CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE
Ce chapitre présente quelques littératures
scientifiques en lien avec le paludisme.
1.1. Définitions des concepts
· Prise
en charge : c'est l'action de prendre en charge ou de s'occuper de
quelqu'un.
· Paludisme grave : selon le PNLP, c'est tout cas de
fièvre accompagné d'un signe de danger comme vomissement
répété, léthargie, convulsion, incapable de boire
ou téter...
1.2. Généralités sur le
Paludisme
Selon OMS (2017), le paludisme est une maladie potentiellement
mortelle dû à des parasites du genre plasmodium, transmis à
l'homme par des piqûres de moustiques Anophèles femelles
infectés, appelés vecteurs du paludisme. Le paludisme est une
maladie parasitaire transmissible causée par les protozoaires du genre
Plasmodium qui est transmise par les moustiques, caractérisé par
des symptômes récurrents : frissons, fièvre et douleurs
corporelles généralisées l'OMS (2014).
1.2.1. Etiologie
Le paludisme est une maladie parasitaire transmissible,
causée par les protozoaires du genre Plasmodium dont il existe plusieurs
variétés. Chacune de ces variétés occasionne des
accès de fièvres qui reviennent à l'intervalle
régulier, mais différemment espacés suivant le type de
parasite en cause (Nathan, 18850).
L'homme ne peut être parasité que par cinq
espèces spécifiquement humaines, dont les caractéristiques
morphologiques se différent entre elles.Les protozoaires en cause
appartiennent au genre plasmodium dont on connait cinq
représentants : Plasmodium falciparum, P. vivax, P. malariae, P.
ovale, P. falciparum et le parasite du paludisme du singe, P.Knowlesi (OMS,
2014).
1.2.2. Modalités de transmission
Selon Anofel (2014), l'homme est le seul réservoir du
parasite. La maladie se transmet d'une personne à une autre par trois
principaux modes de transmission:
Dans la plupart des cas, le paludisme est transmis par
l'intermédiaire de la piqûre d'un moustique, l'anophèle
femelle infesté (principal mode de transmission) à la recherche
de son repas sanguin pour nourrir ses oeufs. Lorsqu'ils piquent, les
moustiques, injectent leur salive qui la serve à rendre la peau
insensible à la piqure.
C'est ainsi, qu'ils inoculent également les plasmodiums
dans leur forme de sporozoïte. Toutes les espèces importantes de
vecteur du paludisme piquent entre le crépuscule et l'aube.
L'intensité de la transmission dépend de facteurs liés au
parasite, au vecteur, à l'hôte humain et à
l'environnement.
Il existe plus de 400 espèces de moustiques
Anophèles dans le monde, mais seuls 60 sont des vecteurs du paludisme
dans des conditions naturelles, dont 30 sont des vecteurs d'importance
majeure. La plupart des zones comptent plusieurs espèces
d'Anophèles, et différentes espèces sont présentes
dans différentes parties du monde. Les espèces vectrices les plus
virulentes, qui prédominent en Afrique, sont A. gambiae,
A. arabiensis et A. funestus. Les autres vecteurs courants en Asie
sont A. stephensi, A. minimus et A. dirus.
La transmission par transfusion sanguine non testé,
piqûre d'aiguille accidentelle(greffe d'organe) du sang contaminé
chez les personnels de santé manipulant le matériel d'injection
souillé ou partage de seringues conduisant à la transmission de
stades asexués du parasite. Ici la période d'incubation de la
maladie est par conséquent nettement plus courte qu'elle ne l'est
après transmission des sporozoites par la piqûre de moustique.
La transmission congénitale de la mère à
l'enfant (materno-foetale) pendant la grossesse ou l'accouchement. La
transmission du paludisme de la mère au foetus à travers le
placenta est diagnostiquée lorsqu'une parasitémie est
constatée chez le nouveau-né dans les sept jours après sa
naissance, ou plus tard en l'absence d'autre possibilité de transmission
au nouveau-né (par le sang ou par piqûre de moustique).
Malgré la forte prévalence de l'infection placentaire, la
transmission congénitale du paludisme est rare.
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