La Gécamines est une entreprise publique à
caractères industriel et commerciale, elle jouit d'une
personnalité juridique et est soumise à la tutelle du
ministère de mines.
Vu l'abondance des étapes historiques de cette
entreprise depuis sa création jusqu'à nos jours, nous ne ferons
qu'un survol de son histoire dans le cadre de notre travail.
Au XVIème siècle déjà,
l'industrie du cuivre était très active et florissante, le cuivre
du Katanga avait même l'objet d'un échange international et
intercontinental car d'importantes quantité de ce métal provenant
du Katanga se retrouvaient à l'ouest de la côte de l'océan
indien à l'Est, et de là il était exporté en
Europe.
C'est avec les accords de la conférence de Berlin qui
octroyèrent au roi Léopold II de la Belgique l'Etat
indépendant du Congo que ce dernier devait être mis en valeur ;
ainsi, beaucoup d'investisseurs se sont intéressés et y ont
participés par l'apport des capitaux privés. D'où la
création le 15 avril 1891 de la compagnie du Katanga par l'exploitation
du sol et du sous-sol du Katanga.
Après une seule expédition en 1892, JULES
CORNET eut le génie de concevoir les grands traits géologiques du
Katanga. Il signala plusieurs gisements importants de cuivre.
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Pour résoudre certains problèmes fonciers,
l'état indépendant du Congo avec la compagnie du Katanga
signèrent des accords pour la concession d'un territoire en vue de
l'exploitation minière. Un comité de gestion vue le jour le 19
juin 1900 : il était nommé comité spécial du
Katanga. Celui-ci confia à la Tanganyika concession limitée (TCL)
créée le 20 janvier 1899, la mission de faire des investigations
en vue de l'exploitation minière du Katanga.
Ses travaux aboutirent le 18 novembre 1901 à la
découverte de nombreux gisements de cuivre à Musonoi et Kolwezi.
Ce qui a permis la création par le décret numéro 1473
signé par LEOPOLD II le dimanche 28 octobre 1906, d'une
société dénommée UNION MINIERE DU HAUT KATANGA. Les
actionnaires pour cette oeuvre furent l'EIC, le CSK, et la TCL.
Cette nouvelle entreprise avait l'exercice des droits miniers
et des autres droits accessoires c'est-à-dire l'UMHK pouvait
créer des établissements de commerces et d'industrie et effectuer
toutes les opérations utiles à but social. Le siège de
l'UMHK se trouvait au Congo tandis que son siège administratif
était en Belgique.
Après son indépendance, le Congo devenu
Zaïre signa deux ordonnances loi le 07 janvier 1966 : la première
exigeait le transfert des sièges sociaux et administratifs des
sociétés ayant leurs sièges d'exploitation au Zaïre.
Seconde baptisée « Loi Bakija » résiliait toute les
concessions et sessions accordées antérieurement à
l'accession du pays à l'indépendance le 30 juin 1960, aux
entreprises minières privées.
Suite au refus de l'UMHK de se palier aux exigences de ces
deux ordonnances loi, le Zaïre repris ses droits et par une ordonnance
présidentielle signée le 01 janvier 1967 attribua tous les biens
meubles et immeubles appartenant à cette société et
à ses filiales. Ce fut la fin de l'UMHK.
L'ordonnance loi numéro 67-01 signé le 02
janvier 1967 créa la GENERALE CONGOLAISE DES LINERAIS (GECOMIN en sigle)
qui est devenue depuis le 14 septembre 1972 LA GENERALE DES CARRIERES ET DES
MINES en abrégée GECAMINES.
Elle possède de représentations tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur du pays notamment à
Likasi, Kolwezi, Bruxelles, Ndola etc. Toutes représentations sont
à sa disposition pour avoir des informations en rapport avec la
production, les conditions du marché, et avec la politique
économique en générale.
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Hormis ces représentations, la Gécamines
s'étant sur une superficie d'environ 34 Kilomètre carrés
dans le Haut-Katanga. Géographiquement la Gécamines comprend 3
zones (groupes) d'exploitation qui sont :
Groupe SUD
Comprenant les unités des usines de Lubumbashi, des
laminoirs et câblerie et la mine de Kipushi.
Groupe CENTRE
Comprenant les usines de Shituru, siège de C.C.C et
Minotéries de Kakontwe, les plantations de Mangombo, Kasonga et
Kando.
Groupe OUEST
Comprenant les sièges localisés à
Kolwezi (KTC, KZC, UZK, LUI, SKM etc.) et les Charbonnage de Luena.