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Interventionnisme de l'état dans la régulation des prix des biens de première nécessité et son impact sur le consommateur de la ville de Kananga.


par Marcel Tshikangu Tshikangu
Université de Kananga - Graduat 2020
  

Disponible en mode multipage

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    ÉPIGRAPHE:

    Voici ce que j`ai vu:

    C`est pour l`homme une chose bonne et belle de manger et de boire, et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail qu`il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés;

    Car c`est là sa part.

    Roi Salomon (Ecclésiaste 5:18 )

    Les variations de prix crée des victimes et des bénéficiaires. L'existence des victimes pose un problème humain. Peut-on rester indifférent à l'égard de ces victimes? C'est la grave question du juste prix."

    Professeur KATO-KALE Lutina

    DÉDICACES

    À toute la famille TSHIKANGU FUAMBA dont je suis membre:

    Jérôme NTALAJA, Erick BUALALA, Georges SHAMBA, Florence TSHILOMBA, Charles MBUYA, Grégoire NDIBU, Joseph KASONGA, et Marie-Ornela KAPINGA, tous fils et filles de Marcel TSHIKANGU FUAMBA, Hélène MUJINGA NGONDO et Marie KAPINGA;

    Je dédie ce travail!

    Avant propos

    Il n'est rien de grand sur cette terre que l'homme peut faire lui-même sans avoir besoin du concours des autres. La réalisation du présent travail a nécessité l'assistance tant active que passive des uns et des autres. Pour cette raison, qu'il nous soit permis de leur témoigner notre reconnaissance.

    D'entré de jeu, Je rend grâce à l'Éternel Dieu, maitre des temps et des circonstances, forgeron de ma joie, chez qui nous viennent tout don parfait et toute grâce excellente: la vie, l'intelligence, la sagesse, la santé, la paix, etc.

    Je remercie de tout coeur mon père Marcel TSHIKANGU FUAMBA et ma mère Hélène MUJINGA NGONDO qui n'ont ménagé d'aucun effort pour m'assurer un avenir meilleur. Malgré les circonstances non favorables, ils ne cessent de se comporter comme un soldat brave qui ne rend jamais son arme avant la victoire.

    Que mon père spirituel, le révérend Apôtre Maurice LUSAMBA wa MWANZA, reçoive ici l'expression de ma gratitude à cause de ses sages conseils qui m'ont encouragé à être persévérant, endurant, optimiste, déterminé et de bonne morale.

    Je remercie également l'assistant Simon BUABUA NSABUA qui malgré ses multiples occupations, a disponibilisé son temps pour diriger notre travail de bon coeur tout en supportant nos faiblesses scientifiques.

    Qu'elles reçoivent ma gratitude, toutes les autorités de l'université de Kananga, notamment le professeur Joseph NSABUA TSHABUKOLE recteur, professeur Berlin BEYA MALENGU secrétaire général académique, ainsi que tout le comité de gestion, sans oublier le decana des sciences économiques et de gestion; Sous le commandement de qui nous avons été formés, ainsi que tout le corps enseignant de l'université de Kananga en général, et ceux des sciences économiques et de gestion en particulier.

    bouquets de fleurs à tous mes compagnons de luttes: Sylvain MUBABINGE, Bruce LUSE, André KABUNJIKI, Marie Anne KANKU, Julie MUJINGA, général tous les collègues finalistes du premier cycle en sciences économiques et de gestion avec qui nous avons enduré les souffrances de ce parcours académique.

    En fin, que toute personne ayant concouru de loint ou de prêt à la réalisation du présent travail reçoive en ces mots l'expression de ma reconnaissance.

    L'auteur

    Marcel TSHIKANGU TSHIKANGU

    Introduction

    L'homme a, depuis son apparition sur la, des besoins à satisfaire, dont les uns sont vitaux et les autres rapportent l'harmonie à la vie, soit secondaires. Les besoins sont inhérents à la vie, ils sont illimités. Sur ce, l'homme doit travailler pour satisfaire, tant soit peu, ses besoins.

    Il est vrai que l'homme ne peut pas être capable de produire tous les biens dont il a besoin à la fois. Ainsi, il va falloir qu'il recours aux autres producteurs des biens qu'il manque pour satisfaire les besoins qu' il approuve. C'alors que naîtra un dialogue à l'issus duquel deux parties (producteurs entre eux) vont se mettre d'accord, pour l'une à céder son produit en contrepartie de celui de l'autre; c'est l'échange d'un bien contre un autre bien que nous appelons "troc". Après la conclusion d'un marché donné, il peut se constater un autre mouvement d'échange de bien contre un intermédiaire des échanges, c'est la monnaie qui intervient en échange pour assurer la transaction entre l'offreur et le demandeur respectivement détenteur de bien et détenteur de monnaie.

    Jadis, le marché s'effectuait par l'échange d'un bien contre un autre bien, comme susdit, le troc. Ce système était étanché de beaucoup de difficultés car il était difficile de connaître les valeurs intrinsèques de biens qui entrent en échange pour déterminer quelle quantité se tel bien doit être cédée pour avoir telle quantité de tel autre bien. Pour échanger, il fallait chercher un coéchangiste, c'est à dire celui qui détient le bien que l'on désir avoir et qui peut consentir à prendre celui que l'on lui propose en échange. Par exemple celui qui a des bananes a besoin d'un habit; il doit chercher à tout prix celui qui a l'habit et a aussi besoin des bananes. (Coïncidence des besoins).

    Au regard de ce qui précède, on est passé de l'économie de troc à l'économie monétaire consistant à échanger le bien contre la monnaie.

    Les échanges que l'on faisait pour simplement avoir ce dont on a besoin devient avec le temps un business pour certains. Cette réforme a fait appel à l'intervention de l'État car plus souvent l'offreur a tendance à tirer profit lorsqu'il ramène le produit dans le centre de consommation en gonflant la marge bénéficiaire. Dans ce cas, c'est le consommateur qui empathie car il y aura hausse des prix des produits sur le marché; de fois la hausse peut venir de la base où la production est insuffisante par rapport à la demande du centre de consommation, ou encore au niveau de la circulation des produits à cause de l'irrégularités des trafics sur les voies de communication (voies routières, ferroviaire, etc. )

    D'où il est impérieux que l'Était intervienne dans l'économie pour garantir le bien-être social.

    0.1. Choix et intérêt du sujet

    Le choix et intérêt du sujet est une partie du travail où le chercheur exprime le souci qu' il a eu de quelque chose ou évènement qu' il a découvert en vue d'apporter une amélioration au profit de la société.

    Notre choix du sujet intitulé "l'intervention de l'État dans la régulation des prix des biens de première nécessité et son impact sur le consommateur de la ville de Kananga cas de maïs" est motivé par le fait de voir que chaque fois que le prix de maïs augmente sur le marché, et que l'État intervient pour maintenir le prix officiel, toutes ses démarches ne produisent pas l'effet attendu; au contraire le prix ne fait que galoper en défaveur du consommateur Kanangais.

    De ce fait, nous aimerons, dans le souci de voir la situation sociale des consommateurs Kanangais s'améliorer, voir l'État utiliser une politique pouvant l'amener à avoir un résultat attendu en sa qualité de régulateur.

    Comme l'agent économique a toujours tendance à manipuler le marché par tous les moyens à son pouvoir à fin de maximiser son profit, cette manipulation sans l'intervention de l'État peut faire échouer l'autorégulation du marché jusqu'à créer une crise sociale, surtout s'il s'agit d'un produit de première nécessité.

    D'où il est nécessaire que l'État intervienne avec la politique appropriée.

    0.2. Problématique

    La problématique est définie comme étant une formation d'un problème susceptible à l'investigation scientifique, débouchant sur une série d'investigations qui constitue l'inquiétude ou la question fondamentale du chercheur sur une situation donnée et qui le préoccupe.1(*)

    Pour notre part, c'est l'ensemble des questions qu'un chercheur se pose sur un fait constaté qui nécessite une étude scientifique.

    Larousse la définie comme l'ensemble de questions posées par une branche de recherche.2(*)

    En effet, ayant constaté les secousses que subissent les consommateurs de maïs de la ville de Kananga, nous avons trouvé que l'État a toujours une raison d'intervenir dans l'économie pour réguler le marché à fin d'établir l'équilibre entre l'offre et la demande.

    Ainsi, au cours de notre recherche nous nous sommes posé les questions suivantes:

    1. Quel est l'impact de l'intervention de l'État dans la régulation des prix de maïs dans la ville de Kananga?

    2. Quelle est l'incidence de cette intervention sur le consommateur Kananguais?

    Ce sont là les questions qui constituent notre préoccupation tout au long de notre recherche et auxquelles nous allons donner des réponses.

    0.3. Hypothèse

    Une hypothèse est une phrase qui constitue une réponse plausible à une ou plusieurs questions posées dans la recherche. Elle est encore définie comme une proposition initiale à partir de laquelle on construit un raisonnement.3(*)

    Pour nous, l'hypothèse est une partie du travail qui tente de donner en amont des réponses aux questions du chercheur, qui seront confirmées ou informées à la fin de l'investigation.

    Selon Ronger Piton et ses alliés, "l'hypothèse est la proposition aux questions que l'on se pose à propos d'une recherche, cette proposition ou réponse provisoire sera, soit confirmée, soit informée à la fin du travail".4(*)

    Ainsi, nous donnons respectivement des réponses (provisoires) aux questions que nous nous sommes posées de la manière suivante:

    1. Quand l'État constate une hausse (juste ou injuste) du prix de maïs sur le marché Kanangais, il intervient pour réguler le prix, chose grave, cette intervention produit un mécontentement dans le chef des producteurs les amenant à stocker le maïs à fin de créer spéculativement une hausse de prix de maïs sur la ville.

    2. Intervention de l'État vise la garantie du social, mais malheureusement c'est le contraire qui arrive. Quand les vendeurs cachent le maïs à cause du prix réglementé, le prix sur le marché augmente et le revenu du consommateur devient insuffisant pour répondre à ses besoins (Crise du pouvoir d'achat).

    0.4. État de la question

    L'état de la question est un inventaire de tout ce qui est déjà écrit dans le domaine de la recherche qu'on entreprend. Cette partie du travail vise à démontrer la particularité de notre travail par rapport à ceux qui ont déjà existé dans le même domaine.

    Le domaine de l'intervention de l'État dans l'économie est l'un des domaines qui attirent la curiosité de plusieurs. C'est pourquoi nous ne pouvons pas prétendre être premier à investiguer dans ce domaine.

    Certains chercheurs nous ont déjà précédés, parmi lesquels nous pouvons citer:

    MULUMBA MUNANGA qui, dans le cadre de son travail de fin de cycle, a travaillé sur la thématique :"intervention du pouvoir public dans la régulation des prix dans la ville de Kananga de 2005 à 2006.

    Il a démontré, en tant que juriste en formation, les dispositions légales concernant la réglementation des prix et les infractions y attachées.

    0.5. Méthodes et techniques

    0.5.1. Méthodes

    Salon le dictionnaire Robert, "une méthode est la démarche de l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité ou encore une démarche raisonnée suivie pour parvenir à un but.5(*)

    Vu que notre travail est scientifique, pour le réaliser nous avons fait recours aux méthodes suivantes:

    0.5.1.1. Méthode inductive

    Cette méthode consiste à réunir un grand nombre de faits convergents et historiques pour rechercher ensuite les rapports existants entre les divers faits. C'est à dire qu'on part de l'observation des faits pour arriver à une proposition générale. Donc de la particularité à la généralité.6(*)

    La méthode inductive nous a servit d'outil pour la sélection de certaines situations de crise que connaît l'économie de la ville de Kananga telles que la rareté des maïs.

    Ainsi, ainsi en se référant à aux interventions de l'État dans la régulation de prix et aussi en les analysant pour aboutir à un résultat (impact) sur le consommateur KKananguais et qui sera considéré comme une proposition sur l'ensemble de la province, voire du pays.

    0.5.1.2. Méthode statique

    Cette méthode est pour tout travail nécessitant des données statistiques comme le nôtre.

    Elle est définie comme une méthode qui consiste à choisir objectivement un échantillon, faire des généralisations valables à partir des observations faites sur l'ensemble de l'échantillon, mais aussi pour mesurer le degré de certitude ou la fiabilité, des conclusions triées.7(*)

    La méthode statistiques nous a aidé à récolter les données auprès de différentes sources ciblées (ministère de l'économie, banque centrale, INS, agents économiques, etc. ) les traiter, les analyser, les représenter et les interpréter à fin de parvenir à une conclusion fiable et vérifiable.

    0.5.2. Techniques

    En appuie aux méthodes, les chercheurs sont appelées à se servir de certains outils pour avoir les données utiles.

    Les techniques sont des outils mis à la disposition de la recherche et organisés dans le but d'aider le chercheur à recueillir des données sur un problème.8(*)

    C'est en bref un instrument de recherche à utiliser sur terrain à fin de récolter les données.

    Ainsi, nous avons utilisé les techniques suivantes pour réaliser notre travail.

    0.5.2.1. Technique documentaire

    Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages (scientifiques et non scientifiques, écrits et non écrits, les rapports des organismes, les rapports de différents services de l'État, etc. )

    0.5.2.2. Technique d'interview

    Cette technique consiste en l'entretient entre deux personnages: l'interviewé et l'intervieweur.

    Interview à deux variants:

    · Interview direct : quand l'entretient est cadré par les questions, le sujet et un ordre préétabli.

    · Interview indirecte: quand on laisse l'interlocuteur s'exprimer librement sans qu'on puisse lui imposer ordre d'idées.

    Nous avons, par cette technique, échangée avec certaines personnalités dont la position nous a semblé intéressante pour notre recherche.

    En clair, nous avons procédé à l'entretient avec quelques opérateurs économiques, certains cadres de l'institut nationale de statistiques, certais fonctionnaires affectés au ministère de l'économie, la liste n'est pas exhaustive.

    0.5.2.3. Technique de questionnaire

    Un questionnaire est l'ensemble des questions.

    Ces questions peuvent être:

    § Fermées: qui proposent des réponses parmi lesquelles le questionné va choisir sans commenter. C'est le cas des questions de type 'cochez la bonne réponse', 'oui ou non', 'vrai ou faux'...

    § Ouvertes: celle qui laisse au questionné la liberté de répondre par ses propres mots et idées, et commenter avec ses propres arguments.

    Cette technique nous a aidés à remettre des questions écrites à certains agents économiques, que nous avons récoltées après qu'elles soient répondues.

    0.6. Délimitation du sujet

    La problématique de l'intervention de l'État dans l'économie est une matière vastes qui intéresse le monde entier et qui est depuis longtemps objet des spéculations diverses.

    Nous risquerons de ne jamais achever ce travail si on ne considère pas une partie du champ de ce sujet. Voilà pourquoi nous avons pensé à donner des limites à notre sujet dans le temps et dans l'espace.

    Dans l'espace, notre travail est réalisé dans les limites de la ville de Kananga.

    Vu que l'intervention de l'État revient souvent (quoi que irrégulièrement), nous avons préféré de se focaliser sur un intervalle de temps allant de 2016 à 2019.

    0.7. Difficultés rencontrées

    Pas de rose sans épine, peut-on entendre des français, tout travail nécessite un sacrifice, et surtout pour réaliser des bons résultats il faut payer le prix.

    Il ne nous a pas été facile alors moins pénible de réaliser ce travail.

    L'accès à certains documents en rapport avec notre travail nous a été pénible, il fallait faire les tours des bibliothèques de la ville, à des fois pour ne pas trouver.

    Certaines personnalités que nous avons abordées n'ont pas eu la bonne foi de nous donner l'accès aux données qu'elles disposaient car nous paraissions comme espions des services de l'État pour certains, tandis que certains étaient surchargés.

    Le confinement n'avait pas été le bien venu chez nous car la fermeture des bibliothèques ne nous a pas permis de bien évoluer avec nos recherches. Comme si cela ne suffisait pas, la porte des entreprises nous a été fermé pendent le confinement, nous étions obligés d'attendre le déconfinement pour avoir les données.

    La réalisation de ce travail exigeait les moyens financiers pour payer l'accès à la bibliothèque, à l'Internet, acheter les papiers, faire saisir, etc. Cette exigence dépassait notre capacité financière.

    Qu'à cela ne tienne, c'est la fin qui justifie les moyens, dit-on. Malgré toutes ces difficultés et tant d'autres que nous n'avons pas cité, nous n'avons pas reculé. Nous avons accepté d'affronter toutes les obstacles jusqu'à la fin de notre travail que voici.

    0.8. Subdivision du travail

    Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend trois chapitres, lesquels sont subdivisés en sections et les sections en paragraphes.

    Le premier est intitulé notions générales, il traite de la définition des concepts et la présentation de la ville de Kananga.

    Le second est consacré à l'approche théorique sur l'intervention de l'État et la politique économique.

    Le troisième et dernier est titré l'intervention de l'État dans la régulation de prix de maïs et son incidence sur le consommateur de la ville de Kananga.

    Chapitre 1 généralités

    Dans ce chapitre il est question de définir les différents concepts clés de notre travail d'une part, et d'autre part présenter notre cadre spécial d'investigation qui est la ville de Kananga.

    1.1. Définition des concepts

    1.1.1. Etat

    Un Etat est une autorité politique souveraine considérée comme une personne juridique et morale à laquelle est soumis un groupement humain vivant sur un territoire donné.9(*)

    Chez les grecs, l'Etat est une puissance absolue et aucun droit individuel ne tenait contre lui.

    Parler de l'État revient à faire allusion à la violence légitime et au monopole de détention d'armes d'une part, d'autre part à la loi et au monopole judiciaire.

    1.1.1.1. État gendarme

    L''État gendarme est la conception d'État caractérisé par un monopole de violence.

    L'État gendarme limitait ses prérogatives légitimes aux seuls domaines où la violence est justifiée par les fonctions régaliennes de l'État: maintien de l'ordre (police), la justice, la défense du territoire. 10(*)

    1.1.1.2. État providence

    L'État providence est l'ensemble des interventions étatiques visant à assurer un certain niveau de sécurité et de bien-être social à l'ensemble de la population (...) cela découle de la reconnaissance par l'État de sa responsabilité en matière de gestion des risques directement liés à la vie sociale.11(*)

    )3

    Dans notre travail, nous allons beaucoup plus marcher avec ce contexte du mot État (État providence) qui suppose un Etat interventionniste, lequel peut, en cas de nécessité, intervenir sur le marché pour réguler la situation, le plus souvent qiand les mécanismes de l'autorégulation du marché échouent.

    1.1.2. Régulation

    La régulation est définie comme l'action de réguler un mecanisme complexe et structuré, assurant son foctionnement correct, ou encore le maintien de l'équilibre d'un système complexe et structuré, assurant son fonctionnement correct. 12(*)

    André Delion dit de sa part que la régulation est le rôle d'un mécanismes capable de maintenir constant ou de faire varier selon les lois déterminées, le fonctionnement d'un système. Son trait caracteristique, poursuit A. Delion, est d'être définie par son but, qui est par exemple de maintenir le niveau d'un debit, d'une pression, d'une vitesse, d'une fréquence; et non par les modalités aux quelles elle recoure.13(*)

    Dans sa thèse, Delphine RICCARDI définie la régulation économique comme étant un processus décisionnel par lequel le pouvoir public décide d'intervenir temporairement en sus d'un fonctionnement concurrentiel dans le but d'améliorer l'optimum économique et social existant. 14(*)

    Jean-Luc Dagut dit, quand à lui, que la régulation dans un sens général désigne le fonctionnement d'ensemble d'un système assurant son autoproduction.15(*)

    Eu égard à ce qui précède, nous pouvons aussi définir la régulation comme l'ensemble des dispositions et mesures prises par l'État à fin de mettre de l'ordre sur le marché dans un sens qui favorise le bien-être social.

    1.1.3. Prix

    Le prix est le montant (en argent) nécessaire pour obtenir une certaine combinaison de produits et services aptes à satisfaire un besoin exprimé par un groupe de consommateurs situés dans un cadre physique et psychologique donné.16(*)

    Il est aussi défini comme la somme d'argent contre laquelle s'échange un bien ou un service.17(*)

    En effet, le prix mesure la valeur vénale d'une transaction et en constitue l'un des éléments essentiels.

    Voilà pourquoi il est aussi defini comme la contrepartie qu'un agent est disposé à remettre à un autre contre la cession d'un bien ou d'un service.

    1.1.3.1. Rôle du prix

    Le prix joue un rôle capital dans l'économie.

    Dans l'étude du marché et en macroéconomie, par le prix on peut connaître l'état du marché, notamment de l'offre et de la demande; le prix joue en ce moment le rôle d'outil d'information.

    Le prix peut aussi être compris comme une contrainte dans le chef du consommateur, tout comme de la production, dans le sens qu'il conditionne la quantité des biens x à demander ou à offrir, toutes choses restant égales par ailleurs.

    1.1.3.2. Fixation de prix

    En marketing le prix constitue toute une politique. L'entreprise tire beaucoup d'attention à ce niveau car c'ici qu'elle peut ou ne pas récupérer tout ce qu'elle a dépensé. C'est pourquoi le prix ne se fixe pas par hasard, amis il y a des paramètres à prendre en compte.

    a. A. Fixation de prix par la concurrence
    Selon cette alternative, quand on fixe le prix on doit tenir compte du niveau de la concurrence et du prix du concurrent. C'est à dire que l'entreprise, avant de fixer le prix doit mener des enquêtes sur le rapport quantité-prix de la concurrence.

    Il sied de signaler que sur un marché concurrentiel on trouve un leader qui fait la loi du marché, un chalenger qui est en course avec le précédent, et un folower qui suit la loi imposée par le leader ou le challenger.

    Ainsi, on peut fixer le prix:

    3. plus élevé pour faire l'image d'une qualité supérieur et en profiter plus (s'il s'est déjà positionné dans la tête du consommateur);

    4. Moyen qui est sur le marché (imposé par le leader) pour éviter de s'affronter avec un concurrent puissant;

    5. Inférieur pour attirer la clientèle et écouler une grande quantité, ou pour effacer le concurrent sur le marché.

    Ce sont là les moyens de fixation de prix par la concurrence.

    b. Fixation de prix par le coût

    En fixant le prix, on le fait de manière à récupérer tout ce qu'on a consenti comme coût, car la production est fruit de la combinaison des facteurs de production, lesquels ont nécessité des charges.

    La composition de chaque produit engendre différents coûts qui peuvent être regroupés en plusieurs catégories; nous pouvons citer : coût fixe, coût variable, coût direct, coût indirect, etc.

    Le volume de chacun de ces coûts affecte le niveau du prix qui est déterminé par la fonction:

    PRIX DE VENTE = COÛT DE REVIENT + MARGE

    D'où coût de revient représente la totalité des coûts, la marge représente le bénéfice que le producteur aura.

    1.1.3.3. Variation du prix

    Quel que soit la méthode qu'utilise l'entreprise pour fixer le prix, celui-ci reste toujours dynamique. C'est à dire qu'il peut varier éventuellement. Cette variation de prix peut être une hausse ou une baisse.

    En effet, en cas de la baisse de prix, c'est une situation préférable par le consommateur, et cela engendre l'augmentation de l'espace de consommation ou du pouvoir d'achat du consommateur en d'autres bermes. Cet état des choses peut nous amener à une situation où les revenus sont supérieurs à la consommation, et la différence peut être épargnée ou investie.

    Par contre en cas de l'augmentation de prix, le pouvoir d'achat diminue et cela amène à deux effets:

    · Effet de revenu: comme le revenu devient insuffisant, un ajustement positif de celui-ci est nécessaire à fin de maintenir l'espace de consommation;

    · Effet de substitution: le consommateur peut opter pour l'abandon total ou partiel du bien dont le prix a augmenté, le remplacer par un autre bien pour satisfaire le même besoin.

    1.1.3.4. Typologies

    On distingue plusieurs types de prix, parmi lesquels nous pouvons citer:

    · Prix d'équilibre: prix établie par la loi de l'offre et de la demande.

    · Prix garanti: prix minimum d'achat au producteur fixé par la loi. 18(*)

    · Prix d'appel: prix bas établie sur un produit pour attirer la clientèle.

    · Prix en trompe-l'oeil: prix de vente d'un produit fixé juste en dessous du prix arrondi.

    · Prix virtuel: prix de référence utilisé dans le calcul économique et s'écartant des prix effectivement pratiqués du fait qu'il incorpore des coûts des contraintes inaperçus du marché et qu'il exclut des charges de monopole. 19(*)Ce prix peut aussi être calculé pour les biens et services non marchands.

    1.1.4. Produit de première nécessité

    Un produit est défini dans le dictionnaire universel comme ce que rapporte une charge, une terre, une activité, etc. C'est encore, selon la même source, ce qui se crée par un processus national ou grâce au travail de l'homme. 20(*)

    En un sens économique, un produit est un bien ou service résistant d'une production et destiné à satisfaire un besoin. 21(*)

    La nécessité est le caractère de ce qui est nécessaire, c'est un besoin impérieux, ce qui est indispensable dans une situation donnée.

    Un produit de première nécessité est un produit de base, qui est indispensable pour vivre.

    Pour Gillis et alliés, les produits de première nécessité comprennent les céréales alimentaires, les matières premières agricoles, et les minerais. 22(*)

    Comme exemple nous pouvons citer le maïs, l'eau, le manioc, etc.

    1.1.5. INCIDENCE

    L'incidence est l'influence, l'impact, la répercussion ou conséquence. C'est donc l'effet que peut causer la présence d'une chose sur une autre ou sur son environnement.

    1.1.6. Consommateur

    Le consommateur est celui qui utilise un bien pour satisfaire un besoin. Cette consommation, selon Gabriel LANDU VANGU, se défini par la satisfaction économique. Elle est le but final des activités échues de la production, la circulation et de la répartition. 23(*)

    Pour le professeur KATO-KALE Latina, 24(*)le terme consommateur implique les notions:

    § Demande: elle est une notion ''ex-ante'', elle exprime une possibilité, un potentiel; la demande est quelque chose qui conduit à l'act, mais qui n'est pas encore acte. La demande est aussi une notion conditionnelle hypothétique, on demande en fonction d'une hypothèse 'j'achèterais tel bien si du moins le prix ne dépasse pas X francs congolais.

    § Le débat : la condition, l'hypothèse conditionnant l'idée de demande implique une discussion. La première idée de demande entraîne donc celle d'un débat, d'un marchandage (même avec soi-même). Autrement dit, la demande hypothétique est liée à un débat.

    § Débit: il signifie un flux des ventes qui ne seront plus des ventes potentielles, mais des ventes réalisées; la notion de débit est donc une notion terminée.

    A l'expression débit est associée à celle de demande affective pour l'opposer à la demande tout court, ou demande potentielle.

    v Dépense: la notion se rapporte à l'ensemble des sommes qui ont été dépensé pour acheter réellement; on considère ainsi des dépenses effectives, réalisées pour satisfaire une demande potentielle.

    En somme, les notions de demande et de débat sont des notions potentielles, celle de débit, dépense, consommation sont des notions effectives et mesurables. 25(*)

    1.1.7. Intervention étatique

    Aussi appelé interventionnisme, l'intervention étatique est l'action volontaire des pouvoirs publics, direct ou indirect, exercée sur l'économie pour orienter celle-ci dans un sens conforme à la politique économique menée. 26(*)

    Cette intervention entre dans la conception de l'État-providence que nous avons déjà défini dans les lignes précédentes, et nous y reviendrons dans la suite du rôle de l'État.

    Nous pouvons brièvement dire que l'interventionnisme est un système selon lequel la vie économique est dirigée, supervisée et animée directement ou indirectement par l'État.

    1.1.8. Politique économique

    On définit la politique économique comme l'ensemble des moyens mis en oeuvre par l'État pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixé dans le but d'améliorer la situation générale du pays. 27(*)

    Quand à Jacquemin A. et alliés, la politique économique est l'ensemble des décisions publiques par les quelles celles-ci visent à modifier le type d'équilibre global qui se réaliserait spontanément, en vue d'améliorer l'économie à un équilibre d'un type jugé préférable. 28(*)

    KATO-KALE dit de sa part que l'essence de la politique économique est donc de choisir entre équilibres globaux alternatifs. Les équilibres globaux qui sont considérés comme souhaitables par la presque totalité des programmes de politique économique des divers gouvernements s'articulent sur:

    1. Le plein emploi;

    2. La stabilité des prix;

    3. La croissance économique;

    4. L'équilibre des paiements extérieures.29(*)

    Comme le concept précédent, celui-ci aussi est beaucoup plus abordé dans le chapitre 2.

    1.2. Présentation de la ville de Kananga

    Située au centre de la RDC, de l'Afrique et du monde, la ville de Kananga anciennement appelée Luluabourg est l'une des villes historiques de la RD Congo et chef-lieu de la providence du Kasaï Central.

    1.2.1. Historique

    L'origine de la ville de Kananga remonte aux années 1884 lors du passage de l'explorateur allemand Herman Wibman qui fonda à la date précitée la station de Luluabourg située sur la rive droite de la rivière Lulua. Les Luba s'orientent vers l'amont.

    Le deuxième nom de ce post aussi répandu que le premier était Malandji-a-nshinga. L'histoire laisse croire que ce nom de Malandji aurait été suggéré par les 400 porteurs originaires de Malange en Angola. Quand la station Luluabourg va s'extendre à la rive gauche de Lulua, l'ancien emplacement reste sous l'appellation Malandji-Makulu.

    Après la table ronde de Bruxelles où fut négociée l'indécence du Congo, les différents représentants congolais c'étaient mis d'accords pour déplacer la capitale de Léopoldville à Luluabourg à cause de sa position centrale.

    Le président Mobutu rebaptisa la ville Kananga, appellation d'origine ignorée par le pouvoir colonial.

    Et même, quand le capitaine Adolphe de Macar fit déplacer Malandji, la population, elle, appelait la ville Kananga-Malandji-Wa-Nshinga.

    Le successeur de Macar fut le capitaine Léon Braconnier qui prospérer grandement la région en intensifiant les culturels de riz, de maïs, de sorgho et en favorisant l'accroissement du gros et petit bétail, faisant de cette ville le centre de distribution de toute la région voisine. Il améliorera les conditions de vie, construisant des habitations en brique et établissant les premiers impôts en nature.

    1.2.2. Situation administrative

    La ville de Kananga, une ville administrative, est le chef-lieu et la principale ville de la province du Kasaï Central. Elle est dirigée par un maire de la ville. Elle est composée de cinq communes, dirigée chacune par un bourgmestre. Ces cinq communes sont: Lukonga, Nganza, Ndesha, Katoka et Kananga.

    Chaque commune est constituée des quartiers dirigés par de chefs des quartiers, et des avenues dirigées par des chefs d'avenus.

    1.2.3. Situation démographique 30(*)Le taux d'accroissement naturel de la population de la ville de Kananga est indiqué à 3, 3%. Seul les chiffres de 1970 et 1985 reposent sur le recensement, et depuis cette date la population n'a pas été recensée, mais les nombres donnes reposent sur des projections et des estimations.

    A nos jours, la population de la ville de Kananga est estimé à près de 2.000.000 d'habitants, dépassant ainsi des projections à cause des déplacés de Katanga en 1992-1994 et des réfugiés de guerre venus de l'Est du pays depuis 1997 et des mouvements migratoirs causés par la guerre de Kamuina Nsapu qui avait affecté l'espace Kasaï.

    1.2.4. Situation géographique

    La ville de Kananga est située à proximité de la rivière Lulua sur la route nationale numéro 1, à 1093Km à l'Est de la capitale Kinshasa.

    Elle est située au centre de la R.D. Congo et de l'Afrique, voire du monde. Elle est située entre 5°53 à 32 de longitude Sud et 22°24 à 10 de longitude Est. Elle a une altitude de 634m. Sa superficie se mesure à 84.700Ha, ce qui correspond à 847Km2 et une densité de 143Habitants par Km2 .

    1.2.5. Situation économique

    La région est connue pour ses gisements diamantaires et son agriculture céréalière, essentiellement de manioc et maïs; il y a aussi des plantations de coton et de café. 31(*)

    son sous-sol est également pourvu de diverses richesses mineralieres.

    La ville possède un aéroport, celui de Lungandu, desservi par des vols intérieurs, mais qui est dans la prospective d'un aéroport international.

    L'activité commerciale est timide à cause des infrastructures routières en état de délabrement très avancé. L'absence ou la carence de l'électricité et de l'eau potable est à la base de l'absence d'industries dans la ville de Kananga.

    Bref, l'économie de la ville de Kananga est en train de patoger.

    CHAPITRE II: APPROCHE THÉORIQUE SUR L'INTERVENTION DE L'ÉTAT ET LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE

    Dans ce chapitre nous parlons des notions relatives à l'intervention de l'État dans l'économie et ces corollaires pour donner la quintessence au présent sujet qui fait l'objet de nos recherches scientifiques.

    Nous parlons aussi des notions liées à la politique économique appliquée par l'État dans une économie.

    Sur ce, nous sommes obligé d'évoquer les différents auteurs qui ont théorisé ce concept afin d'arriver à la compréhension de l'intervention de l'État dans une économie.

    II.1 intervention de l'État

    À l'Antiquité l'économie été conçu par les philosophes. Aristote en l'occurrence (427-347 av. J.C.) était un noble d'Athènes et avait, par conséquent, une vision aristocratique de la vie.

    Son point de vue économique était issu de son idée moral ou des idées morales de sa théorie sur le gouvernement pour.

    Pour lui, à la somme de la hiérarchie devait se trouver un groupe d'administrateur qui dirige l'État et assure la protection du peuple. il serait tellement déçu des passions d'ordre matériel qu'il renoncerait... seuls ceux que Platon considère comme des classes inférieures aurait droit de gagner de l'argent (cultivateurs artisans marchands...)32(*)

    Pour ce philosophe, "la vie économique était tellement inférieur que l'État ne pouvait s'en occuper. Au Moyen-Âge à partir du XIe siècle, l'économique européenne se développa progressivement et l'essor économique pris plusieurs formes: l'agriculture fut particulièrement commercialisé afin d'approvisionner les marchands et autres habitants des cités et villes nouvelles; une classe de négociants de métier fut son apparition"33(*)

    Avec cette évolution de l'importance de la vie économique pour la société va naître différents courants et école de pensée économique concevant, chacun, de sa manière le rôle de l'État dans l'économie.

    Pour ce, parlons de l'évolution du rôle de l'État dans l'économie.

    II.1.2. évolution du rôle de l'État dans l'économie

    Le rôle de l'État dans l'économie a fait l'objet de différentes spéculations dans l'histoire. Les temps, les conjoncturelle et l'espace ont fait varier de temps en temps les rôles de l'État dans l'économie.

    Pour bien comprendre cette évolution en grandes lignes, nous la synthétisant en deux grands blocs à savoir: État libéral et État providence.

    II.1.2.1. État libéral

    À partir de 1750, plusieurs différents courants de pensée économique se sont développés s'appuyant sur les travaux philosophiques du début du XVIIIe siècle.

    Le mouvement libéraliste remettant en cause le rôle de l'État commence avec la physiocratie qui se fondera sur le principe de l'ordre naturel, postulant la liberté des contrats, de l'entreprise économique et de la circulation des produits.

    Adam Smith préconise quant à lui le capitalisme et donne à l'État le rôle d'un simple policier et juge afin de faire respecter les lois et veiller à ce que justice soit faite. "Dans les affaires et l'industrie, on devait laisser entière liberté à chaque personne de poursuivre son intérêt personnel de sa façon et d'utiliser son travail comme ses propres capitaux pour faire la concurrence à ceux de n'importe quel autre groupe.34(*)

    Les dénominateur commun de tous les courants libéralistes sont:

    6. Libres entreprise;

    7. Non intervention de l'État dans l'économie;

    8. Propriété privée des moyens de production;

    9. Initiative privée encouragée.

    II.1.2.2. ÉTAT PROVIDENCE

    le libéralisme disait que l'État devait être un État-gendarme, et que le marché devait s'autoréguler par la main invisible (l'affrontement des intérêts égoïstes de l'un et de l'autre).

    Par conséquent les homo economicus ne s'occupaient pas des biens à l'utilité publique, non marchand, ils ne prenaient pas en compte les conditions des ouvriers sur le plan social.

    Par conséquent,

    Vu l'incapacité de l'économie à résoudre elle-même ses problèmes et ceux de la société, les mercantilistes vont postuler qu'il faudrait donner plus d'importance à l'État qu'aux individus, tout en mettant l'accent sur les capitaux et le commerce. Jean Bodin, l'un des précurseurs du mercantilisme dit que "le niveau des prix (la hausse ou la baisse) dépend essentiellement de la quantité de monnaie"135(*) ; il a pensé que par la monnaie l'État peut bien manipuler les prix sur le marché.

    Antoine de Mont Chrétien va à son tour contredire la file d'Adam Smith qui attribuait à l'État le rôle d'un simple policier et juge en disant que "l'État doit s'occuper avant tout de stimuler la production et les échanges"36(*).

    Un autre a, suite à l'expérience vécue, ému sa pensée soutenant l'interventionnisme; il s'agit de John Maynar Keynes. Ce professeur de l'Université de Cambodge a vécu pendant une période où le problème majeur était le chômage. L'économie du marché n'avait pas résolu ce problème (celui d'assurer le plein emploi), c'est ainsi que John Maynar Keynes propose que "en période de pression ou de marasme, l'État devrait intervenir et procéder à des dépenses de façon à stimuler l'économie même si cela implique qu'il emprunte de l'argent et qu'il ait un budget non équilibré"37(*)

    Nous n'avons pas réussi à évoquer tous les auteurs qui ont soutenu l'État providence; Néanmoins nous pouvons ainsi résumer les points qui Les unissent:

    v intervention de l'État dans l'économie;

    v stimulation de l'économie par l'État;

    v l'État doit s'occuper des biens et services non marchands;

    v l'action du gouvernement pour résoudre les problèmes socio-économique.

    Enfin, signalons que l'État-providence ne constitue pas un substitut du marché mais il en est un complément. C'est-à-dire qu'il ne vient pas commander le marché comme on commandera un robot ou un automate, mais il vient résoudre les situations qui dépasse les compétences du marché.

    II.1.3. les facteurs explicatifs de l'implication de l'État

    Comme nous l'avons déjà signalé, au départ l'État ne s'intéressait qu'aux armes c'est-à-dire à la défense du territoire et à la justice tout en abandonnant la vie économique aux privés, sous prétexte que toute ingérence de l'État perturberait l'économie.

    Un moment après, l'argument du libéralisme ne tiens pas debout et c'est l'interventionnisme qui le renverse. Qu'est-ce qui a été à la base de l'implication de l'État dans l'économie? C'est de ça qu'il est questions dans cette partie.

    1) LES CAUSES DE L'INTERVENTIONNISME ÉTATIQUE

    La crise de 1929 et les désordres économiques qu'elle a engendrés ont remis en cause le principe de la main invisible longuement défendues par les protagonistes du libéralisme économique et du laisser-faire.

    L'économie du marché n'avait pas été capable de résoudre la crise c'est-à-dire assurer le plein-emploi, supprimer les inégalités sociales, redistribuer les revenus de la richesse nationale, etc.

    L'enchaînement d'événements déstabilisateurs (l'inflation galopante, récession économique...) fit naître le besoins de la quête des démarches scientifique pour mieux expliquer le fonctionnement de l'économie, plus particulièrement la problématique du rôle de l'État dans l'économie.38(*)

    D'une manière condensée nous pouvons regrouper les causes de l'interventionnisme en 4 catégories:

    § Défaillance du marché: le marché ne pouvait assurer que l'utilité c'est-à-dire la satisfaction des besoins individuels mais non le bien-être qui est la satisfaction des besoins collectif.

    § l'existence des biens collectifs: les biens collectifs sont ceux qui sont destinés à l'usage commun. Cette catégorie des biens n'est pas rentable; tel est le cas des infrastructures routières qui coûte cher mais ne sont pas directement rentables, encore moins à court terme et raison pour laquelle personne ne pouvait songer à la production de tel bien, et pourtant indispensable au développement,

    § Aggravation des inégalités sociales : le développement du capitalisme a laissé sur le pavé une multitude de personnes sans emploi sans couverture de santé, sans nourriture ni logement, ainsi que l'expansion de famille nombreuse avec des revenus insuffisant.

    § La crise économique de 1929 qui a poussé l'État à intervenir afin de stimuler l'économie et éradiquer le chômage, ainsi que les deux guerres mondiales qui ont fait appel à l'implication des gouvernements dans l'économie afin de construire les pays.

    2) LA CRISE DE L'ÉTAT-PROVIDENCE

    L'apparition du déséquilibre structurel (stagflation) discrédita la conception keynésienne du rôle de l'État en faisant émerger un autre courant prônant le retour du libéralisme à fin de laisser le cours libre aux forces du marchés dans le rétablissement de l'équilibre.39(*)

    Après quelques dizaines d'années de succès, le modèle de John Maynar Keines a été reproché de non durabilité :

    · la politique budgétaire adoptée par l'État provoque l'effet d'éviction en défavorisant ainsi toute initiative d'investissement privé;

    · la courbe de Philippes qui constitue le socle sur lequel les keynésiens se base dans leur lutte contre le chômage n'est valable qu'à court terme;

    3. L'endettement public élevé remet en cause toute politique budgétaire: un déficit public augmente la charge de la dette qui persiste beaucoup plus dans le cas où le taux de croissance est inférieur au taux d'intérêt.

    Par-là, l'action de l'État est perçu comme productrice du mal absolu. Chez Hayek et Friedman toute action de l'État crée des effets pervers tels que l'ajustement des prix, la perte de la compétitivité et une efficacité productive réduite.40(*)

    À en croire, Robert Lucas à son tour dit que "les agents d'économique sont rationnels et leurs actions sont basées sur diverses informations emmenant le marché à un ajustement automatique, et toute intervention de l'État n'a pour corollaire que de fausser le calcul de ce dernier et un déséquilibre des marchés apparaît.41(*)

    Suite à toutes les situations ci-haut évoquées, l'interventionnisme étatique va connaître sa chute; l'État va se désengager partiellement dans la vie économique et privatiser certaines entreprises publiques, et son rôle dans l'économie décroît; d'où la crise de l'État-providence.

    II.2. politique économique

    La politique économique est l'ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre certains objectifs.42(*)

    C'est en d'autres termes les directives que le gouvernement arrête, en connivence avec la banque centrale, les directives nécessaires pour orienter l'économie vers une finalité visé.

    La politique économique rêver d'une importance capitale, voire nécessaire, vu qu'elle facilite l'atteinte des différents objectifs de l'État qui se synthétisent dans le bien-être.

    Pour comprendre la pertinence de la politique économique, saisissons le sens des objectifs qu'elle poursuit.

    A) objectifs de la politique économique

    La politique économique poursuit les objectifs ci-après:

    5. Le plein emploi: la pleine utilisation des ressources. parlant des ressources on voit les ressources humaines, les ressources matérielles et financières, les ressources naturelles. Dans cet objectif l'État poursuit le travail et cherche à éradiquer le chômage.

    6. la stabilité des prix: dans cet objectif on voit la lutte pour éviter l'inflation comme la déflation.

    7. la croissance économique: promouvoir et garantir l'avenir et le bien-être futur de la nation.

    8. Équilibre des paiements extérieurs: vise à assurer l'équilibre entre l'importation et l'exportation. à la l. Les instruments d'une politique économique à la ligne à la politique monétaire quel est l'ensemble des décisions qui ont pour effet de modifier la quantité de monnaie et le taux d'intérêt dans l'économie, qui vise à faire varier selon la circonstance le niveau général des prix à la ligne en d'autres termes elle consiste à réguler l'offre de monnaie pour rétablir un équilibre de plein-emploi et ou assurer une croissance non inflationniste.

    2) LES INSTRUMENTS D'UNE POLITIQUE ÉCONOMIQUE

    A. La politique monétaire: "elle est l'ensemble des décisions qui ont pour effet de modifier la quantité de monnaie et le taux d'intérêt dens l'économie, et qui vise à faire varier, selon la circonstance, le niveau général des prix."143(*)

    Ici, la monnaie est perçue comme un outil de réglage des prix sur le marché pour. Quand la masse monétaire augmente sans que la production ait aussi augmenté, les prix des biens et services augmente. C'est dans cette même idée que le professeur KATO-KALE renchérit que "la politique monétaire consiste à réguler l'offre de la monnaie pour rétablir un équilibre de plein emploi et/ou pour assurer une croissance non inflationniste".44(*)

    Cette politique implique aussi la notion du taux de change. Quand le taux varie, il a toujours varié au même sens que les prix des biens et services.

    En R.D.C., Cette politique est co-orchestrée par le gouvernement et la banque centrale.

    B. Politique budgétaire: "ensemble des décisions des politiques économiques dont la mise en oeuvre implique une intervention financière de l'État celle-ci apparaissant dès lors à son budget.45(*)

    C'est comme en R.D.C., avant le début d'un exercice budgétaire, le gouvernement élabore le budget qui sera voté par les élus nationaux et ce budget est toujours annuel, sauf exception. Budget prévoit les dépenses que l'État va engager tout au long de l'année, et les recettes qui vont financer ces prévision.

    "La politique monétaire est actuellement connu comme un instrument de régulation de la demande dans le but de stabiliser l'économie''46(*)

    En fait, "l'action imprimée à la politique budgétaire est plus commandé par la situation économique général que par l'État' des finances publiques et le respect de l'équilibre budgétaire"47(*)

    C. Politique des prix et des revenus ou anti-inflationnistes : cette politique a pour objectif général la stabilisation du niveau général des prix.

    Jean-Luc Dagu les défini comme les "mesures générales par lesquelles les gouvernements tentent d'empêcher que les prix et/où les rémunérations dans leur ensemble, poursuivent leur évolution spontanée .11. Jacquemin, opcit. , P.365

    Il est question ici de l'intervention publique sur la formation des prix des produits et des facteurs. En R.D.C., cette dimension est beaucoup plus pris en compte: l'État cherche à tout prix à réduire les coûts de production à fin d'arriver à la stabilisation des prix à partir de la structure des prix. À titre d'exemple, l'État a toujours cherché une entente avec les acteurs du secteur de l'hydrocarbure en régulant le prix à la pompe: cette action a de l'impact sur la structure de presque tous les produits car le coût de transport est régulé à partir du prix de carburant, car le transport est dans la structure de prix de la quasi-totalité des produits, voire des services.

    L'impôt et les taxes également font partie de la structure des prix: l'État congolais accorde des exonérations pour certains secteurs comme celui des produits de première nécessité (, à fin de réduire les coûts de ces derniers.

    Les actions anti-inflationnistes sont regroupées en deux:

    I. actions conjoncturelles: les actions conjoncturelles visent à soutenir l'activité à court terme. dans ce cadre, l'État peut:

    o prévoir dans son budget, des rubriques concernant la promotion de la production (politique budgétaire)

    o (politique monétaire) en réguler l'offre de la monnaie, maintenir la croissance de la masse monétaire dans les normes compatible avec le taux d'inflation des principaux pays partenaires.

    o (politique économique externe) dans le cas d'une inflammation importée, la politique anti-inflation cherche à s'opposer aux facteurs à l'origine de la hausse des prix.

    II. actions structurelles vise à agir sur le caractéristique à long terme du système productif: Agricole, aménagement de l'espace, planification, nationalisation, etc.

    Ces actions reposent sur les politiques :

    Ø de revenu et contrôle de prix : en luttant contre la hausse du coût de production.

    Ø De l'investissement et de l'épargne : dans le cadre de garantir la consommation future.

    Ø De la concurrence : l'analyse microéconomique renseigne que le régime le plus favorable au consommateur est celui de concurrence. Tout marché présentant une composante monopolistique ou oligopolistique entraîne un moindre bien-être social et des prix plus élevés pour les consommateurs.

    Ø la politique économique l'externe : les politiques visant à rétablir l'équilibre extérieur sont des trois natures différentes :

    Ø les mesures administratives, de protections commercial, contrôle des échanges, emprunt en devise...

    Ø les mesures macroéconomiques : l'objectif de ces mesures est de freiner la progression du revenu national afin de réduire le montant des importations.48(*)

    ??Y=??M

    ?Y = l'Accroissement du revenu national

    ?Y = L'Accroissement des importations.

    Schéma n°1 Modalité d'action de la politique budgétaire et finale sur l'équilibre économique externe

    Source : Bernier B. & Simonny, y., Op.Cit ? p.63

    Schéma n°2 Modalité d'action de la politique monétaire sur l'équilibre externe

    Source : Idem, p.464.

    3. La variation des prix: rééquilibrage de la balance des paiements peut être obtenue par la modification du taux de change ou celle du niveau général des prix des biens et services. Dans le premier cadre, le mécanisme mise en oeuvre est une dévaluation ou une dépréciation dans le second la politique adopté est la lutte contre l'inflation et la recherche de la rentabilité des prix liée à celle du taux de change.49(*)

    II.3. NOTION DE CORRÉLATION

    La régulation peut aussi être comme l'ensemble des techniques visant à contrôler une grandeur et la maintenir à un niveau préféré.

    Pour arriver à ce niveau voulu que nous pouvons appeler consigneconsigneconsigne, il faut identifier les facteurs pouvant influencer la variable à réguler. Nous pouvons comprendre cette réflexion à partir de cette petite illustration: pour augmenter ou diminuer le volume d'une musique, celui qui veut le faire doit identifier l'organe de la radio qu'il peut manipuler et le volume du son varie.

    De même avec notre travail, nous devons identifier la variable que l'État peut manipuler et faire varier le prix du maïs sur le marché de la ville de Kananga. C'est pour cette raison que nous faisons appel à la notion de corrélation.

    A) DÉFINITION

    Soient x et y deux grandeurs statistiques quantitatives observées. On souhaite:

    (1) Déterminer s' il existe une relation entre x et y;

    (2) Caractériser la forme de la relation entre x et y (positive ou négative, monotone ou non monotone)

    (3) Quantifier la valeur de la liaison.

    B. La covariance:

    La covariance est l'espérance des produits des variables centrés. Soit COV (x, y) ={[X-E (x)] [Y-E (Y)]}.

    Son objectif est de quantifier la liaison entre deux variables x et y de manière à mettre en évidence le sens de la liaison et son intensité.

    La covariance mesure la tendance de deux variables à être simultanément au-dessus ou en-dessous de leurs espérance mathématique.

    Il est trouvé par la formule suivante:

    _

    Où X est la moyenne de Xi qui est la somme des Xi rapportée au nombre des Xi.

    Et Y est la moyenne de Yi qui est la somme des Yi rapportée au nombre des Yi.

    Remarques:

    Si COV (x, y) > 0 la rellation est positive, c'est à dire que lorsque x est supérieur à son espérance mathématique (ou moyenne arithmétique), vice-versa.

    Si COV (x, y) = 0 : il n'y a pas de rellation monotone; pas d'interdépendance entre variables.

    Si COV (x, y) < 0 : la liaison est négative. C'est à dire que quand x est plus grand que son espérance mathématique, Y a tendance à être plus petit que son espérance mathématique.

    C) le coefficient de corrélation

    le coefficient de corrélation est la normalisation de la covariance par le produit des ecarts types des variables. Il constitue une mesure de liaison linéaire de deux variables.

    Il est trouvé par la formule suivante:

    Ce coefficient prend toujours une valeurs supérieurs ou égale à 1 et inférieur ou égale à 0. Soit 1 < r (x, y) > 0

    Si r (x, y) > 0 les deux variables varient dans le même sens. L'augmentation de l'un entraîne l'augmentation de l'autre.

    Si r (x, y) < 0 les deux variables varient dans les sens opposés. L'augmentation de l'entraîne la diminution de l'autre.

    Si r (x, y) = 0 les variables sont indépendantes.

    Si r (x, y) = 1 la corrélation est parfaite, positive et linéaire.

    Si r (x, y) = -1 la corrélation est parfaite, négative et linéaire.

    chapitre 3 intervention de l'État dans la régulation du prix de maïs et son impact sur le consommateur Kananguais

    Dans ce chapitre, nous allons chercher à présenter les différentes données permettant de faire notre analyse sur la régulation de prix de maïs sur la ville de Kananga.

    Au préalable, qu'il nous soit permis de préciser que les chiffres que nous allons présenter dans ce chapitre sont tirés des rapports annuels de la division de l'économie nationale de la province du Kasaï Central. Dans ce rapport, ce service de l'État n'a fait mention que des quantités de maïs qui ont été transportée par la SNCC.

    Et pourtant, à cause de l'incapacité de la SNCC à transporter la quantité pouvant couvrir la demande réelle de la population kanangaise la population recours aux velos (bayanda) pour approvisionner la ville mais dans des conditions difficiles. La quantité transportée par vélo échappe toujours aux services de l'État et devient et certains préfèrent même transformer leurs maisons en dépôts rendant ainsi la vie difficile aux agents d'enregistrement.

    Néanmoins, la quantité transportée par la SNCC est considérablement proches de la réalité car c'est elle qui assure le transport de masse dans ce secteur.

    La deuxième précision que nous donnons est que le prix de maïs que nous présentons dans ce chapitre est fixé par une mesurette utilisée sur le marché Kanangais, appelée"MEKA" dont le poids est de 2.5Kg.

    III. 1. PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES DONNÉES

    Tableau n°01: moyennes mensuelles de prix et d'approvisionnements de maïs, exercice 2016

    MOIS

    QUANTITÉ D'APPROVISIONNEMENT EN KG

    PRIX 2.5KG (MEKA)

    1

    JANVIER

    3.541.670

    800

    2

    FÉVRIER

    191.330

    800

    3

    MARS

    40.000

    800

    4

    AVRIL

    155.780

    700

    5

    MAI

    1.999.056

    700

    6

    JUIN

    657.215

    700

    7

    JUILLET

    360.895

    1000

    8

    AOÛT

    402.475

    1200

    9

    SEPTEMBRE

    2.058.690

    1200

    10

    OCTOBRE

    1.299.880

    1600

    11

    NOVEMBRE

    1.303.792

    1700

    12

    DÉCEMBRE

    360.805

    1700

    13

    TOTAL

    12.371.588

    12900

    Source: dressé par nous-mêmes sur base des données tirées du rapport annuel de la division de l'économie nationale de la province du Kasaï Central, exercice 2016

    Commentaire: En 2016, au premier trimestre la quantité moyenne d'approvisionnements été de 1.097.508, 50Kg et avec cette quantité, le prix a été maintenue à une moyenne de 750Fc par 2.5Kg. Au deuxième semestre le prix avait connu une hausse suite à la baisse des approvisionnements. Le prix moyen semestriel était de 1400Fc par 2.5Kg pour une quantité d'approvisionnement de 964.422, 83Kg; Ce qui fait que moyenne annuelles soient de 1.030.965, 66Kg de maïs approvisionnés, ce qui a amené le prix moyen annuel à 1.075Fc par 2.5Kg (Meka).

    Le premier semestre le prix était moins élevé à cause de la quantité d'approvisionnement qui était considérable, au deuxième semestre quand cette quantité a baissé, cette situation s' est traduite par une hausse de prix.

    Tableau n°02: moyennes mensuelles de prix et d'approvisionnements de maïs, exercice 2017

    MOIS

    QUANTITÉ D'APPROVISIONNEMENT EN KG

    PRIX 2.5KG

    01

    JANVIER

    221.18.

    800

    02

    FÉVRIER

    0

    800

    03

    MARS

    105.680

    1.000

    04

    AVRIL

    468.805

    1.200

    05

    MAI

    743.056

    1.400

    06

    JUIN

    424.948

    1.300

    07

    JUILLET

    1.101.234

    1.200

    08

    AOÛT

    1.002.050

    1.500

    09

    SEPTEMBRE

    880.540

    1.700

    10

    OCTOBRE

    1.158.880

    2.600

    11

    NOVEMBRE

    378.005

    2.200

    12

    DÉCEMBRE

    305.880

    1.800

    13

    TOTAL

    6.790.258

    17.500

    Source: dressé par nous-mêmes sur base des données tirées du rapport annuel de la division de l'économie nationale de la province du Kasaï Central, exercice 2017

    Commentaire: En 2017 Avec une quantité moyenne d'approvisionnement annuel de 565.854, 83Kg le prix moyen annuel fut de 1458, 33Fc par Meka. Comme nous pouvons le constater, ce prix a connu une hausse par rapport à celui de 2016, et cette situation s'explique par la baisse de l'approvisionnement. Au premier semestre la quantité moyenne approvisionnée était de 392.733, 79Kg et le prix moyen fut de 1.140Fc par Meka. Le calcul de ce semestre nous l'avons fait sur base de 5mois à cause des données manquantes de la quantité d'approvisionnement du mois de Février.

    Au deuxième semestre l'approvisionnement moyen fut de 804.431, 50 et le prix moyen de 1.833, 33Fc par 2.5Kg nous constatons que le prix a sensiblement connu une hausse par rapport au deuxième trimestre de l'année 2016.

    L'abondance de fin 2016 a freinée l'augmentation du prix en 2017 en dépit du faible approvisionnement. Cette année avait était aussi dominée par la guerre de Kamuina-Nsapu qui a causé la faiblesse de la production, l'irrégularité des trains d'approvisionnement, et le déplacement massif de la population fuyant la guerre. Cet événements avait été prévenu, et par conséquent presque maîtrisée, par le gouvernement grâce à la quantité d'approvisionnement abondante du deuxième quadrimestre de l'année 2016.

    En plus de efforts anticipés du gouvernement provincial, la corporation des évaluateurs et acheteurs du maïs avait octroyé à la SNCC 10m3 de carburants pour faciliter l'évacuation du maïs car la baisse de la quantité des approvisionnements était aussi due au manque de carburant par la SNCC. Cet intervention a emmené à l'augmentation la quantité des approvisionnements.

    Tableau n°03: moyennes mensuelles de prix et d'approvisionnements de maïs, exercice 2018

    MOIS

    QUANTITÉ D'APPROVISIONNEMENT EN KG

    PRIX 2.5KG

    01

    JANVIER

    985.769

    1.200

    02

    FÉVRIER

    897.514

    1.200

    03

    MARS

    0

    1.400

    04

    AVRIL

    0

    1.800

    05

    MAI

    152.100

    1.500

    06

    JUIN

    924.200

    1.500

    07

    JUILLET

    431.850

    1.800

    08

    AOÛT

    229.412

    2.000

    09

    SEPTEMBRE

    452.240

    2.500

    10

    OCTOBRE

    1.067.110

    2.500

    11

    NOVEMBRE

    1.214.630

    2.300

    12

    DÉCEMBRE

    948.270

    1.500

    13

    TOTAL

    7.303.095

    21.200

    Source: dressé par nous-mêmes sur base des données tirées du rapport annuel de la division de l'économie nationale de la province du Kasaï Central, exercice 2018

    Commentaire: En 2018 avec la quantité annuelle moyenne d'approvisionnement de 608.591, 25Kg le prix était toujours en une hausse. Le prix moyen annuel fut de 1.766, 66Fc par 2.5Kg.

    Au premier semestre le prix moyen était de 1.433, 33Fc à cause d'un faible approvisionnement qui était de 493.263, 83Kg

    Et au deuxième semestre la quantité moyenne d'approvisionnement fut de 723.918Kg vendus à 2.100Fc par 2.5Kg.

    Cette année l'approvisionnement a été faible pendant plusieurs mois et le prix était toujours croissant. Pendant deux mois successifs, la ville de Kananga n'était pas approvisionnée en maïs (Mars et Avril). Le gouvernement provincial avait fait recours à l'l'importation de la farine de maïs en provenance de l'Angola pour combler cette crise pendant le premier semestre, mais cette action n'a pas empêché la hausse du prix de maïs, mais elle l'a freinée car le manque d'approvisionnement que nous observons certains mois et une petite quantité certains autres pouvaient amener le consommateur Kanangais à acheter le maïs à un prix extrêmement élevé. L'État n'avait pas stimulé la production. Car comme la région sortait fraîchement de la guerre, beaucoup de villages (centres de production) étaient restés déserts et nombreux avaient même perdu leurs outils de travail. D'où il fallait que l'État puisse stimuler les producteurs par des subventions par exemple à fin de relever le niveau de la production.

    Tableau n°04: moyennes mensuelles de prix et d'approvisionnementsde maïs, exercice 2019

    Mois

    Quantité d'approvisionnement en Kg

    PRIX 2.5KG

    01

    JANVIER

    419.200

    1.000

    02

    FÉVRIER

    728.500

    1.200

    03

    MARS

    290.200

    1.500

    04

    AVRIL

    497.570

    1.700

    05

    MAI

    428.010

    2.000

    06

    JUIN

    843.003

    1.600

    07

    JUILLET

    649.500

    1.500

    08

    AOÛT

    698.800

    2.200

    09

    SEPTEMBRE

    1.940.100

    3.000

    10

    OCTOBRE

    1.095.800

    3.000

    11

    NOVEMBRE

    276.740

    5.000

    12

    DÉCEMBRE

    156.826

    2.000

    13

    TOTAL

    8.024.249

    25.700

    Source: dressé par nous-mêmes sur base des données tirées du rapport annuel de la division de l'économie nationale de la province du Kasaï Central, exercice 2019

    COMMENTAIRES: En 2019 le prix moyen annuel était de 2.141, 66Fc par 2.5Kg et la quantité d'approvisionnement était de 668.687, 41Kg. Pendant cette année on a connu un paradoxe. Au lieu que les centres de production puisse approvisionner les centres de distribution, c'est le contraire qui s'est fait. Certains organismes, dans le souci d'apporter une aide humanitaire aux victimes de la guerre de Kamuina-Nsapu, achetaient le maïs et ramenaient aux villages. Cette situation a plongé la ville dans une carence vu que la demande était devenue plus volumineuse par rapport à la quantité d'approvisionnement. Ce paradoxe econmico-agricole a plongé les cultivateurs dans une paresse. Ils se sont contentés de l'argent et le maïs qui leur était données par les organismes comme la PAM et les autres. C'est ce qui a fait que pendant cette année 2.5Kg de maïs a été vendu jusqu'à 7.000Fc.

    Au premier trimestre avec une quantité moyenne d'approvisionnement de 534.413, 83Kg le prix moyen avait été de 1.500Fc par 2.5Kg.

    Au second semestre, le prix moyen a augmenté malgré l'augmentation légère des approvisionnements. Le prix fut de 2.783, 33Fc le Meka et la quantité d'approvisionnement été de 802.961Kg.

    La situation de hausse du prix de maïs a été observée malgré les efforts fournis par le gouvernement provincial en multipliant les trafics d'approvisionnement. Comme raison nous trouvons deux points

    ü Le fait que les maïs ont été achetés sur la ville pour être retournés aux villages a causé une rareté;

    ü La lâcheté des producteurs causée par l'aide humanitaire dont ils avaient bénéficiée.

    Quand nous analysons cette situation, nous arrivons à croire que la production de maïs au Kasaï Central est faite par des ménages et est une production de subsistance. Chacun produit quand il est dans le besoin et non comme profession. Pour peuve, quand les producteurs ont profité de l'assistance sociale, nombreux ont abandonné la houe.

    La part du gouvernement dans cette crise est la déclaration du gouvernement provincial décidant d'une part que la mesurette de 2.5Kg devait se négocier à 1000Fc et d'autre part que la mesurette de 2.5Kg devait être substitué par le saut appelé Ekolo. Ces deux déclarations faites par le gouverneur de province a avaient réjouit les consommateurs mais n'était pas la bienvenue dans le chef des offreurs qui ont décidé pour certaines d'acheminer leurs produits vers Mbuji-Mayi et les autres de renfermer leurs produits dans les dépôts. Voulant faire baisser le prix de maïs sur le marché, le gouvernement provincial s' est vu agent causal de la hausse du prix de maïs au deuxième semestre de l'année 2019.

    TABLEAU N°5 : TABLEAU SYNTHÉTIQUE

    Libellés

    2016

    2017

    2018

    2019

    Prix de 2.5Kg (Meka)

    1075

    1458, 33

    1766, 66

    2141, 66

    Approvisionnements en Kg

    1.030.965, 66

    565.854, 83

    608.591, 25

    668.687, 41

    Source: dressé par nous-mêmes sur base des données des tableaux n°1, 2, 3 et 4

    Graphique n°

    2. CALCUL DE LA CORRÉLATION ENTRE LA QUANTITÉ D'APPROVISIONNEMENTS ET LE PRIX PAR MEKA

    Dans ce calcul, nous cherchons à déterminer l'intensité de la corrélation, si elle existe, afin de savoir si à partir de la quantité d'approvisionnement l'État peut réguler le prix de maïs sur le marché kanangais.

    ANNÉES

    APPROVISIONNEMENT EN KG

    PRIX (X)

    PRIX2 (X2)

    APPROVISIONNEMENT2 (Y2)

    PRIX × APPROVISIONNEMENT (X.Y)

    2016

    1.030.965, 66

    1.075

    1.155.625

    1.062.890.192.099, 2

    1.108.288.084, 50

    2017

    565.854, 83

    1458,33

    2.126.726, 38

    320.191.688.634, 32

    825.203.074, 23

    2018

    608.591, 25

    1.766.66

    3.121.087, 55

    370.383.309.576, 56

    1.075.173.817.72

    2019

    668.687, 41

    2.141, 66

    4.586.707, 55

    447.142.852.292, 50

    1.432.101.078, 50

    TOTAL

    2.874.099, 15

    6.441, 65

    10.990.146, 48

    2.200.608.042.602, 50

    4.440.766.054, 95

    Tableau n°06 : pré-calcul

    Source: dressé par nous-mêmes sur base des données des tableaux n°1, 2, 3 et 4

    1. CALCUL DE LA MOYENNE ARITHMÉTIQUE OU L'ESPÉRANCE MATHÉMATIQUE

    N= 4

    ? Xi = = 1610,41Fc

    Commentaire : le prix moyen mensuel pour toutes les 4années est de 1610,41FC par 2.5Kg de maïs.

    De 2016 à 2019 de 2.5Kg de maïs a coûté en moyenne cher pour un Kanangais moyen. Soit 1610.41Fc.

    Y = ? Yi = = 718.524,78

    Commentaire : la quantité moyenne mensuelle d'approvisionnement est de 718.524,78Kg de Maïs.

    Le prix moyen quadriennal été en hausse à cause de l'insuffisance du maïs sur le marché car une quantité moyenne de 718.524, 78Kg de maïs ne peut pas servir tous les ménages d'une ville dont la population est estimée à environ 2.000.000 d'habitants.

    2. CALCUL DE LA VARIANCE

    _

    - Variance prix (V(x)) = ? (Xi)2 - (X)2

    = = (1.610,41)2

    = 2.747.536,62 - 2593420,36

    = 154.116,26

    - Variance approvisionnement (V (y)) = ? (Y1)2 - (Y)2

    - (718.524,78)2

    = 550.152.010.650,62 - 516.277.859.474,04

    = 33.874.151.176,58

    - Covariance prix approvisionnement

    COV (X,Y) = ? (Xi . Yi) - (X . Y)

    = - (1610,41 X 718.524,78)

    = 1.110.191.513,73 - 1.157.119.490,95

    = -46.927.977,22

    La covariance approvisionnement-prix est inférieur à zéro. Ce qui signifie que la liaison entre le prix et la quantité d'approvisionnement est négative. C'est à dire que quand la quantité d'approvisionnement est supérieur à 718.524.7Kg (la moyenne arithmétique de Y) le prix de 2.5Kg de maïs a tendance à être intérieur à 1.610.41Fc (la moyenne arithmétique de X); vice-versa.

    L'État peut donc amener le prix de maïs à un niveau inférieur à 1.610.41Fc en approvisionant la ville de Kananga avec une quantité de maïs supérieur à 718.524.7Kg.

    3. CALCUL DE L'ECART-TYPE

    A)(x) = = = 392,57

    B) (y) = = = 184.049,31

    4. CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRELATION

    r (X, Y) = =

    = = -0,64

    Commentaire : le coefficient de corrélation r (x, y) est de -0,64 < O. Ceci veut dire que les deux variables : quantité d'approvisionnement et le prix de maïs varient dans les sens opposés. Cela veut donc dire que quand la quantité d'approvisionnement en maïs augmente, le prix d'un meka de maïs diminue, et quand cette quantité diminue, le prix d'un meka de maïs augmente.

    La dépendance réciproque du prix et de la quantité d'approvisionnement est quantifiée à |0.64| ce qui signifie que le prix de maïs sur la ville de Kananga dépend de la quantité d'approvisionnement en maïs de 64%. Vu que ce coefficient se rapprochent de 1, la relation entre le prix et la quantité est donc forte.

    L'État a donc la possibilité de definir le prix à partir de la quantité de maïs qu' il injecte (au travers les différents acteurs) sur le marché de la ville de Kananga.

    CRITIQUES DES RÉSULTATS ET SUGGESTIONS

    La recherche scientifique n'est jamais faite pour le simple plaisir de faire, mais elle est faite afin d'étudier le problème qui guette la société et y trouver une ou des voies de sorties.

    C'est pourquoi, eu égard à l'analyse fait, qu'il nous soit permis de formuler des critiques et suggestions concernant l'intervention de l'État dans la régulation du prix de maïs sur la ville de Kananga.

    CRITIQUE DES RÉSULTATS

    De ce qui est de l'intervention de l'État dans la régulation du prix de maïs sur la ville de Kananga, nous avons trouvé que seuls le contrôle du marché ne permet pas à l'État de pouvoir atteindre un niveau des prix de maïs abordable pour tout Kananguais moyen, consommateur de maïs. Ceci s'explique que le prix est généralement le reflet de la quantité disponible sur le marché et de la structure de prix. Ces deux éléments (la quantité et la structure des prix) rendent difficile voire impossible la régulation du prix de maïs au cas où ils ne sont pas maîtrisés.

    Les autres points à soulever en cette matière sont :

    10. La production non encadrée et non stimulée n'arrive pas à dégager une quantité pouvant, régulièrement, inonder le marché selon la démarre total des consommateurs de maïs de la ville de Kananga, et quand la production est insuffisante, la hausse de prix en sera la conséquence.

    11. l'irrégularité des trafics entre les centres de production et la ville de Kananga est aussi l'une des causes de l'échec de l'État dans la régulation du prix de maïs

    SUGGESTIONS

    Eu égard à ce qui précède, nous suggérons à l'État ce qui suit comme voies de sorties:

    4. pour atteindre une quantité permettant de réguler le prix (le maintenir à un niveau pouvant assurer le bien-être au consommateur Kananguais) que l'État puisse mettre en place un mode de stimulation de la production de maïs: encourager, équiper et encadrer les producteurs sur le plan technique, financier et technologique, afin d'accroître la production

    5. Rendre réguliers et fréquents, les transports de maïs du centre de production vers la ville de Kananga, pratiquabiliser les voies de communication en accroissant la capacité de prestations des principales sociétés trafiquants sur ce tronçon, dont la SNCC.

    6. Réduire le prix à partir de la structure des prix en accordant des exonérations comme des allégements fiscaux aux producteurs et aux commerçants intermédiaires intervenant entre les producteurs et les consommateurs.

    Conclusion générale

    Tout est bien qui finit bien, nous voici arrivés au terme de notre travail intitulé "l'intervention de l'État dans la régulation du prix des biens de première nécessité et son impact sur le consommateur de la ville de Kananga", cas de maïs de 2016 à 2019.

    Les hypothèses formulées démontraient que l'État a le réel plaisir de voir la situation du consommateur de maïs de la ville de Kananga s'améliorer, mais il lui fallait des procédures adaptée et adéquate.

    C'est pourquoi il a été question dans ce travail de trouver une voie pouvant permettre à l'État de réguler le prix de maïs sans perturber le marché ou sans créer une crise socio-économique.

    Notre analyse, faite grâce à la méthode inductive et statistique appuyées par la technique documentaire, d'interview et des questionnaires, nous a amené à confirmer les hypothèses que nous avions formulées.

    Notre travail, pour être bien mené, était subdivisé en trois chapitres outre l'introduction et la conclusion.

    Dans le premier chapitre nous avons éclairé les concepts clés de notre travail et en deuxième lieu nous avons présenté la ville de Kananga qui est le cadre spatial de notre investigation.

    Quant au deuxième chapitre, il était consacré aux notions théoriques relatives à l'interventionnisme et à la politique économique.

    Le troisième chapitre a été consacré à la présentation et le traitement des données statistiques afin d'aboutir à un résultat vérifiable.

    Nous sommes arrivés à affirme que l'État doit intervenir sur le marché pour mettre de l'ordre et aussi pour stimuler la production de maïs afin d'amener les consommateurs en à un niveau de satisfaction.

    Pour clore, nous n'estimons pas avoir épuisé toute la matière concernant la régulation du prix de maïs, mais nous croyons que ce que nous avons dit est suffisant pour permettre une compréhension assez claire de notre investigation pour quiconque nous lira. Du reste, Nous restons ouvert aux critiques des uns et des autres car l'honnêteté scientifique nous oblige des croire qu'il n'y a pas de d'oeuvre parfaite.

    Bibliographie

    I. Livres

    · T. TURNER, sciences et société, éd. Themis, Paris, 1987

    · Ronger Piton et alliés, méthodologie des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971

    · LARCIER P., Méthodologie scientifique, éd. Que-sais-je, PUF, Paris, 1969

    · Charles Roue, le marketing international, éd. de Boeck & Université, Bruxelles, 1999

    · Ntumba Ngandu, guide de rédaction d'un travail de recherche scientifique, 2ème éd. CREDOP, ISP/Kananga, 2011

    · Gillis et alliés, économie de développement, éd. de Boock wes, Bruxelles, 1970

    · Gabriel LANDU V., économie générale, Tome 2, éd. Bemaf, Kinshasa, 2016

    · KATO-KALE L., économie politique, 3ème éd. Bemaf, Kinshasa, 2017

    · Guitton H., économie politique, tome 2, 9ème éd. Dalloz, Paris, 1972

    · Bernier B. &Simony Y., initiation à la macroéconomie, 7ème éd. Dalloz, Paris, 1998

    · NERE Jacques, la crise de 1929, Paris, éd. Colin, 1973

    · BORNER H., abc de l'économie, éd. Inter, Paris, 1984

    II. Dictionnaires

    · Larousse, Dictionnaire de poche, éd. Larousse, Paris, 2010

    · BREMON A., dictionnaire économique et social, éd. Hachette, Paris, 1978

    · Robert de poche, dictionnaire de français, éd. Manche courte, Paris, 1994

    · Dictionnaire universel, 5ème éd. Hachette, Paris, 2008

    · Jean-Luc D., Dictionnaire de 500 notions économiques indispensable, éd. Jeunes éditions, Paris, 2000

    III. NOTES DES COURS

    § Jean KAJI, Notes du cours d'économie politique I, G1 SEG, UNIKAN, inédite, 2018

    § Stéphanie Bimina, notes du cours de finances publics, G3 SEG, UNIKAN, inédit, 2020

    § Damien Bolamba, notes du cours de méthodes de recherche scientifique, G2 SEG, UNIKAN, inédit, 2019

    IV. TFC, Mémoires et Thèses

    v Delphine R., impact de la régulation économique sur l'investissement privé dans une industrie de réseau: application aux services européens de communication, thèse, école des hautes études commerciales, Paris, 2009

    v Nabil M., analyse du rôle régulateur de l'État en économie du marché à travers le cas de l'ARPT dans le secteur de télécommunication, Thèse, Université Abderrahmane, Bejaca, 2010

    v Mulumba Munanga, l'intervention du pouvoir public dans la régulation des prix, cas de la ville de Kananga, TFC en Droit économique et social, CUKAN-UNIKAN, 2006

    v Jean B. KABOYA, De l'importance du chemin de fer et son impact sur l'économie congolaise cas de la SNCC/RN, TFC, UOC, Tshimbulu, 1999

    V. DOCUMENTS OFFICIELS

    9. Rapport annuel des activités exercice 2016, Kasaï Centrale, Division de l'économie nationale

    10. Rapport annuel des activités exercice 2017, Kasaï Centrale, Division de l'économie nationale

    11. Rapport annuel des activités exercice 2018, Kasaï Centrale, Division de l'économie nationale

    12. Rapport annuel des activités exercice 2016, Kasaï Centrale, Division de l'économie nationale

    13. Journal officiel français, vocabulaire de l'économie et de finance, 2006

    VI. WEBIOGRAPHIE

    Ø http://www.superprof.fr

    Ø http:// www.maxicours.com/

    Ø http:// www.cnrtl.fr/

    Ø http:// www.perspective.usherbrooke.ca/

    Ø http:// www.wikiberale.org/

    Ø http:// www.google.com/

    Ø http:// www.fao.org/

    Ø http://www.mémoireonline.com

    VII. ARTICLES

    III. Joëlle Bon-enfant & alliés, comprendre l'environnement économique, chambre de commerce et d'industrie de Paris, Centre de langue, 2010

    * 1 T. TURNER, sciences et société, éd. THERMIS, Paris, 1987, P.23

    * 2 Larousse, Dictionnaire de poche, éd. Larousse, Paris, 2010, P.338

    * 3 Larousse, Opcit., P. 210

    * 4 RONER P. Et alliés, Méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971, P.8

    * 5 Robert de poche, Dictionnaire de Français, éd. Manche courte, Paris, 1994, P.602

    * 6 Jean KAJI, Notes du cours d'économie générale I, G1 SEG, UNIKAN, 2018, inédit, P.19

    * 7 Www.fao.org

    * 8 LARCIER P., méthodologie scientifique, éd. Que-sais-je, PUF, Paris, 1969, P.18

    * 9 . (Www.google. com lu le 16/02/2020 à 07h)

    * 10 Www.Wikipedia.com)

    * 11 Www.perspective.usherbooke.ca lu le 08/01/2020 à 09h

    * 12 dictionnaire universel, 5ème édition Hachettes, Paris, 2008, p.1066 c

    * 13 André Delion, cité par Delphine R., impact de la régulation économique sur l'investissement privé dans une industrie de réseau: application aux services européens de communication, thèse, école des hautes études commerciales, 2009, P.18

    * 14 Delphine R., Opcit., P18

    * 15 Jean-Luc D., dictionnaire de 500 notions économiques indispensables, éd. Jeunes éditions, Paris, 2000, P.225

    * 16 Charles Roue, le marketing international, édition de Boeck & université, Bruxelles, 1999, p339.

    * 17 www.cnrtl.fr

    * 18 Idem

    * 19 Ibidem.

    * 20 Dictionnaire universel, opcit, p.855

    * 21 Idem

    * 22 Gillis et alliés, économie de développement, éd. de Boockwes, Bruxelles, 1970, p.185

    * 23 Gabriel LANDU V., économie générale tome 2, éd. 2016, RDC, p.59

    * 24 KATO-KALE Lurina, économie politique, 3eme éd. Bemaf, Kishasa 2017, p.68)

    * 25 Guitton, H, économie politique, tome 2, 9 éd. Dalloz, Paris, 1972, p.326

    * 26 Www.google.com lu le 30/12/2019 à 07h49)

    * 27 Joëlle Bon-enfant et alliés, comprendre l'environnement économique, chambre ed commerce et d'industrie de Paris, Centre de langue, 2019, p.1)

    * 28 Jacquemin A. et alliés, fondement d'économie politique, 2ème édition Boeck, Paris-Bruxelles, 1998, p.334)

    * 29 KATO-KALE Lutina, opcit, p.113)

    * 30 mairie de Kananga, Kasaï Central)

    * 31 Www.Wikipedia. com

    * 32 1Landu G., économie générale, UNIKIN, Kinshasa, 2016, p2

    * 33 Idem, p3

    * 34 Landu G., Opcit, p11

    * 35 G. Landu V., opcit, p.7

    * 36 IDEM, p.8

    * 37 G. Landu, opcit, p.31.

    * 38 Nabil M., opcit, p.11

    * 39 Nabil M., opcit, p.15

    * 40 www.google.com lu le 24/01/2020 à 19h.

    * 41 www.Wikipedia.com lu le 24/01/2020 à 20h

    * 42 www.maxicours.com lu le 29/01/2020 à 08h

    * 43 Jacquemin A., opcit, P.340

    * 44 Kato-Kale L., opcit. , P.116

    * 45 Jacquemin A., opcit. , P.349

    * 46 Kato-Kale L., opcit. , P.118

    * 47 Bernier B. et Simony Y., initiation à la macroéconomie, 7eme édition PUF, Paris, 1998, P.403

    * 48 Kato-Kale L., opcit., P.124

    * 49 Idem, P.125






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