Liste des figures
Figure 1 : Chaine transfusionnelle.
Figure 2 : Répartition des
enquêtés selon les établissements de
soins.
Figure 3 : Répartition des
enquêtés selon l`âge.
Figure 4 : Répartition des
enquêtés selon le genre.
Figure 5 : Répartition des
enquêtés selon le régime de formation en sciences
infirmières.
Figure 6 : Répartition des
enquêtés selon une éventuelle formation transfusionnelle
post
études.
Figure 7 : Répartition des
enquêtés selon la fréquence de la pratique
transfusionnelle.
Figure 8 : Législation de l`acte
transfusionnelle en Tunisie.
Figure 9 : Définition des qualificatifs «
labiles » et « stables » attribués aux
produits
sanguins.
Figure 10 : Identification de PSL.
Figure 11 : Obligation de respect de la
compatibilité ABO dans la transfusion de PSL.
Figure 12 : Qualifications de PSL à transfuser
pour les sujets féminins en âge de
procréer.
Figure 13 : FDN de PSL.
Figure 14 : Respect de la chaine du froid lors du
transport de PSL.
Figure 15 : Conduite à tenir en cas de
non-conformité d'un PSL constatée à la
réception.
Figure 16 : Supervision de la pose de
TS.
Figure 17 : Conditions de conservation et
destinée du CGR après distribution et avant
transfusion (délai 2H).
Figure 18 : Conditions de décongélation
et destinée des PFC après distribution et avant
transfusion (délai 2H).
Figure 19 : Démarche pratique de
CULM.
Figure 20 : Possibilité d`utilisation d` un
perfuseur à la place de transfuseur.
Figure 21 : Débit de transfusion durant les
premières minutes.
Figure 22 : Possibilité d'administration des
médicaments aux PSL transfusés.
Figure 23 : Traçabilité des PSL
transfusés.
Figure 24 : Conduite à tenir pour la poche de
PSL transfusé (vide).
Figure 25 : Signalisation de RTI.
Figure 26 : TBR par rubriques.
Figure 27 : TBR par question.
1N1TRObUC T1ON
TFE Introduction
ISSIT 2014/2015
1
TFE Introduction
Introduction
L
e sang est une ressource rare et, à nos jours, non
substituable. L'évolution technologique qu'a connue la médecine
ces dernières décennies s'est naturellement accompagnée
d'une consommation accrue et croissante en produits sanguins divers, et
malgré la rationalisation, plusieurs millions de dons de sang restent
nécessaires tous les ans de par le monde afin de faire face aux
différentes situations médicales ou chirurgicales, par ailleurs
on collecte chaque année près de 108 millions d'unités de
sang dans le monde [25]. Concernant la Tunisie, elle n'est parvenue à
réaliser son autosuffisance en produits sanguins labiles (PSL) qu'en
2013 pour la première fois dans son histoire avec 216 588 dons de sang
total [15].
La transfusion sanguine (TS) est un acte médical qui
consiste à injecter d'une façon continue dans une veine du malade
(receveur) du sang ou d'un produit dérivé préalablement
prélevé sur un ou plusieurs donneurs ou sur le malade
lui-même. Elle comprend, au sens large, le don de sang, la
préparation de celui-ci, sa qualification, sa transformation
éventuelle, sa conservation et sa réinjection.
C'est une thérapeutique substitutive qui consiste
à compenser les déficits constitutionnels ou acquis d'un ou
plusieurs constituants du sang [26]. Elle reste une discipline faisant partie
intégrante de plusieurs spécialités et domaines
médicaux. En effet, en plus d'assurer les besoins basiques, ces
prestations permettent actuellement d'améliorer la qualité de vie
et d'autoriser des actes et gestes de soins intensifs de haute
complexité.
Malgré les progrès technologiques, cette
thérapeutique n'est pas dénuée de risques car elle peut
exposer à des complications essentiellement immunologiques et
infectieuses [4].
C'est une chaîne à plusieurs maillons qui
obéit à des règles de sécurité dont le but
est de prévenir les complications transfusionnelles. Le respect de ces
règles dépend à la fois de la maitrise des exigences
scientifiques et de la connaissance des textes réglementaires en vigueur
dans notre pays. En Tunisie, le domaine transfusionnel est gardé sous le
monopole d'Etat et est soumis à des textes réglementaires et des
référentiels professionnels, les règles de
sécurité transfusionnelle sont envisagées en particulier
dans la circulaire n° 49/2005 du 13 Juin 2005 qui définit la
sécurité transfusionnelle comme étant « L'ensemble
des mesures à prendre en vue de sauvegarder l'intégrité du
donneur de sang et de prévenir les complications, notamment
immunologiques et infectieuses, immédiates ou retardées chez le
receveur » [7].
ISSIT 2014/2015
2
L'acte transfusionnel (AT) est un acte médical qui est
souvent sujet à des confusions de compréhension par le personnel
soignant. En fait, l'AT ne se résume pas uniquement à la pose de
la transfusion, il englobe plusieurs étapes à savoir : la
prescription médicale, les examens pré-transfusionnels, la
réception des produits sanguins labiles (PSL) dans l'unité de
soins, la pose de transfusion, la surveillance du patient, la
réalisation de la traçabilité et la gestion des
informations. Il engage la responsabilité du médecin
prescripteur. Cette dernière est légalement engagée depuis
la prescription, l'exécution jusqu'à la surveillance des
complications. Seule l'exécution peut être
déléguée au personnel paramédical.
Du fait de la complexité de la chaîne
transfusionnelle (CT) qui s'organise en plusieurs étapes toutes aussi
importantes les unes que les autres et qui fait intervenir différents
acteurs, cette thérapeutique est souvent sujette à des
défaillances au niveau de ses différents maillons.
L'infirmier(ère), acteur(rice) principal(e) entre
autres dans la CT et en l'occurrence dans l'AT est amené à
acquérir des connaissances théoriques approfondies et une
maîtrise des bonnes pratiques transfusionnelles et à contribuer
effectivement dans la prévention des complications transfusionnelles
afin de palier à ces défaillances [6, 12, 18, 21, 22].
Vu l'importance de ce défi permanent, plusieurs
études ont été faites pour évaluer les
connaissances et les pratiques du personnel paramédical en
matière de sécurité transfusionnelle [9, 21].
La persistance de certaines défaillances en
matière de sécurité transfusionnelle nous a incité
à entreprendre le présent travail afin de faire le point sur
l'état des lieux des connaissances et pratiques de
l'infirmier(ère) concernant l'AT.
Dans le cadre d'une démarche d'amélioration de
la contribution à la sécurité transfusionnelle, l'objectif
global de notre étude était donc d'évaluer les
connaissances théoriques et pratiques de l'infirmier(ère) en
matière d'AT et d'en déduire le niveau global de connaissances,
tout en essayant de répondre aux questions présentées
ci-dessous :
- Quelle est le degré de compliance des infirmiers
à l'égard de notre étude ?
- Quelles sont les qualifications requises et acquises des
infirmiers en matière de TS ?
- Comment évaluer les connaissances et les pratiques
des infirmiers concernant toutes les étapes de l'AT ?
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