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Conditions de vie de la population locale face à  l'exploitation minière aurifère industrielle. (enjeux et defis) Cas du secteur Durba


par Daniel Tagamile
Universite Shalom de Bunia - Licence (Bac+5) 2016
  

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4.4. Projection d'avenir de la population locale suite à l'industrialisation

Les résultats de notre de recherche nous montre trois tendance de la part de nos enquêtes sur leur projection d'avenir : la population enquêtesdégage la vision d'un avenir incertain, son avenir est entre les mains du gouvernement et enfin son avenir dépend de la Société Kibali.

En outre, pour SCHEYVEN (1956 : 67), la plupart des noirs considèrent la terre comme inaliénable ; elle est une propriété des ancêtres comme celles des générations à venir, de ce qu'ils appellent si joliment « la communauté des vivants et des morts ».

OCDE (2009),lespopulations pauvres ne restent pas toujours passives comme groupe de pression politique, même si elles sont souvent confrontées à de gros obstacles et à une vive opposition. Il y a beaucoup à apprendre des situations dans lesquelles elles sont-elles mêmes été à l'origine de changements politiques afin d'obtenir une part plus grande des bénéfices liés à l'exploitation des ressources naturelles. Il existe des exemples frappants dans lesquels des groupes de démunis, sous la conduite de dirigeants talentueux et moyennant une utilisation habile des médias, se sont eux-mêmes organisés pour exiger un accès aux ressources naturelles, notamment à la terre.

Pour le cas de Mali, dans les zones minières, les sociétés ont mis en place des programmes de développement destinés aux communautés. D'un point de vue strictement juridique, on peut s'interroger sur le caractère obligatoire de ces actions. La FIDH, par exemple, fonde cette obligation sur l'article 125 du Code minier qui, selon le rapport, « prévoit plusieurs obligations pour les entreprises qui exploitent une mine en matière de développement local » (FIDH, 2007).

WRM (2014 : 42) présente de sa part, une situation d'épuisement de ressource ou après la fin de l'activité industrielle dont la population qui bénéficier, elle va devoir revenir à la case départ.

L'autonomisation des populations démunies, des femmes et des groupes marginalisés afin qu'ils jouent un rôle plus actif dans la formulation et la mise en oeuvre des politiques et programmes relatifs aux ressources naturelles revêt une importance capitale dans la perspective d'une gouvernance pro-pauvres. Il faut s'assurer que les institutions et la gouvernance permettent aux populations démunies de contribuer pleinement à mettre les ressources naturelles au service d'une croissance pro-pauvres. Cela passe obligatoirement par la levée des obstacles institutionnels formels et informels qui empêchent les pauvres d'agir pour améliorer leur bien-être - individuellement et collectivement - et qui limitent leurs choix, par exemple en leur offrant un meilleur accès aux terres par des réformes agraires et en investissant dans des institutions et des infrastructures propices à une gestion responsable des ressources. Les mesures nécessaires à l'autonomisation sont étroitement liées à celles qu'exige la mise en place de meilleures institutions et d'une gouvernance améliorée en général, mais elles doivent être axées plus particulièrement surles besoins et les capacités des pauvres. Certains donneurs s'appuient sur des analyses de la gouvernance portant sur les capacités politiques et économiques de l'État, le contrôle de l'action des pouvoirs publics et leur réactivité.

En effetà ce qui concerne l'exploitation artisanal au nord Kivu, Kaunda (2012 : 17), soutient que, les creuseurs qui vivaient de cette exploitation artisanaleétaient estimés à plus de 12 000, et plusieurs milliers en dépendaient indirectement (OGP 2008). Ainsi, cette exploitation était l'épine dorsale de l'économie locale (Luhwindja et ses environs). L'arrêt de cette activité et l'évacuation de ces creuseurs a créé un désespoir pour la majorité de la population locale.

Le problème réel est qu'ils n'ont pas conclu les pourparlers par un cahier de charge et cela a rendu difficile le suivi du projet. Aussi, le non-respect de la parole donnée est un frein réel à ce projet et la populationqui attendait les promesses de Kibali de construire une Afrique à Kokiza s'est soldée par des nids des poules et la joie d'habiter une maison en briques s'est transformée en regret pour avoir accepté le projet Kibali Gold Mines (FEJE, 2014).

Faceà toutes ces réalités, il est possible que, la population de Durba se confronte à un grand problème, celui d'absence de vision de son avenir.il est alors difficile pour un père de famille nous réserver une réponse probable face à la question autour de l'avenir de sa famille, pendant qu'il se voitdépouiller de tous ses moyens d'existence.

Pour la partie de la population qui exerçait l'agriculture, il y a de ceux-là qui possédaient des grands champs dont on pourraittrouver plus ou moins mille palmiers et brutalementse sont retrouvés dépossédés de ses biens sans aucune indemnisation. C'est comme un arbre que vous écorcez ou une poule que vous déplumer et a qui vous demandez de vivre plus longtemps.

De notre part, aujourd'hui,le sort de la population de Durba est difficile à projeter. Si nous étudions le passé, c'est pour comprendre le présent et afin depréparer l'avenir. Le présentétant déjà mis en péril par les circonstances de la vie, il y a t - il moyen de parler de l'avenir ?La population de cette contrée est très déplorable, car les activités d'exploitation artisanale ne doivent pas s'effectuer dans unpérimètre de 45 km2, il qu'il a rareté d'espace pour l'agriculture, il existe seulement des jardins autours des habitations, soutenant le repas quotidien de la famille.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote