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3.3. Le risque de change :
Le risque de change désigne l'incertitude quant au taux
de change d'une monnaie par rapport à une autre à court et moyen
terme. Il s'agit du risque qui pèse sur la valeur d'une devise par
rapport à une autre du fait de la variation future du taux de change.
3.4. Le risque de contrepartie :
Une banque accorde un crédit à un particulier ou
à un professionnel quand elle estime que la probabilité de
remboursement est supérieure à la probabilité de
non-remboursement.
Le risque de contrepartie peut aussi apparaître dans la
dégradation de la situation financière des
emprunteurs.
La probabilité de défaut d'un emprunteur
augmente avec la dégradation de sa situation financière, cela
accroît donc le risque de contrepartie de la banque.
Pour améliorer la gestion du risque de contrepartie,
les banques accordent des crédits aux particuliers et aux entreprises
sur la base d'analyse de leurs données financières :
? Pour un particulier, la banque
examine l'ensemble de ses revenus, de ses charges, et calcule son « reste
à vivre ».
? Pour une entreprise, la banque
effectue une analyse financière précise de son bilan comptable,
de son compte de résultat, de son bilan prévisionnel, etc.
3.5. Le risque opérationnel:
Le comité de Bâle définit le risque
opérationnel comme « le risque de pertes directes ou indirectes
résultant d'une inadéquation ou d'une défaillance
attribuable à des procédures, des agents, des systèmes
internes ou d'événements externes ». Il renvoie donc
à des inefficiences de l'organisation et du management de l'institution.
Sont inclus dans cette définition : Le risque juridique, le risque
informatique, le risque comptable, le risque déontologique, fraudes,
pertes et vols. Sont exclus : le risque de réputation et le risque
stratégique.
Le risque opérationnel correspond à une
série de pertes occasionnées par la gestion de
l'établissement qui ne sont pas liées directement au risque de
marché ou de crédit. La spécificité de ce risque
réside dans la difficulté de sa quantification, ce qui rend sa
gestion assez complexe.
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Dans le nouveau ratio de solvabilité du comité de
Bâle, le risque opérationnel fait l'objet d'une exigence de fonds
propres.
Tableau 1 : Panorama des risques et de
secteur bancaire :
Source : Optimind Winter
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