WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact de l'impôt sur le bénéfice et profit dans l'amélioration des encaissements fiscaux. cas de la dpi/kasa௠central


par Odette MUEMA KAMONJI
INSTITUT SUPERIEUR D'ETUDES SOCIALES DE KANANGA. ISES/KGA - Licence en gestion financière 2020
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.2 LA MISSION DE L'ADMINISTRATION FISCALE EN MATIERE DE CONTRÔLE

FISCAL

Le système fiscal congolais étant déclaratif, le législateur accorde l'opportunité d'une libre déclaration des éléments imposables. Cela étant, la mission de l'administration fiscale en matière du contrôle fiscal sera celle de s'assurer de la régularité, de l'exactitude et de la sincérité des déclarations.

La procédure du contrôle fiscal est déclenchée par la signature

Notons par ailleurs qu'il est envoyé à chaque contribuable un Avis de Mise en Recouvrement (AMR), indiquant les bases et les montants des impôts

"J 45 "J

des ordres de Monsieur le Directeur Provincial des Impôts ou du Chef de Centre des Impôts. La question que l'on se pose est celle de savoir en quoi consiste le contrôle fiscal. D'après notre appréhension, c'est l'ensemble des opérations qui consistent pour l'administration fiscale à constater et corriger les insuffisances, les inexactitudes, les omissions ou les dissimulations dans les éléments servant de base au calcul des impôts.

1.PHASES DU CONTRÔLE FISCAL

Le contrôle fiscal comporte trois phases à savoir: Le contrôle formel;

Le contrôle sur pièces;

Le contrôle sur place. (Manuel des procédures fiscales, Novembre 2004, p.35).

a. Le contrôle formel

Il consiste en l'examen de la qualité des éléments déclarés et la constatation physique des annexes qui doivent obligatoirement accompagner la déclaration.

b. Le contrôle surpièces

Il est constitué de l'ensemble de travaux de bureau, au cours desquels l'administration procède à l'examen critique global des déclarations à l'aide de tous les renseignements de documents figurant au dossier du contribuable, mais avec ou sans recherche extérieure. Il consiste dans la cohérence de l'ensemble du dossier et peut aboutir sur un redressement à partir du bureau.

c. Le contrôle surplace

Le contrôle sur place ou vérification des comptabilités consiste en un ensemble d'opérations qui a pour objet d'examiner la comptabilité d'une entreprise, de la confronter aux éléments d'exploitation et aux informations détenues par l'administration fiscale afin de mesurer la sincérité et l'exhaustivité des déclarations souscrites. Dans les cas précédents, le contrôle fiscal était effectué au bureau du fisc, mais il exige par contre le déplacement des agents vers les installations des contribuables dans le dernier cas.

~ 46 ~

à payer, la date d'exigibilité du paiement et l'identité du dit contribuable. L'impôt doit être payé intégralement au plus tard le dernier jour du mois qui suit celui de l'envoie de l'avis de mise en recouvrement. Tout retard de paiement de la totalité ou d'une partie des impôts, taxes, redevances ou sommes quelconques qui devraient être versées aux services de fisc donne lieu à l'application d'un intérêt moratoire à 10% par mois de retard pour les droits émis, y compris les pénalités enrôlées. (Manuel des procédures fiscales, opcit,p.36).

Il s'agit de voir si les politiques fiscales ont contribué à la croissance économique, à travers une analyse simple, n'utilisant pas de méthodes sophistiquées. La contribution dont il s'agit ici, peut être directe ou indirecte. Par contribution directe, nous entendons la création d'un environnement favorable à travers l'adaptation de la fiscalité aux affaires, la simplification des procédures, l'abaissement des taux d'imposition.

En effet, les réformes intervenues depuis les indépendances en matière fiscale ont concerné tous ces aspects. En particulier, on a assisté, ces dernières années, à d'importantes réformes fiscales visant à permettre aux entreprises délocalisées ou fermées du fait de la crise, de reprendre leurs activités.

Les impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux réduit l'épargne des entreprises, mais aussi le revenu des actionnaires, donc leur épargne. L'impôt sur le revenu des personnes physiques ainsi que l'impôt sur les traitements et salaires réduit la capacité à épargner des ménages. Cela réduit du même coup les possibilités de financement de l'investissement privé.

Cette situation ralentit l'investissement privé qui est par essence le principal moteur de la croissance économique.

La TVA, qui est un impôt sur la consommation, est une taxe qui influe positivement sur le niveau des prix des biens et services. Or des prix de plus élevés entrainent une demande globale de plus en plus faible, donc une activité économique ralentie.

La contribution indirecte correspond au financement des dépenses publiques d'investissement qui contribuent significativement dans certains cas à une croissance élevée. (IKAS KASIAM, édition Wang Ngom,

"J 47 "J

Kinshasa, Avril 2003).

Les impôts directs sont les impôts supportés directement par les personnes qui y sont assujetties. Ils sont souvent recouvrés à l'aide d'un rôle, c'est-à-dire d'une liste nominative des contribuables. Ces derniers ne peuvent reporter la charge de l'impôt sur d'autres agents économiques, à la différence des impôts indirects.

Les impôts indirects sont les impôts sur les dépenses, qui s'incorporent dans le prix des biens et des services consommés. Les entreprises les versent à l'État. Il en existe deux catégories : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), assise sur la consommation, et les contributions indirectes, impôts spécifiques relatifs à certains produits ou certaines activités déterminées.

L'impôt dont le rendement est le plus important est la TVA (près de la moitié des recettes fiscales).

1. REMBOURSEMENTS ET DÉGRÈVEMENTS

Les encaissements fiscaux sont dites « nets » lorsque que l'on en a soustrait les remboursements et dégrèvements. Les dégrèvements correspondent à la suppression ou à l'atténuation de l'impôt, prononcée ou accordée par la voie contentieuse (décharge ou réduction), par la remise ou la modération, ou encore d'office (si la loi l'a prévu ou pour réparer spontanément une erreur).

C'est aussi le cas, par exemple lorsque le montant de la prime pour l'emploi excède l'impôt sur le revenu normalement dû par le contribuable. Ils peuvent aussi porter sur les impôts locaux ; auquel cas c'est l'État qui verse l'impôt à la collectivité locale à la place du contribuable.

2. RÉPARTITION DES ENCAISSEMENTS FISCAUX DE L'ETAT

Près de 90 % des encaissements fiscaux nets de l'État proviennent de l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). La TVA compte en particulier à elle seule pour près de la moitié des encaissements.

3.ENCAISSEMENTS FISCAUX NETS DE L'ETAT

Les ressources de l'État sont ainsi dans leur très grande majorité des prélèvements obligatoires. Cependant, certains prélèvements obligatoires ne bénéficient pas à l'État. C'est le cas en particulier de certaines ressources des

~ 48 ~

collectivités locales (par exemple la fiscalité directe locale : les taxes foncières, d'habitation et professionnelle), ou des administrations de sécurité sociale (contribution sociale généralisée ou CSG, cotisations sociales et recettes transférées par l'État).

4.LE CONSENTEMENT DU CITOYEN A L'IMPOT

Ayant parfois le sentiment de supporter une part excessive du financement de l'action publique, tout citoyen doit pouvoir constater la légitimer de l'impôt. Le consentement à l'impôt par le citoyen est en effet un pilier central de la démocratie représentative. Ainsi, afin de clarifier et d'assainir les rapports entre les congolais et leur administration fiscale, la Charte du contribuable a été créée en mai 2005, dans une logique de simplicité, de respect et d'équité. (Michel Bouvier, 2007,p.168).

Le système fiscal congolais est caractérisé par la faiblesse de ses performances en termes des encaissemets. Celle-ci en général, inférieure à 8% du PIB.(DURUEL, F., opcit,p.435).

Un bon système fiscal doit être administré avec un souci d'efficacité et d'économie. Des impôts couteux ou difficiles à administrer détournent les ressources vers les affectations non productives à la fois à l'impôt et l'Etat. Mais aussi des gaspillages peuvent aussi être engendrés par des barèmes d'impôt excessifs, créant des transferts vers des activités moins productives, mais soumises à des taux d'imposition moins élevé, des délocalisations vers les paradis fiscaux, ou encore une hausse significative du recours à l'économie informelle.

Lorsque l'on observe le type de comportement, on peut en déduire que le principe de la neutralité fiscale, qui soutient qu'un impôt ne devrait pas inciter les gens à changer leur comportement économique, n'a pas été respecté.

Il existe deux formes de système fiscal: Intérieur et

Le système fiscal extérieur.

Le premier est relatif aux impôts collectés à l'intérieur du territoire national. (Loi n° 006/2003, Journal officiel de la RDC, Mars 2003).

"J 49 "J

Selon l'approche keynésienne, l'impôt n'est plus qu'un mode normal de financement public et de redistribution des revenus, mais il est l'expression de l'intervention Etatique qui consiste à intégrer la politique budgétaire dans une vision à court terme de la régulation de l'activité économique dans la perspective de stimuler l'offre, réduire le chômage ainsi de lutter contre l'inflation pour réaliser le plein emploi et la croissance de l'économie du pays.

La réalisation des encaissements fiscaux concerne en ce sens qu'ils doivent être réalisées par nature d'impôts pour obtenir un budget adopté aux missions, pour améliorer les conditions de travail des agents..., elles doivent réaliser pour atteindre les objectifs assignés par l'Etat, pour un bon développement du pays. (VAN LIERDEC, opct, p.71).

L'évaluation des encaissements fiscaux exige que les actifs acquis du fait d'une opération fiscale soient initialement évalués à leur valeur de réalisation. Mais les réalisations à cette proposition d'évaluation de la juste valeur pour l'évaluation des instruments financiers fait controversent.

Par ailleurs, un certain nombre de personne estimaient qu'il n'était pas nécessaire d'exiger la juste valeur dans le cas des encaissements fiscaux faisant remarquer que les recettes fiscales sont généralement perçues en trésorerie.

Ainsi selon laffer (Libéral américain) à un certain niveau, l'impôt est accepté par le contribuable mais qu'au-delà d'un certain taux d'imposition, la recette fiscale diminue ; l'évasion fiscale, ce qui détruit l'assiette sur laquelle repose les prélèvements obligatoires. (Base des conclusions, recettes fiscales, chap. SP 3510 PSABCCSP ; Mars 2012. Pg 11).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"