2 - Les perspectives pour la Meck
- Une amélioration du volume de crédit et des
produits financier.
- Une opportunité pour la Meck de financer la production
des cultures des rentes tout en réduisant le risque de non remboursement
ainsi que les coûts de transactions.
- Une épargne rurale à capter :
l'amélioration des revenus des paysans, est une opportunité pour
la Meck de sensibiliser les paysans à épargner.
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- Une opportunité de développer de nouveaux
services adaptés aux petits producteurs.
3 - Les perspectives au niveau national
Tout d'abord, l'offre du CS par les Meck de base (voire par
l'ensemble des banques commerciales des Comores), pourrait impacté le
gouvernement par le canal des indicateurs nationaux :
- Une augmentation du taux de bancarisation : l'offre de CS va
contribuer à accroître le taux de bancarisation au niveau national
car l'une des conditions d'octroi du crédit aux paysans est l'ouverture
d'un compte dans la banque octroyant de prêt.
- Une réduction de la pauvreté : le CS va
inciter les agriculteurs à accroître la production au niveau
national ce qui va améliorer la sécurité alimentaire.
D'autre part, les prêts obtenus des Meck vont beaucoup contribuer
à les extirper du cercle vicieux économique en améliorant
leurs revenus, donc à réduire la pauvreté au niveau rural
ce qui sera bénéfique pour l'Etat.
- La baisse de l'exode rurale: en donnant la
possibilité aux paysans d'accéder au crédit par le CS et
de mener des AGR. Cela contribue à dissuader les jeunes d'aller chercher
de l'emploi en ville.
- Une augmentation des recettes fiscales : le succès de
la mise en oeuvre du CS par les Meck contribue à augmenter son produit
net financier. Il en résultera donc des recettes fiscales pour le
gouvernement.
Ensuite, pour les années à venir,
l'intéressement des banques au système des CS, devra encourager
le gouvernement à multiplier les initiatives pour trouver de nouveaux
mécanismes de financement qui pourra toucher toutes les filières
agricoles. Enfin, au lieu de créer une banque agricole, le gouvernement
comorien, pourra encourager les banques commerciales qui ont un portefeuille
diversifié (donc un risque de faillite moindre) à créer en
leur sein des départements « projets agricoles ».
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