CONCLUSION PARTIELLE DU
TROISIEME CHAPITRE
Dans ce troisième et dernier chapitre de notre
étude qui été consacré aux voies des sorties de la
RCA dans la crise politico-religieuse,
De son côté, le gouvernement centrafricain, un
plan de reconstruction et d'action a été mis sur pied suite
à la signature de l'accord de Brazzaville. Il prévoit la
vulgarisation de l'accord de cessation des hostilités, puis la
constitution de comités locaux de paix chargés de mettre en place
un dialogue à la base. Selon le projet des autorités de
transition, les recommandations remonteront progressivement jusqu'à
Bangui où se tiendra un Forum national.Déploiement de
l'opération Sangaris et la Minusca ainsi que la Misca et recours
à la diplomatie ainsi que projet d'alliance intime, sont les voies
susceptibles que les acteurs de la guerre peuvent opter pour sortir de cette
crise.
Les différentes guerres civiles centrafricaines,
déjà analysée ci-haut ont laissé des souvenir
inoubliable au fond de coeur de citoyens Centrafricains, pour y remédier
il y a eu les interventions des autres acteurs. Position de la
communauté internationale, la situation générale en RCA a
poussé la France et la communauté internationale à
intervenir pour sécuriser le pays après avoir
évacué leurs concitoyens au plus fort des combats. Par la suite,
les opérations de maintien de la paix se sont succédé pour
désarmer, sécuriser et restaurer la paix dans tout le pays,
position de l'Union Africaine
En définitif, la situation sécuritaire de la RCA
demeure précaire et mérite d'être assainie en vue de la
reprise des activités socio-économiques dans un climat social
plus ou moins apaisé et viable. La reconstruction de l'Etat
centrafricaine mérite d'être une urgence pour un Etat qui se voit
en guerre chaque année.
CONCLUSION GENERALE
Pour conclure, notre réflexion été
focalisé sur la « Crise politico-Religieuse en Afrique
Centrale : cas de la RCA ».
Notreproblématique portait sur une seule question
centrale fondée en ce terme : Quelles voies de sortie pour la RCA
de la crise politico-religieuse ?
Pour cette question, nos hypothèses se résument
en ces termes : Les voies de sortie de la RCA dans cette crise
politico-religieuse, est de dialoguer et mobilisé la communauté
internationale ainsi que le lancement du processus de désarmement des
groupes armés qui sont sur son territoire et de pays environnant.
Certes, les dirigeants politiques centrafricains doivent se
parler et s'unir pour reconstruire la paix dans leur propre pays, les
éléments de l'ancienne Coalition Séléka doivent de
gré ou de force mettre fin immédiatement aux meurtres et aux
pillages, et être intégrés dans le programme DDR. Les
autorités doivent prendre leur responsabilité en dialoguant pour
trouver un accord en vue de rétablir l'ordre et la
sécurité sur l'ensemble du territoire. La restructuration des
Forces de Défense et de Sécurité est nécessaire
afin de donner à la République Centrafricaine une Armée
professionnelle, opérationnelle et républicaine.
Les conflits régionaux et la perméabilité
des frontières sont à l'origine des flux et reflux
incontrôlés d'armes de guerre sur le territoire centrafricain, ce
trafic illicite favorise la création des milices.
Dans ce travail nous avons opté pour la méthode
analytique, celle qui décompose en effet un sujet pour en
connaître successivement toutes les parties, la méthode analytique
part donc des faits actuels et cherche à en dégager tous les
éléments, on l'appelle aussi méthode de découverte
parce que c'est la seule qui puisse nous faire découvrir la
vérité. Cette méthode nous a permis d'analyser les
différents aspects qui entrent en jeux pour démontrer les causes
et conséquences de la crise politico-religieuse que traverse la
Centrafrique ainsi que ses acteurs.
Nous avons jugé bon de l'aborder ce travail en trois
chapitres, donc le premier chapitre été consacré aux
cadres conceptuels,qui nous a amené à définir les crises
en Relations Internationale, les conflits ainsi que la guerre. Après
avoir compris le bien-fondé de concepts de base de notre sujet, nous
avons procédé par la suite à aborder le deuxième
chapitre qui étéaussi baser sur la présentation du cadre
d'étude, nous avons présentél'Afriquecentrale, la
République Centrafricaine ainsi que la crise politico-religieuse en
RépubliqueCentrafrique et enfin nous avons aborder le troisième
chapitre elle, été consacrer sur les voies de sortie de la RCA
dans la crise politico-religieuse, avec les sous-points comme la position du
gouvernement, la position des autres acteurs et la reconstruction de l'Etat
Centrafricaine.
En considérations de tout ce qui précède,
nos résultats serésument en ces termes : les causes des
conflits armés en Centrafrique s'expliquent par l'échec des
efforts de démocratisation depuis la chute de l'ancien président
Jean Bédel Bokassa, la prolifération des groupes armés et
des armes légères à la suite de multiples coups
d'États, le manque de dialogue franc et sincère entre le pouvoir
et l'opposition.L'autre aspect est la pauvreté et la misère des
populations, le tribalisme et le recrutement sur la base de critères
obscurs dans les forces armées Centrafricaines, l'impunité de
certains auteurs présumés de graves violations de droits de
l'homme et l'insuffisance et la détérioration des infrastructures
de base.
La piste pour la résolution pacifique de ce
problème se résume : entre autres, la vulgarisation des
instruments relatifs à la protection des populations vulnérables,
le renforcement du rôle de la justice dans la sanction des personnes qui
ont commis des crimes, de rendre les crimes imprescriptibles et renforcer le
bénéfice de l'armistice, encourager le travail des historiens,
commémorer les évènements dans un esprit de
réconciliation et travailler pour la promotion des valeurs
démocratiques.
L'élection, en février 2016, de l'ancien Premier
ministre Faustin-Archange Touadéra à la présidence de la
Centrafrique a marqué formellement la fin de la transition et le
début de la phase de reconstruction du pays, après trois
années de crise. Bien que la cause immédiate de la crise
Centrafricaine reste le coup de force perpétré en mars 2013, par
la coalition des rebelles de la Séléka, contre le
président François Bozizé.
En effet, la science est en pleine mutation, ce qu'on peut
considérer aujourd'hui comme vrai, peut-être faux demain et vice
versa. Le plus important, c'est de marquer les premiers pas. Par
définition, nous venons de faire notre part du fait de la
présentation de ce sujet.
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