3-3-2. Investissements et technologies
De façon opérationnelle, il n'existe pas de
données précises sur le pourcentage du budget alloué
à la régulation des substances psychotropes au Bénin en
terme financier comme matériel. On peut supposer que ce budget est pris
en compte dans le budget de fonctionnement des institutions formelles
concernées. Cette insuffisance de moyens traduit la faiblesse de
certaines interventions au niveau communautaire dont le dépistage et la
prise en charge à travers l'inexistence quasi totale de centre
psychiatrique et d'un plateau technique spécialisé pour la prise
en charge des toxicomanes dans les communes de Bembérékè,
de Banikoara et de Malanville au profit du Ministère de la Santé.
Ce constat est valable pour les institutions de recherche et les Centres de
Promotions Sociale souvent proche des agriculteurs et témoins du
mésusage davantage croissant des substances psychotropes. De fait il
n'existe pas au pas au Bénin, un centre de recherche
spécialisé sur l'alcoologie, la tabacologie, etc., comme l'on
peut le constater dans les pays comme la France, et les USA.
Des efforts de partenariats bilatéraux, sont
néanmoins fournis par l'Etat béninois, pour un investissement
plus croissant dans la régulation des psychotropes. On peut entre autres
souligner :
? le projet "d'Appui au Plan d'action régional de la
CEDEAO en matière de lutte contre le trafic illicite de
stupéfiants, la criminalité organisée qui y est
liée, et l'abus de drogues en Afrique de l'Ouest", financé par
l'Union Européenne à hauteur de travers 11.7 M EUR à
travers la dotation d'Unités de Formation Mobiles" au Bénin
? la dotation de kits de détection de drogue, des
véhicules de marque Toyota Land Cruiser,
des détecteurs portables de drogue par l'ambassade
Américaine près le Bénin.
|