Conclusion
Le travail qui s'achève a porté sur
« les Crédits bancaires et la croissance économique en
RDC de 1990 à 2019 ».
L'objectif que nous nous sommes assigné découle
de la problématique de notre travail que nous avons
synthétisé par une question à savoir quels sont les
efforts des crédits bancaires sur la croissance économique en
R.D.C Congo ?
Partant des questions soulevées dans notre
problématique, nous avons émis l'hypothèse suivante :
au vue de rationnement des crédits effectué par des banques du
second rang, les crédits bancaires n'influenceraient pas la croissance
économique en R.D.C.
S'agissant de la capacité contributive du crédit
bancaire sur la croissance économique, nous avons remarqué que
les variables exogènes suffisent dans l'explication de la croissance
économique dans un modèle de court terme en R.D.C. pendant la
période sous-étude.
Pour vérifier nos hypothèses et atteindre nos
objectifs, nous avons recouru aux méthodes analytique et
hypothético-déductive. Ces deux méthodes ont
été étayées par le technique documentaire et la
technique économétrique. Outre la présente introduction et
la conclusion, notre travail comporte trois chapitres. Le premier s'est
basé sur l'approche conceptuelle. Le deuxième quant à lui,
a porté sur la revue de la littérature théorique et
empirique sur les crédits bancaire et la croissance économique.
Le troisième, enfin, a abordé les crédits bancaires et la
croissance économique en RDC.
Après analyse et traitement des données, nous
avons abouti aux résultats selon lesquels, les efforts des
crédits bancaires sur la croissance économique en R.D Congo
montre qu'au-delà de la validé du modèle, la variable
crédits bancaires, taux directeur et le chômage retenues dans le
présent modèle n'impactent pas la croissance économique
en R.D Congo sur la période sous- analyse. Etant donné que leurs
coefficients sont statistiquement nuls.
Ces résultats rejoignent en partie la concussion de
John Maynard Keynes qui avoue que la procyclicité entre les produits
intérieurs bruts, et le niveau général des prix dans une
telle situation, la politique économique n'est pas bien
gérée.
Le crédit bancaire en RD Congo, pendant la
période prise en considérations, est plus expliquépar la
variable taux d'inflation, qui influence positivement la croissance
économique en R.D.C. Ainsi, tout augmentation de 1% du niveau
général des prix entraîne une augmentation de 0,021062% de
la richesse nationale.
|