4.5. Disponibilité des intrants
Le résultat de ce tableau montre que 192 soit 88,1 %
des patients hospitalisés pour paludisme grave ont eu accès aux
examens para-cliniques contrairement aux 26 soit 11,9 % patients dont les
examens para-cliniques n'ont pas été réalisés suite
à la rupture des intrants.
Sur un total de 218 patients hospitalisés à
l'HGR de Mwela pour paludisme grave, 176 (81 %) de ces patients étaient
servis en médicaments antipaludéen tandis que 42 (19 %) autre
s'étaient retrouvés avec les ordonnances en main suite à
la rupture des médicaments antipaludéen.
Aubry et Gaüzère (2017) relayent que les produits
utilisés dans la lutte anti-palustre ont continué d'être
fournis en 2016 aux pays d'endémie palustre : moustiquaires
imprégnées d'insecticides (MII), tests de diagnostic rapide
(TDR), traitements par combinaison thérapeutique à base
d'artémisinine (ACT). L'Afrique subsaharienne a reçu la grande
majorité de ces produits. Cinq cent cinq millions de MII ont
été livrés en Afrique sur les 582 millions livrés
dans le monde entre 2014 et 2016. Deux cent soixante -neuf millions de TDR ont
été distribués en 2016 en Afrique sur un total de 312 dans
le monde. Le nombre de traitements par ACT distribués par les Programmes
nationaux de lutte contre le paludisme (PNLP) au secteur public a
augmenté de 192 millions en 2013 à 198 millions en 2016. Presque
tous (99%) les ACT distribué l'ont été dans
larégion Afrique. Toutefois, l'accès au système de
santé publique reste limité, en particulier en Afrique où
seulement un tiers (34%) des enfants ayant de la fièvre a
sollicité des soins dans le secteur de lasanté publique.
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