning studies,
interacting with data from GIS (geographic information system) software such as
Google Earth and Global Mapper. ITS software and Ms. Excel did the management
of transport hours.
This methodology resulted in the results of providing the
Campus stop with a 1620.5 m2 parking area and bus shelters, making this bus
stop one of three regulation stops on the Campus-station line, to track traffic
jams and make traffic flow through the long-term contribution of ITS'
technological range, and creating the start-up capable of managing mobility on
the line by boosting the local economy and facilitating job creation.
Keywords: planning - bus stop - organization - transport
Translated with
www.DeepL.com/Translator
I
TABLE DES MATIERES
RÉSUMÉ
ABSTRACT
TABLE DES MATIERES I
LISTE DES FIGURES IV
LISTE DES TABLEAUX V
NOMENCLATURE VI
DEDICACE VII
REMERCIEMENTS VIII
INTRODUCTION GENERALE 9
PARTIE THEORIQUE : CONSTAT ET IDEES D'AMELIORATION DU TRANSPORT .
11
CHAPITRE I: TRANSPORT COLLECTIF ACTUEL ET LE TRAFIC
12
I.1. INTRODUCTION PARTIELLE 12
I.2. TRANSPORT COLLECTIF 12
I.2.1. Conditions d'embarquement et confort 12
I.2.2. Gestion du transport 13
I.3. COMPORTEMENT DES USAGERS 14
I.3.1. Vis-à-vis du choix d'un mode de transport 14
I.3.2. Vis-à-vis de l'appréciation du service en
place 14
I.4. TRAFIC 15
I.5. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX 15
I.6. CONCLUSION PARTIELLE 16
CHAPITRE II : AMENAGEMENT URBAIN DU TRANSPORT COLLECTIF
17
II.1. INTRODUCTION PARTIELLE 17
II.2. SITE CIBLE : LIGNE CAMPUS - GARE 17
II.2.1. Localisation du site 17
II.2.2. Principaux arrêts bus 18
II.3. EQUIPEMENTS DES ARRETS DE BUS 18
II.3.1. Equipement minimum 18
II.3.2. Equipement de base 20
II.3.3. Equipements supplémentaires en option 21
II.4. PREVISION LORS DE L'AMENAGEMENT DES ARRETS BUS 21
Grands arrêts 21
II
II.4.2. Arrêts de passage 22
II.5. SERVICES 22
II.5.1. Supplémentaires 22
II.5.2. Sécurité et sanitaires 23
II.6. CONCLUSION PARTIELLE 23
PARTIE PRATIQUE : CONSTRUCTION ET SYSTEME DE TRASPORT 24
CHAPITRE III : AVANT-PROJET D'AMÉNAGEMENT ET DE
TRAÇAGE DE
L'ARRÊT CAMPUS 25
III.1. INTRODUCTION PARTIELLE 25
III.2. ÉTUDES D'AVANT AMÉNAGEMENT 25
III.2.1. Entrées-sorties et capacité d'accueille
25
III.2.2. Stationnement et organisation de la circulation 26
III.3. ÉTUDES TOPOGRAPHIQUES 27
III.3.1. Profil en long (PL) 28
III.3.2. Profils en travers (PT) 30
III.3.3. Calcul de la clothoïde 31
III.4. ORGANISATION ET ACCESSIBILITÉ 34
III.4.1. Organisation de stationnement par ligne 34
III.4.2. Accessibilité piétonne à
l'arrêt bus 35
III.4.3. Aménagement avec prévision des abribus
36
III.5. CONCLUSION PARTIELLE 36 CHAPITRE IV :
CONTRIBUTIONS A L'ORGANISATION DU TRANSPORT
COLLECTIF SUR LA LIGNE CAMPUS-GARE 37
IV.1. INTRODUCTION PARTIELLE 37
IV.2. PROFIL DE CHARGE ET VALEURS CARACTERISTIQUES 37
IV.2.1. Profil de charge de la ligne 37
IV.2.2. Evaluation de l'intervalle de service nécessaire
38
IV.2.3. Calcul et évaluation de la flotte 38
IV.3. IRREGULARITE DU SERVICE 39
IV.3.1. Passagers-heures 39
IV.3.2. Temps de passage des bus 40
IV.3.3. Temps de remise en disponibilité 41
IV.4. REGULATION DU SERVICE 43
IV.4.1. Actions de régulation des perturbations 44
IV.4.2. Temps de parcours régularisé et
traçage des horaires pour une course 45
IV.5. CONCLUSION PARTIELLE 48
III
PARTIE THEORIQUE ET PRATIQUE COMBINEES : TECHNOLOGIE,
ECONOMIE ET
FINANCES 49
CHAPITRE V : TRANSPORT INNOVANT ET INTELLIGENT
50
V.1. INTRODUCTION PARTIELLE 50
V.2. MODALITES DU PROCESSUS DE FONCTIONNEMENT DU TC 50
V.2.1. Système embarqué et surveillance du
réseau en temps réel 50
V.2.2. Communication multi-agent 50
V.2.3. Détection automatique de bouchon 52
V.2.4. Perception de l'information en temps réel par les
usagers 52
V.3. MODE DE PAIEMENT DE TIQUET 53
V.3.1. Paiement au guichet 53
V.3.2. Paiement électronique via un serveur et paiement
à distance 53
V.3.3. Abonnement au service 54
V.4. CONFECTION DES HORAIRES 54
V.5. CONCLUSION PARTIELLE 54 CHAPITRE VI : APPROCHE
ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU TRANSPORT
COLLECTIF 55
VI.1. INTRODUCTION PARTIELLE 55
VI.2. PORTEE ECONOMIQUE 55
VI.2.1. Coût des équipements et matériel
roulant 55
VI.2.2. Tarification 56
VI.3. QUI PAIE ? ET COMMENT ? 56
VI.3.1. Financement de la part des entreprises et d'actuels
bailleurs 57
VI.3.2. Apport de la part des usagers 57
VI.4. RECETTES 58
VI.5. CONCLUSION PARTIELLE 58
CONCLUSION GENERALE 59
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 60
ANNEXES 62
IV
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : inondation de l'arrêt Campus (prise de vue 22
février 2019 16h 50') 13
Figure 2 : ligne Campus-Gare 17
Figure 3 : équipement minimum d'un point d'arrêt
bus 19
Figure 4 : équipement de base d'un point d'arrêt
bus 20
Figure 5 : stationnement et organisation de la circulation
26
Figure 6 : courbes de niveau et axe de projet 27
Figure 7 : profil en long 29
Figure 8 : profil en travers 30
Figure 9 : courbe de raccordement en plan 31
Figure 10 : organisation du stationnement et prévision
d'un accès souterrain 35
Figure 11 : vue d'aménagement avec prévision des
abribus 36
Figure 12 : profil de charge aller de la ligne Campus-Gare
37
Figure 13 : diagramme espace-temps 42
Figure 14 : construction et évaluation du tableau de
marche (Hakim lachour, 2002) 43
Figure 15 : parcours aller et retour sur la ligne Campus-Gare
46
Figure 16 : apparition de trains de bus sur la ligne 48
Figure 17 : architecture interne d'un agent (Chaid-Draa, 1996)
51
Figure 18 : plaque tournante de l'information en transport
52
Figure 19 : élasticité nulle de la demande par
rapport au prix 58
V
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : types de pollutions liées au transport
15
Tableau 2 : lignes d'entrée et de sortie de
l'arrêt Campus 25
Tableau 3 : calcul de la clothoïde par interpolation
32
Tableau 4 : implantation de la clothoïde réelle
33
Tableau 5 : traçage de la clothoïde par Excel
34
Tableau 6 : établissement type de service sur la ligne
en aller pour 2h 37
Tableau 7 : les passagers-heures d'attente 40
Tableau 8 : coordonnées espace-temps Campus-Gare 41
Tableau 9 : confection des horaires / arrêt course 6
:30' à 6 :50' dans les deux directions 47
Tableau 10 : contribution relative des différentes
ressources avant lancement de la start-up 57
Tableau 11 : contribution relative des différentes
ressources après lancement de la start-up 57
VI
NOMENCLATURE
FCFS: First come, First Served
FIFO: First in, First out
GPS: Global Positioning System
IA : Intelligence Artificielle
IAD : Intelligence Artificielle Distribuée
ITS : Intelligent Transport System
M.R.U : Mouvement Rectiligne Uniforme
PCM : Point de Charge Maximum
PL : Profil en Long
PT : Profil en Travers
SAD : Système d'Aide à la Décision
SAE : Système d'Aide à l'Exploitation
SIG : Système d'Information Géographique
SMA : Système Multi-Agent
STI : Système de Transport Intelligent
TC : Transport Collectif
TM : Tableau de Marche
TMC : Tableau de Marche Commandé
TN : Terrain Naturel
ESI : Ecole Supérieure des Ingénieurs
Industriels
UNILU : Université de Lubumbashi
SPA : Science Politique et administrative
ESIS : Ecole Supérieure d'Informatique Salama
VII
DEDICACE
Je dédie ce travail :
? À ceux ayant la volonté de faire les
études supérieures et universitaires, mais dont les moyens font
défaut ;
? Aux chercheurs en transport ;
? Aux décideurs et opérateurs économiques en
transport ;
? Au ministère de transport ;
? À ceux qui me sont chers.
VIII
REMERCIEMENTS
Ces remerciements sont l'occasion pour moi de donner un
meilleur aperçu à ce projet de dur labeur sanctionnant la fin de
ma formation d'ingénieur au premier cycle en Génie Civil. Je
tiens à remercier ici toutes les personnes physiques ou morales, qui un
jour ou l'autre ont été présentes à mes
côtés et m'ont permis à leur manière de mener
à bien ce projet aussi passionnant qu'exigeant.
S'il était possible de scinder mon diplôme en
plusieurs parts, je n'hésiterais qu'un instant. Face à cette
impossibilité, je me contenterai de partager toute ma reconnaissance
à l'ensemble de l'équipe ESI, de l'Unilu pour avoir forgé
mon devenir scientifique et professionnel durant ces trois dernières
années.
Je remercie particulièrement mon directeur,
l'éminent Pr. Dr. Ir. Civ. MUKOKO KALENDA Gustave,
chaire de la géotechnique et de structure, doyen de la
faculté d'architecture, pour ses précieux conseils tant du point
de vue heuristique que pratique et pour le temps qu'il m'a consacré.
Mes remerciements vont tout droit à mes parents et
à ma famille toute entière pour des nombreux soutiens tant
financiers que moraux ; à la famille Elmer Delgado de la fondation vie
et santé.
9
INTRODUCTION GENERALE
Il y a bien des siècles que l'homme ne pouvait se
déplacer plus vite qu'à cheval, mais grâce à
l'avènement des nouvelles technologies dans le domaine de transport, les
innovations et les problèmes y afférents ne cessent de naitre.
Les villes s'agrandissent, la population s'accroit (croissance
démographique), les réseaux existants de transport deviennent de
plus en plus sollicités, les perturbations surgissent... Cette
étude intitulée : « Aménagement de
l'arrêt Campus et organisation du transport collectif
», Lubumbashi (cas de la ligne Campus-gare) nous permettra
d'analyser les problèmes liés au secteur de transport collectif
en zone urbaine de cette ville et d'y apporter une piste des solutions à
trois volées : court, moyen, et long terme.
Nombreuses questions peuvent être posées dans le
but de comprendre de quoi il sera question dans cette étude : Dans quel
état se trouve le transport collectif urbain sur la ligne cible
(Campus-Gare) ? Comment pallier aux problèmes d'aménagement de
l'arrêt bus Campus et d'organisation de la mobilité collective sur
cette ligne ? Quel intérêt environnemental, économique et
sociétal cette étude donne ? C'est sur base de ces questions que
se réalisera ledit projet.
La plupart des villes des pays en développement ont la
réputation d'être mal urbanisées, serait-il le facteur
principal des problèmes liés au transport collectif ! Nous en
déduisons les hypothèses suivantes :
? il se fait que le transport collectif sur la ligne a atteint
un état de dégradation critique suite à la mal gestion du
secteur par les services en place et que les usagers n'ont presque pas de choix
à faire sur leur déplacement par manque de concurrence
multimodale ;
? il se pourrait que le processus d'aménagement de
l'arrêt bus Campus aboutisse à la dotation de ce dernier d'une
aire de stationnement assez vaste que l'existant et que l'organisation de la
mobilité passe par la mise en oeuvre des actions de régulation
des heures de passage des bus aux arrêts pour réduire le temps de
parcours ;
? il serait possible de contrôler la pollution due au
transport, de rendre émergeant ce domaine en créant l'emploi
à la société et en boostant l'économie locale.
L'issue de ce projet de recherche scientifique est de
résoudre les problèmes d'aménagement des points
d'arrêt bus, partant de l'étude et de l'organisation de la
mobilité du transport en zone urbaine jusqu'au choix des
équipements devant servir à la bonne gestion, avec
intégration du système de transport intelligent, afin de
permettre aux clients de s'informer sur la mobilité et savoir prendre de
décision sur leur déplacement. Aux transporteurs, ce projet leur
permettra de savoir gérer les heures de passage de bus aux arrêts
pour régulariser la circulation, et gérer l'information en temps
réel pour permettre l'interaction entre bus-arrêt-client. La ligne
Campus-Gare servira de prototype tout en tenant compte de l'importance du
trafic des réseaux lui débouchant. Ce projet se veut d'être
limité sur les aspects d'aménagement et d'organisation du
transport collectif sur la ligne cible et de ne toucher l'aspect technique de
construction des chaussées de routes (techniques routières), ni
le dimensionnement des abribus. La pollution n'est traitée qu'à
titre d'information pour montrer les enjeux du transport sur
l'environnement.
10
Pour réaliser ce travail, on aura à tirer des
conclusions sur des données recueillies sur terrain, en se
référant à la revue littéraire dont les ouvrages,
les articles, l'internet, l'observation, l'interview... le traçage et
l'étude de la ligne se feront à l'aide des logiciels SIG et de
CAO, suivi de l'approche technologique innovant le secteur transport dans sa
phase intelligente par passage en revue de différents systèmes de
transport pour gérer les heures de passage des bus aux arrêts via
des softwares d'ITS et Excel.
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail se subdivise en trois grandes parties qui à leur tour
contiennent des chapitres :
? Partie théorique : Constat et idées
d'amélioration du transport
· Transport collectif actuel et le trafic ;
· Aménagement urbain du transport collectif ;
? Partie pratique : Construction et système de
transport
· Avant-projet d'aménagement et de traçage de
l'arrêt Campus ;
· Contributions à l'organisation du transport
collectif sur la ligne Campus-Gare ;
? Partie théorique et pratique combinées
: technologie, économie et finances
· Transport innovant et intelligent ;
· Approche économique et financière du
transport collectif.
11
PARTIE THEORIQUE : CONSTAT ET IDEES D'AMELIORATION DU
TRANSPORT
? Taxis-bus (Kombi, Transit, Variant, Hiace,) :
15 personnes dont 3 devant y compris le chauffeur et 12 personnes
derrière. Pas de places réservées aux passagers dans le
coffre.
12
CHAPITRE I : TRANSPORT COLLECTIF ACTUEL ET LE
TRAFIC
I.1. INTRODUCTION PARTIELLE
Le transport appartient au secteur tertiaire des
activités économiques, qui est un ensemble mal défini,
incluant toutes les activités n'appartenant pas aux deux autres secteurs
(primaire et secondaire) et que l'on peut assimiler à des
activités de fourniture de biens immatériels aux individus, aux
collectivités ou aux entreprises. (Clark, 1940)
Les transports urbains concernent les corps humains qui ne se
laissent pas réduire au virtuel. Ils agencent leurs relations dans
l'espace en organisant le temps de vivre. Dans la ville, contrairement au
pseudo « village mondial ou global », le corps résiste et
s'impose. Le corps occupe ou libère notre temps. Le corps coûte et
le corps souffre. (Etchegoyen, 2003)
I.2. TRANSPORT COLLECTIF
Le monde actuel est d'autant plus actif que celui d'autres
fois, du petit au grand, de l'écolier au salarié, tout le monde a
besoin de se déplacer. De ce fait, la route devient l'endroit le plus
fréquenté.
I.2.1. Conditions d'embarquement et confort
Conformément à l'Arrêté
ministériel n° 409/CAB/MIN/TVC/0012/2007 du 20 avril 2007 relatif
à la fixation des conditions des modalités des véhicules
devant assurer le transport en commun des personnes en
République Démocratique du Congo. (Gatanga,
2007)
Article 9 : Aucun Taxi-bus, Minibus ou Bus
ne peut exploiter le transport avec des sièges en bois, mais avec des
sièges d'origine. Une période de trois mois à partir de la
signature du présent Arrêté est accordée aux
exploitants pour se mettre en ordre.
Article 10 : Le véhicule
affecté au transport des personnes doit être pourvu des
sièges garnis et rigides de manière à contenir les
chocs.
Article 11 : Les dispositions suivantes sont
prises pour déterminer la capacité d'occupation des
différents types de véhicules :
? Taxis et Voitures particulières : 5
personnes dont une seule personne devant avec le chauffeur et 3 personnes au
siège arrière ;
13
L'application des certains articles dudit arrêté
semble n'être pas en vigueur. Les clients de bus prennent la peine lors
de l'embarquement. A des heures de pointe, il se dresse une file d'attente
incommensurable sur les arrêts de bus, et l'embarquement s'effectue par
confinement.
I.2.2. Gestion du transport
Le délaissement du secteur de transport collectif,
n'échappe aux yeux de personne. Les privés y investissent et
deviennent les seuls maitres à bord. L'Etat n'a plus d'autorité
dans le transport, la gestion se fait sans contrôle efficace, on assiste
à des scénarios suivants :
? Présence du personnel non qualifié, pas
courtois, n'ayant pas le sens du respect et bien plus, personnel non
préparé à l'exercice de la fonction de transporteur ;
? Non-respect de temps à parcourir la ligne et de
battement aux arrêts bus ;
? Exigences du versement par le patron, conduisant à
une course au gain chez le conducteur (cause des accidents) ;
? Disputes incessantes entre clients et personnels (cause du
stress) ; ? Manque de confort dans les bus (mauvais états pour certains)
...
I.2.2.1. Types d'automobiles
La marque Hiace et les voitures Carina... sont les plus
utilisées actuellement et semblent être les plus souples et
adaptées à nos petites routes. A part ces automobiles, les
transporteurs utilisent d'autres types.
I.2.2.2. Etat d'arrêts bus
Un véritable calvaire pour les passants. Des vraies
poubelles et lieux mal entretenus, les arrêts bus sont des
véritables endroits démunis de tout abri contre les
intempéries. Le manque d'assainissement de base conduit aux inondations
comme illustré à la figure ci-dessous.
Figure 1 : inondation de l'arrêt Campus (prise de vue 22
février 2019 16h 50')
14
La capacité d'évacuation des eaux pluviales
installée est de loin faible par rapport aux venues d'eau. Le profil de
la route est en devers, avec un seul fossé latéral sous
dimensionné.
I.3. COMPORTEMENT DES USAGERS
Le comportement des usagers dépend des plusieurs
paramètres dont les moyens pouvant permettre de souscrire au tarif, les
avantages qu'un mode de transport procure par rapport à un autre, le
confort et bien d'autres paramètres. De ce qui précède,
découle le choix, la préférence portée au mode de
transport jugé mieux. Chose étonnante, le mode de transport
choisi n'est toujours pas celui apprécié par l'usager. Les
comportements retenus sont ceux : vis-à-vis, du choix d'un mode de
transport, et, vis-à-vis de l'appréciation du service en
place.
I.3.1. Vis-à-vis du choix d'un mode de
transport
Le choix du mode de transport par les usagers est
porté en grande partie vers le bus, suite à son bas prix par
rapport au taxi. Ce comportement presque direct de la part de la population,
n'est pas du tout surprenant, la ligne ne connait qu'un seul mode de transport
qu'est le bus, c'est l'absence de la multimodalité. La présence
du taxi est de loin concurrençant nombreux de bus qu'on y retrouve. De
ce fait, les usagers n'ont presque pas le choix à faire sur le mode de
transport à prendre. Néanmoins, il existe une sorte
d'intermodalité au sens plus ou moins ambigus, l'usager peut descendre
de son bus puis prendre un autre mode de transport qu'est la moto par exemple,
au cours du même déplacement.
La quantité des usagers sollicitant un mode de
transport dépend trop souvent de l'augmentation du prix du billet, c'est
ce qu'on appelle l'élasticité de la demande par rapport au
prix.
p
E??(Q) =
Q
oQ *
op
Ep : élasticité ; P : prix et Q :
quantité. A chaque augmentation de 1 % de tarif correspond une
diminution de 0,3 % de la demande de transport collectif. (Montréal, p.
33)
I.3.2. Vis-à-vis de l'appréciation du
service en place
Les usagers, semble-il, n'apprécient certainement pas
ce mode de transport en minibus, sujet au non-respect des normes de confort et
dont les transporteurs ne font que course au gain sans devoir se soucier du
service à mieux rendre premièrement.
15
I.4. TRAFIC
Lorsque tout le monde doit prendre sa voiture pour faire ses
courses, se déplacer et autres besoins de circulation, les
réseaux deviennent surcharger. Il en résulte la création
d'un amalgame d'embouteillages. La ligne Campus-gare a un trafic intense aux
heures de pointe. La largeur et le nombre des voies de la chaussée font
défaut.
I.5. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
La majeure partie de la population active fréquente
les arrêts bus et fait de ces endroits, l'un des lieux mal assainis,
regorgeant les déchets de tout genre.
On trouve en ces endroits :
? les bouteilles plastiques et en verre ;
? les sachets, boite de conserve, et autres types d'emballage
;
? les débris organiques ;
? les eaux usées...
Ces déchets ne se regroupent toujours pas en un seul
endroit, mais en y circulant, on croiserait surement par le regard un d'eux. La
circulation des automobiles génère la principale source de
pollution en dioxyde de carbone et de souffre. Cette pollution n'est
malheureusement pas contrôlée. Le tableau ci-dessous classe ces
pollutions et leurs impacts.
Tableau 1 : types de pollutions liées au transport
Activités
|
Nature des polluants et déchets
|
Impacts sur l'environnement et
la société
|
Commerce
|
Solide et liquide
|
Pollution du sol et des eaux
|
Circulation automobilière
|
gazeuse
|
Effet de serre, poussière...
|
|
Nuisance aux établissement scolaires et aux
ménages
|
|
Création des fissures sur les ouvrages par
propagation d'ondes
|
|
16
I.6. CONCLUSION PARTIELLE
En bref, il a été question dans ce premier
chapitre de faire un état de lieu sur le transport collectif actuel en
essayant de passer en revu ses quelques déficits pour ensuite voir
où ça cloche. Il y a eu constat : de manque de respect du timing
à parcourir une ligne, du non-respect des bonnes pratiques
d'embarquement des usagers et de leurs colis, de manque du personnel
qualifié dans la gestion du transport, de la présence
d'automobile démuni de confort et souvent en mauvais état,
existence des points d'arrêt bus dépourvus d'abribus et gorgeant
tout genre de déchets, la pollution non contrôlée due
à la mobilité, de l'emplacement d'arrêts sans respect des
normes. Les prochains chapitres fourniront quelques idées devant servir
de solutions aux problèmes susmentionnées.
17
CHAPITRE II : AMENAGEMENT URBAIN DU TRANSPORT
COLLECTIF
II.1. INTRODUCTION PARTIELLE
Les réseaux existants de transport dans la plupart de
villes des pays en développement présentent des problèmes
dont le précèdent chapitre en a fait l'objet. Il ne sera pas
question de se passer d'eux, mais de les améliorer en palliant aux
nombreux de leurs déficits.
II.2. SITE CIBLE : LIGNE CAMPUS - GARE
II.2.1. Localisation du site
La ligne Campus - gare se situe en République
Démocratique du Congo dans la province du Haut - Katanga, ville
de Lubumbashi, commune du même nom. Elle est l'une des
lignes les plus sollicitées de Lubumbashi de par la présence des
cités universitaires de l'Unilu, des Nouvelles
Horizons et d'autres institutions. La figure (2) présente le
plan de situation de la ligne par positionnement des trois de ses arrêts
bus. Elle est longue de 6.08 km partant du Campus à la
Gare, avec comme milieu le Carrefour.
Figure 2 : ligne Campus-Gare
18
Pour toute vérification, les coordonnées
géographiques sont : latitude 11o38'26,03» ; longitude
27o29'00». Il sera préférable d'activer le calque
route en bas à gauche dans Google Earth.
II.2.2. Principaux arrêts bus
Comme indiqué à la figure 2, la ligne Campus-Gare
contient trois grands arrêts bus. Le classement de tous les arrêts
de cette ligne peut se faire en les groupant en trois :
· Arrêts de terminal ou arrêts terminaux (ex :
l'arrêt Gare) ;
· Arrêts de carrefour (l'arrêt du même
nom) ;
· Arrêts de passage (ex : l'arrêt
Dispensaire).
II.3. EQUIPEMENTS DES ARRETS DE BUS
La voirie est l'espace où cohabitent les
différents modes de déplacements, qu'ils soient collectifs ou
individuels, motorisés ou doux.
« Portes d'entrée » des transports routiers,
les points d'arrêt bus sont des aménagements de voirie essentiels
dans les déplacements quotidiens des voyageurs. Ils doivent être
aménagés avec la volonté de les doter de tous les
éléments nécessaires à la sécurité,
à l'accessibilité et au confort d'attente des voyageurs. (Stif,
2011)
Les éléments d'équipement et
d'aménagement des arrêts de bus sont classifiés en 3
groupes (Verkéiersverbond, 2015) :
· équipement minimum ;
· équipement de base ;
· équipements supplémentaires en option.
II.3.1. Equipement minimum
L'arrêt de bus aussi petit soit il doit avoir au moins
le minimum d'éléments exigés par la règlementation
:
· chaque arrêt de bus, conformément au Code
de la Route, doit être signalé et réglementé par le
panneau E,19. De plus, le nom de l'arrêt doit y figurer en dessous du
panneau, à une hauteur minimale de 2,0 m ;
· afin d'assurer la propreté de l'arrêt,
une poubelle doit être mise à disposition. Dans le meilleur des
cas, elle doit se situer sur le même poteau que le panneau de
signalisation
19
pour éviter tout obstacle supplémentaire.
L'ouverture de la poubelle doit être orientée vers la rue afin que
toute personne y ait accès aisément ;
· afin d'assurer une descente/montée
sécurisée et confortable, la bordure du trottoir doit se situer
à une hauteur minimale de 16 cm et au maximum de 20 cm ;
· tous les arrêts doivent être
équipés d'un auvent afin que les usagers puissent s'y abriter en
cas de mauvais temps. Son côté ouvert sera orienté vers la
rue. Il sera équipé de sièges, la hauteur de l'assise
devant se situer entre 46-48 cm. Elle doit être munie au minimum d'un
accoudoir pour aider les personnes âgées ou à
difficulté motrice de se lever plus facilement ;
· le tableau des horaires de l'arrêt devra se
situer, sous l'auvent, à une hauteur (par rapport au milieu de
l'affiche) de 1,35 m. L'arrêt sera équipé d'un luminaire de
25-50 lux, afin que les horaires soient également visibles et lisibles
de nuit. L'auvent doit avoir une hauteur minimale de 2,20 m ;
· les parois en verre doivent être marquées
de 2 bandes bien visibles et tactiles (contraste 0,7) à une hauteur de
0,50-0,90 et 1,20-1,60 m. Les bandes doivent avoir une hauteur de 10 cm. Il
doit y avoir un vitrage en direction de la circulation pour permettre un
contact visuel avec le bus à distance d'approche ;
· entre la bordure du trottoir et l'arrêt, sur une
largeur de 1,50 m, il faudra veiller à ce que le passage soit libre de
tout obstacle. La signalétique, la poubelle et tout autre mobilier
urbain doivent être installés en une ligne, derrière cet
espace qui doit rester libre. La différence de hauteur entre la
chaussée et le trottoir, au niveau du passage piéton, doit
être de 3 cm ;
· l'inclinaison longitudinale maximale du passage
piéton peut atteindre un maximum de 6 % pour pallier à la
différence de hauteur entre les 3 cm du trottoir (passage piéton)
et les 16-20 cm au niveau de l'emplacement de l'arrêt ;
· le rayon de l'aire d'attente doit être d'au
moins 1,5 m afin que les personnes en fauteuil roulant aient assez de place
pour pouvoir manoeuvrer. Il faut prévoir assez de place à
côté de l'abri pour sortir la rampe d'accès du bus comme
l'illustre la figure ci-dessous.
1,5 m
Figure 3 : équipement minimum d'un point d'arrêt
bus
5 m
Figure 4 : équipement de base d'un point d'arrêt
bus
20
II.3.2. Equipement de base
En milieu urbain, il est préférable de :
· construire des arrêts de bus le long de la rue,
en alignement (sans encoche). Sur les routes nationales et communales où
la vitesse est limitée à 50 km/h, les arrêts - dans les
deux sens - doivent être réalisés de
préférence à proximité immédiate et
être munis d'un passage piéton ;
· le passage piéton doit être placé
de telle manière que les piétons traversent la rue
derrière le bus, pour des raisons de sécurité et pour une
meilleure visibilité. L'arrêt doit être signalé sur
la voie à une distance d'au moins 5 m du passage piéton (cf.
illustration). Dans le cas des arrêts situés dans une zone
résidentielle à faible circulation (zone 30 km/h, zone
résidentielle), on peut renoncer à la mise en place d'un passage
piéton. Afin de faciliter l'accès à l'arrêt de bus
aux personnes malvoyantes, le passage piéton ainsi que l'arrêt
doivent être munis d'un système de guidage tactile.
· s'il faut installer des dalles podotactiles, alors la
bande de guidage devra se situer au minimum à 60 cm du bord du trottoir,
sa largeur devra atteindre 30 cm ;
· prévoir une dalle de repérage indiquant
l'emplacement de la porte avant du bus (cf. illustration). Quand plusieurs
arrêts sont situés en ligne, seule la dalle de repérage du
premier arrêt doit être signalée, car comme il existe des
bus de longueurs différentes, il est impossible de prévoir avec
exactitude leur position d'arrêt ;
· les sièges inamovibles ne doivent occuper que
la moitié de l'espace situé sous l'auvent, afin de s'assurer que
les personnes à mobilité réduite, et qui utilisent un
fauteuil roulant ou tout autre équipement, aient également de la
place pour s'abriter ;
· de plus, dans le cas d'arrêts de bus importants,
c.-à-d. qui desservent un vaste arrière-pays, des supports
à vélos devront être installés. Comme les
arrêts sont non seulement destinés à l'usage des
piétons, mais également des personnes à vélo, le
périmètre d'accessibilité passe de 300 m à 3 km.
Grâce à ces éléments d'équipement,
l'arrêt de bus s'adapte mieux aux besoins de l'usager et devient plus
attractif.
21
II.3.3. Equipements supplémentaires en option
La qualité de service des arrêts de bus peut
être encore améliorée par les mesures suivantes : la pose
des anneaux électroniques d'information pour les usagers. Grâce
aux panneaux d'information, les usagers des transports en commun peuvent
être informés en temps réel de
l'arrivée/départ des bus. Comme ces équipements sont assez
chers et qu'ils sont d'une plus grande utilité dans des arrêts
très fréquentés où s'arrêtent
régulièrement des bus de lignes différentes, il est
conseillé de les installer surtout en zone urbaine.
Dans le cas de la construction de nouveaux arrêts de
bus ou de leur modification, il conviendra également de penser aux
conducteurs. Ainsi, les terminus seront dotés d'installations sanitaires
pour les conducteurs. Les communes pourront décider si leur utilisation
sera limitée aux conducteurs ou destinée au grand public. Par le
biais de ces mesures, on s'assurera, lors de la construction de nouveaux
arrêts de bus ou de leur adaptation, que les éléments
d'équipement tels qu'ils sont décrits dans les points
précédents sont mis en place et que les arrêts de bus
correspondent aux standards minimums.
II.4. PREVISION LORS DE L'AMENAGEMENT DES ARRETS
BUS
II.4.1. Grands arrêts
Ces arrêts demandent plus d'espace et des ouvrages
dotés d'une grande capacité d'accueil. L'aménagement de
l'un d'eux qu'est l'arrêt Campus fera l'objet du chapitre III.
II.4.1.1. Arrêt Campus
L'arrêt campus dessert plusieurs lignes, et accueille
un grand public. Son plan d'aménagement doit répondre aux
exigences suivantes :
? un parking d'embarquement et de stationnement d'automobiles de
transport collectif ;
? une passerelle ou un passage sous la chaussée pour
éviter les embouteillages et les accidents lors de la traversée
en rendant plus accessible l'arrêt ;
? un ouvrage (l'abribus).
II.4.1.2. Arrêt Carrefour
Dans une recherche d'efficacité, d'optimisation de
l'exploitation et de fonctionnement des dispositifs de priorités bus au
carrefour, le point d'arrêt sera implanté en aval d'un carrefour.
(Stif, 2012)
22
Afin de ne pas saturer le carrefour en amont, la localisation
d'un point d'arrêt en ligne devra permettre le stockage d'au moins trois
véhicules légers derrière le bus (environ 15
mètres).
Si toutefois le positionnement en aval du carrefour à
feux s'avérait impossible, le point d'arrêt pourrait être
implanté en amont du carrefour, au moins 10 mètres avant la ligne
de feux. Ce cas est valable uniquement pour les chaussées à
double sens (deux fois une voie)
Il est recommandé d'éviter l'aménagement
d'un point d'arrêt « en évitement » avant un carrefour,
que ce soit :
? un évitement dû à une
configuration hors chaussée (non autorisé en milieu urbain) ;
? un évitement dû au stationnement de voiture de
part et d'autre d'un zigzag.
II.4.1.3. Arrêt Gare
L'arrêt sera de préférence
aménagé à la place de la gare ou au niveau de la clinique
Shalina. Dans ce cas, il sera question de barrer la route, ce qui est un
dilemme à résoudre. Cette option devra être
étudiée dans le but de créer un arrêt central au
centre-ville de Lubumbashi.
II.4.2. Arrêts de passage
Il existe des arrêts ne débouchant que sur une
seule ligne de transport mais dont la capacité d'accueil serait non
négligeable. Pour mieux gérer le temps de parcourt sur la ligne,
le plan d'arrêts bus existant ne sera pas en totalité maintenu.
Ces arrêts doivent la plupart respecter le plan d'aménagement en
évitement de circulation pour permettre la continuité de la
mobilité lors de la descente/montée d'un client.
II.5. SERVICES
II.5.1. Supplémentaires
Ces services qu'on ne peut malheureusement plus dissocier de
la gestion du transport collectif, demandent une certaine attention pour le bon
fonctionnement et l'appréciation du transport.
II.5.1.1. Parking, Garage et Care Wash
La prévision d'un espace de stationnement pour les
véhicules automobiles, d'un lieu de réparation et de leur
entretien, y compris un care Wash pour leur nettoyage sans risque de pollution
de sol. Ces endroits seront des emplacements à capacité d'accueil
limités où on stationnera des véhicules lorsqu'on ne les
utilise pas pour un temps.
23
II.5.1.2. Stations énergétiques
L'idée n'est pas de créer les propres stations
à la start-up devant gérer le transport, mais d'imposer une
limite normative sur l'emplacement et le nombre des stations à mettre
sur ladite ligne (campus-gare). Ces stations doivent être conçues
de manière à prévoir la venue d'autres types d'automobiles
telle que la voiture électrique, le véhicule à
hydrogène et bien plus.
II.5.2. Sécurité et sanitaires
II.5.2.1. Sécurité et
contrôle
Il est nécessaire d'avoir une unité de la
police servant de sécurité aux usagers, personnels, et aux biens
matériels de la société. Le service de contrôle sera
chargé de la vente de tickets, d'embarquement à bord et de
déchargement des passants et de leurs colis. L'unité doit avoir
un système informatique communiquant entre arrêts et bus, pour
surveiller tout entrée et sortie de la ligne. Cet aspect changera
considérablement la façon de voir les choses dans le secteur de
transport, les services de mobilité pourront programmer les bus
même tardivement sans risque ni crainte de vol.
II.5.2.2. Toilettes et poubelles
Les abribus doivent être dotés des toilettes
publiques bien entretenues permettant aux usagers de faire leurs besoins en
toute quiétude. Il faut y placer des poubelles pour éviter la
pollution par mal gestion des déchets. Ces poubelles doivent être
signalées, car : gérer un homme, c'est gérer l'incertain
et le non mesurable.
II.6. CONCLUSION PARTIELLE
En bref pour ce deuxième chapitre où il
était indispensable de localiser la ligne pilote pour ensuite l'analyser
partant de la fréquentation, en déduire ses plus grands
arrêts bus. La recherche de la conformité au règlement
régissant les équipements que peut contenir un arrêt de
bus, la prévision des certaines modifications à prendre en compte
lors du prochain aménagement de l'un des arrêts bus de la ligne,
ont aussi fait l'objet de ce chapitre. C'est par ce chapitre qu'est
bouclée la première partie, telle partie portant titre : constat
et idées d'amélioration du transport. Une enquête doit
être menée pour permettre l'étude statistique de l'approche
quantitative d'usagers fréquentant un arrêt bus à des
heures de pointe, savoir combien de temps faudra - il à une automobile
de parcourir la ligne. Plusieurs études peuvent être menées
dans le souci de mieux comprendre la problématique du secteur de
transport collectif actuel. Faute de temps et de moyens, ces études
susmentionnées, n'ont été que des simples estimations
reflétant la réalité en place dans ce travail.
24
PARTIE PRATIQUE : CONSTRUCTION ET SYSTEME DE
TRASPORT
25
CHAPITRE III : AVANT-PROJET D'AMÉNAGEMENT ET DE
TRAÇAGE DE L'ARRÊT CAMPUS
III.1. INTRODUCTION PARTIELLE
L'arrêt campus accueille plusieurs modes de transports
et de déplacement se combinant : bus, voiture et moto. L'espace
prévu dans l'ancien plan d'aménagement ne satisfait pas à
l'intense demande en lieu de stationnement d'automobiles et à la bonne
accessibilité piétonne. Le présent chapitre traite sur
l'idée de déplacer l'arrêt bus Campus dans la plaine
Tshombe, en respect des recommandations sur les
équipements d'aménagement d'un point d'arrêt de bus.
III.2. ÉTUDES D'AVANT AMÉNAGEMENT
Pour répondre au mieux à la demande d'avoir
simultanément un lieu sécurisé de stationnement
d'automobiles et des abribus permettant une accessibilité fiable
à la circulation routière, il incombe de faire une analyse des
entrées-sorties et de la capacité d'accueil à procurer au
nouvel arrêt, ainsi que l'organisation de la circulation et du
stationnement.
III.2.1. Entrées-sorties et capacité
d'accueille
La circulation est intense vers le campus à des heures
matinales de pointe et de midi aux heures de pointe du soir, la tendance est de
quitter le campus vers d'autres endroits. À des heures creuses, il y a
forte demande en stationnement. Les entrées-sorties par ligne se
classent comme suit :
Tableau 2 : lignes d'entrée et de sortie de l'arrêt
Campus
|
Provenance
|
Destination
|
Entrées
|
Ville
|
Marché Moïse Campus
|
|
Campus Ville
|
|
Campus
|
Sorties
|
Campus
|
Ville direct
|
|
|
|
|
|
Le manque en lieu de stationnement génère la
congestion dans les voies d'entrée à l'arrêt. Les
automobilistes (conducteurs) stationnent en pleine chaussée et dans
l'enceinte (triangulaire servant de rond-point), au croisement des routes comme
l'illustre la figure 1 au premier chapitre.
26
III.2.2. Stationnement et organisation de la
circulation
Le stationnement et l'organisation de la circulation
poursuivent le principal objectif de rendre fluide la mobilité en
éliminant tout obstacle pouvant générer une congestion
dans l'arrêt ainsi qu'à ses alentours.
Les voies bordant l'arrêt (Nord-Ouest flèche en
rouge et Sud-Est flèche en bleu sur la figure ci-dessous) sont en sens
unique. L'entrée principale (au milieu et sens bas-haut) en jaune n'est
réservée qu'à la mobilité collective d'automobiles
de transport. Il en est de même pour les flèches en jaune allant
du haut vers le bas.
Figure 5 : stationnement et organisation de la circulation
Les rectangles en jeune représentent les quais de bus,
prévision du stationnement temporel d'automobiles embarquant et
débarquant les usagers avant de continuer le trajet. La surface
allouée au stationnement est d'environ 1 620,5
m2, soit 110 minibus Hiace
placés avec espacement de 0,5 m. les espaces en polygones bleus
serviront en partie à l'emplacement des abribus par ligne de transport
(avec installations sanitaires et locaux pour services en place) et au parking
de taxis.
27
III.3. ÉTUDES TOPOGRAPHIQUES
La topographie de l'endroit choisi pour le nouvel emplacement
de l'arrêt, est une représentation graphique et cartographique
à partir du relevé de terrain par
télédétection satellitaire. La description
détaillée des courbes de niveau de la zone concernée se
traduit par représentation de la carte sur la figure ici-bas.
Figure 6 : courbes de niveau et axe de projet
Cette méthode de traçage des courbes de niveau
donne des résultats approximatifs à la réalité,
avec une marge d'erreur assez tolérable.
La différence des niveaux est d'ordre
centimétrique, 10 cm comme indiqué sur la figure. Le projet
constitue l'axe rouge AA' de longueur 362,24 m, qui est l'axe de raccordement
de la route traversant l'arrêt en son milieu. Un peu plus loin, il y aura
lieu à tracer la courbe de raccordement circulaire pour la partie en
courbe (illustration à la figure portant titre : stationnement et
organisation de la circulation).
Pe????e = tan oc=
L cô??es (1282,8 - 1282,51)
L lo??gueurs ; Pour l'??????erv??lle AB: 0,003
ou 0,3 %
102,17
28
III.3.1. Profil en long (PL)
La recherche du confort lors de la circulation dans le nouvel
arrêt, exige la mise en place des déclivités peu sensible
et même négligeable. L'axe AA' du projet de la
figure 6 sur la précédente page sera verticalement coupé
pour permettre l'obtention du profil en long.
Pour tracer le profil en long, la procédure suivie est
celle indiquée dans le cours de Topographie2, dans le module
éléments des techniques des constructions des voies de
communications. (KATE, 2005, pp. 17-19) Ci-dessous, la procédure
énumérée provient de l'ouvrage portant titre:
Construction Travaux Publics, les routes. (Pierre, 2008-2009, p. 5)
· choisir le plan horizontal de référence
(Plan de comparaison) ;
· définir le terrain naturel (TN) partant des
courbes de niveau : tracé + côtes ;
· définir le projet (au rouge
généralement) : tracé + côtes ;
· numéroter la position des profils en travers ;
· indiquer les distances partielles et cumulées ;
· indiquer la déclivité du projet ;
· indiquer les caractéristiques
géométriques du projet : alignements et courbes (vue en plan)
L'étape de numérotation de la position des
profils en traves sera considérée comme simple intersection du
plan de coupe transversale du terrain avec les courbes de niveau, par la suite,
d'autant plus que l'axe du projet est une ligne droite des
déclivités négligeables, le calcul de cubature de
terrassement en remblai ou en déblai aboutira à de volume de
terre peu importants. Ce qui rend le choix de ce tracé économique
et acceptable.
Les échelles de représentation sont
différentes en abscisse (longueur) et en ordonnées (côte),
en rapport de l'ordre de 1/5 à 1/10 généralement. Le
rapport des échelles pour ce projet sera de 1/15, de manière
à signaler le relief qui peut ne pas apparaître suite à la
longueur étant grande par rapport à la différence des
côtes.
Le plan de comparaison sera à 1282 m, pour permettre
grâce à cette marge la bonne visualisation altimétrique de
la situation.
Tout d'abord, dessiner le terrain naturel (TN) dont le
tracé est donné par la position de chaque point d'axe d'un profil
en travers. Le terrain naturel est supposé rectiligne entre ces points.
Reporter en même temps dans le cartouche des renseignements en bas du
graphique : les distances horizontales entre profils en travers dites distances
partielles, les distances cumulées (appelées aussi abscisses
curvilignes) depuis l'origine du projet et l'altitude de chaque point. (Pierre,
2008-2009, p. 4)
En dernière ligne du cartouche s'effectue le calcul de
déclivités : pente, palier et rampe pour vérifier si le
choix du tracé respecte le 10 % à ne pas excéder.
Figure 7 : profil en long
PROFIL EN LONG
1,1
m N
NN N
LU
Côtes du projet
2
~V
FA
Terrain naturel
Projet
Déblais
Remblais
C)
1.6
P7
N 0'1 V
co N'N N
15
88,02
c
m N
Ar
A
o
M
N
12828-128251R29003 au 93 45
10217
14,76 13,29 32,48
O
° c
CO
CO
3 4 5
ro~ P · · ·
ti
N
0
m
r
12829-1282,8#ogo
Q.0.05%
20323
13,93
o_ ce
6
9,13
7
n
Cl u7
10,68
8
10,67
9
10 11 12 13
10,6: 10,6710,6 10,6E
14
128335-12829
A,
846
5484
M
00
m
o
CV
A
N
IC N
cn
M
N
_
LU
2
CD V
141 r--
Co CO. ·
N Gi <O r
to a]
N
m
N
L.
N
29
A'
2
2 37,52
N
(pyp ~y
N N N
28,09
16 17 18 19
22,97 14,64 17,69 2,14
Echelles:
· longueur" 111500
'hauteur: 1,100
Plan de comparaison à 1282
Numéros des points O
Distances partielles en m
Declivités: pentes, rampes
Distances cumulées
O
LU
Côtes du terrain naturel
N
30
III.3.2. Profils en travers (PT)
Les profils en travers sont des sections transversales
perpendiculaires à l'axe du projet, qui permettent de calculer les
paramètres suivants :
? la position des points théoriques d'entrée en
terre des terrassements ; ? l'assiette du projet et son emprise sur le terrain
naturel ;
? les cubatures (volumes de déblais et de remblais).
Le terrain a un fort penchant vers la droite (observateur en
A) et naturellement, les eaux s'écoulent dans la direction A'A (figure
profil en long). Cet'analyse conduit au choix du profile en devers (p = 2 %)
qu'en chevron, pour minimiser les dépenses de construire deux
fossés latéraux.
Toute la zone prévue pour l'emplacement du nouvel
arrêt devra être décapée, il n'est d'office, d'aucune
utilité de faire l'avant métré de terrassement partant du
traçage des profils en long. Néanmoins, les PT d'A et d'A' sont
respectivement représentés sur la figure suivante.
La chaussée mesure 16 m dont, 10 m prévus pour
la circulation et 6 pour le stationnement d'automobile (3 m par
coté).
Les eaux seront évacuées par le seul
fossé de droite qui aura pour dimensions : hauteur 0,8 m et 0,6 m de
largeur. Il y aura lieu à vérifier les dimensions du fossé
pour avoir une capacité d'évacuation (débit
installé) supérieure au débit d'eau de pluie ruisselant la
zone.
Figure 8 : profil en travers
31
III.3.3. Calcul de la clothoïde
1
La clothoïde (spirale) est la courbe dont la courbure ?? =
est proportionnelle au
??
développement à partir de l'origine. Le recours
à cette courbe se justifie par le souci d'avoir un changement progressif
du rayon par opposition au changement brusque que pouvait procurer la courbe
circulaire simple. Elle a pour équation intrinsèque :
??= ??2 * ??? ??* ??= ??2
Figure 9 : courbe de raccordement en plan
Les données à intégrer dans le calcul du
raccordement de la clothoïde sont : n = 2 voies à sens unique,
R(rayon) = 700 m, â (angle de deux alignements) = 182 gones >
át = 200 - 182 = 18 gones, ?? = 180 ??.
Le Calcul de la clothoïde et la vérification du
type de raccordement à considérer s'effectue comme suit :
?
|
??
??
|
=
|
??
??
|
180
=
700
|
= 0,257 Cette valeur se situe entre les lignes 500 et 510 des
abaques en annexeI.
|
?? ?? ??
= = 0,2601 ? ?? = ?? *
?? ?? ??
= 700 * 0,2601 = 182,07 ??.
Partant de la condition L = 180 m, il y a lieu à
considérer le rapport ?? = 0,2601 de la ligne 510.
??
32
Par lecture des valeurs de la ligne 510, T = 8,2792 ??????????
:
? a = at - 2T = 18 - 2(8,2792) = 1,4416 < 10
??????????. Ce calcul vérifie le choix du raccordement clothoïde
suivie d'une autre clothoïde en supprimant la courbe circulaire entre
elles.
L'angle T = ?2 ??? = 2 18= 9, ce qui conduit à
la représentation de la situation d'approche ci-dessous :
8,9413 9 9,2819
530 540 - 10(k) 540
Par interpolation : k = (9,2819-9)
(9,2819-8,9413) = 0,0587
0,3406 = 0,828 * 10 = 8,28 ? 540 - 8,28 = 531,72
8,9413 9 9,2819
530 531,72 540
Les valeurs de la clothoïde unitaire ainsi que celles de la
clothoïde réelle sont calculées dans le tableau
ci-dessous.
Tableau 3 : calcul de la clothoïde par interpolation
|
|
Clothoïde unitaire (1) + (3) (4)
|
Clothoïde réelle
(4) * ??(376,8)
|
Ligne 530
(1)
|
?= 540 - 530
(2)
|
(2) * k(0,828)
(3)
|
|
0,003285
|
255
|
211
|
0,003496
|
0,003496
|
|
?? r
|
0,2809
|
10700
|
8860
|
1,1669
|
1,1669
|
|
|
8,9413
|
3406
|
2820
|
9
|
9
|
|
|
0,5300
|
1000
|
828
|
0,6128
|
231
|
|
|
0,52896
|
989
|
819
|
0,53715
|
202,4
|
|
|
0,02478
|
142
|
118
|
0,02596
|
10
|
|
|
0,26483
|
498
|
412
|
0.26895
|
101
|
|
|
1,88679
|
- 3494
|
- 2893
|
1.85786
|
700
|
|
|
0,00620
|
36
|
30
|
0.0065
|
2,45
|
|
|
0,53246
|
1024
|
848
|
0.54094
|
204
|
|
? ???? c??????b??????: c = 1
??
|
1
700
|
= 1,4 * 10-3, ce qui permettra de ne pas avoir un
changement
|
brusque du rayon et de fixer la vitesse de parcours.
33
Une brève explication de l'obtention des valeurs du
tableau :
? les colonnes (1) et (2) viennent des abaques et se transcrivent
sans aucune modification ;
? la colonne (3) se calcul : ? * k ? ???????? ?? ? 255 * 0,828
211 ;
??
? la colonne (4) : colonne (1) + colonne (3) ; exemple pour ??
??
0,003285
+ 0,000211
0,003496
? le paramètre de la clothoïde A se calcul : ?? = ??
?? = 700
1,85786 376,8.
La justification des valeurs: ?? = 0,07 * ?? = 0,07 * 700 = 49
?? ne repond pas à la condition ?? = 30 ??
L
Alors :E
|
231
=
49
|
= 4,7 5 ? Pour trouver une valeur entière comme multiple
des lignes lors
|
de l'implantation, il convient de faire :540
6 = 90.
Le calcul des points d'implantation (X ; Y) de la
clothoïde réelle suit la logique de lecture dans les abaques, des
valeurs (x ; y) de la clothoïde unitaire des lignes multiples de 90
à 540, qu'on multiplie par le paramètre A (376,8) comme
montré dans le tableau 4.
Tableau 4 : implantation de la clothoïde réelle
Lignes
|
x
|
y
|
X
|
Y
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
90
|
0,09000
|
0,00012
|
33,912
|
0,045216
|
180
|
0,18000
|
0,00097
|
67,824
|
0,365496
|
270
|
0,26996
|
0,00328
|
101,72093
|
1,235904
|
360
|
0,35985
|
0,00777
|
135,59148
|
2,927736
|
450
|
0,44954
|
0,01518
|
169,38667
|
5,719824
|
531,72
|
0,53715
|
0,02596
|
202,39812
|
9,781728
|
540
|
0,53885
|
0,02620
|
203,03868
|
9,87216
|
Les coordonnées (X ; Y) ainsi trouvées serviront
au raccordement de l'axe principal de la clothoïde.
Les exigences de stabilité et de visibilité sont
satisfaites par la valeur suffisamment grande du rayon qui est de 700 m.
34
Il faudra lors de l'implantation, piqueter les points
signalés en bleu sur la figure. Le pas étant
L
de e = 6
|
231
=
6
|
38 m entre les points.
|
CLOTHOÏDE
Y en m
12
10
4
8
6
0
2
0 50 100 150 200 250
X en m
Tableau 5 : traçage de la clothoïde par Excel
Il ne s'agit que d'une partie du raccordement de la courbe
qu'illustre la figure ci-dessus et dont le point extrême (203 ; 9,9) est
l'origine de la seconde clothoïde. Cette dernière ne sera qu'une
continuité de la première par changement du
référentiel lors de l'implantation.
III.4. ORGANISATION ET ACCESSIBILITÉ
Un peu plus haut dans les études d'avant
aménagement, il a été question d'indiquer les endroits
prévus au stationnement d'automobiles de transport collectif et
d'organiser la circulation dans les voies, mais à présent, ce
point sur l'organisation et l'accessibilité au point d'arrêt bus a
pour but d'organiser le stationnement dans l'arrêt en indiquant pour
chaque ligne son terminal, et de résoudre le problème
d'accès piétons au point d'arrêt bus.
III.4.1. Organisation de stationnement par ligne
L'entrée et la sortie de l'arrêt d'un automobile
de transport collectif sont objectives. Le temps d'embarquement (battement) se
calcul pour permettre une certaine rapidité de la mobilité. Le
principe est alors, de (d') : placer les quais de bus aux abords de la ligne
tout en prévoyant un court espace entre le quai et l'abribus ;
positionner le terminal par ligne de tel sorte que les manoeuvres dans
l'arrêt n'occasionnent pas la création des perturbations, de
bouchons et d'embouteillages ; stationner les bus par ordre d'arrivée,
c.-à-d. le premier occupe la place d'un peu plus en-avant ;
aménager un parking temporaire pour véhicules des privés
sollicitant le service collectif...
35
III.4.2. Accessibilité piétonne à
l'arrêt bus
Le souhait est de rendre en même temps la circulation
fluide, et l'accessibilité sécurisante. Les principes
susmentionnés permettront de ne régulariser la mobilité
collective qu'en faveur des conducteurs d'automobiles, ce qui rend non
réglé le problème lié à
l'accessibilité des usagers au point d'arrêt bus.
Pour pallier au problème d'accessibilité
sécurisante des usagers à l'arrêt bus, il est
préférable de concevoir d'autres voies piétonnes
permettant de traverser la chaussée sans stopper la circulation des
véhicules. L'idéal de solutions est soit de construire une
passerelle, soit d'aménager un passage en dessous de la chaussée.
La bonne traversée à prendre en compte est le passage sous la
chaussée, tel choix conduit au dimensionnement, à la
stabilité, à la gestion des eaux pluviales et à bien plus
de problèmes. L'observation de la provenance des usagers pour
accéder à l'arrêt bus, montre que la majeure partie vient
du campus, des facultés : Médecines, E.S.I et Polytechnique,
Droits, agronomie, Lettres, S.p.a, et... s'il y a donc lieu à construire
un passage souterrain, c'est à la partie gauche de l'axe AA' (carte sur
PL) qu'il faudra le faire. La figure 10 illustre le plan d'organisation du
stationnement dans l'arrêt.
Figure 10 : organisation du stationnement et prévision
d'un accès souterrain
36
III.4.3. Aménagement avec prévision des
abribus
L'abribus est un élément important de la
qualité du service offert à la clientèle. Il contribue
à l'amélioration du confort pendant le temps d'attente. Pour des
raisons évidentes de coûts, de disponibilité d'espace et de
réglementation, les abribus ne peuvent être installés
à tous les arrêts de bus. (Devin, 2007)
La prévision des abribus lors de la planification est
nécessaire. Ces derniers seront minus des guichets pour la vente de
billets, des toilettes publiques, des poubelles et des auvents avec
sièges d'attente de bus (illustration à la figure 11). L'ouvrage
qui contiendra la salle de contrôle du réseau doit être
érigé en ce point d'arrêt bus, pour permettre la gestion
des flux et la régulation de la circulation (objet du quatrième
chapitre).
Figure 11 : vue d'aménagement avec prévision des
abribus
Les abribus prévus pour l'arrêt Campus sont en
auvents, de 4 m de hauteur et de 20 m de long. Ce choix parait plus
économique que celui de construire des gros bâtiments en
béton armé ou d'aménager l'arrêt sous un grand
hangar métallique couvrant la majeure partie de l'aire d'attente des
bus, chose qui génèrerait un coût pharamineux de
construction.
III.5. CONCLUSION PARTIELLE
En somme, ce troisième chapitre sur l'avant-projet
d'aménagement et de traçage de l'arrêt Campus, les
études topographiques ont constitué le point fort et capital dans
la proposition du tracé de l'arrêt et le positionnement des
différents terminaux de lignes. La prévision d'un grand espace
alloué au stationnement (1620,5 m2) s'est effectuée en
tenant compte d'une intégration multimodale future du transport des
personnes et des marchandises. Le design du traçage a été
dicté par évitement de positionner l'arrêt en pleine
courbe. Les limites de ce travail n'ont pas permis le dimensionnement des
ouvrages (abribus) qu'illustre la figure ci-dessus, ni de traiter l'aspect
technique de dimensionnement de la route et de ses couches. Il faudra noter que
le choix d'un type de tracé dépend d'un chercheur à
l'autre abordant la question, et des objectifs fixés.
Figure 12 : profil de charge aller de la ligne Campus-Gare
37
CHAPITRE IV : CONTRIBUTIONS A L'ORGANISATION DU
TRANSPORT COLLECTIF SUR LA LIGNE CAMPUS-GARE
IV.1. INTRODUCTION PARTIELLE
Il est dit qu'un problème sans propriétaire ne
peut être résolu. Il sera question dans ce chapitre de prendre des
mesures de régulation de la circulation sur la ligne Campus-Gare tout en
se basant sur la méthodologie du système de transport en
commun.
IV.2. PROFIL DE CHARGE ET VALEURS CARACTERISTIQUES
La ligne allant du Campus à la Gare a 6 km de longueur
(figure 2) et comprend 14 arrêts. La vitesse commerciale est de 60 km/h.
Le bus qu'on s'est proposé d'observer a une capacité de 20
passagers. De 6h 30' à 9h 30' comme heures de point matinale, il y a
observation du trafic qu'illustre le tableau (6). D'un bout à l'autre de
la ligne, le battement est supposé égal à 5 min.
Dans l'idéal des cas, on suppose qu'après chaque
5 min, un bus quitte l'arrêt. Le nombre de fois
que les bus peuvent sortir de l'arrêt est de : 120
??????
5 ?????? = 24 pour uniquement deux heures.
Tableau 6 : établissement type de service sur la ligne en
aller pour 2h
Arrêt
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
Distance entre arrêts (km)
|
1-2
|
2-3
|
3-4
|
4-5
|
5-6
|
6-7
|
7-8
|
8-9
|
9-10
|
10-11
|
11-12
|
12-13
|
13-14
|
1-14
|
0,68
|
0,54
|
0,69
|
0,29
|
0,66
|
0,24
|
0,21
|
0,50
|
0,48
|
0,77
|
0,27
|
0,33
|
0,21
|
6
|
Montants
|
480
|
0
|
72
|
120
|
96
|
72
|
72
|
48
|
96
|
120
|
72
|
0
|
0
|
-
|
Descendants
|
-
|
0
|
120
|
168
|
72
|
48
|
24
|
72
|
72
|
144
|
120
|
48
|
120
|
240
|
IV.2.1. Profil de charge de la ligne
Le profil de charge est le nombre de passagers par direction
sur les différents tronçons de la ligne de transport. Les valeurs
positives et négatives désignent les montants et descendants
(-).
38
Le point de charge maximum (PCM) est de 480 passagers
(tronçons : 1-2, 2-3, 7-8, et 9-10).
IV.2.2. Evaluation de l'intervalle de service
nécessaire
L'intervalle de service se calcul comme suit : 1/ le nombre de
voyages requis pour répondre à la demande max qui est de 480
passagers pour 2 heures. La capacité d'un bus étant de 20
480
passagers, ce qui permet de faire ? = 24 voyages pendant
2 heures. L'intervalle de service
20
= 5 ??i??utes
est donc de: 120 ??????
24
IV.2.3. Calcul et évaluation de la flotte
La ligne mesure environ 6 km, dont le parcours total vaut 12
km. La vitesse commerciale fixée est de 60 km/h. Les encombrements de
circulation n'ont pas pour seul effet de diminuer la vitesse du trafic, et
notamment la vitesse commerciale des bus. L'écoulement de la circulation
urbaine se caractérise par son
hétérogénéité et son instabilité dans
le temps et dans l'espace. La vitesse de déplacement est ainsi une
grandeur aléatoire et il devient impossible de prévoir les
horaires exacts de passage aux différents points d'une ligne (FREBAULT,
1970).
La vitesse commerciale est influencée par nombreux
facteurs dont (LANDRY, 2015) :
? la vitesse moyenne que peuvent atteindre les
véhicules, dépend de leur motorisation, mais aussi de
l'infrastructure utilisée ;
? la longueur des inter-stations, détermine le nombre
d'arrêts sur la ligne ;
? les puissances d'accélération et de freinage,
jouent un rôle d'autant plus important que le nombre d'arrêts est
élevé ;
? le temps d'arrêt en station, qui dépend en
moyenne du nombre de voyageurs qui montent et qui descendent...
Le temps de parcours total est la somme de : temps Aller +
temps Retour + Battement, c'est le temps de remise en disponibilité
d'un bus. Le temps d'aller sera par hypothèse égale au temps de
retour, le battement est connu est vaut 5 min.
Le système de communication est simulable au M.R.U
(mouvement rectiligne uniforme), l'espace et la vitesse étant connus, le
temps sera de :
? x = v * t ce qui i??plique que le te??ps vaut: t =
??
??
|
12 ????
|
|
= 12 ??i?? C'est le temps
|
60 ????/h
|
de parcours total (aller + retour sans battement) dans les
conditions idéales de non congestion et de trafic fluide.
Par contre, l'observation a conduit à une moyenne de
temps de parcours (aller + retour sans battement) 40 min ou 0,666 h. la vitesse
pour ce temps vaudra :
? x= v* t c??????uit à v= ??
??
|
12 ????
=
0,666 h
|
18 ????/h
|
39
La vitesse commerciale de 18 km/h ainsi trouvée variera
avec l'intensité du trafic d'un point de la ligne à l'autre.
tem???? (??ller+retour+b????ttement) 45
Le nombre des véhicules requis ou la flotte est : = = 9
bus.
??nterv??lle 5
Le bus peut effectuer 3 allers et retours pendant 2 heures. 120
m??n N 3 parcours complets de bus.
45 m??n
IV.3. IRREGULARITE DU SERVICE
Le confort lié à la valorisation du temps.
L'idée répandue qu'un « temps d'attente dans des lieux
souvent inconfortables est perçu comme du temps perdu » peut
être contré par un accès facilité à des
espaces propices à la lecture, au travail ou même au repos. Ces
zones de confort tendent à encourager des perceptions plus positives en
ce qui a trait au temps d'attente entre les déplacements (Mosbah,
2019).
IV.3.1. Passagers-heures
Ce paramètre permet d'estimer le temps moyen de
déplacement pour un usager sur la ligne, et pour s'y faire, il faut
calculer les passagers-heures (total) qui est la somme algébrique entre
les passagers-heures en bus et les passagers-heures en attente.
Le passagers-heures en bus se calcul en se servant du profil de
charge : (? ??????????g??????) * (5
60),
5 minutes d'intervalle et 60 minutes pour un parcours d'une
heure.
? (480 + 480 + 432 + 384 + 408 + 432 + 480 + 456 + 408 + 360 +
240) * (560) = 380 Passagers-heures
Le nombre des passagers est égale à la somme des
montants ou celle des descendants est vaut 1248 passagers.
Pour évaluer le nombre des passagers-heures en attente,
le calcul s'effectue par application de de la formule de DORAS à chaque
arrêt. Cette dernière permet de calculer le temps de passage des
bus. Elle s'écrit comme suit :
? ??(??) = ??(??)
2 * (1 + ????2) ????= 0,60 + 0,040 * ??-
0,03 * ??
E(x) / 2 : intervalle moyen théorique ;
Cx : coefficient de variation de l'intervalle de service ;
D : distance en km depuis le terminus ; I : intervalle de
service en minutes
Le tableau 7 reprend en détails les
éléments de la formule de Doras appliquée sur chacune des
arrêts de la ligne. La colonne Total passAtt par arrêt (3997,3481)
s'additionnera après conversion en heure avec la valeur 380 des
passagers-heures en bus pour obtenir les passagers-heures.
40
Tableau 7 : les passagers-heures d'attente
Arrêt
|
Distance
|
Intervalle (min)
|
E(X)/2 (min)
|
Cx
|
Cx2
|
E(A) min
|
Montants
|
Total passAtt
|
1
|
0
|
5
|
2,5
|
0,45
|
0,2025
|
3,00625
|
480
|
1443
|
2
|
0,68
|
5
|
2,5
|
0,4772
|
0,2277198
|
3,0692996
|
0
|
0
|
3
|
1,22
|
5
|
2,5
|
0,4988
|
0,2488014
|
3,1220036
|
72
|
224,78426
|
4
|
1,91
|
5
|
2,5
|
0,5264
|
0,277097
|
3,1927424
|
120
|
383,12909
|
5
|
2,2
|
5
|
2,5
|
0,538
|
0,289444
|
3,22361
|
96
|
309,46656
|
6
|
2,86
|
5
|
2,5
|
0,5644
|
0,3185474
|
3,2963684
|
72
|
237,33852
|
7
|
3,1
|
5
|
2,5
|
0,574
|
0,329476
|
3,32369
|
72
|
239,30568
|
8
|
3,31
|
5
|
2,5
|
0,5824
|
0,3391898
|
3,3479744
|
48
|
160,70277
|
9
|
3,81
|
5
|
2,5
|
0,6024
|
0,3628858
|
3,4072144
|
96
|
327,09258
|
10
|
4,29
|
5
|
2,5
|
0,6216
|
0,3863866
|
3,4659664
|
120
|
415,91597
|
11
|
5,06
|
5
|
2,5
|
0,6524
|
0,4256258
|
3,5640644
|
72
|
256,61264
|
12
|
5,33
|
5
|
2,5
|
0,6632
|
0,4398342
|
3,5995856
|
0
|
0
|
13
|
5,66
|
5
|
2,5
|
0,6764
|
0,457517
|
3,6437924
|
0
|
0
|
14
|
5,87
|
5
|
2,5
|
0,6848
|
0,468951
|
3,6723776
|
0
|
0
|
TOTAL (passagers-min) attente
|
3997,3481
|
On obtient 3997,481 passagers-minutes que l'on divise par 60
:3997,481
60 66,625 pass-heures.
Les passagers-heures (total) = 380 (en bus) + 66,625(en
attente) = 446,625 passagers-heures. On peut menant calculer le temps moyen de
déplacement pour un usager comme suit :
? Temps m???? de de pla??ement = ???????? passage??s
446,625
=
1248
Passage??s - heu??es
* 60 21 minutes
IV.3.2. Temps de passage des bus
Les bus parcourent la ligne d'une marinière
irrégulière, sans respect d'un certain programme horaire. Le
temps de passage des bus à l'arrêt étant l'un des
paramètres prouvant l'irrégularité du service sur une
ligne de transport collectif, s'évalue par la formule de Doras
illustrée ci-dessus et dont l'application a permis le remplissage du
tableau7.
? ??(??) =
|
??(??)
|
* (1 + ???? 2) ???? = 0,60 + 0,40 * ??- 0,03 * ??
|
2
|
???? = 0,60 + 0,040 * 6 - 0,03 * 5 = 0,69 ? ??(??) =2 5 * (1 +
0,692) = 3,69 min C'est le
temps de passage des bus pour un service irrégulier. Ce
temps peut aussi se calculer en prenant pour hypothèse les
arrivées uniformes des passagers aux arrêts.
41
IV.3.3. Temps de remise en disponibilité
Il vient d'être démontré ci-dessus qu'en
moyenne le déplacement s'effectue durant 21 min par tours. Par
hypothèse, le battement ou le temps d'attente au terminus vaut 5
min. la sommation de ces deux
paramètres donne 26 min qui représentent le temps d'aller plus le
battement. On souhaite avoir une distribution uniforme de parcours en bus,
alors, le temps total de parcours qu'est la remise devient égal à
la somme entre le temps aller, le temps retours, et le battement. Cette somme
donne environ 45 min, et va permettre le traçage du
diagramme espace-temps qui illustre le temps de remise en disponibilité
d'un bus.
Les bus partent de l'arrêt de départ avec 5 min
de décalage. La flotte est de 9 bus, pouvant chacun réaliser 3
allers et 3 retours pendant 2 heures 20 minutes. Pour mieux visualiser le
scenario, le tableau 8 ci-dessous reprend les heures de départ,
d'arrivée plus le battement, pour les 9 bus. Le bus 1 quitte à 6h
30', arrive au terminus après 20 minutes ou 6h 50'. Il prend par
hypothèse 5 minutes pour se remplir, repart à 6h 55' et arrive au
point de départ à 7h 15', c'est le premier tour. Le
débarquement et l'embarquement s'effectuent de 7h 15' à 7h 20',
et à 7h 20' le bus repart pour ensuite arriver au terminus à 7h
40'. Il effectue l'opération similaire puis remplit le deuxième
tour. Au troisième tour, même scenario de 8h 05' à 8h
50'.
Tableau 8 : coordonnées espace-temps Campus-Gare
|
|
X1
|
X2
|
X3
|
X4
|
X5
|
X6
|
X7
|
X8
|
X9
|
D
I
S
T A
N
C
E
S
E
N
K
I
L
O
M
E
T R
E
|
Y
|
1èr
T
O
U R
|
Départ
|
06:30
|
06:35
|
06:40
|
06:45
|
06:50
|
06:55
|
07:00
|
07:05
|
07:10
|
0
|
Arrivée
|
06:50
|
06:55
|
07:00
|
07:05
|
07:10
|
07:15
|
07:20
|
07:25
|
07:30
|
6
|
Battement
|
|
Départ
|
06:55
|
07:00
|
07:05
|
07:10
|
07:15
|
07:20
|
07:25
|
07:30
|
07:35
|
6
|
Arrivée
|
07:15
|
07:20
|
07:25
|
07:30
|
07:35
|
07:40
|
07:45
|
07:50
|
07:55
|
12
|
|
Battement
|
|
2ème
T O
U R
|
Départ
|
07:20
|
07:25
|
07:30
|
07:35
|
07:40
|
07:45
|
07:50
|
07:55
|
08:00
|
12
|
Arrivée
|
07:40
|
07:45
|
07:50
|
07:55
|
08:00
|
08:05
|
08:10
|
08:15
|
08:20
|
18
|
Battement
|
|
Départ
|
07:45
|
07:50
|
07:55
|
08:00
|
08:05
|
08:10
|
08:15
|
08:20
|
08:25
|
18
|
Arrivée
|
08:05
|
08:10
|
08:15
|
08:20
|
08:25
|
08:30
|
08:35
|
08:40
|
08:45
|
24
|
|
Battement
|
|
3ème
T O
U R
|
Départ
|
08:10
|
08:15
|
08:20
|
08:25
|
08:30
|
08:35
|
08:40
|
08:45
|
08:50
|
24
|
Arrivée
|
08:30
|
08:35
|
08:40
|
08:45
|
08:50
|
08:55
|
09:00
|
09:05
|
09:10
|
30
|
Battement
|
|
Départ
|
08:35
|
08:40
|
08:45
|
08:50
|
08:55
|
09:00
|
09:05
|
09:10
|
09:15
|
30
|
Arrivée
|
08:55
|
09:00
|
09:05
|
09:10
|
09:15
|
09:20
|
09:25
|
09:30
|
09:35
|
36
|
42
Diagramme espace-temps Bus1 et Bus2
00:00 01:12 02:24 03:36 04:48 06:00 07:12 08:24 09:36
Temps
14
12
Distance en km
10
8
Bus1
Bus2
6
4
2
0
Diagramme espace-temps pour la flotte de 9 bus
14
12
10
8
6
4
2
0
00:00 01:12 02:24 03:36 04:48 06:00 07:12 08:24 09:36 10:48
Temps
Bus1
Bus2
Bus3
Bus4
Bus5
Bus6
Bus7
Bus8
Bus9
Distance en km
Figure 13 : diagramme espace-temps
43
IV.4. REGULATION DU SERVICE
La régulation est un ensemble de méthodes
permettant de se rapprocher au plus près du tableau de marche initiale
malgré les perturbations. Cette définition conduit à
l'observation de deux aspects de la régulation dont :
· le retour au tableau de marche TM de parcours pour des
situations de perturbations limitées où l'on reste proche des
conditions de bases ayant servi à construire le TM ;
· le non-respect de l'horaire initiale lorsque la charge se
concentre en un seul arrêt, la régulation s'éloigne du TM
et devient incapable de maintenir la régularité du service.
La régulation devient par affirmation le retour du
réseau de transport d'un état perturbé à un
état normal.
Figure 14 : construction et évaluation du tableau de
marche (Hakim lachour, 2002)
La démarche dans la partie précédente de
temps de remise en disponibilité, a conduit au dressage de l'horaire
pour une flotte des neufs bus pendant trois heures de temps de pointe. Il
s'agit de la phase de conception. Le temps de parcours de 20 minutes devant
être fixé, il faudra y inclure le paramètre de perturbation
tout en supposant que le bus s'arrête à chacun de treize point
d'arrêt bus. Les perturbations affectent le fonctionnement optimal du
réseau et se classent comme suit :
· perturbations pouvant affecter le temps de parcours et
liées aux conditions d'exploitation ;
· perturbations liées au matériel roulant
(indisponibilité, marche lente, état du bus...) ;
· celles dues aux variations dans la configuration de la
demande de transport ;
· celles causées par le personnel chauffeur
(conduite différente, non-respect de la file d'attente lors d'un
bouchon) ...
44
IV.4.1. Actions de régulation des perturbations
Une action de régulation peut être valable pour
un réseau mais pas pour un autre. Il en existe plusieurs. Pour le cas du
réseau Campus-Gare, les actions ci-dessous classées en trois
catégories sont valables :
Les actions de régulation en terminus
:
· distancement ou sautage : modification de l'affectation
des bus aux services par permutation pour compenser le retard d'un bus par un
autre ;
· dérive : commander les heures de départ des
bus à un horaire postérieur ou antérieure théorique
de façon progressive. C'est la prise d'avance ou de retard ;
· insertion ou suppression : rajouter ou supprimer un
départ au tableau de marche commandé. Applicable lors d'un
incident matériel ou pour répondre à une demande non
prévue de transport ;
· retombe : décalages horaires de départ
des bus suite à l'injection ou à la suppression de départ,
pour équilibrer les intervalles entre les départs des bus et
éviter les lacunes.
Les actions de régulation en ligne :
· modification des temps de parcours alloués :
augmenter ou diminuer le temps pour effectuer une partie de la course par
rapport à l'horaire, pour faire correspondre les temps théoriques
aux temps de parcours réels lorsque les conditions de circulations se
modifient ;
· attente à un point d'arrêt :
différer d'une ou de plusieurs minutes le départ d'un bus
à un point d'arrêt, pour soit créer volontairement un
regroupement des bus ou rétablir la régulation, ou encore
absorber une charge ponctuelle (sortie d'école, d'une manifestation...)
;
· transbordement : transfert de voyageurs d'un bus
à un autre ; pour libérer le bus de sa charge lors d'une panne ou
de réaffectation de service ;
· dépassement sur ligne : doublage d'un bus par
le suivant, pour subvenir à la demande ;
· déviation : faire circuler un ou plusieurs bus
sur un itinéraire diffèrent de l'itinéraire
commandé, pour éviter une congestion.
Les actions de régulation qui peuvent être
commandées en terminus ou en ligne :
· raccourcissement (demi-tour) : changement de course
pour affecter le bus à une course plus courte que la
précédente, pour compenser un retard substantiel ou replacer un
bus par rapport à son TM commandé ;
· allongement : affecter un bus à une course
longue que celle prévue ; pour conserver une fréquence
élevée sur une partie chargée ;
x
-+ t=
v
|
=
|
6 km
|
|
= 0,2 h * 60 = 12 minutes De temps
théorique
|
|
|
Le temps d'arrêt en plein parcours aux 13 points
d'arrêts s'évaluera par le produit suivant : -+ temps
d'arret = 13 * 0,5 minutes = 6,5 minutes De temps
d'arrêt
45
· transformation : affecter un bus à une course
différente de celle prévue initialement.
Le régulateur de circulation peut combiner ou utiliser
ces actions séparément, pour répondre à la
règle : un véhicule + un conducteur = un départ. Cette
règle est applicable implicitement dans plusieurs des actions
susmentionnées. On peut avoir pour cas :
· faire partir un conducteur à l'heure sur un bus
quelconque, c'est-à-dire : le conducteur prévu + un autre bus =
le départ prévu, c'est le sautage ;
· faire un départ par un autre conducteur que celui
prévu avec son bus, c'est-à-dire : un autre conducteur + son bus
= le départ prévu.
On voit bien que d'un cas à l'autre, la
régulation cherche à faire respecter l'heure de départ
prévu quelle que soit la nature de la perturbation, il s'agit du
distancement.
IV.4.2. Temps de parcours régularisé et
traçage des horaires pour une course
L'étude n'a jusque-là permis l'analyse de la
situation qu'en partant du Campus. Il y a lieu à croire que les usagers
attendant le bus depuis l'autre bout n'embarqueront qu'après
l'arrivée et le débarquement du Bus1 quittant le Campus. Les
horaires prévus pour le cas des bus de la flotte parcourant la ligne du
Campus vers la Gare sont textuellement repris pour illustrer le parcours
Gare-Campus.
Les hypothèses soutenues pour accommoder le temps
théorique de parcours au temps réel sont les suivantes :
· le bus s'arrête pendant 0,5 minutes ou 30 secondes
à chacun des 13 points d'arrêt bus ;
· la vitesse commerciale est de 30 km/h ;
· les bouchons sont peu présents et les
perturbations ne trainent que quelques minutes.
Le temps fixé de parcours est de 20 minutes aller sans
battement, le temps d'arrêt en pleine ligne et le temps de perturbation
due à la congestion s'évaluent comme suit :
Temps de parcours = temps theorique + temps
d'arret + temps des impreyus
Le temps théorique se calcul par la formule de MRU :
x = y * t -+ t = vv sachant que l'espace vaut 6 km et la vitesse 30
km/h :
46
Le temps qu'on devra allouer aux perturbations ou temps des
imprévus sera la différence entre les 20 minutes fixées de
temps de parcours et la somme des temps théorique et d'arrêt.
T???????? ?????? ???????????????? = temps de parcours - ?
temps(théorique; arret)
? T???????? ?????? ???????????????? = 20 minutes - (12 + 6,5)
= 1,5 minutes ou 90 secondes comme temps des imprévus.
Dans la réalité des choses, il n'est presque
pas possible que le bus s'arrête à chaque point d'arrêt. De
ce fait, on suppose qu'il ne s'arrête que cinq fois, ce qui donne 2,5
minutes de temps d'arrêt pour générer 5,5 minutes de temps
pour imprévus ou perturbations. La vitesse commerciale devra être
changer qu'en cas de force majeur, où la conformité au tableau de
marche l'exige pour rester proche de la prévision optimale de parcours.
Le parcours de la ligne dans les deux directions : Campus-Gare et Gare-Campus,
est illustré par la figure 15 ci-dessous.
Figure 15 : parcours aller et retour sur la ligne
Campus-Gare
La différence de couleurs sur la figure ci-dessus
représente les tronçons entre arrêt amont et arrêt
aval. La numérotation associée aux noms des arrêts plus
leur positionnement se trouve classer dans les annexes. La qualité de
service à rendre aux usagers dépend de la construction du tableau
de marche, regorgeant l'optimisation de l'offre de service en fonction des
objectifs et en respectant les contraintes d'exploitation. Les horaires et la
régularité de passage de bus aux arrêts pour la flotte
requise, se représentent par une opération qu'on appelle
graphitage. Le graphitage exige à ce qu'on représente chaque
point d'arrêt de bus avec l'heure de passage du bus, exigence qu'on peut
respecter par analyser du trajet.
47
Les horaires de passage de bus à chaque arrêt de
la ligne sont tracés en se référant au tableau de marche,
à la phase de conception. Celle-ci a permis de dresser le tableau 8
(coordonnées espace-temps Campus-Gare). On souhaite sortir de la phase
conceptuelle en simulant la marche réelle, c'est la phase réelle
qu'illustre le tableau 9. Pour y arriver, l'analyse de la mobilité a
permis la modélisation via des relations mathématiques pouvant
faciliter le calcul du temps d'arrivée et de départ d'un bus par
arrêt de la ligne. La procédure de calcul est la suivante :
· chercher le temps théorique/arrêt : tth =
??` dont xi : distance depuis l'origine et v ; ??
vitesse commerciale régularisée = 30 km/h ;
· trouver le produit (perturbation et imprévu) :
37»(n-1) : arrivée et 37»(n) : départ ;
· connaitre au préalable le temps de sortie du bus
de l'arrêt d'origine : tsort ;
· écrire les formules du T d'arrivée et de
départ du bus d'un quelconque arrêt de la ligne :
? Tarr = tsort + 37?(n - 1) + tth C'est le
temps d'arrivée du bus.
? Tdep = tsort + 37?(n) + tth C'est le
temps de départ du bus ;
· le n représente le numéro de l'arrêt
depuis l'origine et sera pris de 2 à 14 dans ce cas.
Tableau 9 : confection des horaires / arrêt course 6 :30'
à 6 :50' dans les deux directions
Campus-Gare
|
|
|
|
Nom de l'arrêt bus
|
Gare-Campus
|
|
|
Arrêt (n)
|
Distance depuis 1 (km) Xi
|
|
Temps
|
|
|
Arrêt (n)
|
Distance depuis 1 (km) Xi
|
Temps
|
|
|
Arrivée
|
|
Départ
|
Départ
|
|
Arrivée
|
1
|
0
|
|
`'
|
|
|
|
|
Campus
|
14
|
5,87
|
6
|
:50'
|
:22»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:30'
|
:00»
|
|
|
|
6
|
:49'
|
:45»
|
2
|
0,68
|
6
|
:31'
|
:58»
|
|
|
|
Docteur
|
13
|
5,19
|
6
|
:48'
|
:23»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:32'
|
:35»
|
|
|
|
6
|
:47'
|
:46»
|
3
|
1,22
|
6
|
:33'
|
:40»
|
|
|
|
Dispensaire
|
12
|
4,65
|
6
|
:46'
|
:42»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:34'
|
:17»
|
|
|
|
6
|
:46'
|
:05»
|
4
|
1,91
|
6
|
:35'
|
:40»
|
|
|
|
Géologie
|
11
|
3,96
|
6
|
:44'
|
:42»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:36'
|
:17»
|
|
|
|
6
|
:44'
|
:05»
|
5
|
2,2
|
6
|
:36'
|
:52»
|
|
|
|
Don bosco
|
10
|
3,67
|
6
|
:43'
|
:30»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:37'
|
:29»
|
|
|
|
6
|
:42'
|
:53»
|
6
|
2,86
|
6
|
:38'
|
:48»
|
|
|
|
Carrefour
|
9
|
3,01
|
6
|
:41'
|
:34»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:39'
|
:25»
|
|
|
|
6
|
:40'
|
:57»
|
7
|
3,1
|
6
|
:39'
|
:54»
|
|
|
|
Carocèle
|
8
|
2,77
|
6
|
:40'
|
:28»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:40'
|
:31»
|
|
|
|
6
|
:39'
|
:51»
|
8
|
3,31
|
6
|
:40'
|
:56»
|
|
|
|
Kibathi
|
7
|
2,56
|
6
|
:39'
|
:26»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:41'
|
:33»
|
|
|
|
6
|
:38'
|
:52»
|
9
|
3,81
|
6
|
:42'
|
:33»
|
|
|
|
Mahenge
|
6
|
2,06
|
6
|
:37'
|
:49»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:43'
|
:10»
|
|
|
|
6
|
:37'
|
:12»
|
10
|
4,29
|
6
|
:44'
|
:07»
|
|
|
|
Kiwele
|
5
|
1,58
|
6
|
:36'
|
:14»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:44'
|
:44»
|
|
|
|
6
|
:35'
|
:37»
|
11
|
5,06
|
6
|
:46'
|
:17»
|
|
|
|
Ndjamena
|
4
|
0,81
|
6
|
:34'
|
:05»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:46'
|
:54»
|
|
|
|
6
|
:33'
|
:28»
|
12
|
5,33
|
6
|
:47'
|
:26»
|
|
|
|
Aéroport
|
3
|
0,54
|
6
|
:32'
|
:55»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:48'
|
:03»
|
|
|
|
6
|
:32'
|
:18»
|
13
|
5,66
|
6
|
:48'
|
:43»
|
|
|
|
Kassapa
|
2
|
0,21
|
6
|
:31'
|
:39»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:49'
|
:20»
|
|
|
|
6
|
:31'
|
:02»
|
14
|
5,87
|
6
|
:49'
|
:45»
|
|
|
|
Gare
|
1
|
0
|
6
|
:30'
|
:00»
|
|
|
|
|
|
|
6
|
:50'
|
:22»
|
|
|
|
|
`'
|
|
|
48
La régularité est le critère le plus
important pour les utilisateurs de transport collectif. Une fois
déterminé le design de la ligne, les bus doivent respecter les
fréquences annoncées. Malheureusement, les bus sont
confrontés à de nombreux éléments perturbateurs.
Aussi leur temps de parcours n'est-il pas toujours celui prévu par
l'autorité organisatrice des transports. Un phénomène
observé en de nombreuses occasions est l'apparition de trains de bus,
des groupes de véhicules appartenant à la même ligne et
arrivant ensemble à un arrêt. Ce phénomène est en
partie responsable de l'image négative associée aux transport
collectif. (Hans, 2017) La figure 16 illustre comment la perturbation provoque
le retard et le non-respect de temps prévu de parcours d'un bus, en
créant les trains de bus.
Figure 16 : apparition de trains de bus sur la ligne
La réalisation des horaires, la construction du tableau
de marche et l'application des actions de régulation ne sont possible et
faisable que si l'ensemble du réseau de transport est géré
par une société. Il sera utopique de vouloir organiser la
circulation d'un système mixte, en partie géré par les
particuliers, et par une société.
IV.5. CONCLUSION PARTIELLE
En somme sur ce quatrième chapitre ayant passé
en revue les facteurs prouvant l'irrégularité du service de
transport sur la ligne Campus-Gare, et dont les actions de régulation
ont été évoquées pour contribuer à
l'organisation du transport collectif sur ladite ligne, il advient que, pour y
assurer une gestion efficace et innovante, les critères à
respecter sont : la rapidité, la régularité, le confort,
la tarification adaptée (objet du chapitre portant sur
l'économie) et la bonne diffusion spatiale sur le territoire. Ces
critères seront atteints par pratique d'une bonne planification, du
respect des exigences du tableau de marche commandé, d'une tactique
adaptable à la ligne, et d'une pratique efficace des solutions en temps
réel pour contrer les perturbations. Il ne suffira pas qu'à
attendre qu'un incident se produise pour ensuite faire la régulation, il
faudra par contre : assurer la surveillance aux noeuds de correspondance
(surveillance locale au niveau des carrefours) ; la surveillance globale du
réseau ; l'anticipation des perturbations à travers des
simulations (détection automatique des perturbations). La ligne doit se
munir d'arrêts dus arrêts de régulation qui disposeront de
bus vides en attente pour contrer la charge ponctuelle et empêcher
l'éloignement du service de l'optimal du plan prévu.
49
PARTIE THEORIQUE ET PRATIQUE COMBINEES : TECHNOLOGIE,
ECONOMIE ET FINANCES
50
CHAPITRE V : TRANSPORT INNOVANT ET INTELLIGENT
V.1. INTRODUCTION PARTIELLE
Le transport innovant et intelligent est un système
regroupant une vaste gamme de technologies, de la télématique aux
systèmes coopératifs (véhicules, infrastructures) en
passant par la billettique et la gestion de trafic. Ils utilisent
l'informatique et les télécommunications pour améliorer la
sécurité, l'efficacité et la régulation des
transports tout en respectant l'environnement. La route est
particulièrement concernée, ainsi que ses interfaces avec les
solutions de mobilité intelligente de tous les autres modes. (Cerema,
2017)
V.2. MODALITES DU PROCESSUS DE FONCTIONNEMENT DU TC
Le fonctionnement en mieux du transport collectif (TC) par
intégration du système de transport intelligent (STI) conditionne
la création d'une start-up devant offrir le service tout en
répondant au mieux à la demande. Pour y parvenir, il faut faire
recours à des systèmes d'intelligence artificielle (IA) et au
système de positionnement globale (GPS).
V.2.1. Système embarqué et surveillance du
réseau en temps réel
Les bus (vecteurs) sont dotés d'une gamme de
boîtiers de géolocalisation extérieurs et
intérieurs. Ils sont équipés de capteurs qui fournissent
au poste central de régulation des données utilisables :
? en temps réel (position exacte des bus mais aussi
détection de points de perturbations) ;
? en temps différé (études statistiques des
vitesses pratiquées, des temps de parcours effectifs, des temps
d'arrêt...).
Les éléments fournis en temps réel sont
utilisés pour établir les consignes à donner aux
conducteurs des bus (en cas d'avance sur l'horaire) et servent également
à établir un pronostic de l'instant de passage des bus aux
arrêts, information qui peut être transmise aux usagers.
L'étude de ces données peut permettre à l'exploitant (le
régulateur) d'adapter les horaires de départ en fonction des
conditions de trafic observées en vue d'améliorer la
régularité des lignes. (GIORGI, 2002)
V.2.2. Communication multi-agent
La communication multi-agent s'effectue via un système
appelé système multi-agent, qui est une distribution d'un
ensemble d'agents interagissant par le biais de la communication pour
coopérer. Cette coopération est nécessaire pour le respect
des décisions des uns et des autres afin de maintenir une
stabilité du système. Ceci relève de l'intelligence
artificielle distribuée
51
(IAD), qui s'occupe de la modélisation de comportement
intelligent par coopération entre un ensemble d'entités
intelligentes (les agents).
D'après l'approche de Demazeau, approche
due Voyelles, le SMA (système multi-agent) est un ensemble d'agents qui
évoluent dans un même environnement. Ces agents interagissent
ensemble pour résoudre un problème ou pour réaliser une
tâche.
SMA = Agents + Environnement + Interactions +
Organisations
A : ensemble d'agents ; E : environnement ; I : ensemble
d'interactions entre agent-agents et entre agent-environnement ; et en dernier,
O : une organisation.
L'architecture d'un agent caractérise sa structure
interne, l'agencement de ses différentes composantes. Son comportement
et ses actions se réalisent sans connaitre les détails
d'implémentation. La figure 17 illustre l'architecture interne d'un
agent.
Figure 17 : architecture interne d'un agent (Chaid-Draa,
1996)
La perception par un agent d'une situation dans
l'environnement lui permet de la reconnaitre, et d'agir comme suit :
· enclencher un processus de planification afin de
résoudre le problème, lorsque la situation lui est
familière ;
· reconnaitre la situation en terme d'action, passer
à l'exécution de la tâche (Reconnaissance -
Exécution) ;
· faire intervenir son comportement réactif en
passant directement à l'action (Perception - Exécution), pour une
situation qu'il connait très bien ;
· engager un processus de coopération pour
demander de l'aide aux autres agents (Reconnaissance - Prise de
décision), lorsque la situation lui est non-familière.
52
Cette technologie permet de décomposer le
problème en plusieurs autres petits problèmes
(sous-problèmes) faciles à résoudre. Le régulateur
pourra alors se servir du système d'aide à la décision
(SAD) en disposant sur lui les informations attachées au problème
à résoudre.
V.2.3. Détection automatique de bouchon
La détection de bouchon s'effectue en un ou plusieurs
points, à l'aide d'un système radar ou d'un système de
détection par boucles électromagnétiques. Les informations
en provenance des capteurs sont traitées par une unité de calcul,
qui analyse la fluidité de la circulation et détecte la formation
d'un bouchon. Lors de la détection d'un bouchon, l'information est
transmise en local aux panneaux destinés aux automobilistes, et à
distance au centre de supervision. L'ordre d'allumage des panneaux peut
être automatique, ou manuel après validation du centre de
supervision, une caméra d'aide à la décision pouvant
être intégrée, en option, à l'armoire de
détection. Tous les équipements constituant le système de
détection de bouchon (à l'exception des panneaux à
messages variables alphanumériques) peuvent être alimentés
par énergie solaire. Les transmissions entre l'armoire de
détection et les panneaux s'effectuent par liaison radio.
V.2.4. Perception de l'information en temps réel
par les usagers
Les technologies embarquées permettent de fournir de
l'information en temps réel à bord des bus. La grande
majorité des systèmes se contentent de donner une information sur
l'arrêt en approche (nom, temps pour l'atteindre). En cas de
correspondance, il peut être aussi intéressant d'être
informé sur son prochain mode de transport. Cette information offre
à l'usager la possibilité de gérer la suite de son
déplacement en fonction des conditions de circulation de cet autre mode.
(CETE, 2014)
Les Clients du réseau équipés d'un
mobile quelle que soit sa technologie, sont principalement informés sur
les horaires de passage d'un bus à l'arrêt et sur les
perturbations. Pour la mise à jour en temps réel des
informations, les bornes et écrans sont reliés au serveur SAE
(Système d'Aide à l'Exploitation) via une liaison par fibre
optique ou par radio. La détermination des prochains bus desservant un
arrêt et le calcul de l'heure de passage et de la destination
correspondante, sont réalisés par le serveur SAE en fonction : de
la localisation des bus et de la connaissance du travail prévu pour les
bus. L'image ci-dessous montre comment l'information sera perçue par les
usagers.
Figure 18 : plaque tournante de l'information en transport
53
V.3. MODE DE PAIEMENT DE TIQUET
Qu'ils les empruntent régulièrement ou
occasionnellement, les usagers des transports publics souhaitent voyager en
toute tranquillité. Avec la technologie sans contact de plus en plus
répandue de par le monde, faire la queue pour acheter un billet ou
recharger sa carte de transport sera bientôt une image du passé.
Cela peut se révéler particulièrement frustrant si vous
êtes habitué à réaliser vos transactions par un
simple contact de votre téléphone ou de votre carte sans contact
sur une borne de paiement. (
https://www.gemalto.com/france/transport)
V.3.1. Paiement au guichet
Le paiement au guichet s'effectue au près d'un agent
qui enregistre via une base des données le nom du client, l'heure
d'achat et la direction à prendre sur la ligne. On peut envisager
à la longue, créer un système muni d'une base des
données contenant les informations des usagers du service. Ce qu'en
partie serait une aide au service de sécurité étatique.
Ce type de paiement est susceptible de créer une file
d'attente (queue au guichet), phénomène que l'on rencontre
quotidiennement dans de très nombreux domaines et sous diverses formes.
Lorsque les clients se présentent à un guichet, on peut en
découler trois hypothèses, dont :
? les arrivées sont aléatoires et les laps de
temps entre arrivées ont même loi de probabilité ;
? les arrivées sur des intervalles de temps disjoints
sont indépendantes ;
? il n'y a pas d'arrivées simultanées, il n'arrive
pas plus d'un client à la fois.
La règle de courtoisie voudrait que l'on serve les
personnes en respectant leur ordre d'arrivée, c'est la discipline FCFS
(First come, First Served). Une autre règle proche de cette
dernière est la discipline FIFO (First in, First out) qui lui est
équivalente dans le cas où le service est effectué par un
unique serveur. L'un des objectifs poursuivis dans ce projet, étant la
création d'emploi, augmenter le nombre de guichets serait à la
fois solutions prometteuse à la diminution de la longueur de la file
d'attente, et à la réduction du chômage.
V.3.2. Paiement électronique via un serveur et
paiement à distance
Le paiement électronique ne serait rendu possible que
par implication des entreprises de télécommunication dans ce
projet et par création d'un réseau mobile pouvant interconnecter
avec Mpesa, Airtel Money, Orange Money... pour faciliter la paie du tiquet via
l'application gérer par la start-up. Une fois la souscription faite, le
client doit retirer son tiquet du serveur électronique présent
dans l'arrêt. Il peut arriver qu'un client soit à bout de ses
moyens, le paiement à distance via l'application pourrait permettre
à un de ses proches de le faire à distance. Des chercheures de
l'ESIS en télécommunication et en administration système
travaillent déjà sur cette possibilité.
54
V.3.3. Abonnement au service
Cette option permet aux ménages (clients ou usagers)
d'épargner pour leur mobilité en souscrivant pour un délai
avec réduction du coût. Par ailleurs, certaines institutions
peuvent faire location des bus pour des sorties et manifestations demandant une
forte mobilité collective. Les institutions d'enseignement dont les
écoles et les universités peuvent à leur tour s'abonner au
service et s'épargner de l'acquisition d'une flotte par institution,
dont les frais alloués à l'entretient font souvent
défaut.
V.4. CONFECTION DES HORAIRES
La gestion d'un réseau de transport collectif,
à défaut d'une ligne du réseau demande la
responsabilité de la part de différents services affectés.
Plusieurs types d'horaires se conçoivent afin de satisfaire les besoins
des utilisateurs. Ces horaires sont :
? les horaires arrêts : ils indiquent le passage des
bus à un arrêt et dans une direction. Ce sont les horaires
aux poteaux ;
? les horaires clients : ils représentent les horaires
de passage des bus aux différents arrêts de la ligne. Les
fascicules horaires ;
? les horaires contrôleurs : décrivent pour
chaque terminus la suite chronologique des départs et des
arrivées des différentes lignes de bus pour les
contrôleurs. Ce sont les horaires-contrôleurs ;
? les horaires conducteurs : ils détaillent les
différentes courses effectuées par les bus au cours de la
journée pour les conducteurs. On les appelle
cartons-horaires.
Les horaires sont confectionnés dans des softwares
spécifiques de gestion des heures de transport, des mobilités des
personnes et des marchandises (Rat 'pas ton bus, Ot, Mapnod).
V.5. CONCLUSION PARTIELLE
En somme pour ce cinquième chapitre innovant et
intégrant les notions du système de transport intelligent pour
une gestion durable du secteur transport collectif sur la ligne Campus-Gare, il
a été question de montrer l'apport technologique dans la
résolution des différents problèmes rencontrés sur
ladite ligne. Ces problèmes étant l'irrégularité du
service, le manque de communication entre usagers et service organisateur, le
paiement du tiquet dans le bus, et bien d'autres. Cette intégration sera
bénéfique aux usagers en leur permettant d'attendre moins
longtemps avec moins d'encombrement aux arrêts, et leur facilitera de
s'informer sur la position des bus parcourant la ligne. Le contrôle de
l'état de pollution serait ainsi possible. La start-up
bénéficiera à son tour la gestion en temps réel de
la mobilité sur la ligne et pourra interagir avec sa clientèle
sur l'indisponibilité d'un bus prévu ou sur les perturbations
pouvant causer le retard d'un bus et occasionner la modification des horaires
de passage de bus aux arrêts.
55
CHAPITRE VI : APPROCHE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU
TRANSPORT COLLECTIF
VI.1. INTRODUCTION PARTIELLE
L'aspect économique d'un projet de transport a pour
obligation de permettre aux décideurs de se fixer sur combien il faudra
dépenser pour remplir les modalités liées au lancement des
services, et savoir projeter son fonctionnement dans le temps pour en
déduire les revenues, devant combler les coûts d'investissement
que sont les finances. C'est alors qu'on juge d'un projet rentable ou pas. Il
sera question dans ce chapitre, que de toucher les aspects économiques
et financiers liés aux éléments étant directement
en rapport avec la gestion du transport, faisant abstraction au calcul
économique lié aux voies de communication (les infrastructures
routières).
Les infrastructures de transport nécessitent souvent
pour leur construction, puis pour leur exploitation, des financements publics
qui pèsent sur la dépense publique, le déficit (ou
l'impôt) et la dette publique. Les projets d'équipement viennent
donc en concurrence avec d'autres besoins sociaux (retraite, santé...)
de recherche, d'enseignement. La contrainte de financement future et les
façons possibles de les alléger - notamment par la tarification
ou des contributions privées - constituent donc des questions majeures
non seulement pour les transports mais aussi pour l'équilibre social
dans son ensemble. (Didier & Rémy, 2007)
VI.2. PORTEE ECONOMIQUE
Cet important indicateur qu'est l'économie,
considère les coûts du transport : les frais de carburants de bus
et les frais d'entretien desdits bus. Le coût total
présenté dans la plupart des cas intègre le
surcroît, l'amortissement et bien d'autres frais.
VI.2.1. Coût des équipements et
matériel roulant
Le service a besoin pour son bon fonctionnement des
équipements à doter aux arrêts bus. La procuration de ces
équipements dépend de la qualité du service qu'on souhaite
offrir aux usagers. Les équipements peuvent être de trois types :
minimum ; de base ; ou en option (objet du chapitre II). Le choix d'un type
d'équipements pour un arrêt de bus est dicté par sa
catégorie dans le classement d'arrêts de la ligne (arrêt
simple, arrêt de régulation, arrêt terminus, et noeud de
correspondances).
Le choix du type de bus devant assurer du confort aux usagers
lors du déplacement sur la ligne, a été porté sur
une catégorie des bus des dimensions moyennes pour circuler sans
difficulté dans nos routes à faible largeur. Les autobus ne sont
pas adaptables à nos routes, ni les minibus actuellement d'usage,
n'offrent pas du confort aux usagers (entassement). Ces bus coutent 8 000
à 20 000 $ sur le marché international.
56
VI.2.2. Tarification
La tarification du tiquet pour une ligne de transport
collectif dépend de plusieurs paramètres, dont la consommation en
carburant, l'entretien du bus, les taxes, le gain ou bénéfice de
la part du personnel offrant le service. Le coût
généralisé moyen en bus s'évalue par l'approche
suivante :
???????????? = ??1 * T????h + ??2 *
T?????? + ??3 * T??rif
B1 = 1 ; B2 = 2 ; B3 = 0,6 ; Tveh : temps en véhicule
(min) = 20 min ; Tacc : temps d'accès (min) = 5 min et Tarif : tarif
moyen = 500 FC.
???????????? = 1 * 20 + 2 * 5 + 0,6 * 500 = ??????
????
Le coût généralisé moyen du
transport est de 330 FC. Mais, ce coût ne saura pas supporter la majeure
partie de dépenses. On peut envisager sa diminution si les services
étatiques de perception d'impôts décident d'alléger
la taxe en guise de contribution au développement du secteur et
permettre l'accès au service à tous, et aussi le coût de
carburent.
VI.3. QUI PAIE ? ET COMMENT ?
Les questions de financement du transport collectif ne
peuvent être appréhendées de façon autonome et
sectorielle, mais elles doivent au contraire être situées dans le
cadre plus global de l'économie urbaine. Plusieurs impératifs
guident les recommandations sur ce point :
? le souci de développement durable de la ville de
Lubumbashi et des actions à long terme, écologiquement et
économiquement viables ;
? la confirmation et le renforcement de la
responsabilité des acteurs locaux en matière de
politique des transports urbains, et dans le contexte de la
construction du pays ;
? la viabilité économique du système de
transport qui est aujourd'hui l'objet d'une inquiétude partagée :
le fonctionnement même des villes ne peut pas supporter un trafic
automobile toujours croissant (accroissement du nombre des véhicules
particuliers) ;
? l'obligation d'optimiser les moyens disponibles quelles que
soient les ressources dont disposent les collectivités.
Le financement du transport collectif (tel que traité
dans ce travail visant la création d'une startup devant gérer les
activités) est d'abord offert aux acteurs économiques locaux
oeuvrant déjà dans le secteur, pour équilibrer le social
de la communauté et booster leur économie. Ensuite, aux
entreprises locales et à l'Etat par le biais du trésor public, et
de ses institutions ayant égare à la gestion de la
mobilité collective.
Une part d'action (souscription ou part dans le capital
social) doit être fixée pour chacune de parties concernées.
La start-up ainsi formée, fonctionne de la même manière
qu'une société des capitaux où un montant fixé
représente une part qui à son tour tient lieu à une
voix.
57
VI.3.1. Financement de la part des entreprises et
d'actuels bailleurs
Les acteurs économiques gérant le transport
actuel ainsi que les entreprises doivent régulièrement investir
pour combler les dépenses dues à l'exploitation du réseau,
aux matériels roulants, et à d'autres charges d'exploitation.
Seul à l'Etat la charge sur les infrastructures.
VI.3.2. Apport de la part des usagers
L'approche financière intégrant les usagers ne
peut être évaluée qu'après mise en place du service.
En soi, la part des usagers ne représente qu'une faible fraction dans
l'investissement. Cette situation peut résulter d'un choix politique
visant à favoriser la fréquentation des transports collectifs,
choix souvent motivé par des considérations redistributives, mais
elle traduit aussi une réelle difficulté intrinsèque
à ce secteur : la demande étant très sensible au prix, il
n'est pas possible de faire supporter à l'usager la totalité des
coûts du système qu'il utilise sans risquer de voir la
fréquentation s'effondrer. Néanmoins la participation de ce
dernier reste un élément fondamental du financement du transport
collectif, et il importe de lui conserver une part significative afin de ne pas
dévaloriser le service proposé aux clients. De même, le
financement par l'usager de son déplacement, même s'il ne porte
que sur une partie du coût, peut constituer un élément de
régulation de la contrainte financière globale (tableaux 10 et
11).
Tableau 10 : contribution relative des différentes
ressources avant lancement de la start-up
Acteur
|
Part en %
|
Provenance
|
Actuels bailleurs (privés)
|
60
|
Affaires personnelles
|
Entreprises
|
25
|
Impôts
|
Etat
|
10
|
Versement transport et collectivités locales
|
Usagers actuels
|
5
|
Location transport
|
TOTAL
|
100
|
investissement
|
|
Tableau 11 : contribution relative des différentes
ressources après lancement de la start-up
Acteur
|
Part en %
|
Provenance
|
start-up
|
35
|
Affaires personnelles
|
Entreprises
|
30
|
Impôts
|
Etat
|
20
|
Versement transport et collectivités locales
|
Usagers
|
15
|
Location transport
|
TOTAL
|
100
|
Fonctionnement
|
|
Cette répartition des parts illustre le penchant que
prend la grande charge d'investissement du projet et l'acteur économique
concerné. La start-up et les acteurs économiques privés
seront les seuls à en déduire un profit proportionnel à
leurs investissements de base.
58
VI.4. RECETTES
Les recettes dépendent du comportement des usagers
face à la hausse ou à la baisse du tarif, c'est
l'élasticité de la demande par rapport au prix.
Généralement, lorsque le tarif augmente d'une unité, la
demande baisse de 0,3 (100% pour 30%). Le comportement des usagers de bus de la
ligne Campus-Gare ne semble pas être affecté par le changement du
tarif. De 2014 en ces jours (2019), le tarif est passé de 250 FC,
à 300 FC, puis à 500 FC, sans changement de la demande. Il y a
lieu à dire qu'il s'agit d'un cas de demande linéaire avec
élasticité de captivité.
Figure 19 : élasticité nulle de la demande par
rapport au prix
A chaque augmentation du prix, la demande reste
inchangée. Cela s'explique par l'absence de la concurrence suite
à la présence d'un seul mode de transport. Les revenus ne
croissent qu'avec l'augmentation du tarif. Pour un tarif de 500 FC aller, une
flotte de 20 bus de capacité 20 places, pouvant effectuer le service
pendant 15h de temps (6h à 21h : 15 allers et 15 retours), on peut
facilement atteindre annuellement les 2016 000 000 FC 1 221 818 $ (pour 1$ =
1650 FC) pour un investissement de 1 000 000 $. Le revenu du capital est de 221
818 $ ou 18 485 $/mois.
VI.5. CONCLUSION PARTIELLE
En somme, ce sixième chapitre sur l'approche
économique et financière du projet, où la visée
était de faire comprendre au public que le transport de qualité a
un coût, et exige par-dessus les frais d'investissement, un autre type de
frais appelé frais de fonctionnement que les acteurs économiques
locaux ne doivent pas ignorer. Le transport coûte, mais demeure rentable
et booste l'économie locale par création d'emploi et facilitation
d'épargne au niveau des ménages.
59
CONCLUSION GENERALE
L'Aménagement de l'arrêt Campus et
l'organisation du transport collectif sur la ligne Campus-Gare, sujet à
problème dont plusieurs recherches en ont fait objet au paravent, est
une préoccupation commune qui affecte toutes le couches de la population
usagère du transport collectif sur ladite ligne, partant de la plus
petite des classes économiques à la haute classe, personne n'est
épargné.
Après état de lieu sur la dégradation
actuelle du transport collectif où l'étude a abouti au constat de
mal gestion des services alliés à la mobilité collective
dont l'irrégularité de passage de bus aux arrêts, la
pollution non contrôlée et le manque en lieu de stationnement pour
automobiles de transport, le passage en revue des pistes de solutions
palliatives et réglementaires a été nécessaire. Il
a été prouvé que les trois grands arrêts de bus de
la ligne (Campus, Carrefour, et Gare), auront pour chacun un plan
d'aménagement respectant la règlementation sur les
équipements d'un arrêt de bus et les exigences sur les lieux de
stationnement.
Le travail s'est orienté aux deux aspects dont le
premier fut l'aménagement de l'arrêt Campus dans la plaine
Tshombe, et le second, l'apport à l'organisation du transport collectif
sur ladite ligne. L'endroit idéal trouvé pour servir
d'arrêt Campus est la zone en courbure allant de la bifurcation des
lignes de l'actuel arrêt, jusqu'au village du cinquantenaire. Les lignes
d'évitements ou de déviations ont été
prévues de part et d'autre de la zone réservée au
stationnement d'automobiles de transport. Les voies ne seront qu'en sens
unique, pour permettre la circulation aisée dans l'arrêt et
réduire le risque de congestions et d'incidents à l'entrée
tout comme à la sortie de l'arrêt. La zone de stationnement a pour
surface 1620,5 m2 dont, une largeur de 3 m et une longueur variable pour un
total des 110 minibus Hiace.
L'analyse globale du problème conduit à la
proposition des pistes de solution à trois volées dont : le court
terme consiste à aménager le lieu de stationnement d'automobiles
et prévoir un service s'occupant de la taxe ; le moyen terme vise en
plus du stationnement, intégrer le conteste de la gestion du transport
collectif par une société pour régulariser la circulation
sur la ligne; le long terme intègre les notions d'ITS (intelligent
transport système) en se basant sur la télématique et
l'informatique qui grâce à la télécommunication
gèrent en temps réel la circulation via le système
embarqué dans le véhicule et les matériels de surveillance
de terrain que sont les caméras et les signaux routiers. Ces
technologies permettront aux usagers de s'informer sur leur mobilité en
ayant accès aux information de positionnement des bus parcourant la
ligne. Il a été souligné que les clients peuvent
grâce à l'installation d'abribus attendre aisément et
s'acquérir le tiquet via un guichet ou un distributeur
électronique.
Ce projet de mémoire est une base à la
résolution des problèmes liés à la mobilité
collective en zone urbaine, cependant, à lui seul ne peut totalement
palier à ces déficits. De ce fait, un défi à
relever se dresse aux chercheures qui aborderont ce sujet dans les jours
avenirs. Ce défi est l'intégration de l'intermodalité et
de la multi modalité dans le but de réduire les heures de
parcours et de connecter les bus avec les autres systèmes de
transport.
60
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62
ANNEXES
ANNEXE I : Abaques des éléments
de la clothoïde unitaire (Chap. III)
C C
|
r
|
r1r ,.
|
[ z 7
|
z ai
|
C
|
63
|
|
500 0,002603 0,250000 7,9577 07 09 43 0,50000 0,49922 0,02081
0,24987 2,00000 0,00521 050183
214 10100 3215 17 2% 1000 992 127 499 3922
31 1020
510 0,002817
228
520 0,003045
240
530 1).003285
255-
10 0,0 5540
0.260100
10300
0.2711100
10500
0.280900
07 0{1
0291600
07 27 05
17 42
07 44 47
18 03
08 02 50
1823
08 21 13
0,51000 0,50914
1000 991
0,52000 0,51905
1100 991
0.53000 0.528915
1000 989
0.54000 (7,53885
0,02208
132
0.02340
138
0,02478
142
0,02620
0.2548,6
498
0.25984
499
0,26483
498
0.26981
0,00552
34
4,00586
34
0,00620
36
0,00656
0,51203
1020
0,5222,1
1023
0,53246
1024
0.54270
81792
3279
8,6071
3342
8,9413
3406
9.2819
1,96078
3770
1.92308
3629
1,88679
3444
1,85185
0,57836 0,03245
986 171
0.38822 0,03416
984 176
0.59806 0.03592
270
550 0.003810
284
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/1300
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20 28
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11 c
|
r
|
gr
|
To ,
|
1 x
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|
r
|
c t
|
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|
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|
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|
,3,005 762
|
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|
|
21 08
|
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|
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|
497
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|
47
|
1042
|
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|
11
|
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|
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|
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|
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|
1.61290
|
0,00942
|
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|
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|
12500
|
3979
|
|
21 29
|
1000
|
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|
194
|
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2560
|
48
|
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|
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11
|
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|
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2! 50
|
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|
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|
5I
|
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4106
|
|
22 10
|
/000
|
· 979
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|
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|
51
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|
|
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|
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|
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|
12
|
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|
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|
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|
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|
1,53846
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|
457
|
1300.
|
4170
|
|
22 31
|
1000
|
977
|
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496
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2331
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54
|
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|
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|
13300
|
4233
|
|
22 .52
|
1000
|
975
|
220
|
496
|
2261
|
55
|
10.59
|
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|
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|
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|
12
|
51 36
|
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|
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|
0,33444
|
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|
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|
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|
23 12
|
1000
|
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|
226
|
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|
57
|
1063
|
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|
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|
14,7I86
|
13
|
14 48
|
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|
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|
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|
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13700
|
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|
|
23 33
|
/000
|
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|
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|
2131
|
58
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|
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|
13
|
38 21
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
13900
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|
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|
14
|
23 54
02 15
|
1000
0,70000
|
971
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|
2.39
0,05692
|
495
0.34930
|
2071
1,42857
|
60
0,01426
|
107I
0,71004
|
64
ANNEXE I : Plan d'aménagement de
l'arrêt Campus (Chap. III)
65
ANNEXE II : Positionnement d'arrêts
associés aux noms (Chap. IV)
66
ANNEXE III : Model du système de
transport intelligent, Tunisie (Chap. V)
67
ANNEXE IV : Bus fiables de transport adaptables
à nos routes : 30 places et de prix 8 000 à 20 000 $ (Chap.
VI)
|