Crise politico-religieuse en Afrique centrale. Cas de la RCA.par Matthieu Alidor Kabeya Université de Lubumbashi - Graduate en Relations Internationales. 2017 |
§2. CADRE SOCIO-CULTURELDans ce paragraphe il est question de parlée sur le social et le culturel de la RCA. 2.1. Cadre SocialSur le plan éducationnel la RCA possède plusieurs écoles à Paoua, le système éducatif est calqué sur le modèle de la France. Il y a des disparités en ce qui concerne l'accès à l'éducation selon des critères sociaux et régionaux. On assiste de ce fait à un faible pourcentage de femmes dans le système scolaire. L'université de Bangui construite pendant le régime de Bokassa reste la seule qui fournisse un enseignement supérieur public, l'école est obligatoire depuis 2008. En septembre 2013, à cause de la situation sécuritaire, 60 % des écoles du pays étaient fermées.70(*) Les principaux problèmes de santé du pays sont: la mortalité maternelle et infantile élevées, une prévalence élevée des maladies transmissibles dont le VIH SIDA, la faible performance du système de santé et un financement du secteur fortement dépendant de l'aide extérieure. En septembre 2013, on comptait sept chirurgiens pour l'ensemble du pays. À cause de la situation sécuritaire, la plupart des centres de santé sont fermés, la capitale Bangui possède plusieurs hôpitaux dont l'hôpital de l'Amitié, construit avec l'aide de fonds chinois et l'hôpital communautaire. Démographie de la République centrafricaine, le recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) effectué en 2003 a donné un nombre de 3 895 139 habitants : - Femmes : 1 955 813 (50,21 %) - Hommes : 1 939 326 (49,79 %) - Jeunes de moins de 18 ans : 49,8 % - Population en zone rurale : 2 419 824 (62,12 %) - Population en zone urbaine : 1 475 315 (37,88 %).71(*) Les précédents recensements de 1988 et 1975 avaient quantifié la population respectivement à 2 688 426 habitants et 2 056 000 habitants. Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 chiffres de la FAO, 2005, population en milliers d'habitants. Depuis le début de 2007, de nombreuses organisations humanitaires non gouvernementales, de toutes obédiences et de tous pays, sont de retour en République centrafricaine, dans la foulée des historiques actions du réseau Caritas ou de Médecins sans frontières. Les projets sont actuellement priorisés sur l'éducation, le développement agricole et rural, le soutien aux populations déplacées ou migrantes, l'accès aux soins de santé primaire, et un peu de micro finance pour soutenir les initiatives locales créatrices de revenus.D'après le recensement de 2003, les principales religions en République centrafricaine sont les suivantes : christianisme (80,3 %, dont protestantisme 51,4 % et catholicisme 28,9 %), islam (10,1 %), animisme (9,6 %).72(*) * 70Ibidem, P.26 * 71 BLAISE ZALOGOYE, Op.cit., P. 27 * 72Idem, P. 22 |
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