CHAPITRE 1. REVUE DE LA LITTÉRATURE
1. 1. Forêt claire de Miombo du Haut-Katanga
Le nom miombo tire origine dunom vernaculaire de
l'espèce Brachystegia boehmii (Malaisse,1997). Cette
appellation miombo est beaucoup plus uilisée par la peuple bemba, ce nom
vernaculaire est surtout désignéaux arbres dominants de ces
forêts claire (Brachystegia au Malawi, au Zimbabwe, en Tanzanie
et en Zambie ; Julbernadia et Isoberlina en RDC) (Malaisse,
1997). La formation du peuplement forestier de miombo constitue le phytochorion
zambézien le plus grand de cecentre régional d'endémisme
en Afrique (Chidumayo 1997).
Les forêts denses sèches et les forêts
claires du grand plateau central de l'Afrique australe occupent un plateau
d'une altitude moyenne supérieure 1000 mètres ; elles sont
couvertes par des formations spéciales, plus xérophytiques. Au
point de vue sociologique, la prédominance très accusée
d?une ou deux espèces sur de grandes superficies est une
caractéristique essentielle ; ces espèces dominantes sont les
plus souvent des légumineuses (Brachystegia, Isoberlina,
Baikaea) et des Diptérocarpacées (Monotes)
(Aubreville,1949 ; Strömquist & Backéus, 2010)
cités par Muledi (2017). De par les précipitations et la richesse
floristique, la forêt claire a été subdivisée en
deux :
- Le Miombo humide, dont les précipitations sont
supérieures à 1000 mm de pluies/an. Il est dominé par les
espèces telles que : Brachystegia floribumda, B.
wangermeeana, Marquesia macroura.
- Le Miombo sec, dont les précipitations sont
inférieures à 1000 mm de pluies/an. Il est dominé par les
espèces telles que : B. spiciformis, B. boehmii,
Julbernardia paniculata.
La présente étude s'intéresse à la
forêt claire du sud de l'équateur appelée Miombo (figure
1).
Figure 1.
Répartition de la forêt claire et du Miombo en Afrique
(White, 1983)
1. 2. Notion de régénération de la
forêt de Miombo
La régénération se définit comme
une méthode par laquelle un peuplement est
régénéré ou reconstitué, soit par voie
naturelle ou par voie assistée (Nanson, 2004).En effet, la
régénération naturelle désigne plus
spécifiquement le processus de régénération
spontanée de la couverture forestière (Dupuy, 1998). Ainsi, la
régénération naturelle explique en partie la
résilience écologique des écosystèmes forestiers.
Elle peut être empêchée ou freinée par la
dégradation des sols, par un chantier de coupe ou les engins
débardeurs, par des sur- densité d'animaux tels que lapins,
bovidés, sanglier favorisée par leur nourrissage en forêt
et par la disparition de leur prédateur naturel (Viard-Cretat, 2008).
La régénération naturelle ou
assistée est le renouvellement de la forêt par semis ou par
plantation d'arbres par intervention de l'homme (Kadiata, 2005).
On peut aussi évoquer les deux autres méthodes
de régénération artificielle : la plantation et
l'ensemencement. La première est de loin la plus répandue, car
elle peut se pratiquer avec presque toutes les espèces ; la seconde est
confinée à une ou quelques espèces bien adaptées
à ce mode de reproduction (Nanson, 2004).
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