CONCLUSION :
Dans ce chapitre nous avons abordé à une
présentation générale de la banque populaire et à
l'ensemble des services et des produits offerts par cette banque.
Au Maroc, la Banque Populaire enregistre une bonne progression
de ses activités au titre du dernier semestre 2019.
L'activitéì d'intermédiation affiche une
évolution positive avec une marge d'intérêt
clientèle en hausse de 4,2%, tandis que les revenus des activités
de marché croissent de 14%.
Ces réalisations réaffirment la robustesse de
l'activitéì bancaire au Maroc qui continue de
contribuer significativement à la croissance et à la performance
du Groupe Banque Centrale Populaire.
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CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Ces dernières années, les marchés financiers
et la législation qui leur est applicable ont été l'objet
de modifications fondamentales. Le profil de nos établissements
financiers évolue et, dans le même temps, les risques bancaires
deviennent de plus en plus variés et complexes. Les défis qui en
résultent constituent désormais un enjeu considérable pour
l'ensemble des intervenants dans le secteur bancaire.
Ce sont précisément ces défis qui ont
amené les autorités et le secteur bancaire à mettre sur
pied un programme de réformes et de mises à niveau dans le souci
de bâtir un secteur bancaire équilibré et solide et
éviter par-là toute source d'instabilité financière
préjudiciable à tout effort de développement
économique. Il est indéniable de constater que dans la
détermination des lignes de force qui contribue à la poursuite de
ces objectifs, la nécessité d'une gestion efficace et fiable des
risques occupe une place importante.
Certes, des projets sont en cours d'étude en vue
d'enrichir l'environnement prudentiel par des règles plus
adaptées, mais ceci ne devrait occulter les besoins de mise à
niveau du risk management que chaque établissement devrait entreprendre
en interne par rapport aux meilleures pratiques internationales de gestion des
risques bancaires.
La partie suivante est consacré pour l'étude des
risques liés à l'activité de la banque populaire et la
procédure de gestion de ces risques accréditée par cette
banque.
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DEUXIEME PARTIE :
GETION DE
RISQUES AU SEIN
DE LA BANQUE
POPULAIRE
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Introduction
A partir du XVIIe siècle, depuis que la banque moderne
a commencé à évoluer, la plupart des défaillances
bancaires trouvent leur origine dans l'incapacité de faire face aux
différents risques qu'elles encourent, parmi ces différents types
de risque qui affectent sa survie, nous pouvons citer notamment le risque de
marché, d'option, de crédit, et le risque opérationnel,
etc.
La forte volatilité des résultats des banques
les expose à des risques difficilement maîtrisables. Ces derniers
comprennent, en l'occurrence, des faits imprévisibles susceptibles
d'affecter la rentabilité et la survie de la banque. Face à cette
nomenclature explosive, la culture bancaire traditionnelle s'essouffle. Pour y
faire face, les établissements bancaires hiérarchisent les
risques, mettent en place une charte de contrôle pour chaque risque et
clarifient les responsabilités. Mais l'essentiel réside dans une
évolution nécessaire et délicate de la culture du
risque.
La gestion des risques se développe aujourd'hui d'une
façon vertigineuse dans l'univers bancaire. Elle couvre toutes les
techniques et les outils de mesure et contrôle de ces risques.
A cet effet, la prise de risques est inhérente à
l'activité bancaire et se reflète directement dans la
rentabilité des opérations. La direction générale
doit donc disposer des outils nécessaires pour mesurer, évaluer
et assurer une gestion maîtrisée de ces risques afin de maximiser
son profit.
Alors, à travers cette partie nous allons essayer
d'apporter des éléments de réponse à la
problématique suivante « Quelles sont les
procédures mises en place par la banque populaire pour la maîtrise
des risques qui interfèrent ses activités
?».
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