2. CALCUL DE LA VARIANCE
_
- Variance prix (V(x)) = ? (Xi)2 - (X)2
= = (1.610,41)2
= 2.747.536,62 - 2593420,36
= 154.116,26
- Variance approvisionnement (V (y)) = ? (Y1)2 - (Y)2
- (718.524,78)2
= 550.152.010.650,62 - 516.277.859.474,04
= 33.874.151.176,58
- Covariance prix approvisionnement
COV (X,Y) = ? (Xi . Yi) - (X . Y)
= - (1610,41 X 718.524,78)
= 1.110.191.513,73 - 1.157.119.490,95
= -46.927.977,22
La covariance approvisionnement-prix est inférieur
à zéro. Ce qui signifie que la liaison entre le prix et la
quantité d'approvisionnement est négative. C'est à dire
que quand la quantité d'approvisionnement est supérieur à
718.524.7Kg (la moyenne arithmétique de Y) le prix de 2.5Kg de maïs
a tendance à être intérieur à 1.610.41Fc (la moyenne
arithmétique de X); vice-versa.
L'État peut donc amener le prix de maïs à
un niveau inférieur à 1.610.41Fc en approvisionant la ville de
Kananga avec une quantité de maïs supérieur à
718.524.7Kg.
3. CALCUL DE L'ECART-TYPE
A)(x) = = = 392,57
B) (y) = = = 184.049,31
4. CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRELATION
r (X, Y) = =
= = -0,64
Commentaire : le coefficient de corrélation r (x,
y) est de -0,64 < O. Ceci veut dire que les deux variables :
quantité d'approvisionnement et le prix de maïs varient dans les
sens opposés. Cela veut donc dire que quand la quantité
d'approvisionnement en maïs augmente, le prix d'un meka de maïs
diminue, et quand cette quantité diminue, le prix d'un meka de maïs
augmente.
La dépendance réciproque du prix et de la
quantité d'approvisionnement est quantifiée à |0.64| ce
qui signifie que le prix de maïs sur la ville de Kananga dépend de
la quantité d'approvisionnement en maïs de 64%. Vu que ce
coefficient se rapprochent de 1, la relation entre le prix et la
quantité est donc forte.
L'État a donc la possibilité de definir le prix
à partir de la quantité de maïs qu' il injecte (au travers
les différents acteurs) sur le marché de la ville de Kananga.
CRITIQUES DES RÉSULTATS ET
SUGGESTIONS
La recherche scientifique n'est jamais faite pour le simple
plaisir de faire, mais elle est faite afin d'étudier le problème
qui guette la société et y trouver une ou des voies de
sorties.
C'est pourquoi, eu égard à l'analyse fait, qu'il
nous soit permis de formuler des critiques et suggestions concernant
l'intervention de l'État dans la régulation du prix de maïs
sur la ville de Kananga.
CRITIQUE DES RÉSULTATS
De ce qui est de l'intervention de l'État dans la
régulation du prix de maïs sur la ville de Kananga, nous avons
trouvé que seuls le contrôle du marché ne permet pas
à l'État de pouvoir atteindre un niveau des prix de maïs
abordable pour tout Kananguais moyen, consommateur de maïs. Ceci
s'explique que le prix est généralement le reflet de la
quantité disponible sur le marché et de la structure de prix. Ces
deux éléments (la quantité et la structure des prix)
rendent difficile voire impossible la régulation du prix de maïs au
cas où ils ne sont pas maîtrisés.
Les autres points à soulever en cette matière
sont :
10. La production non encadrée et non stimulée
n'arrive pas à dégager une quantité pouvant,
régulièrement, inonder le marché selon la démarre
total des consommateurs de maïs de la ville de Kananga, et quand la
production est insuffisante, la hausse de prix en sera la
conséquence.
11. l'irrégularité des trafics entre les
centres de production et la ville de Kananga est aussi l'une des causes de
l'échec de l'État dans la régulation du prix de
maïs
SUGGESTIONS
Eu égard à ce qui précède, nous
suggérons à l'État ce qui suit comme voies de sorties:
4. pour atteindre une quantité permettant de
réguler le prix (le maintenir à un niveau pouvant assurer le
bien-être au consommateur Kananguais) que l'État puisse mettre en
place un mode de stimulation de la production de maïs: encourager,
équiper et encadrer les producteurs sur le plan technique, financier et
technologique, afin d'accroître la production
5. Rendre réguliers et fréquents, les transports
de maïs du centre de production vers la ville de Kananga, pratiquabiliser
les voies de communication en accroissant la capacité de prestations des
principales sociétés trafiquants sur ce tronçon, dont la
SNCC.
6. Réduire le prix à partir de la structure des
prix en accordant des exonérations comme des allégements fiscaux
aux producteurs et aux commerçants intermédiaires intervenant
entre les producteurs et les consommateurs.
|