IN MEMORIAM
A mon père BAKUNDA KABO Jean Claude ; le fait de
nous avoir précocement précédé sans pour autant
bénéficier des fruits de notre travail.
A nos frères : AGANZE BAKUNDA Pacifique ;
CESAR BAKUNDA, dont le destin n'a pas voulu que nous grandissons ensemble, vous
nous avez laissé un grand vide dans notre rang familial, qui ne cessera
de nous chagriner aussi longtemps, à tout moment que nous nous
souviendrons de vous.
Que l'éternel Dieu tout puissant daigne reposer vos
âmes en paix dans son royaume de cieux.
MUGISHO BAKUNDA Ferdinand
EPIGRAPHIE
« L'Etat ne taxe pas pour obtenir l'argent dont il a
besoin, mais plutôt ; il trouve un besoin pour l'argent dont il
récolte ». (Frederick HAYEK)
MUGISHO BAKUNDA Ferdinand
DEDICACE
A Dieu le père Tout Puissant qui est tout pour nous,
créateur de l'univers, divin protecteur, pour son amour, sa grâce
et sa miséricorde infinie qu'il ne cesse de manifester dans notre vie
par son fils unique jésus christ notre sauveur.
A ma chère mèreALIMA FATUMA collette qui,
grâce à tes conseils et à la sueur de ton front nous avons
pu devenir ce que nous vallons aujourd'hui.
A mon frère ainé Trésor LINDA MUSOLE pour
son effort et sa contribution financière, morale et matérielle
consentie pour notre éducation malgré nos défauts.
A toute ma famille : Trésor LINDA MUSOLE, Emmanuel
OLAME NGANGURA, Eveline SIFA BAKUNDA, Claudine NSIMIRE BAKUNDA, Sylvie IRAGI
BAKUNDA, Adolphe BISIMWA BAKUNDA, Josseline FURAHA BAKUNDA, avec qui nous avons
partagé ensemble les durs et bons moments de la vie.
A tous nos amis et camarades : PASCAL NSHOMBO Gloire,
MULISHO SHABANI, MWENE MISAGO, MULUMEODHERWA BYAMUNGU, BIKEOMBE MWELA Gabriel,
KALUNGA KABOTO Joseph, JANVIER MUHIGWA, pour vos
générosités et l'effort fournit ensemble.
A ma soeur Ernestine NAMEGABE BULONZA pour son amour envers
nous.
A tous ceux qui nous sont chers et dont leurs noms n'ont pas
été cités, ce travail vous est dédié.
MUGISHO BAKUNDA Ferdinand
REMERCIEMENT
Quel que soit la durée de la nuit, le soleil fini par
apparaitre. Il est d'une nécessité, qu'au terme de notre travail,
sanctionnant la fin de notre premier cycle d'étude en sciences
commerciales et financières, option douanes et accises ; nous
puissions adresser nos profonds et sincères remerciement à tous
ceux qui nous ont assisté d'une façon ou d'une autre pour la
réalisation de ce travail.
Qu'il nous soit donc permis, au sein de ce travail de leur
témoigner notre profonde gratitude pour tous ce qu'ils ont fait en notre
faveur.
Nous remercions en premier lieu grandement l'Eternel Dieu, qui
nous a donné le souffle de vie jusqu'à ces jours et dont sans son
vouloir nul ne pourrait se voir réalisé.
Nos remerciements s'adressent également à toute
la famille BAKUNDA qui est la nôtre, et à tous nos frères
et soeurs : LINDA MUSOLE Trésor, OLAME NGANGURA Emmanuel, SIFA
BAKUNDA Eveline, NSIMIRE BAKUNDA Claudine, IRAGI BAKUNDA Sylvie, BISIMWA
BAKUNDA Adolphe, et FURAHA BAKUNDA joseline ; avec qui nous avions
partagé ensemble les durs et bons moments de la vie.
Nous remercions également le C.T AUBIN MWAKA MIGANI, le
directeur de ce travail pour ses remarques et courage ; et qui,
malgré ses multiples occupations, a accepté la direction de ce
travail.
Notre profonde gratitude s'adresse à tous les
professeurs ; C.T ; et autres assistants de l'Institut
Supérieur de Commerce d'Uvira pour nous avoir donné la formation
de qualité.
A tous nos camarades de lutte et amis : PASCAL NSHOMBO
Gloire, MULISHO SHABANI, KALUNGA KABOTO Joseph, MULUMEODHERWA BYAMUNGU
Jean-Baptiste, MWENE MISAGO, MWELA GABRIEL, JOSEPHINE MWAMBA Charlie, AKONKWA
BASIMIKE Dorcas ; pour vos générosités et l'effort
fourni ensemble.
A tous ceux qui nous sont chers et dont leurs noms n'ont pas
été cités, qu'ils trouvent ici nos sincères
remerciements.
SIGLES ET ABREVIATIONS
DGDA : Direction Générale
de Douanes et accises
ASBL : Association Sans But Lucratif
OGEFREM : Office de Gestion de fret Multimodal
DA : Droit d'accises
DC : Droit de consommation
DD : Droit de Douanes
OMC : Organisation mondiale de commerce
DSI : Déclaration simplifiée à
l'importation
FC : franc congolais
CCD : Conseil de coopération douanière
DG : Directeur Général
LTA : Lettre de transport aérien
OCC : Office congolais de contrôle
BIVAC : Bureau International de vérification avant
chargement
FPI : Fonds pour la Promotion de l'industrie
DGRAD : Direction Générale des Recettes
Administrative Domaniales et de Participation
CIF: Cout Assurance fret
FOB: Free On Board
TFC : Travail de fin de cycle
TO : Taxe Ogefrem
PV : Procès-verbal
OVD : Office de voie et drainage
USD : Dollar Américain
TVA : Taxe sur la valeur Ajoutée
RDC : République démocratique du Congo
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : tarif des produits
pour la taxe santé
Tableau n°2 : les exemptions
douanières prévues dans le tarif douanier
Tableau n°3 : recettes
perçues à l'importation du ciment et du sel en 2017
Tableau n°4 : recettes
perçues à l'importation du ciment et du sel en 2018
Tableau n°5 : recettes
perçues à l'importation du ciment et du sel en 2019
Tableau n°6 : Tableau
synthétique des recettes perçues à l'importation du ciment
et du sel en CDF de 2017 à 2019
Tableau n°7 : comparaison d'apport
des recettes du ciment et du sel en 2017
Tableau n°8 : comparaison d'apport
des recettes du ciment et du sel en 2018
Tableau n°9 : comparaison d'apport
des recettes du ciment et du sel en 2019
Tableau n°10 : Tableau
synthétique de comparaison d'apport des recettes du ciment et du sel en
CDF de 2017 à 2019
Tableau n°11 : contribution des
recettes du ciment et du sel dans les recettes totales en 2017
Tableau n°12 : contribution des
recettes du ciment et du sel dans les recettes totales en 2018
Tableau n°13 : contribution des
recettes du ciment et du sel dans les recettes totales en 2019
Tableau n°14 : synthèse des
contributions des recettes du ciment et du sel dans les recettes totales de
2017 à 2019.
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Le domaine scientifique, et plus précisément
celui de la recherche reste un domaine où la
complémentarité, la reformulation et critique se
succèdent. Ainsi, il nous a semblé judicieux de chercher si notre
préoccupation n'aurait pas fait l'objet d'un autre travail.
C'est ainsi donc que nous avions exploité quelques
travaux parmi ceux réalisés antérieurement sur
l'étude comparative des recettes douanières perçues
à l'importation des marchandises en vue de nous en démarquer et
de nous orienter vers un point de vue original.
Pour ce fait, nous avions entre autre pris en compte le
travail de :
1. LUBUNDULA MUZALIWA Patrick1(*) : dans son travail
intitulé : « analyse comparative des importations
des vêtements neufs et des friperies, cas du guichet unique de Goma
ville de 2012 à 2016 ». L'auteur voulait savoir le type
de vêtement qui apporte plus des recettes à la DGDA-Goma.
A l'issus de ses analyses, il aboutira aux résultats
selon lesquels :
· Les recettes des friperies pendant sa période de
recherche ont évoluées à la baisse avec une diminution
annuelle moyenne de 89919,091 ; et les recettes à l'origine sont de
1 623 663,313 ; mais, par contre, pour les vêtements
neufs, les recettes ont évoluées à la hausse avec une
augmentation annuelle moyenne de 297 610,349 et les recettes à
l'origine étant de 886 007,409 ;
· En guise de cela, les friperies ont apportées
plus des recettes d'importation par rapport aux vêtements neufs soit
6 769 530,20 dollars américains contre 2 964 730,76
dollars américains.
2. Destin PALUKU BALIGHULU2(*) : dans son travail intitulé
« analyse comparative des importations et de la production locale des
marchandises : cas du riz dans la Province douanière du Nord-Kivu de
2013 à 2017 » son travail avait comme objectif
d'évaluer la production locale du riz dans la Province du Nord-Kivu
ainsi que d'évaluer les importations dans cette Province
douanière et de déterminer la corrélation entre la
production locale et les importations du riz.
Apres analyse des données et interprétation des
résultats, il a abouti aux résultats qui suivent :
· La production locale du riz dans la Province du
Nord-Kivu évolue à la hausse avec une augmentation annuelle
moyenne de 298 400kg;
· Les importations du riz dans la Province
douanière du Nord-Kivu évolue à la baisse avec une
diminution annuelle moyenne de 166 674kg ;
· La production et l'importation du riz sont en faible
relation. Ces deux variables s'influent négativement c'est-à-dire
l'augmentation de la production locale s'accompagne de la diminution des
importations, mais à un rythme timide de 19%.
3. DAMARIS BACISEZE Laetitia3(*) : dans son travail intitulé
« étude comparative des importations des vêtements en
friperies et autres. Cas des importations contrôlées par l'OCC
Goma de 2011 à 2014 » son travail avait comme objectif de
découvrir les causes et les conséquences pouvant entrainer le non
développement des importations des vêtements en friperies,
proposer des stratégies pour cette étude comparative
d'importations des vêtements en friperie et autre dans la ville de
Goma.
Apres analyse et traitement des données, elle aboutit
aux résultats selon lesquels :
· La procédure de dédouanement des
vêtements en friperies et autres vêtements va de la conduite en
douane jusqu'à la main levée. Toutes ces étapes
nécessitent l'intervention des mandataires des opérateurs
économiques qui sont les déclarants en douane. Pendant
l'accomplissement de cette procédure, le certificat de fumigation doit
faire partie des documents à joindre à la déclaration des
friperies. Enfin, elle a constaté que cette procédure de
dédouanement décrite est indiquée à celle de toutes
les autres marchandises. Elle a confirmé son hypothèse qui disait
que la procédure de dédouanement des vêtements se faisait
par le canal des déclarants. Les résultats trouvés pour
ces deux marchandises, enfin pour la valeur CIF de friperies est de 80% et les
frais de contrôle fait par l'OCC est de 62.37%, pour les vêtements
et la friperie, la valeur CIF des friperies est de 19,70% et les frais de
contrôle pour l'OCC est de 37.62%.
· Cette procédure de dédouanement des
friperies se passe au guichet unique de Goma-Ville à la DGDA avec
l'intervention de l'OCC, pour le contrôle de la quantité par le
prélèvement des échantillons, pendant l'entreposage des
marchandises. A l'étape de la liquidation, la DGDA, par le canal du
receveur, calcul les taxes à payer aux services intervenants au
dédouanement. Ainsi donc, la DGDA liquide et recouvre pour le compte des
autres services.
Notre travail se démarque de nos trois
prédécesseurs précités du fait qu'il cherche
à démontrer l'étude comparative des recettes
douanières à l'importation du ciment et du sel à la DGDA
Uvira durant une période de trois ans allant de 2017 à 2019.
0.2. PROBLEMATIQUE
Selon les Professeurs Pascal SEM MBIMBI et Annie CORNET, la
problématique est une reformulation de la question centrale. Il s'agit
de l'ensemble des questions pertinentes que se pose l'observateur scientifique
à propos de phénomènes, susceptibles d'avoir une
réponse logique et contrôlables et de donner lieu à des
opérations classées par ordre selon les disciplines qui les
provoquent4(*).
Parmi les objectifs de tout Etat moderne, le
développement socio-économique occupe une place
prépondérante. Sa réalisation exige d'importants moyens
financiers. Comme l'Etat projette les charges publiques, il cherche en outre
les moyens d'obtenir les fonds (ressources) pour couvrir ses dépenses.
Ainsi donc, la grande interrogation qui se pose à ce sujet consiste pour
l'Etat à déterminer le mode de mobilisation de ses ressources
pour y parvenir.
Il existe pour ce fait plusieurs sources de financement
auxquelles l'Etat peut recourir, entre autre : soit à la
mobilisation de ses ressources internes (production, taxes, fiscalités),
ou soit aux ressources étrangères (emprunts)5(*).
Eu égard à ce qui précède, l'Etat
congolais s'organise à travers ses services, particulièrement les
régies financières auxquelles il attribue la mission fiscale,
celle de la perception des droits et taxes, c'est le cas de la direction
générale de douane et accises (DGDA), la direction
générale des impôts (DGI) ainsi que la direction
générale des recettes administratives et domaniale
(DGRAD)6(*). Ainsi, notre
travail consiste à faire une étude comparative des recettes
douanières, c'est-à-dire, nous serons donc focalisés
beaucoup plus à la direction générale de douane et
accises(DGDA).
Etant aussi une des régies financières, la
direction générale de douane et accises a reçu la mission
de percevoir les recettes douanières au regard de la perception des
droits et taxes sur les marchandises qui franchissent les frontières
nationales, d'où le sel et le ciment n'ayant pas échappés
à cette dernière obligation.
Cependant l'accomplissement des formalités
douanières se fait lors des importations du sel et du ciment quand bien
même sur toutes les autres importations non écartées de la
loi. Cette loi a bien été conçue par les
législateurs dans le but de permettre à la direction
générale de douane et accises, notre cas d'espèce, qui
travaille sous un contrat programme, c'est-à-dire un nombre
exprimé en pourcentage des recettes à réaliser pour
couvrir suffisamment au budget de l'Etat, ce que l'on appelle
assignations ; de pouvoir maximiser ses recettes à fin de
répondre favorablement à ses assignations7(*).
Eu égard à ce qui précèdent, pour
nous permettre de bien analyser notre sujet, nous sommes partis des quelles que
questions qui constituent notre thématique et dont les répondre
sera notre obligation scientifique :
· Quel est l'évolution comparative des recettes
douanières issues des importations du sel et du ciment durant la
période sous examen ? ;
· Entre les deux produits, lequel a
généré plus des recettes à la DGDA/Uvira par
rapport à l'autre pendant la période sous
étude? ;
Les réponses à ces questions feront l'ossature
de notre travail.
0.3. HYPOTHESES
Le mot hypothèse est resté proche de son
étymologie grecque hupothesis, ou huppo qui signifie « en
dessous », ce qui veut dire : ce qui peut donc servir de base
à une recherche ; et tresis qui signifie
« opinion » ou « affirmation »8(*).
Il s'agit par ce fait d'une proposition des réponses
provisoires prises à priori qui pourront ensuite être
vérifié par une démonstration théorique ou une
démarche expérimentale, mais sa formulation étant toujours
formée sur des arguments théoriques et/ou pratiques.
Les préoccupations aux questions de la
problématique nous ont amené à proposer ces qui suivent
comme réponses provisoires en vue d'une recherche approfondie sur cette
étude ; qui seront à la longue affirmées,
infirmées ou nuancées :
· Les recettes des importations du ciment
évolueraient à la hausse, tandis que celles des importations du
sel évolueraient à la baisse ;
· Le ciment contribuerait et/ou génèrerait
plus des recettes à la DGDA/Uvira que le sel pendant la période
de notre étude ;
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.4.1. CHOIX DU SUJET
Le choix de notre sujet n'étant pas un fait du hasard,
il se résume par le fait que l'importation du ciment et du sel demeure
habituelle et courante au sein de la DGDA/Uvira ; et donc voulant
comparer la participation de chacun de ces deux produits, voilà donc le
vouloir de ce choix.
0.4.2. INTERET DU SUJET
· Intérêt
scientifique
L'intérêt scientifique de ce travail
réside dans le fait que, ce travail constituera une base des
données que d'autres chercheurs pourront exploiter à la longue
pour se ressourcer et éventuellement nous compléter.
· Intérêt
personnel
Le sujet cadrant avec notre domaine d'étude, le
présent travail nous aidera à nous performer plus en la
matière des douanes et surtout celle de l'importation et multipliera
donc notre connaissance.
· Intérêt
pratique
Dans le cadre de la pratique, ce travail apportera aux agents
de la DGDA/Uvira un modèle d'évaluation de ses recettes au profit
du trésor public.
O.5. OBJECTIF DU TRAVAIL
a) objectif global
En abordant ce sujet, notre objectif principal est d'analyser
comparativement les recettes perçues à la DGDA/Uvira lors des
importations du ciment et ceux du sel pendant les années
d'étude.
b) objectifs spécifiques
Loin de ce principal objectif, les objectifs
spécifiques suivants sont poursuivis dans ce travail :
- Déterminer l'évolution comparative des
recettes des importations du ciment et du sel pendant la période
sous étude ;
- Evaluer le taux des importations du ciment et du sel
- savoir lequel de ces produits contribue plus dans les
recettes de la DGDA.
0.6. CADRE METHODOLOGIQUE
0.6.1. Méthodes
Le mot méthode vient du grec MATAHODOC qui signifie
l'ensemble des règles et des principes qui conduisent à la
connaissance objective. Selon le lexique des sciences sociales de GRAWITZ, la
méthode est définie comme étant l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre la vérité qu'elle poursuive, les
démontré, les vérifié et les expliquer9(*).
En effet, pour vérifier nos hypothèses, nous
avions utilisé :
· La méthode historique :
elle nous a permis de consulter les historiques de la DGDA afin de
trouver beaucoup plus des données.
· La méthode analytique :
cette méthode nous a permis d'analyser les données
reçues afin de bien les interpréter et en tirer une
conclusion.
· La méthode
quantitative : cette méthode vise à
expliquer les phénomènespar collecte des données
numériques analysées à travers des méthodes
fondées sur les outils mathématiques et statistiques.
Elle implique de même la collecte et l'analyse des
données qui soient quantifiables10(*).
Elle nous a permis :
- d'analyser nos données en utilisant les outils
mathématiques et informatiques tels que les tableaux, les graphiques, le
logiciel Excel, etc.
- de faire l'interprétation des données
numériques.
· La méthode comparative :
elle nous a permis de faire une étude comparative des recettes
douanières à l'importation du ciment et du sel à la
DGDA/Uvira.
0.6.2. Techniques
La technique est définie comme étant un
procédé opératoire rigoureux bien définit,
transmissible, susceptible d'être appliqué à nouveau dans
les mêmes conditions à adopter aux genres de problèmes et
des phénomènes en étude, elle apparait comme un outil de
recherche mis en oeuvre en fonction d'une stratégie
générale définie au préalable11(*).
Dans l'étude du présent travail nous avons
utilisé les techniques qui suivent :
· la technique documentaire :
celle-ci nous a permis de récolter les données chiffrées
en grande partie dans les archives de la DGDA/Uvira et consulter les
bibliothèques de la place pour l'élaboration de ce travail.
· L'interview : Dans la
démarche de la présente recherche, l'usage de cette technique se
justifie par les différents entretiens exploratoires que nous avons eus
avec différents responsables des différents services de la
DGDA/Uvira.
· La technique de navigation sur
internet : cette dernière nous a permis de récolter
certaines données non chiffrées à partir des
bibliothèques numériques.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Ce travail porte sur l'analyse comparative des recettes
douanières à l'importation du ciment et du sel à la
DGDA/Uvira.
Il est ainsi délimité :
a) Dans le temps : notre travail porte
sur une durée de trois ans allant de 2017 à 2019
b) Dans l'espace : nous nous sommes
limités au ressort douanier de a DGDA/Uvira
c) Dans le domaine : notre travail se
limite dans le domaine de Sciences commerciales et financière option
douane et accise
0.8. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comporte
trois chapitres qui se complètent :
· Le premier chapitre s'articulera sur les cadres
conceptuels et théoriques du sujet ;
· Le second chapitre présentera le milieu
d'étude, qui est la DGDA ; et
Le troisième et le dernier chapitre portera sur l'Etude
comparative des recettes douanières à l'importation du ciment et
du sel a la DGDA/Uvira.
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES
CHAP I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Section 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
Tout travail scientifique n'aura de sens et de la valeur que
lorsque ses résultats sont mis à la disposition des praticiens ou
des lecteurs et sin contenu ne pose pas des problèmes de
compréhension et d'application.
C'est ainsi, qu'avant d'aborder le fond de notre travail, il
nous est utile et impérieux d'en définir les principaux concepts
de base afin de mieux cerner le sujet sous-examen.
1) DOUANE
Le mot douane peut revêtir trois sens différents.
Il désigne :
Administration ou organisme public chargé(e) de
l'application de la législation douanière et de la perception des
droits et taxes à l'importation et à l'exportation, et qui est
également chargé(e) de l'application d'autres lois et
règlements relatifs à l'importation et à
l'exportation12(*).
Il désigne également le lieu où est
installé le bureau de douane ; c'est-à-dire l'ensemble des
bâtiments hangars, terre pleine, enclos, cours, quais, Beach où
s'effectuent les opérations et les formalités douanières.
La douane désigne également la taxe perçue par
l'administration douanière appelée droit des douanes qui
représente les droits d'entrée et de sortie, taxes, redevances
perçues à l'occasion de l'importation, du transit, de
l'exportation ou de sortie des marchandises de l'entrepôt13(*).
2) ACCISES
Le droit d'accise ou de consommation est un impôt
indirect qui frappe la consommation des certains produits
désignés par la loi. Le fait générateur de
l'imposition à ce droit est14(*) :
Ø La production locale des biens de consommation
désignés ;
Ø L'importation de ces mêmes produits sur le
territoire national.
3) IMPORTATION
C'est l'introduction des marchandises provenant de
l'étranger dans le territoire douanier de la République
Démocratique du Congo15(*).
4) EXPORTATION
C'est la sortie des marchandises du territoire douanier de la
République Démocratique du Congo vers un autre pays de
destination16(*)
1) MARCHANDISES
C'est Toutes choses, sans exception, telles que
matières brutes ou ouvrées, denrées, animaux,
véhicules, instruments de paiement (monnaies métalliques ou
fiduciaires), effets publics, titres de sociétés, originaires ou
non de la République Démocratique du Congo, commerçables
ou non, ayant ou non une valeur commerciale, soumises ou non aux droits et
taxes à l'importation ou à l'exportation17(*).
5) PROCEDURE DE DEDOUANEMENT
C'est la voie à suivre en vue de disposer des
marchandises aussi bien àl'importation qu'à
l'exportation18(*).
6) RECETTES DOUANIERES
C'est l'ensemble des droits et taxes perçues par la
DGDA et/ou la douane pour le compte de l'Etat19(*)
7) DROITS ET TAXES
Les droits de douane et tous autres droits, taxes ou
impositions diverses qui sont perçus à l'importation ou à
l'exportation ou encore à l'occasion de l'importation ou exportation
des marchandises, à l'exception des impositions dont le montant est
limité au coût approximatif des services rendus ou qui sont
perçues par la douane pour le compte d'un autre organisme20(*).
8) DEDOUANEMENT
C'est l'accomplissement des toutes les formalités
douanières nécessaires pour mettre des marchandises à la
consommation, pour les exportées ou encore pour les placées sous
un autre régime douanier21(*).
9) DECLARATION DE MARCHANDISE:
L'acte fait dans la forme prescrite par la douane, par lequel
les intéressés indiquent le régime douanier à
assigner aux marchandises et communiquent les éléments dont la
douane exige la déclaration pour l'application de ce
régime22(*)
.
10) FORMALITES DOUANIERES
L'ensemble des opérations qui doivent être
effectuées par les intéressés et par la douane pour
satisfaire à la législation douanière23(*)
11) DETTE DOUANIERE
L'obligation pour une personne de payer les droits et taxes
à l'importation (dette douanière à l'importation) ou les
droits et taxes à l'exportation (dette douanière à
l'exportation) qui s'appliquent à des marchandises
déterminées selon les dispositions en vigueur24(*).
12) MAINLEVEE
L'acte par lequel la douane permet aux
intéressés de disposer de la marchandise qui fait l'objet d'un
dédouanement ou d'une saisie25(*).
13) VALEUR EN DOUANE
C'est la valeur transactionnelle de la marchandise ;
c'est-à-dire ; le prixeffectivement payé ou à payer
pour les marchandises.
Section 2 : IMPORTATION DES MARCHANDISES
A. NOTIONS
Dans cette section on examinera les étapes
nécessaires et/ou obligatoires pour un opérateur
économique pour dédouaner une marchandise importée.
L'article 112 du code des douanes stipule que toutes les
marchandises importées ou exportées doivent faire l'objet d'une
déclaration leur assignant un régime douanier. Ce qui revient de
même à l'importation du ciment et du sel le cas d'espèce de
notre travail comme sur toute autre marchandises.
Les procédures sont définies comme étant
l'ensemble des formalités qui doivent être accomplies pour
soumettre une prétention à un juge. C'est aussi la voie à
suivre en vue de disposer des marchandises aussi bien à l'importation
qu'à l'exportation.
On distingue dans ce sens deux formalités de
dédouanement à savoir :
Ø Les formalités préliminaires ; et
Ø Les formalités proprement dites.
B. PROCEDURES DE DEDOUANEMENT A L'IMPORTATION
II.1. LES FORMALITES PRELIMINAIRES DU DEDOUANEMENT
Ces formalités sont qualifiées de
préliminaires et/ou préalables par le fait qu'elles
s'accomplissent avant que les marchandises ne soient sous sujétion
douanière.
Elles sont de deux ordres à savoir :
Ø La conduite en douane
Ø La prise en charge
Ces formalités permettent aux marchandises de se
trouver sous sujétion douanière en mettant fin à leur
caractère fugitif.
II.1.1. LA CONDUITE EN DOUANE
La conduite en douane consiste à acheminer la cargaison
vers le premier bureau des douanes à partir du lieu d'introduction sur
le territoire douanier26(*). Cette étape relève des obligations du
transporteur.
Toutefois, dans la pratique, le transporteur se fait assister
par la brigade douanière. Elle consiste dès l'arrivée
d'une marchandise sur le territoire douanier, à l'amener au bureau
désigné.
Le code des douanes impose à toute personne
introduisant des marchandises sur le territoire douanier de les conduire et les
présentés sans délai à un bureau de douane le plus
proche27(*).
La conduite en douane est d'application quels que soient les
modes de transport et la voie d'importation qu'a suivie la marchandise. Elle
doit donc à cet effet se faire suivant la route légale
tracée par le ministère ayant les finances dans ses
attributions.
Elle a ainsi pour but de canaliser les trafics commerciaux
d'une manière telle que les marchandises soient présentées
à la douane.
2.1.1.1. La conduite en douane pour des marchandises
venues par voie maritime
Toutes les marchandises arrivant par mer, destinées
à être déchargées, doivent être inscrites sur
la déclaration de chargement du navire, qu'on peut encore appeler le
manifeste. Toutefois, signalons que le terme consacré par la convention
de Kyoto révisée pour le manifeste est la déclaration de
chargement qui est définie comme étant : les renseignements
transmis avant ou au moment de l'arrivée ou du départ d'un moyen
de transport à usage commercial, qui contiennent les données
exigées par la douane en ce qui concerne le chargement
transporté ; il s'agit notamment des manifestes pour les navires et
les aéronefs, de la lettre de voiture pour les trains ou du document
équivalant pour les véhicules routiers28(*).
Ce document doit être signé par le capitaine du
navire et les éléments suivants doivent y être
mentionnés29(*) :
ü Le lieu où cette déclaration est
présentée à la douane ;
ü Le nom du navire ;
ü La nationalité du navire ;
ü Le nom du capitaine ;
ü Le lieu de chargement des marchandises ;
ü Le numéro d'identification du conteneur les cas
échéants ;
ü La marque et numéro des colis ;
ü Le nombre et nature des colis ;
ü La description des
marchandises importées ;
ü Le poids brut des marchandises importées ;
ü Le numéro de connaissement.
Ainsi, le capitaine du navire, doit veiller dès
l'arrivée du navire dans la zone maritime du rayon de douane, à
présenter l'original de la déclaration de chargement au visa des
agents des douanes qui se rendent à bord et leur remettre une copie de
ladite déclaration.
Sauf en cas de force majeure dument justifiée, les
navires ne peuvent accoster que dans les ports pourvus d'un bureau des douanes.
Lorsque le transport des marchandises du lieu de leur introduction sur le
territoire douanier au port pourvu d'un bureau des douanes, ou en un autre lieu
désigné par la douane est interrompu suite à un accident
ou une force majeure, le capitaine du navire est tenu de prendre les
dispositions utiles pour éviter que les marchandises ne circulent dans
des conditions non autorisées et d'informer la douane de la nature de
l'accident ou des autres circonstances ayant interrompu le
transporteur30(*).
En effet, les marchandises ne peuvent être
déchargées ou transbordées du navire sur lequel elles se
trouvent que sur demande du transporteur ou de son représentant et avec
l'autorisation du bureau des douanes et dans les lieux désignés
ou agrées par celle-ci.
Les opérations de déchargement ou de
transbordement doivent être effectuées pendant les jours ouvrables
et les heures d'ouverture du bureau de douane. Toutefois sur demande du
transporteur ou de son représentant, et pour des raisons jugées
valables par la douane, celle-ci autorise le déchargement ou le
transbordement des marchandises en dehors des jours ouvrables et/ou des heures
d'ouverture du bureau de douane. Par ailleurs, le déchargement n'est pas
requise en cas de péril imminent nécessitant le
déchargement immédiat des marchandises, en totalité ou en
partie. En pareil cas, le bureau de douane en est informé sans
délai.
Notons également que l'autorisation des travaux
extra-horaire doit indiquer la nature des opérations à
effectuées ainsi que le jour et la durée prévues. En cas
des opérations répétées, le requérant peut
obtenir une autorisation permanente31(*).
2.1.1.2. La conduite en douane pour des marchandises
venues par voie routière
Les marchandises importées par voie routière
doivent être conduites aussi tôt au bureau de douane le plus proche
du lieu d'introduction en suivant la route la plus directe
désignées par arrêté du ministère ayant les
finances dans ses attributions.
Dès son arrivée au bureau de douane, tout
conducteur de véhicules transportant des marchandises doit remettre
à la douane la déclaration des marchandises avec en annexe les
documents commerciaux qui, suivant les usages, accompagnent les marchandises,
ainsi que, le cas échéant, les documents douaniers
délivrés par le bureau des douanes du pays d'exportation.
Pour le cas des marchandises qui arrivent après la
fermeture du bureau des douanes sont déposées sans frais dans les
dépendances dudit bureau jusqu'au moment de son ouverture. Dans ce cas,
les documents dont la production est obligatoire doivent être remis au
bureau des douanes dès son ouverture.
2.1.1.3. La conduite en douane pour des marchandises
venues par voie aérienne
Pour toute opération avec l'étranger qui
relève des flux réguliers, l'entreprise exportatrice doit mettre
en oeuvre une démarche organisée pour élaborer une
solution globale en matière de transport32(*). Ainsi en trafic aérien, les aéronefs
qui effectuent un parcours international doivent, pour franchir la
frontière, suivre la route aérienne qui leur est imposée.
Sauf en cas de force majeure dument justifiée, ils ne peuvent se poser
que sur les aéroports douaniers. On attend cependant par aéroport
douanier celui qui est doté d'un bureau de douane33(*).
Lorsque en cas de force majeure, l'aéronef est
obligé d'atterrir dans un aéroport non douanier, le commandant
est tenu de prendre les dispositions utiles pour éviter que les
marchandises ne circulent dans des conditions non autorisées, et d'en
informer la douane, les marchandises transportées par voie
aérienne doivent être inscrites sur une déclaration de
chargement signée par le commandant de l'aéronef.
La déclaration de chargement pour les marchandises
venues par voie aérienne doit mentionner :
ü Le nom de la compagnie ;
ü Le numéro et la date du vol ;
ü L'aéroport de départ ;
ü Le numéro de la lettre de transport
aérien ;
ü Le numéro des colis correspondant à
chaque numéro de lettre de transport ;
ü La nature des marchandises ;
ü La liste des produits d'avitaillement.
Il est strictement interdit de se livrer à tout
déchargement et jet des marchandises en cours de route.
Néanmoins, le commandant de l'aéronef a le droit de faire jeter
en cours de route le lest (matière placée dans les fonds d'un
navire ou fixée à sa quille pour lui assurer une stabilité
convenable), le courriel postal dans les lieux officiellement
désignés quant à ce, ainsi que les marchandises
chargées dont le jet est indispensable au salut de l'aéronef.
Dans ce cas, la douane doit en être informée à la
première occasion.
Notons que les instructions soulignées supra pour le
déchargement ou transbordement sont applicables, mutatis mutandis, aux
marchandises transportées par voie aérienne.
2.1.1.4. Des dispositions communes à tous les
moyens de transport
Le transport est multimodal et entretient des liens avec
l'activité économique34(*). Il existe donc des dispositions juridiques qui
s'appliquent à tous ces modes de transport en droit douanier congolais
du fait de leur rôle principal de vecteur des marchandises.
Voici ces quelques dispositions communes en droit douanier
congolais35(*) :
· Il est interdit de présenter comme unité
dans une déclaration de chargement plusieurs colis fermés
réunis de quelque manière que ce soit ;
· Les marchandises prohibées doivent être
inscrites sur la déclaration de chargement sous leur véritable
dénomination ;
· La déclaration de chargement peut être
déposée dans le bureau de douane avant l'arrivée du moyen
de transport ;
· De manière concrète, seul le ministre
ayant les finances dans ses attributions, par voie d'arrêté,
déterminer les cas dans lesquels le dépôt de la
déclaration de chargement avant l'arrivée du moyen de transport
est obligatoire ;
· La douane peut exiger, aux conditions qu'elle
détermine, le dépôt de la déclaration de chargement
sous format électronique. Nous sommes d'avis que cette pratique doit
être élargie à tous les envois de manière à
faciliter le début des formalités de dédouanement avant
l'arrivée de la cargaison.
· Lorsque la déclaration de chargement et les
autres documents visés à l'article 101 du code des douanes sont
rédigés dans une langue étrangère, la douane peut
en exiger la traduction, notamment si les renseignements y contenus ne sont pas
compris.
· La déclaration de chargement
déposée par le transporteur auprès du bureau des douanes
fait l'objet d'un enregistrement qui vaut dépôt temporaire des
marchandises.
2.1.1.5. Bases légales de la conduite en
douane
Le siège de la matières pour la conduite en
douane se trouve dans les dispositions combinées des articles 87
à 104 de l'ordonnance-loi n°10/002 du 20 Aout 2010 portant code des
douanes ; l'article 52 du décret n°11/46 du 24 décembre
2011 portant mesure d'application de l'ordonnance-loi
précédemment citée portant code de douane ; l'article
15 de l'arrêté n°16Cab/Min/Finances/2011 du 11 avril 2011
portant mesures d'application de l'ordonnance-loi portant code des douanes.
II.1.2. LA PRISE EN CHARGE
La prise en charge des marchandises est une formalité
qui se situe immédiatement après la conduite en douane et qui
précède, bien sûr, les opérations de
dédouanement proprement dites36(*).
Schématiquement, la prise en charge se
matérialise par l'enregistrement de la déclaration de chargement
et /ou la mise en dépôt temporaire. Il va de soi que l'absence de
la déclaration de mise en dépôt temporaire, n'annule pas la
prise en charge mais prive l'opérateur défaillant du
privilège de prolongation du délai lors de la déclaration
de marchandise.
Cette dernière se fait de deux manières à
savoir :
- La prise en charge physique, et
- La prise en charge documentaire
2.1.2.1. La prise en charge documentaire
Est une étape qui consiste à faire l'analyse
approfondie des documents qui accompagnent la marchandise ainsi que
différentes pièces qui y sont jointes
2.1.2.2. La prise en charge physique
Elle est une étape qui consiste à confronter la
réalité se trouvant sur les documents avec la marchandise vue
physiquement.
A cet effet, il est demandé au vérificateur
chargé de la prise en charge d'utiliser ses cinq sens pour
s'enquérir de la réalité de la marchandise. Après
avoir fait la prise en charge physique, le vérificateur fait le pointage
pour voir si la quantité se trouvant sur la déclaration est
conforme avec son rapport de pointage, puis la marchandise est alors
enregistrée dans le registre 148 et on attribue par ce fait un
régime douanier à cette déclaration.
2.1.2.3. Bases légales
Pour ce qui est de la prise en charge, elle fonctionne sur
pied des articles 104 point 6 ; 105 à 111 de l'ordonnance-loi
portant code des douanes.
Nous relevons ici l'aspect lacunaire de l'ordonnance-loi
portant code des douanes de la république Démocratique du Congo
qui, ni dans sa table des matières, ni dans le corps du texte ne parle
pas de manière phare de la prise en charge alors que cette
dernière est la formalité la plus importante par le fait qu'elle
permet la réalisation de toutes les autres formalités comme dit
supra. D'où, la nécessité pour les législateurs d'y
revenir de manière explicite.
II.2. LES FORMALITES PROPREMENT DITES DU
DEDOUANEMENT
Les formalités proprement dites, dites encore
formalités classiques du dédouanement, sont celles qui se
rapportent au dédouanement effectif des marchandises. Elles se font en 7
étapes à savoir :
Ø Le dépôt de la déclaration en
détaille ;
Ø La recevabilité et l'enregistrement de la
déclaration en détaille ;
Ø La vérification des marchandises ;
Ø Le profil de risque ;
Ø La liquidation des droits et taxes ;
Ø Le paiement des droits et taxes ;
Ø L'enlèvement de la marchandise ou la
mainlevée
II.2.1. LE DEPOT DE LA DECLARATION EN DETAILLE
Cette étape, comme indique son nom, consiste à
déposer la déclaration en détaille des marchandises
à la douane, qui est une procédure écrite signée,
par laquelle un déclarant doit déposer au bureau de la douane
à compter de l'arrivée des marchandises l'ensemble des
indications nécessaires à l'application des mesures
douanières37(*).
La déclaration a un caractère obligatoire, ainsi
toutes les marchandises importées ou exportées doivent faire
l'objet d'une déclaration en douane leur assignant un régime
douanier, l'exemption des droits et taxes, soit à l'importation ou
à l'exportation, l'exonération, ne dispense pas de l'obligation
de souscrire la déclaration38(*).
La déclaration des marchandises doit être
déposée dans un bureau de douane compétant pour
l'opération douanière envisagée39(*). Elle doit être
déposée dans le délai légal soit :
- A l'importation dans un délai de 3 jours francs (non
compris les dimanches et jours fériés) après
l'arrivée des marchandises audit bureau ou dans les lieux
désignés par le bureau de douane ;
- A l'exportation, dès l'arrivée des
marchandises au bureau ou dans les lieux désignés à cet
effet par le bureau de douane ou, si les marchandises sont arrivées
avant l'ouverture du bureau, dès cette ouverture.
Les délais prévus ci-dessus sont majorés
de la durée réglementaire de séjour des marchandises en
magasins ou en aire de dédouanement si la marchandise a
été placée en dépôt temporaire.
II.2.2. LA RECEVABILITE ET ENREGISTREMENT DE LA
DECLARATION
La déclaration des marchandises déposée
au bureau de douane subit un contrôle de forme et documents, la
vérification de la présence des documents lui annexé
obligatoirement selon la nécessité. Ce contrôle aboutit
à la naissance de la recevabilité de la déclaration des
marchandises et à son enregistrement immédiat si non à son
rejet. L'examen de la déclaration des marchandises est effectué
au même moment de son enregistrement ou dès que possible que
celui-ci.
Au-delà de 72heures, les déclarations non
validées sont automatiquement annulées par le système
informatique de douane. Lorsque la douane ne peut pas enregistrer la
déclaration des marchandises elle indique au déclarant le motif
du rejet.
Ainsi la douane peut refuser l'enregistrement d'une
déclaration lors qu'elle découvre les erreurs fondamentales.
Une foi la déclaration est recevable, on l'enregistre
et on l'attribue un numéro et c'est par là qu'est née la
dette douanière.
II.2.3. LA VERIFICATION DE LA MARCHANDISE
Après l'enregistrement de la déclaration en
détaille, les agents de la douane procèdent, s'ils jugent utile,
à la vérification de toute ou partie la marchandise
déclarée. En cas de contestation, le déclarant a le droit
de refuser les résultats de la vérification partielle et de
demander la vérification totale des marchandises.
La vérification est par ce fait une procédure
qui est scindée en deux étapes, la première étape
constituant la vérification documentaire où le
vérificateur fait l'analyse approfondie des documents qui accompagnent
la marchandise avec leurs pièces jointes ; et la deuxième
étape est la vérification physique où le
vérificateur fait un contrôle approfondie de la marchandise vue
physiquement avec les documents qu'il détient.
Notons que la vérification des marchandises se fait
aussi dans les jours ouvrables et les heures d'ouverture du bureau. Il nous
semble aussi important de rappeler ici que l'examen documentaire se fait au
niveau du service en charge des recettes, tandis que, le contrôle
physique relève du service de vérification, qui procède
aussi au réexamen documentaire, et s'assure de l'adéquation ou de
l'inadéquation entre les mentions de la déclaration et des
résultats de la vérification.
II.2.4. LA LIQUIDATION
C'est la détermination des droits et taxes à
percevoir. Lorsque la déclaration est jugée conforme, le
déclarant obtient le bulletin de paiement au bureau recette pour en fin
payer à la banque ou à l'institution financière
agrée de son choix.
Les preuves de paiement seront remises au bureau de la prise
en charge, puis le receveur sortira le bon à enlever pour le
déclarant.
La liquidation a pour effet de rendre la dette certaine dans
leur principe et dans leur moment. Elle englobe deux aspects à
savoir : la constatation ou vérification de la dette
douanière et son calcul proprement dit.
II.2.5. LE PAIEMENT
Après le paiement le receveur remet au déclarant
le bulletin de liquidation pour aller s'acquitter de l'obligation dans une
banque ou institution agrée comme dit supra. A l'issu de la liquidation
des droits et taxes, ceux-ci sont payés au comptant sauf en cas de
report ou de facilitation de paiement ou encore de paiement par un tiers.
II.2.6. L'ENLEVEMENT DE LA MARCHANDISE OU LA MAINLEVEE
L'enlèvement des marchandises est la dernière
étape des formalités de dédouanement. Il n'est pas
à confondre avec l'enlèvement d'urgence aujourd'hui sans base
légale au regard du nouveau code des douanes, car le sydonia Word ou ++
contient les mêmes avantages que ceux qui avaient milité à
l'instauration de l'enlèvement d'urgence qui, sans être un
régime douanier, permettait l'enlèvement de la marchandise avant
l'accomplissement de formalités requises pour se livrer à une
régularisation a posteriori.
La mainlevée est accordée par le receveur du
bureau de douane pour les marchandises déclarées dès que
la douane en a terminé la vérification ou a pris la
décision de ne pas les soumettre à une vérification, sous
réserve :
- qu'aucune infraction n'ait été
relevée ;
- que toutes les autorisations relatives au régime
considéré et les autres documents nécessaires aient
été communiqués ;
- que les droits et taxes ainsi que les amendes
éventuelles aient été payés ou garantis. On note
à cet effet que le système de dédouanement
informatisé SYDONIA a conçu dans le cadre de gestion des risques
le circuit vert, jaune, rouge et jaune.
Dès l'octroi de la mainlevée, les marchandises
doivent être enlevées, sauf les délais spécialement
accordés par le bureau de douane. Le receveur peut, sous sa
responsabilité, laisser enlever les marchandises au fur et à
mesure des vérifications et avant la liquidation et le paiement des
droits et taxes exigibles, moyennant la constitution d'une garantie suffisante,
renouvelable chaque année, couvrant : le paiement des droits et
taxes exigibles et le paiement des intérêts éventuels.
Section 3 : METHODOLOGIE DE CALCUL DES DROITS ET
TAXES A L'IMPORTATION DES MARCHANDISES
3.1. La valeur en douane
La valeur en douane des marchandises importées est la
valeur transactionnelle c'est-à-dire le prix effectivement payé
ou à payer pour les marchandises lorsqu'elles sont vendues pour
l'exportation à destination du pays d'importation. Après
ajustement conformément au code de douane, donc la valeur en douane est
la définition du prix pour le besoin de taxation douanière. C'est
le prix de la facture augmenté d'un certain nombre de charges et
diminuer d'un certain nombre des facteurs.
En d'autre terme, la valeur en douane, c'est la valeur CAF
(cout assurance et fret) ou CIF (costinsurance fret). Cette dernière
consiste donc à la consommation de trois éléments tels
qu'ils sont clairement énuméré : FOB (fret on
bord) : prix d'achat et/ou plus frais accessoires ; assurance et
frais de transport.
La valeur CIF se calcule par la formule suivante :
CIF= FOB+FRET+ASSURANCE
3.2. Le droit de douane
Le droit de douane à l'importation ou droit
d'entrée sont des droits qui sont assis sur la valeur CIF. Ce sont des
différents taux de marchandise se trouvant dans les tarifs de droit et
taxe à l'importation et à l'exportation. Chaque marchandise a son
taux précis des droits de douane adopté par la commission
tarifaire par rapport à la situation du pays.
Les droits de douane se calculent par la formule
suivante :
DD= CIF× taux DDI
3.3. Le droit de consommation
Les droits d'accises sont des impôts qui frappent la
consommation des certains biens (marchandises) qui sont importés ou
fabriqués localement.
Les produits d'accises sont sélectionnés suivant
certaines conditions à savoir :
- la toxicité du produit ;
- l'effet négatif de l'usage ;
- le caractère luxueux du produit ;
- la consommation de masse du produit.
Ils sont aussi calculer par la formule :
DC= CIF + DDI × taux DC
3.4. La taxe sur la valeur ajoutée
La taxe sur la valeur ajoutée(TVA) est assis sur la
valeur CIF comme tous les autres droits et taxes, augmenté des droits
des douanes et les droits de consommation pour un produit d'accise.
D'où : TVA= CIF + DDI + DC× taux
TVA
Notons que ces droits et taxes se calculent en cascade,
c'est-à-dire l'un après l'autre.
APPLICATION
La société FRAP importe 200 sacs de riz d'une
valeur facture de 2 300$. Le cout du fretse lève à 950$ et
l'assurance payée est de 1 000$.
A cet époque la cour de change est de 1$=1 700Fc.
Calculer la valeur en douane et liquider les droits et taxes
à percevoir par la DGDA.
Résolution
1) calcul de la valeur en douane
CIF= FOB + FRET + ASSURANCE
= 2 300 + 950 + 1 000
= 4 250$ × 1 700
= 7 225 000Fc
2) liquidation des droits et taxes
a) calcul des droits des douanes
DD = CIF × taux DD
= 7 225 000 × 20%
= 1 445 000Fc
b) calcul de droit de consommation
DC= CIF + DD × taux DC
= 7 225 000 + 1 445 000 × 10%
= 867 000Fc
c) calcul de la taxe sur la valeur
ajoutée
TVA = CIF + DD + DC × taux TVA
= 7 225 000 + 1 445 000 +
867 000 × 16%
= 1 525 920Fc
Il convient également de signaler qu'en plus de la
perception des droits et taxes pour le compte du trésor public, la
douane en RDC (DGDA), procède aussi lors de l'importation des
marchandises à des perceptions pour les comptes des tiers40(*).
En effet, la DGDA est seule compétente pour liquider,
percevoir et recouvrer les impôts, taxes, commissions, redevances ou
rémunérations quelconques pour le compte d'autres administrations
et/ou organismes publics lorsqu'ils sont dus à l'occasion de
l'importation et/ou exportation des marchandises. Par ce fait, la DGDA rend
compte aux administrations et/ou organismes publics concernés, suivant
les modalités arrêtées de commun accord, des
opérations de liquidation, de perception et de recouvrement
visées ci-dessus. En contrepartie du service de perception rendue, la
DGDA perçoit par cet effet, une rémunération
appelée « Rétribution sur perception des
partenaires » dont le taux est fixé de commun
accord.
Ces administrations publiques qui interviennent à la
douane sont : OCC ; OGEFREM ; FPI ; DGR-NK ;
BCC ; DGRAD ; FONER ; SONAS ; RTNC ; etc
LES TAXES CONNEXES LES PLUS COURANTS
Nous citons ici :
1. la taxe OCC
a) CTL OCC = CIF × 2%
b) Frais d'analyse laboratoire : fixé en somme
d'argent suivent le tarif occ
c) TVO = (CTL + FLABO) × 16%
D'où, Total OCC = CTL+FLABO+TVO
2. la taxe OGEFREM
TO = CIF × 0,58%
3. la taxe FPI
TPI = (CIF + DDI) × 1,94%
4. la taxe DGDA
RRI = CIF × 1%
5. la taxe de la Banque Centrale du Congo
RCC = CIF × 2 pour 1000
6. la taxe provinciale
Elle est fixée pour le gouvernement provincial chaque
année.
7. la taxe du commerce extérieur
Elle est de 30$ pour les personnes physique importateurs et de
50$ pour les personnes morales.
8. la taxe santé
Le programme national d'hygiène à la
frontière (PNHF) ou service d'hygiène, est un service du
ministère de la santé publique. Il oeuvre aussi à la
frontière pour missions :
- De contrôle sanitaire des voyageurs pour éviter
la propagation des maladies contagieuses ;
- De contrôle sanitaire des marchandises
importées (denrées alimentaires, friperies, produits toxiques,
cosmétiques, médicaments, produits pétroliers, cadavre
humain).
Pour la taxe santé, le tarif est fixé par le
ministère de la santé selon les marchandises à
savoir :
Tableau n°1 : tarif des
produits pour la taxe santé
CATEGORIES
|
TYPES
|
PRIX
|
v Les véhicules d'occasions
|
Ø Navires
|
200$
|
Ø Aéronefs
|
100$
|
Ø Trains
|
50$
|
Ø Minibus
|
60$
|
Ø Bus
|
100$
|
Ø Camions
|
60$
|
Ø Tracteurs
|
25$
|
Ø Remorque 20'
|
50$
|
Ø Remorque 40'
|
75$
|
Ø Jeeps
|
60$
|
Ø camionnettes
|
60
|
v Autres tarifs
|
Ø Produits pétrolier
|
10Fc/Kg
|
Ø Médicaments
|
15Fc/Kg
|
Ø Cigarettes
|
47,17Fc/Kg
|
Ø Ciment blanc
|
47,17Fc/Kg
|
Ø Cadavre humain
|
500 000/cas
|
Ø friperies
|
0,025$/Kg
|
Source : archives DGDA pour le compte de la DPMR
A l'égard de tout ce qui précède,
constatons que la mission fiscale ou la perception des droits et taxes est une
priorité pour la DGDA, mais signalons également que toutes les
marchandises qui franchissent la frontière douanière ou qui sont
produits d'accises fabriqués localement ne sont pas passibles des droits
et taxes. Il y a donc des exceptions, d'où la nécessité
d'aborder la question de franchise et exonération.
Section 4. FRANCHISE ET EXONERATION
Au courant de cette section, nous allons nous focaliser sur le
fait d'éclaircir les concepts précédemment cités en
matières douanières et accisiennes ; d'où, montrer
une différence existent entre eux, montrer le bien fondé des
exemptions contenues dans la loi tarifaire.
1. FRANCHISE DES DROITS ET TAXES
Une franchise des droits et taxes est une dispense des
prélèvements obligatoires (impôts, taxes, redevances,
pénalités, etc).
L'admission ou la sortie en franchise des droits et taxes est
la mise à la consommation ou l'exportation des marchandises en
exonération des droits et taxes, indépendamment de leur
classement tarifaire normal ou du montant des droits et taxes dont elles sont
normalement passibles, pour autant qu'elles soient importées ou
exportées dans des conditions et dans un but déterminé par
les dispositions légales et réglementaires en vigueurs41(*).
2. SORTES DES FRANCHISES DES DROITS ET TAXES
L'impôt doit atteindre tous les contribuables et qu'il
doit frapper toutes matières imposables42(*). Cependant, ce principe est tempérer par
l'existence des exemptions et des
exonérations qui sont en effet les deux sortes des
franchises des droits et taxes reconnues légalement à certaines
marchandises et à certaines personnes physiques et morales qui en sont
bénéficiaires.
2.1. LES EXEMPTIONS DOUANIERES ET ACCISIENNES
Une exemption douanière (et accisiennes) est une
dispense totale ou partielle des droits et taxes douanières et/ou
accisiennes reconnues à certaines marchandises
énumérées limitativement par les lois douanières
et/ou accisiennes.
Ces exemptions sont prévues dans les lois
douanières et accisiennes qui sont :
- Le tarif des droits et taxes à
l'importation ;
- Le tarif des droits et taxes à
l'exportation ;
- Le code des douanes ;
- Le code des accises.
Les marchandises reconnues légalement comme
exemptées ne sont pas passibles des droits de la DGDA et taxes des
services connexes. Mains, toutefois, les marchandises exemptées sont
entièrement soumises à la vérification
douanière.
Lors de l'importation des marchandises, certaines exemptions
douanières sont prévues dans le tarif douanier, d'autres dans
l'ordonnance-loi portant code des douanes et d'autre dans l'ordonnance-loi
portant code des accises.
a) Exemptions douanières à
l'importation prévues dans le tarif douanier
Dans le tarif des droits et taxes à l'importation, les
exemptions douanières sont prévues par les dispositions
préliminaires du tarif douanier ; actuellement dans le paragraphe 3
ou dans le corps même de ce tarif (c'est-à-dire dans le tableau du
classement tarifaire).
Le tableau ci-dessous reprend en exemple certaines
marchandises exemptées en RDC :
Tableau n°2 : les
exemptions douanières prévues dans le tarif douanier
Position Tarifaire
|
Désignation des produits
|
Unité de Quantité
|
D.D.I
|
TVA
DCI
|
10.01.11.00
|
|
Kg
|
Exempt
|
Exempt
|
10.01.91.00
|
|
Kg
|
Exempt
|
Exempt
|
10.02.10.00
|
|
Kg
|
Exempt
|
Exempt
|
10.03.10.00
|
|
Kg
|
Exempt
|
Exempt
|
27.10.19.00
|
|
Kg
|
Exempt
|
Exempt
|
27.10.29.00
|
|
Kg
|
Exempt
|
Exempt
|
30.01.20.10
|
|
Kg
|
10%
|
Exempt
|
30.02.90.10
|
|
Kg
|
10%
|
Exempt
|
82.01.10.00
|
|
Kg
|
5%
|
Exempt
|
82.01.30.00
|
|
Kg
|
5%
|
Exempt
|
82.01.40.00
|
|
Kg
|
5%
|
Exempt
|
56.08.11.00
|
|
Kg
|
5%
|
Exempt
|
71.18.10.00
|
|
Kg
|
Exempt
|
Exempt
|
71.18.90.00
|
|
Kg
|
Exempt
|
Exempt
|
73.14.20.00
|
|
Kg
|
10%
|
Exempt
|
73.14.31.00
|
|
Kg
|
10%
|
Exempt
|
73.14.39.00
|
|
Kg
|
10%
|
Exempt
|
84.13.50.10
|
|
U
|
10%
|
Exempt
|
84.13.60.10
|
|
U
|
10%
|
Exempt
|
87.01.10.00
|
|
U
|
5%
|
Exempt
|
Source : extrait de l'ordonnance-loi
portant tarif des droits et taxes à l'importation.
Dans le tarif douanier, il est prévu qu'une exemption
en RDC peut être partielle(le cas des exemptions contenues dans le chap.
30, 56, 71, 73, 82, 84, 87, 89, 90, 93 et 95) ou totales(le cas des exemptions
du chap. 10 et 49).
b) Exemptions douanières à
l'importation prévues dans le code des douanes
A son article 339 alinéa 1, le code des douanes stipule
que : peuvent être admis en franchise des droits et taxes à
l'importation, aux conditions déterminées par le ministère
ayant les finances dans ses attributions les marchandises qui suivent :
Ø les échantillons sans valeur commerciale qui
sont considérés par la douane comme étant de valeur
négligeable et qui ne sont utilisés que pour rechercher des
commandes de marchandises du genre de celles qu'ils représentent ;
Ø les biens mobiliers, à l'exclusion des
matériels de caractère industriel, commercial ou agricole,
destinés à l'usage personnel ou professionnel d'une personne ou
des membres de sa famille, qui sont amenés en République
Démocratique du Congo en même temps que cette personne ou à
un autre moment aux fins du transfert de sa résidence ;
Ø les biens recueillis par voie de succession par une
personne ayant, à la date du décès du de cujus, sa
résidence principale en République Démocratique du Congo,
à condition que ces biens aient été affectés
à l'usage personnel du défunt ;
Ø les cadeaux personnels, à l'exclusion de
l'alcool, des boissons alcoolisées et des tabacs ;
Ø les marchandises telles que denrées
alimentaires, médicaments, vêtements et couvertures, qui
constituent des dons adressés à des organismes charitables ou
philanthropiques agréés et qui sont destinées à
être distribuées gratuitement par ces organismes ou sous leur
contrôle à des personnes nécessiteuses ;
Ø les récompenses décernées
à des personnes ayant leur résidence en République
Démocratique du Congo, sous réserve du dépôt des
documents justificatifs jugés nécessaires par la douane ;
Ø les cercueils contenant les dépouilles
mortelles et les urnes funéraires contenant des cendres des
dépouilles incinérées, ainsi que les objets d'ornement qui
les accompagnent ;
Ø les matériels et articles destinés
à la recherche et/ou à l'éducation ;
Ø les objets religieux destinés à
être utilisés dans l'exercice du culte ;
Ø les produits importés en vue de subir des
essais, à condition que les quantités ne dépassent pas
celles strictement nécessaires aux essais et que les produits soient
entièrement consommés au cours des essais ou que les produits non
consommés soient réexportés ou traités, sous le
contrôle de la douane, de manière à leur ôter toute
valeur commerciale ;
Ø les marchandises importées au titre de
privilèges diplomatiques et consulaires ;
Ø les dons ou les matériels fournis gratuitement
à la République Démocratique du Congo et aux
entités territoriales dotées de la personnalité juridique
;
Ø les marchandises importées dans le cadre des
projets de coopération bilatérale ou multilatérale ;
Ø les billets de banque et pièces de monnaies
ayant cours légal ainsi que les papiers fiduciaires importés par
la Banque Centrale du Congo;
Ø les devises étrangères importées
par les banques commerciales ;
Ø les timbres-poste et les timbres fiscaux non
oblitérés ayant cours ou destinés à avoir cours en
République Démocratique du Congo.
L'admission en franchise des droits et taxes à
l'importation peut être accordée pour les marchandises
déjà placées sous un autre régime douanier, pour
autant que les conditions du bénéfice de la franchise des droits
et taxes soient remplies.
c) Les exemptions accisiennes prévues dans
le code des accises
Rappelons qu'une exemption est une dispense totale ou
partielle des droits et taxes reconnues à certaines marchandises
énumérées limitativement par la loi.
A cet effet, ne sont pas passibles aux droits
d'accises43(*) :
Ø Les vins dits de messe destinés à
l'exercice des cultes et dont la destination attestée par l'organisme
qui les utilisera ;
Ø Les boissons fermentées fabriquées
selon les méthodes coutumières ;
Ø Les jus non fermentées sans addition de sucre
ou d'édulcorants et ne contenant pas d'autres agents chimiques de
stérilisation ;
Ø Les tabacs importés en franchise par les
voyageurs par application des dispositions de la législation
douanière ;
Ø Tout produit préparé par toute personne
pour son propre usage à la condition que les droits d'accises exigibles
ne dépassent pas 10.000 francs congolais ;
Ø Les alcools et boissons alcooliques, les boissons
alcoolisées, les eaux de table, les limonades et jus, les tabacs
fabriqués, les produits pétroliers, les parfums et
véhicules que les missions diplomatiques et consulaires de
carrière ainsi que les organisations internationales, exerçant
dans la république, importent pour l'usage officiel, sous réserve
de réciprocité ;
Ø Les alcools, les boissons alcooliques, les boissons
alcoolisées, les eaux de tables, les limonades et jus, les tabacs
fabriqués dont l'avarie est constatée avant leur stockage des
installations du fabricant.
2.2. LES EXONERATIONS DOUANIERES ET ACCISIENNES
2.2.1. Généralités
Le concept « Exonération » vient du
mot latin « exonerare » qui signifie « hors
charge ». « S'exonérer », c'est se
dispenser totalement ou en partie d'une charge ou d'une obligation. Donc
l'exonération est une faveur, un privilège, une
dérogation, une facilité, un avantage.
Définition : Une
exonération douanière est une dispense totale ou partielle des
droits et taxes douanier reconnu à une personne physique ou morale qui
dispose d'un acte officiel (arrêté ministériel)
émanant de l'autorité compétente lui conférant le
privilège d'importer ou d'exporter les marchandises ou de fabriquer
localement les produits d'accises en exonération.
Elle est une dérogation non tarifaire
c'est-à-dire elle ne concerne pas expressément une marchandise
précise dans le tarif douanier comme c'est le cas de l'exemption
douanière. C'est toujours une personne imposable qui
bénéficié de l'exonération douanière et non
une marchandise.
v Objectifs de l'Octroi de
l'Exonération
L'exonération a un caractère circonstanciel,
elle est accordée en dehors des dispositions tarifaires et prend fin
avec les causes qui lui a donné naissance.
Ainsi en accordant la faveur d'exonération aux
personnes physiques et morales, l'Etat (le gouvernement) vise plusieurs
objectifs notamment :
Ø Les objectifs
économiques
- Encourager et attirer d'avantage les investissements
privés et publics tant nationaux qu'étrangers ;
- Faire naissance de flux des revenus et la création de
nombreux emplois ;
- Augmenter les exportations afin de produire les flux des
revenus et des devises ainsi diminuer des importations ;
- Encourager des petites et moyennes entreprises par des
facilités d'investissement ;
- Permettre à l'industrie naissante de s'acclimater
avec l'environnement économique du pays en vue d'une plus grande
compétitivité avec les produits étrangers.
Ø Les objectifs sociaux (les objectifs
à caractère social, scientifique, éducatif et
culturel)
Dans cette catégorie, il y a des privilèges qui
sont accordées aux ASBL, ONG et aux établissements
d'utilité publique.
En effet, dans le but de traduire en acte sa politique social,
le gouvernement décide d'accorder certaines exonérations à
l'importation aux associations à caractère culturel, social,
éducatif, scientifique, religieux,...
En effet, étant donné que l'Etat ne peut tout
faire compte tenu des charges qui sont les siennes, il s'appuie sur les Asbl,
ONG, Association confessionnelle et établissement d'utilité
publique qui ont un impact direct sur terrain de par leur proximité avec
les couches sociales les plus démunies.
Cela étant, l'Etat se voit obligé de soutenir
l'action de ces organismes privés en leur accordant diverses
facilité dont les exonérations des droits d'entrée pour
l'importation des certains biens de consommation et d'équipement.
Bref, l'objectif visé est d'encourager la
distribution des biens et services non marchands à la population
nécessiteuse afin de promouvoir le progrès
social.
Ø Les objectifs diplomatiques (conventions
internationales)
Se conformer à la convention de VIENNE qui oblige
à ce que les biens destinés à l'usage officiel des
missions diplomatique et consulaires étrangers ainsi que des
organisations internationales soient importés en franchise (exemption ou
exonération). Signalons qu'en RDC, l'exonération prévue
ci-dessus ne s'applique pas aux importations effectuées par les
fonctionnaires internationaux, les agents diplomatiques et assimilés en
poste en RDC qui restent soumis à la fiscalité douanière
(droits et taxes).
2.2.2. Classement des exonérations
Le classement des exonérations est possible en se
basant sur le critère ci - après :
- La hauteur des droits
- L'aspect juridique
1. Du point de vue de la hauteur des
droits
De ce point de vue, il existe l'exonération totale et
l'exonération partielle.
A. L'Exonération Total
L'exonération est dite totale lorsqu'elle ne donne lieu
au paiement d'aucun droit et taxe sur la marchandise sous douane, ni même
au paiement d'une redevance administrative.
B. L'Exonération Partielle
L'exonération est dite partielle lorsqu'elle donne lieu
seulement au paiement de certains droits ou au paiement d'une redevance
administrative. Actuellement, en RDC, cette redevance est fixée à
5% de la valeur CIF
Rappelons que la redevance administrative est une recette
propre (interne) de la DGDA. Elle est destinée au fonctionnement de la
DGDA c'est-à-dire elle permet à celle-ci de faire face aux
dépenses quotidiennes telles que les soins médicaux, les
carburant, la communication,...
La loi tarifaire prévoit que les marchandises
importées par les Asbl établis en RDC sont
exonérées de la TVA. Donc ne sont pas exonérées du
DDI.
2. Du point de vue Juridique
Sur le plan juridique, on distingue les exonérations
autonomes et les exonérations conventionnelles
A. Les Exonérations Autonomes
Les exonérations sont dites
« autonomes » lorsqu'elles découlent de la
législation propre d'un Etat. Elles sont accordées de
manière souveraine par l'autorité nationale (le gouvernement)
pour des objectifs économique et sociaux.
Par ces exonérations autonomes, c'est l'Etat
lui-même qui prend l'initiative de légiférer de proposer
aux futurs demandeurs une série d'avantages fiscaux.
La RDC possède des exonérations autonomes
notamment :
- La loi n°004/2001 du 20 Juillet 2001 portant
disposition générales applicables aux associations sans but
lucratif et aux établissements d'utilité publique ;
- La loi n°004/2002 du 21 Février 2002 portant
code des investissements.
1. La loi N°004/2001 sur les Asbl et les
EUP
a) Cette loi encadre la création, l'agreement,
l'implantation, le fonctionnement et la dissolution :
- Des Asbl (Association Sociales, Culturelles et Educatives)
de droit Congolais et de droit étranger ;
- Des ONG de droit Congolais et de droit
étranger ;
- Des Asbl confessionnelles de droit congolais et de droit
étranger ;
- Des établissements d'utilité publique
(organisation philanthropique, scientifique, artistique ou
pédagogique) : EUP
b) Exonération : L'Etat accorde aux ONG et aux EUP
certaines facilités administratives de droits sur l'implantation des
biens et équipement liés à leurs missions l'application de
procédures simplifiées à l'OCC.
Les Asbl bénéficient de l'exonération de
la TVA telle que prévue par la loi tarifaire.
2. La loi N°004/2002 portant code des
investissements
a) Cette loi a pour objet de fixer les conditions, les
avantages ainsi que les règles générales applicables aux
investissements directs nationaux et étrangers réalisés en
RDC
b) Conditions pour bénéficier des
avantages :
- Etre une entité économique de droit
congolais ;
- L'investissement doit porter sur un montant minimum
équivalant à 200.000 dollars américains (200.000
USD) ;
- S'engager à respecter la réglementation en
matière de protection de l'environnement et de la conservation de la
nature ;
- S'engager à former le personnel national aux
fonctions technique spécialisées et aux fonctions d'encadrement
et de responsabilité ;
- Garantir un taux de valeur ajoutée égal ou
supérieur à 35%.
c) Avantages douaniers :
- A l'exclusion de la redevance administrative, les
investissements bénéficient de l'exonération totale des
droits et taxes à l'importation pour les machines, l'outillage, la
matériel neufs et les pièces de rechange.
d) Durée du bénéfice de ces
avantages :
Les investissements agrées bénéficieront
des avantages pour une durée de :
- Trois (3) ans lorsqu'ils sont réalisés dans la
région économique A ;
- Quatre (4) ans lorsqu'ils sont réalisés dans
la région économique B ;
- Cinq (5) ans lorsqu'ils sont réalisés dans la
région économique C.
B. Les Exonérations
Conventionnelles
Elles sont l'émanation des conventions ou accords entre
l'Etat et les particuliers (les tiers) ou dans le cadre des traités
(accords) internationaux. C'est le cas des exonérations prévues
par la CONVENTION DE VIENNE au profit des représentations diplomatiques.
C'est aussi le cas d'une exonération sollicitée par un
commerçant non bénéficiaire des avantages du code des
investissements.
3. DIFFERENCES ENTRE EXEMPTION ET
EXONERATION
La différence existante entre une exemption et une
exonération est que44(*) :
Ø L'exemption est reconnue à une matière
imposable tandis que l'exonération reconnue à une personne
imposable ;
Ø L'exemption n'est pas demandée par la personne
imposable tandis que l'exonération est demandée par toute
personne désireuse de l'obtenir. Donc, la personne imposable doit
introduire une demande qui peut ou ne pas être accepter.
Ainsi donc, le bénéficiaire d'exonération
doit produire un document officiel en vigueur prouvant son exonération
(l'arrêté du ministre national des finances), tandis que celui
d'exemption ne produit aucun document officiel puisque les textes légaux
fixent d'eux même son exemption.
Ø L'exemption est accordée
définitivement : c'est-à-dire non limitée dans le
temps, tandis que l'exonération accordée est limitée dans
le temps ;
Ø La déclaration d'une matière imposable
exemptée est facultative, tandis que pour une personne
exonérée la déclaration de la marchandise est
obligatoire.
CHAP II. PRESENTATION DUMILIEU D'ETUDE
Avant d'entamer l'analyse scientifique de notre sujet, il nous
serait très utile de présenter brièvement dans le cadre de
notre étude, la douane dans son historique, son évolution
nationale et internationale, son fonctionnement et sa structure
organisationnelle, son objectif ses missions et ses ressources.
Section 1. HISTORIQUE DE LA DOUANE
La douane n'est pas une invention de notre époque. Sa
genèse comprend généralement deux grandes
périodes : la première allant des origines jusqu'en 1667 et
la seconde de 1667 à nos jours.
La première période est
caractérisée par la douane ancienne pratiquée par les
anciennes civilisations. En Babylone, créée vers 2000 AV JC. En
Israël vers 900 AV J.C, ROME, Grec vers plus ou moins 500 AV JC. Elle
commence avec Saint Mathieu de la Bible qui étant de l'orient voyait des
occidents arrivés chez lui avec leurs chariots qui avaient tendance
à détruire les routes. N'étant pas du tout content, il se
faisait passer pour un grand autochtone bénévole et courageux, il
appela les jeunes de son quartier pour la réhabilitation par des travaux
manuels de cette route qui était un lieu ayant comme statut des
frontières d'aujourd'hui.
Après du temps, cette gratification deviendra une
obligation qui fera naissance à l'impôt par paiement des droits
d'entrée au pays avec une marchandise de l'extérieur.
La seconde qui va de 1667 à nos jours est l'oeuvre du
Ministre de finance de Royaume de France sous Louis XVI, Colbert qui dicta une
ordonnance en vue de sauvegarder l'économie nationale.
I.1. Evolution de la douane au niveau international
Après la seconde guerre mondiale, la
réglementation des importations et exportations dépendait encore
d'un pays à un autre et présentait beaucoup
d'inconvénients car chacun avait de valeur en douane.
C'est alors qu'en 1947 sous la direction de la
société des nations (SDN) actuelle organisation des nations Unies
(ONU), les Etats dont les activités commerciales représentaient
plus de 80% du commerce mondial parmi lesquels 23 Etats communistes vont
organiser une conférence économique à Genève pour
résoudre toutes ces difficultés.
A l'issue de cette conférence, un accord
général sur le tarif douanier et le commerce fut signé, le
GATT (General Agreement on Tarif and Trade). Pour parvenir à l'abolition
de restrictions dans les échanges commerciaux et harmoniser les
politiques douanières, le GATT poursuivait les objectifs
suivants :
1. La concession mutuelle et automatique de la clause de la
nation la plus favorisée ;
2. La disparition des restrictions quantitatives ;
3. L'abaissement progressif des droits des douanes ;
4. L'interdiction ou la règlementation du Dumping et
des subventions à l'exportation.
La RDC a adhéré au COMESA lors de la
ratification à Lilongwe (Malawi), le 08 décembre 1994, du trafic
portant création du marché commun de l'afrique de l'Est et de
l'Afrique australe. Cette adhésion implique des obligations en termes de
promotion et libération du commerce.
Le 31 octobre 2010 à Lusaka, la zone de libre Echange
(ZLE) a été lancée. La RDC n'a pas encore réduit
son tarif intra COMESA. Néanmoins, le pays a mis en oeuvre la
déclaration douanière du COMESSA (DD-COM) pour les bureaux
douaniers informatisés.
La communauté économique des Etats de l'Afrique
centrale (CEEAC) en sigle, a été créée le 18
octobre 1983 à Libreville au Gabon avec les objectifs de la
création d'une zone de libre-échange, d'une union
douanière, d'un marché commun ainsi que la promotion et la
consommation de la paix dans la région.
Le 22 Aout 2002 à Nyango, il a été conclu
un accord commercial entre le gouvernement de RDC et de la République de
Zimbabwe, qui prévoit des avantages pour l'échange des produits
originaires de ces deux pays. Sa mise en oeuvre fait l'objet d'un protocole
d'accord entre la DGDA et le ZIMRA.
I.2. Evolution de la douane en RDC
En RDC, l'histoire de la douane remonte à
l'époque coloniale. Dans les années 1885, lors de la
conférence de Berlin, il y a eu fixation des frontières reconnues
officielles en Afrique. De ce fait, le Congo sera une propriété
privée du Roi Belge Léopard II, et qui faisait à ce que
toutes les recettes réalisées au Congo était directement
envoyées en Belgique dans le compte du Roi Léopold II.
En 1908, remonte la cession de l'EIC au royaume de Belgique et
fut créé en 1919, l'Office de Douane coloniale avec son
siège à l'Envers dans le but d'organiser la douane coloniale.
La gestion de ce bureau était assurée par
l'administration Belge des douanes et Accises qui y employaient 98 agents et
reportait au trésor de la colonie entre 45% et 50% des recettes
fiscales. C'est après la deuxième guerre mondiale que la douane
congolaise prit l'image actuelle grâce au décret du 29 janvier
1949 appuyé par l'ordonnance - loi n°33/9 du 06 janvier 1950, qui
règle de manière réaliste toutes les opérations
douanières.
En 1960, avec l'avènement de l'indépendance de
la RDC, l'officier douanier colonial fut officiellement dissout en 1962 et en
1964. Toutes les activités douanières furent regroupées et
organisées en une direction du Ministre de finance, émergent du
budget de l'Etat. Cette direction appliquait les procédures
budgétaires prescrites par le règlement général sur
la comptabilité publique.
Le 15 Mai 1979, le Président de la RDC/Zaïre
à l'époque Monsieur MOBUTU SESSESEKO KUKUNGWENDO WAZABANGA,
signera une ordonnance loi n°79/113 pour leur conférer l'autonomie
financière. C'est la même date que sera créé
l'office des douanes et accises. (OFIDA). Actuellement Direction
Générale des Douanes et Accises (DGDA) par l'ordonnance loi
n°19 - 114 dont les objectifs et la mission sont restés
traditionnels.
Après 30 ans, le gouvernement congolais par le
décret n°09/43 du 03 septembre 2009 créé la DGDA. La
douane reste une institution d'intérêt général,
placée par l'autorité du gouvernement et aussi un service public
qui se charge de percevoir pour le compte de l'Etat des droits et taxes sur les
marchandises importées et exportées ou fabriquées
localement. Ses services se chargent aussi de faire respecter la
législation douanière et veillent à l'importation des
armes, de poudre à feu de chasse et de stupéfiant.
Sur le plan administratif, le DGDA est régie par la loi
n°79 - 002 du 06 janvier 1978, portant disposition générale
applicables aux entreprises publiques. L'administrateur se réfère
au code du travail et à la convention collective et au statut du
personnel jouissant d'une certaine particularité. Il présente
certaines caractéristiques d'une entreprise privée notamment par
les conditions d'embauche et de prestation de service.
Sur le plan technique, la loi douanière trouve son
fondement sur :
1. Décret 09/43 du 3 décembre 2009 portant la
création et organisation de la DGDA
2. Ordonnance loi n°10/002/2010 portant code des
douanes.
3. La loi accisienne, ordonnance loi 68/010 du 6 janvier 1968
relative aux droits d'accises ou de consommation.
4. La loi n°007/2012 du 21 septembre 2012 portant code
d'accises
5. La loi n°08/02 du 06 Mai 2008 modifiant et
complétant l'ordonnance loi n068/010.
6. La loi n°003/002 du 13 mai 2013 portant sur le nouveau
tarif des droits et taxes à l'importation et la loi n°003/02 du 13
Mars 2003 portant sur le niveau tarifs des droits et taxes à
l'exportation.
7. Le décret n°05/183 du 30 décembre 2005
instituant le guichet unique de dédouanement des marchandises à
l'importation et à l'exportation en RDC.
8. La loi n°009 du 18 Mars relative à
l'évaluation en douane.
I.3. Mission et objectif de la douane
a) objectifs de la DGDA
La DGDA a pour objet social de :
ü Percevoir pour le compte du trésor public, les
droits et taxes frappant les marchandises importées et exportées
et fabriquées localement.
ü Lutter contre la fraude qui prive l'Etat d'une partie
importante de ses ressources
ü Sécuriser la population sur les marchandises
dont l'importation et exportation sont prohibées.
b) Missions de la DGDA
ü Mission fiscale : est la
principale, la traditionnelle et la classique mission de l'administration des
douanes : elle traduit la charge de la douane de percevoir les droits et
taxes à l'importation et l'exportation et diverses recettes sur les
marchandises qui franchissent les frontières nationales.
ü Mission
économique : la douane joue la politique
protectionniste en protégeant les industries locales et les produits
fabriquées localement contre la concurrence étrangère,
c'est-à-dire en haussant le taux des droits d'entrées sur les
marchandises dont les similaires ou substitues sont produits localement.
Notre balance est déficitaire parce que les
importations sont supérieures aux exportations. Donc nous demandons de
l'extérieur.
ü Mission
sécuritaire : pour la surveillance des
frontières nationales. La recherche des fraudes douanières sur
toute l'étendue du territoire de la République.
ü Mission
intermédiaire : elle fait l'intermédiation en
collaboration avec d'autres services tels que (DGI, FPI, OGEFREM, OCC
etc....)
Section 2. PRESENTATION DE LA DGDA SOUS DIRECTION
D'UVIRA
La sous-direction d'Uvira est une représentation de la
direction provinciale de Bukavu dans la ville d'Uvira.
Elle est autonome représentée par un
sous-directeur, chef local. Chaque bureau de douane en RDC ayant un code pour
la sous-direction D'uvira c'est : 609078.
Cette dernière a une direction de guichet unique avec
quatre sous-directions à savoir :
· Le bureau de Baraka ;
· Le bureau de Kalundu ;
· Le bureau de kavimvira ;
· Le bureau de Kiliba.
2.1. Situation géographique
Le siège de la DGDA/Uvira se situe dans le quartier
kavimvira, sur l'avenue de Lac, n°49, sur la route reliant Uvira
Bujumbura.
Il est limité :
v Au Nord: par l'étang de
Nyangara ;
v Au Sud : par la route menant à la
frontière Uvira-Bujumbura de kavimvira ;
v A l'Est : par le Camps militaire
Général des casques bleus
v A l'ouest : par la route nationale
n°5.
2.3. ORGANISATION STRUCTURO-FONCTIONNELLE
SOUS-DIRECTION UVIRA
2.3.1. La structure organisationnelle
SECRETARIAT
BUREAU VERIFICATION
INSPECTION DE LA REGLEMENTATION ET FACILITATION
INSPECTION DE KALUNDU
INSPECTION DE LA BRIGADE
INSPECTION DE LA VERIFICATION
INSPECTION ADMINISTRATION ET FINANCE
CONTROLE VERIFICATION
CONTROLE BRIGADE
SECRETARIAT
RECETTE PRINCIPALE
CONTROLE VALEUR, STATISTIQUE ET
DOCUMENTATION
CONTROLE, ADMINISTRATION ET FINANCE
BUREAU VERIFICATION
BUREAU BRIGADE
SUCCURSALE KAVIMVIRA
BUREAU CONTROLE BARAKA
COMPTABILITE
BUREAU RECETTE
RECETTE PRINCIPALE
POSTE MUSHIMBAKE
POSTE DINE
POSTE BUMA
POSTE LUSENDA
POSTE LWEBA
SUCCURSALE YUNGU
SUCCURSALE KAZIMIA
SUCCURSALE MBOKO
POSTE KIVOVO
BUREAU BRIGADE
POSTE MAENDELEO
BUREAU VERIFICATION
BUREAU RECETTE
CONTROLE BRIGADE
CONTROLE VERIFICATION
BUREAU RECETTE KILIBA
POSTE SANGE
2.3.2. Organisation fonctionnelle
1. La sous-direction.
La DGDA sous-direction est chapeauté par un
sous-directeur chef local, il dépend hiérarchiquement du
directeur provincial basé à Bukavu. C'est lui qui coordonne,
l'administra toutes les activités des douanes et accises
à Uvira.
2. Secrétariat
Il s'occupe essentiellement de :
Ø La réception, d'identification de
l'enregistrement et la présentation du courrier au sous - directeur chef
locale,
Ø La rédaction et expédition du courrier
selon les explications du sous - directeur,
Ø L'accueil et orientation des visiteurs auprès
des personnes désirées.
3. Inspection d'administration et finance
Elle contrôle, coordonne toutes les activités
relatives aux finances et à l'administration de la sous - direction
d'Uvira.
4. Inspection de la vérification
Elle veuille au contrôle documentaire (facture,
connaissement, frets T1, certificat d'assurance) et physique (visite des
marchandises) sous douanes afin de faire un rapprochement entre ce qui est
déclarée sur les documents et la réalité physique.
Cependant, cette vérification peut être partielle soit
intégrale suivant la notoriété dont
bénéficie l'opérateur économique. Elle veille en
autre de l'évaluation en douane et de la tarification des marchandises
sous douane.
Bureau de vérification
La vérification joue un rôle très
important dans la mobilisation des recettes douanières, elle constitue
la plaque tournante de la douane, car si la vérification trouve une
fracture, c'est toute la douane qui boitte. Pour éviter que cela soit
le cas, le législateur a prévue et défini un cadre
idéal pour l'accomplissement d'une efficace à travers la
législation douanière congolaise (code des douanes).
Cela étant, avant tout commencent de la
vérification, le VERIDOU est tenu de s'assurer si le document qui lui
est présenté est valide, c'est-à-dire :
- Qu'il contient tous les renseignements nécessaires
pour taxer et donner les statistiques sans contester (sans discussion) les
marchandises qui y sont reprises ;
- Que les marchandises ont été bien
rangées dans les positions que leur assigne le tarif ;
- Que le calcul des droits effectué par le
déclarant est exact.
Si une condition ci - dessous n'est pas remplie, le VERIDOU
envoie le document au bureau pour régularisation. A ce niveau, le
VERIDOU refait en quelque sorte l'acceptation en veillant sur trois (3)
choses :
§ Que la déclaration est conforme au modèle
établi par le Ministre des finances,
§ Que la position tarifaire est la bonne
§ Que la valeur en douane est exacte en vue de garantir
la maximisation des recettes douanières.
Cela constitue jusque - la l'étape de la
vérification documentaire. Ensuite, après le pointage des colis
présentés à la vérification, se fait produire tous
les documents, qui lui paraissent de nature à l'éclairer, il
désigne éventuellement les colis à ouvrir, constate la
conformité ou la non - conformité des renseignements figurant
à la déclaration avec les existences reconnues et
éventuellement relève les infractions.
5. Inspection de la brigade
douanière.
Elle est chargée principalement des quatre(4) missions
traditionnelles à savoir :
- La surveillance générale des frontières
nationales
- Recherche, répression et lutte contre la fraude
douanière
- La protection du patrimoine douanier
- Assurer la conduite en douane des marchandises vers un
bureau de douane le plus proche possible.
6. Recette
La recette est un bureau dans lequel se passent les
opérations qui permettent d'encadrer les droits et taxes de l'Etat. Dans
le domaine de finance, nous définissions la recette comme le produit en
argent. (D'un impôt).
Les agents des recettes agissent conformément aux taxes
légales : le code de douane (législation douanière) :
tarif douanier, les arrêtés ministériels et
interministériels, instruction et notes de service produit par la
hiérarchie et des différentes dispositions légales et
réglementaires.
7. Le service de la prise en
charge.
Toutes les marchandises importés par les
frontières terrestres doivent être aussitôt conduites au
bureau de la douane le plus proche, en empruntant la toute la plus
déterminée par arrêtée du ministre ayant les
finances dans ses attributions. Elles ne peuvent pas être introduites
dans les maisons ou autres bâtiments avant d'avoir été
conduite au Bureau de douane et ne peuvent dépasser celui-ci dans
l'autorisation de la douane.
8. L'inspection locale de
Kalundu.
Elle est chapeautée par un chef de division faisant
fonction du bureau, il est secondé par 4 chefs de bureau faisant
fonction de contrôleur ou receveur principal, ces derniers ont sous leur
ordre des agents de collaborations qui sont les vérificateurs et les
assistants.
Recette principale des douanes et
accises
Elle est chapeautée par le receveur principal ou le
receveur des douanes et accises, elle s'occupe principalement de la prise en
charge des marchandises en douane, de la perception des recettes
douanières et arcisiennes, selon l'importance ou le statut d'un bureau
ou d'un autre.
La marchandise sous - douane est sous la responsabilité
du receveur principal ou du receveur des douanes et accises. Selon le cas,
c'est l'un ou l'autre qui ;
- Perçoit l'impôt douanier
- Perçoit les taxes, redevances des autres services
(taxes connexes) et de la tenue de comptabilité douanière et
celle des autres services.
Ex : FONER, SONAS, FPI, OGEFREM etc. (autres services
connexes à la douane).
Contrôle valeur, statistique et documentation
Il s'agit de la collecte, centralisation et analyse de
données sur base des documents douaniers et commerciaux dans le but
d'élaborer des statistiques sur le commerce extérieur par
régime douanier et par nature des marchandises...
- Publier ces statistiques et constituer ainsi une
documentation des douanes et accises
- Déterminer la valeur en douane (valeur CIF = FOB +
FRET1 + FRET2 + Assurance + Autres frets) tant à l'importation
qu'à l'exportation.
CHAP III. PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Après avoir passé en revue de la
littérature existante en rapport avec le sujet d'étude au premier
chapitre, en suite le deuxième chapitre a fait illusion à la
présentation de la DGDA/Uvira bureau de Kavimvira ; alors le
troisième chapitre de notre travail est consacré à la
présentation et analyse des données suivis de
l'interprétation des résultats obtenus.
La comparaison des recettes permet à la douane et aux
douaniers de bien savoir si un produit génère des recettes
très élevées par rapport aux autres produits
importés, ceci dans le cadre de classer le pourcentage de chaque produit
importé ou exporté déclaré dans un bureau de
douane. En comparant les recettes de deux ou plusieurs produits, les
résultats peuvent être les mêmes ou différents.
L'égalité de deux ou plusieurs produits est dus par le fait que
les importations de ces produits sont les mêmes ; le taux de
taxation est le même ; s'ils payent le même droits à la
douane.
Les recettes le plus élevées peuvent s'expliquer
soit parce qu'elles sont dues par le taux le plus élevés d'un
produit X par rapport au produit Y, soit par une importation massive d'un
produit présentant un pourcentage supérieur aux autres produits
présentant des recettes inferieures, soit il est soumis au paiement de
droit de consommation ou à un paiement de droit de consommation
spéciale.
Notre recherche est une analyse comparative concernant des
données quantifiables (chiffrées). Leur analyse nous a
obligés de faire recours à la méthode quantitative par
laquelle l'outil informatique (logiciel Excel) a été mis à
contribution.
III.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
La présentation des données de ce travail est
basée à la période sous-examen allant de 2017 à
2019. Ces années sont considérées comme les années
de l'échantillon, les résultats fournis par ces années ne
sont pas dynamiques pour toutes les années d'existence du bureau de
kavimvira, mais aussi, ils ne seront pas les mêmes pour les années
figurées, donc ces résultats peuvent variés selon les
périodes.
III.1.1. recettes perçues à l'importation du
ciment et du sel en CDF
Tableau n°3 : recettes perçues en
2017
MOIS
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
RECETTES TOTALE
|
Janvier
|
16 176 654
|
Néant
|
16 176 654
|
Février
|
1 390 686
|
1 890 453
|
3 281 139
|
Mars
|
26 129 121
|
2 063 909
|
28 193 030
|
Avril
|
7 025 920
|
Néant
|
7 025 920
|
Mai
|
16 230 375
|
816 529
|
17 046 904
|
Juin
|
3 798 106
|
4 283 971
|
8 082 077
|
Juillet
|
6 025 030
|
1 151 646
|
7 176 676
|
Août
|
17 006 381
|
288 393
|
17 294 774
|
Septembre
|
13 715 618
|
3 935 188
|
17 650 806
|
Octobre
|
Néant
|
70 035
|
70 035
|
Novembre
|
Néant
|
2 365 772
|
2 365 772
|
Décembre
|
Néant
|
467 364
|
467 364
|
TOTAL
|
107 497 891
|
17 333 260
|
124 831 151
|
Source : rapport annuel DGDA/UVIRA
inspection de Kamvivira 2017
Interprétation : Au regard des
données qu'on peut lire dans ce tableau, nous remarquons que les
recettes perçues par la DGDA à l'importation du ciment ont
évoluer en dents de scie, c'est-à-dire en augmentant et en
diminuant d'une manière oscillatoire de mois en mois ; avec une
recette totale de 107 497 891Fc.De même on
peut lire dedans une constatation de la DGDA de trois mois sans aucune
importation du ciment tel que vu à partir du mois d'octobre jusqu'en
décembre.
Pour ce qui est de l'importation du Sel, les recettes ont
évoluées à la hausse à partir du mois de janvier
jusqu'en Mars, et à partir du mois de Mai jusqu'en Juillet. De
même pour l'importation du Sel, la DGDA a connue deux mois sans avoir
enregistré une seule importation du sel comme peu-t-on lire dans le
tableau précédent pour le mois de Janvier et Avril. Vu cette
évolution, les importations du sel ont générées une
recette totale de 17 333 260Fc.
En outre, le total des importations pour ces deux produits a
généré une recette totale égale à
124 831 151Fc.
Tableau n°4. Recettes perçues en
2018
MOIS
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
RECETTES TOTALES
|
Janvier
|
79 298
|
140 554
|
219 852
|
Février
|
1 268 760
|
1 241 112
|
2 509 872
|
Mars
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Avril
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Mai
|
5 852 088
|
2 939 378
|
8 791 466
|
Juin
|
8 282 399
|
1 325 270
|
9 607 669
|
Juillet
|
3 640 620
|
732 025
|
4 372 645
|
Aout
|
16 494 686
|
312 791
|
16 807 477
|
Septembre
|
6 882 366
|
Néant
|
6 882 366
|
Octobre
|
2 024 751
|
Néant
|
2 024 751
|
Novembre
|
23 558 825
|
2 790 095
|
26 348 920
|
Décembre
|
2 448 380
|
932 117
|
3 380 497
|
TOTAL
|
70 532 173
|
10 413 342
|
80 945 515
|
Source : rapport annuel DGDA/UVIRA
inspection de Kamvivira 2018
Interprétation : les
données du tableau ci-haut nous renseignent que la DGDA/Uvira pour cette
année a connue deux mois successifs sans aucune importation du ciment ni
du Sel tel que vu pour le mois de Mars et d'Avril. Nous constatons
également comme pour l'année passée, une évolution
en dents de scie pour les recettes perçues à l'importation du
ciment avec un total annuel égal à
70 532173Fc. pour ce qui est du sel, les
recettes ont évoluées à la baisse à partir du mois
de mai jusqu'en octobre avec comme recettes totales égales à
10 413 342Fc. hormis ces deux mois successifs sans
aucune importation du ciment ni du sel, la DGDA a également connue deux
autres mois sans importation du sel comme on peut lire pour le mois de
septembre et octobre dans la colonne de recettes du sel ; ce qui fait pour
ce produit une constatation des 4 mois sans aucune importation.
Ceci étant, les importations générales
pour ces deux produits ont générées une recette totale de
80 945 515Fc.
Tableau n°5. Recettes perçues en
2019
MOIS
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
RECETTES TOTALES
|
Janvier
|
Néant
|
1 187 076
|
1 187 076
|
Février
|
Néant
|
605 365
|
605 365
|
Mars
|
22 119 336
|
3 821 828
|
25 941 164
|
Avril
|
néant
|
2 289 446
|
2 289 446
|
Mai
|
7 205 631
|
625 870
|
7 831 501
|
Juin
|
6 336 431
|
443 063
|
6 779 494
|
Juillet
|
25 660 361
|
1 624 067
|
27 284 428
|
Août
|
5 504 330
|
2 826 879
|
8 331 209
|
Septembre
|
560 181
|
1 725 800
|
2 285 981
|
Octobre
|
47 321 239
|
312 791
|
47 634 030
|
Novembre
|
21 409 472
|
2 790 095
|
24 199 567
|
Décembre
|
24 249 354
|
450 096
|
24 699 450
|
TOTALE
|
160 366 335
|
18 702 376
|
179 068 711
|
Source : rapport annuel DGDA/UVIRA
inspection de Kamvivira 2019
Interprétation :ce tableau nous
fait remarquer que les importations du sel ont étés
régulières et la DGDA n'a connue aucun mois sans importations.
Cela a généré une recette totale de
18 702 376Fc. Mais, toutefois, malgré les
importations régulières du sel, les importations du ciment ont
générées une recette totale supérieure à
celle du sel égale à 160 366 335Fc
quel que soit une constations de trois mois sans aucune importation de
ce dernier pour le mois de Janvier, Février et Avril.
De ce fait, les recettes totales pour les importations de ce
deux produits ont étés de l'ordre de
179 068 711Fc.
Tableau n°6. Tableau synthétique des
recettes perçues en CDF de 2017 à 2019
ANNEES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
RECETTES TOTALES
|
2017
|
107 497 891
|
17 333 260
|
124 831 151
|
2018
|
70 532 173
|
10 413 342
|
80 945 515
|
2019
|
160 366 335
|
18 702 376
|
179 068 711
|
TOTAL
|
338 396 399
|
46 448 978
|
384 845 377
|
Source : nos calculs sur bases des
tableaux n°1, 2 et 3
Interprétation :ce tableau nous
fait conclure que pour tous ces deux produits, les recettes ont
évoluées en dents de scie avec successivement comme recettes
totales égales à 124 831 151Fcen 2017,
puis elles diminuent jusqu'à 80 945 515Fc en
2018, et en fin en 2019 elles augmentent à
179 068 711Fc ; ce qui génère une
recette totale égale à 384 845 377Fc
pour ces trois ans d'étude.
III.1.2. Analyse comparative de l'apport des recettes en
CDF
Tableau n°7 : comparaison d'apport des
recettes de 2017
MOIS
|
RECETTES TOTALES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
Montants
|
Pourcentages
|
Montants
|
Pourcentages
|
Janvier
|
16 176 654
|
16 176 654
|
100
|
0
|
0
|
Février
|
3 281 139
|
1 390 686
|
42,4
|
1 890 453
|
57,6
|
Mars
|
28 193 030
|
26 129 121
|
92,7
|
2 063 909
|
7,3
|
Avril
|
7 025 920
|
7 025 920
|
100
|
0
|
0
|
Mai
|
17 046 904
|
16 230 375
|
95,2
|
816 529
|
4,8
|
Juin
|
8 082 077
|
3 798 106
|
47
|
4 283 971
|
53
|
Juillet
|
7 176 676
|
6 025 030
|
84
|
1 151 646
|
16
|
Aout
|
17 294 774
|
17 006 381
|
98,3
|
288 393
|
1,7
|
Septembre
|
17 650 806
|
13 715 618
|
77,7
|
3 935 188
|
22,3
|
Octobre
|
70 035
|
Néant
|
0
|
70 035
|
100
|
Novembre
|
2 365 772
|
Néant
|
0
|
2 365 772
|
100
|
Décembre
|
467 364
|
Néant
|
0
|
467 364
|
100
|
TOTAL
|
124 831 151
|
107 497 891
|
86,1
|
17 333 260
|
13,9
|
Source : nos calculs sur base du tableau
n°1
Interprétation :nous constatons,
au regard de ce tableau, qu'en 2017 le ciment a apporté plus dans les
recettes de la DGDA que le sel avec un taux de participation égale
à 86,1% contre 13,9% pour le sel.
Egalement, nous constatons que pour le ciment, les mois les plus contributifs
sont janvier et avril avec partout
100% le taux de participation et le plus faibles mois sont
respectivement octobre, novembre et
décembre où la DGDA n'a enregistré aucune
importation du ciment, d'où le taux de participation étant de
0%. Par contre, pour le Sel, les plus contributifs de tous les
mois sont octobre, novembre et
décembre avec 100% le taux de
participation et les plus faibles sont janvier et
Avril avec 0%.
Tableau n°8. Comparaison d'apport des recettes en
2018
MOIS
|
RECETTES TOTALES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTE DU SEL
|
Montants
|
pourcentage
|
Montants
|
pourcentage
|
Janvier
|
219 852
|
79 298
|
36,1
|
140 554
|
63,9
|
Février
|
2 509 872
|
1 268 760
|
50,6
|
1 241 112
|
49,4
|
Mars
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Avril
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
Mai
|
8 791 466
|
5 852 088
|
66,6
|
2 939 378
|
33,4
|
Juin
|
9 607 669
|
8 282 399
|
86,2
|
1 325 270
|
13,8
|
Juillet
|
4 372 645
|
3 640 620
|
83,3
|
732 025
|
16,7
|
Aout
|
16 807 477
|
16 494 686
|
98,1
|
312 791
|
1,9
|
Septembre
|
6 882 366
|
6 882 366
|
100
|
Néant
|
Néant
|
Octobre
|
2 024 751
|
2 024 751
|
100
|
Néant
|
Néant
|
Novembre
|
26 348 920
|
23 558 825
|
89,4
|
2 790 095
|
10,6
|
décembre
|
3 380 497
|
2 448 380
|
72,4
|
932 117
|
27,6
|
TOTAL
|
80 945 515
|
70 532 173
|
87,1
|
10 413 342
|
12,9
|
Source : nos calculs sur base du tableau
n°2
Interprétation :comme en 2017,
malgré la baisse du taux de participation, le ciment demeure toujours
plus contributif que le Sel avec un taux de participation de
87,1% contre 12,9% du sel. Les mois les plus
contributifs pour le ciment sont Septembre et
Octobre avec 100% le taux de participation et
les plus faibles mois sont Mars et avril avec
0%. Pour le Sel le mois les plus contributifs sont
Janvier et Février avec respectivement
63,9% et 49,4% le taux de
participation ; et les plus faibles sont les quatre mois que la DGDA n'a
connue aucune importation.
Tableau n°9. Comparaison d'apport des recettes de
2019
MOIS
|
RECETTES TOTALES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
Montants
|
Pourcentage
|
Montants
|
Pourcentage
|
Janvier
|
1 187 076
|
Néant
|
Néant
|
1 187 076
|
100
|
Février
|
605 365
|
Néant
|
Néant
|
605 365
|
100
|
Mars
|
25 941 164
|
22 119 336
|
85,3
|
3 821 828
|
14,7
|
Avril
|
2 289 446
|
Néant
|
Néant
|
2 289 446
|
100
|
Mai
|
7 831 501
|
7 205 631
|
92
|
625 870
|
8
|
Juin
|
6 779 494
|
6 336 431
|
93,5
|
443 063
|
6,5
|
Juillet
|
27 284 428
|
25 660 361
|
94
|
1 624 067
|
6
|
Aout
|
8 331 209
|
5 504 330
|
66,1
|
2 826 879
|
33,9
|
Septembre
|
2 285 981
|
560 181
|
24,5
|
1 725 800
|
75,5
|
Octobre
|
47 634 030
|
47 321 239
|
99,3
|
312 791
|
0,7
|
Novembre
|
24 199 567
|
21 409 472
|
88,5
|
2 790 095
|
11,5
|
décembre
|
24 699 450
|
24 249 354
|
98,2
|
450 096
|
1,8
|
TOTAL
|
179 068 711
|
160 366 335
|
89,6
|
18 702 376
|
10,4
|
Source : nos calculs sur base du tableau
n°3
Interprétation :comme pour les
deux autres précédentes années, le ciment est toujours
pour cette année aussi le plus contributif que le sel avec
89,6% le taux de participation contre 10,4%
du sel. Pour cette année, les plus contributifs des mois sont
Octobre et décembre pour le ciment et
Janvier, Février et Mars pour le sel
avec respectivement comme taux de participation de 99,3% et
98,2% pour le ciment et pour le sel 100% pour
tous ces mois. Par contre, les mois qui ont contribué moins sont
Janvier, Février et Mars pour le
ciment avec 0% le taux de participation et pour le sel
Octobre et décembre avec
respectivement 0,7% et 1,8% le taux de
participation.
Tableau n°10. Tableau synthétique de
comparaison d'apport des recettes en CDF de 2017 à 2019
ANNEES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
RECETTES TOTALES
|
POURCENTAGE
|
CIMENT
|
SEL
|
2017
|
107 497 891
|
17 333 260
|
124 831 151
|
86,1
|
13,9
|
2018
|
70 532 173
|
10 413 342
|
80 945 515
|
87,1
|
12,9
|
2019
|
160 366 335
|
18 702 376
|
179 068 711
|
89,6
|
10,4
|
TOTAL
|
338 396 399
|
46 448 978
|
384 845 377
|
87,9
|
12,1
|
Source : nos calculs sur bases des
tableaux 5, 6 et 7
Interprétation : nous constatons
à l'égard des données contenues dans ce tableau que pour
toutes ces trois ans, le ciment reste le plus contributif que le sel avec
87,9% le taux de participation contre 12,1%
du sel.
III.1.3. Apport des recettes du ciment et du sel dans les
recettes totales de la DGDA-Uvira
Tab n°11 : contribution dans les recettes
totales en 2017
MOIS
|
RECETTES TOTALES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
Montant
|
Pourcentage
|
Montant
|
Pourcentage
|
Janvier
|
85489629
|
16 176 654
|
18,92
|
0
|
0
|
Février
|
384358051
|
1 390 686
|
0,36
|
1 890 453
|
0,49
|
Mars
|
144620052
|
26 129 121
|
18,07
|
2 063 909
|
1,43
|
Avril
|
352569447
|
7 025 920
|
1,99
|
0
|
0
|
Mai
|
344372883
|
16 230 375
|
4,71
|
816 529
|
0,24
|
Juin
|
282654125
|
3 798 106
|
1,34
|
4 283 971
|
1,52
|
Juillet
|
350326208
|
6 025 030
|
1,72
|
1 151 646
|
0,33
|
Août
|
294881082
|
17 006 381
|
5,77
|
288 393
|
0,10
|
Septembre
|
325070115
|
13 715 618
|
4,22
|
3 935 188
|
1,21
|
Octobre
|
250585124
|
0
|
0
|
70 035
|
0,03
|
Novembre
|
384278439
|
0
|
0
|
2 365 772
|
0,62
|
Décembre
|
253135320
|
0
|
0
|
467 364
|
0,18
|
TOTAL
|
3452340475
|
107 497 891
|
3,11
|
17 333 260
|
0,50
|
Source : nos calculs sur base du tableau
1
Interprétations : au vu de ce
tableau, nous remarquons qu'en 2017, les recettes perçues aux
importations du ciment ont contribuées plus dans les recettes totales de
la DGDA-Uvira en termes de recettes de
107 497 891fc, soit 3.11% de la
recette totale contre 17 333 260fc, soit
0.5% de la recette totale pour les importations du sel.
Tan n°12 : participation en 2018
MOIS
|
RECETTES TOTALES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
Montant
|
Pourcentage
|
Montant
|
Pourcentage
|
Janvier
|
365776555
|
79 298
|
0,02
|
140 554
|
0,04
|
Février
|
253371100
|
1 268 760
|
0,50
|
1 241 112
|
0,49
|
Mars
|
384518903
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Avril
|
438091109
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Mai
|
452005068
|
5 852 088
|
1,29
|
2 939 378
|
0,65
|
Juin
|
301567027
|
8 282 399
|
2,75
|
1 325 270
|
0,44
|
Juillet
|
188838770
|
3 640 620
|
1,93
|
732 025
|
0,39
|
Août
|
243862195
|
14 494 686
|
5,94
|
312 791
|
0,13
|
Septembre
|
327566762
|
6 882 366
|
2,10
|
0
|
0
|
Octobre
|
159349493
|
2 024 751
|
1,27
|
0
|
0
|
Novembre
|
148776130
|
23 558 825
|
15,84
|
2 790 095
|
1,88
|
Décembre
|
135315612
|
2 448 380
|
1,81
|
932 117
|
0,69
|
TOTAL
|
3399038724
|
70 532 173
|
2,08
|
10 413 342
|
0,31
|
Source : nos calculs sur base du tableau
2
Interprétations : la lecture de
ce tableau fait remarquer qu'au cours de l'année 2018, les recettes
perçues aux importations du ciment ont une grande part dans les recettes
totales de la DGDA que celles perçues aux importations du sel avec une
somme égale à 70 532 173fc, soit
2.08% de recettes totales ; contre
10 413 342fc, soit 0.31% de
recettes totales pour le sel.
Tab n°13 : participation en 2019
MOIS
|
RECETTES TOTALES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTES DU SEL
|
Montant
|
Pourcentage
|
Montant
|
Pourcentage
|
Janvier
|
134030482
|
0
|
0
|
1 187 076
|
0,89
|
Février
|
106601092
|
0
|
0
|
605 365
|
0,57
|
Mars
|
920641211
|
22 119 336
|
2,40
|
3 821 828
|
0,42
|
Avril
|
133987966
|
0
|
0
|
2 289 446
|
1,71
|
Mai
|
119504224
|
7 205 631
|
6,03
|
625 870
|
0,52
|
Juin
|
641375209
|
6 336 431
|
0,99
|
443 063
|
0,07
|
Juillet
|
527582093
|
25 660 361
|
4,86
|
1 624 067
|
0,31
|
Août
|
672298713
|
5 504 330
|
0,82
|
2 826 879
|
0,42
|
Septembre
|
590919132
|
560 181
|
0,09
|
1 725 800
|
0,29
|
Octobre
|
470612492
|
47 321 239
|
10,06
|
312 791
|
0,07
|
Novembre
|
484224483
|
21 409 472
|
4,42
|
2 790 095
|
0,58
|
Décembre
|
419636460
|
24 249 354
|
5,78
|
450 096
|
0,11
|
TOTAL
|
5 221 413 557
|
160 366 335
|
3,07
|
18 702 376
|
0,36
|
Source : nos calculs sur base du tableau
3
Interprétations : a la
lumière de ce tableau précèdent, nous constatons qu'en
2019 également ; les importations du ciment en terme des recettes
ont contribuées plus dans les recettes totales de la DGDA avec
160 366 335fc, soit 3.07% de
recettes totales ; contre 18 702 376fc, soit
0.36% de recettes totales pour le cas du sel.
Tab n°14 : synthèse de
participation
ANNEES
|
RECETTES TOTALES
|
RECETTES DU CIMENT
|
RECETTE DU SEL
|
Montant
|
Pourcentage
|
Montant
|
Pourcentage
|
2017
|
3452340475
|
107 497 891
|
3,11
|
17 333 260
|
0,50
|
2018
|
3399038724
|
70 532 173
|
2,08
|
10 413 342
|
0,31
|
2019
|
5221413557
|
160 366 335
|
3,07
|
18 702 376
|
0,36
|
TOTAL
|
12 072 792 756
|
338 396 399
|
2,80
|
46 448 978
|
0,38
|
Source :nos calculs sur base des
tableaux 9,10 et 11
Interprétations : au regard de ce
tableau, nous constatons que, durant ces trois ans d'étude en
général, les importations du ciment ont apportées plus
dans les recettes totales de la DGDA en terme de recettes avec une part
égale à 338 396 399fc, soit
2.8% de recettes totales contre
46 448 978fc, soit 0.38% de
recettes totales pour le sel.
III.2. INTERPRETATION DES RESULTATS
Apres la détermination de la tendance
générale de l'évolution des recettes issues de
l'importation du Ciment et du Sel, nous avons remarqué que :
v Les recettes du Ciment comme celles du Sel évoluent
tous deux en dents de scie, c'est-à-dire en augmentant et en diminuant
d'une manière oscillatoire de mois en mois avec respectivement comme
recettes égale à 107 497 891Fc en
2017, 70 532 173Fc en 2018 et
160 366 335Fc en 2019 pour l'importation du Ciment,
ce qui génère une recette totale égale à
338 396 399Fc. Pour le cas du sel, les recettes ont
été de 17 333 260Fc en 2017,10
413 342Fc en 2018 et 18 702 376Fc en 2019,
ce qui génère une recette totale de 46
448 978Fc.
v Les recettes totales de ces deux produits sont de
124 831 151Fc en 2017, 80 945 515Fc
en 2018 et 179 068 711Fc en 2019. Ce qui a
généré une recette totalpour toutes ces trois
années d'étude de 384 845 377Fc.
v Les recettes totales de la DGDA-Uvira sont de
3 452 340 475fc en 2017 ;
3 399 038 724fc en 2018 et
5 221 413 557fc en 2019 ; ce qui a
généré une recette totale pour toutes ces trois
années d'étude de
12 072 792 756fc.
v Durant ces trois ans d'étude en
général, les importations du ciment ont apportées plus
dans les recettes totales de la DGDA en termes de recettes avec une part
égale à 338 396 399fc, soit
2.8% de recettes totales contre
46 448 978fc, soit 0.38% de
recettes totales pour le sel.
Après toutes ces analyses,
Ø notre première hypothèse a
été infirmée car les recettes n'ont évoluées
ni à la hausse pour le ciment, ni à la baisse pour le Sel,
plutôt en dents de scie pour tous ces deux produits.
Ø Notre deuxième hypothèse est
affirmée par ce que les importations du ciment ont
généré plus dans les recettes de la DGDA avec une part
contributive de 2.8% contre 0.38% des
importations du sel.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
« l'étude comparative des recettes
douanières à l'importation du ciment et du sel à la
DGDA-Uvira » ; et qui avait comme objet
d'étude principale « l'analyse comparative des recettes
douanières perçues à la DGDA-Uvira lors des importations
du ciment et du sel pendant les trois ans d'étude allant de 2017
à 2019 »
Au premier chapitre, nous nous sommes bornés sur les
cadres théoriques et conceptuels du sujet, le deuxième
présente le milieu d'étude qui est la DGDA-Uvira et en fin, le
troisième chapitre porte sur la présentation, analyse des
données et interprétations des résultats.
En outre, pour aborder ce thème, nous nous sommes
posé les questions suivantes en guise de notre
problématique :
v Quel est l'évolution comparative des recettes
douanières issues des importations du ciment et du sel durant la
période sous examen ?
v Entre les deux produits, lequel a
généré plus des recettes à la DGDA-Uvira par
rapport à l'autre pendant la période sous étude ?
Eu égard à ce qui précède, nos
hypothèses ont été formulées de la manière
que voici :
v Les recettes des importations du ciment évolueraient
à la hausse, tandis que celles des importations du sel
évolueraient à la baisse ;
v Le ciment contribuerait et/ou générerait plus
des recettes à la DGDA-Uvira que le sel pendant la période de
notre étude.
Pour tester et/ou vérifier nos hypothèses, nous
avions utilisé les méthodes suivantes : la méthode
historique, la méthode analytique, la méthode quantitative ainsi
que la méthode comparative ; sur lesquelles nous avions
associé la technique documentaire, la technique d'interview et celle de
navigation sur internet.
Ceci étant, après avoir utilisé une
méthodologie appropriée, nous avions aboutis aux résultats
selon lesquels :
v Les recettes du Ciment comme celles du Sel évoluent
tous deux en dents de scie, c'est-à-dire en augmentant et en diminuant
d'une manière oscillatoire de mois en mois avec respectivement comme
recettes égale à 107 497 891Fc en
2017, 70 532 173Fc en 2018 et
160 366 335Fc en 2019 pour l'importation du Ciment,
ce qui génère une recette totale égale à
338 396 399Fc. Pour le cas du sel, les recettes ont
été de 17 333 260Fc en 2017,10
413 342Fc en 2018 et 18 702 376Fc en 2019,
ce qui génère une recette totale de 46
448 978Fc.
v Les recettes totales de ces deux produits sont de
124 831 151Fc en 2017, 80 945 515Fc
en 2018 et 179 068 711Fc en 2019. Ce qui a
généré une recette total pour toutes ces trois
années d'étude de 384 845 377Fc.
v Les recettes totales de la DGDA-Uvira sont de
3 452 340 475fc en 2017 ;
3 399 038 724fc en 2018 et
5 221 413 557fc en 2019 ; ce qui a
généré une recette totale pour toutes ces trois
années d'étude de
12 072 792 756fc.
v Durant ces trois ans d'étude en
général, les importations du ciment ont apportées plus
dans les recettes totales de la DGDA en termes de recettes avec une part
égale à 338 396 399fc, soit
2.8% de recettes totales contre
46 448 978fc, soit 0.38% de
recettes totales pour le sel.
Après toutes ces analyses,
Ø notre première hypothèse a
été infirmée car les recettes n'ont évoluées
ni à la hausse pour le ciment, ni à la baisse pour le Sel,
plutôt en dents de scie pour tous ces deux produits.
Ø Notre deuxième hypothèse est
affirmée par ce que les importations du ciment ont
généré plus dans les recettes de la DGDA avec une part
contributive de 2.8% contre 0.38% des
importations du sel.
Pour clore, nous n'avons pas la prétention d'avoir fait
une étude exhaustive, mais l'essentiel de ce qui a été
écrit a suscité néanmoins un intérêt
scientifique en tous. Ainsi, notre travail étant une oeuvre humaine, il
est assujetti aux imperfections et ne manquera certainement pas d'étaler
quelques faiblesses au travers de certains jugements émis. Cependant vos
remarques et suggestions sont les bienvenues et laissons le champ libre aux
autres chercheurs de nous emboiter les pas.
BIBLIOGRAPHIE
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neufs et des friperies, cas du guichet unique de Goma ville de 2012
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* 2Destin PALUKU
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* 19 Ass MUFUKU MUFUKU INDASSA
Rodin ; cours de valeur en douane ; ISC UVIRA ;
Inédit ; G2 douane et accise ; 2018 2019
* 20 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010; Op Cit ; alinéa 16 et 17
* 21 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; Op Cit ; alinéa 11
* 22 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; Op Cit ; alinéa 10
* 23 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; Op Cit ; alinéa 22
* 24 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010; Op Cit ; alinéa 13
* 25 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010; Op Cit ; alinéa 24
* 26 Prof Godé MPOY
KADIMA ; Op Cit ; P36
* 27 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; Op Cit ; article 95 ;
alinéa 1
* 28 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; Op Cit ; article 5 ;
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* 29 Prof Godé MPOY
KADIMA ; Op Cit ; P37
* 30 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; Op Cit ; article 89
* 31 Décision
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l'ordonnance-loi n°10/002 du 20 Aout 2010 ; article 63
* 32 Pageau(J) s.d ;
pratique du commerce international ; Foucher ; Vanves ; 20eme
éd ; 2007 ; P 266
* 33 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; Op Cit ; article 99
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* 35 Pro Godé MPOY
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* 36 Kibuey MULAMBU ; la
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* 37 Albert (J-L) et a.
(sd) ; douane et droit douanier ; PUF ; Paris ; 2013 ;
P157
* 38 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; Op Cit ; article 112 ;
alinéa 1
* 39 La compétence du
bureau de douane est déterminée par le cadre organique de la
direction Générale des douanes et accises.
* 40 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout
* 41 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 Aout 2010 ; op cit ; Art. 337
* 42 Instructeur
Barthélemy KASAO et DJUMA NGOMANGA ; Module I :
législation douanière ; INPP/Goma ; 2013
* 43 Ordonnance-loi
n°007/2012 ; du 21 Septembre 2012 portant code des
accises ; Art.71
* 44 ASS MUFUKU MUFUKU INDASA
Rodin ; cours de Franchise et exonération ; ISC-Goma ;
Inédit ; G3 douane et accise ; 2018 2019