ÉPIGRAPHE:
Voici ce que j`ai vu:
C`est pour l`homme une chose bonne et belle de
manger et de boire, et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail
qu`il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a
donnés;
Car c`est là sa part.
Roi Salomon
(Ecclésiaste 5:18 )
Les variations de prix crée des victimes et
des bénéficiaires. L'existence des victimes pose un
problème humain. Peut-on rester indifférent à
l'égard de ces victimes? C'est la grave question du juste
prix."
Professeur KATO-KALE Lutina
DÉDICACES
À toute la famille TSHIKANGU FUAMBA dont je
suis membre:
Jérôme NTALAJA, Erick BUALALA, Georges
SHAMBA, Florence TSHILOMBA, Charles MBUYA, Grégoire NDIBU, Joseph
KASONGA, et Marie-Ornela KAPINGA, tous fils et filles de Marcel TSHIKANGU
FUAMBA, Hélène MUJINGA NGONDO et Marie KAPINGA;
Je dédie ce travail!
Avant propos
Il n'est rien de grand sur cette terre que l'homme peut faire
lui-même sans avoir besoin du concours des autres. La réalisation
du présent travail a nécessité l'assistance tant active
que passive des uns et des autres. Pour cette raison, qu'il nous soit permis de
leur témoigner notre reconnaissance.
D'entré de jeu, Je rend grâce à
l'Éternel Dieu, maitre des temps et des circonstances, forgeron de ma
joie, chez qui nous viennent tout don parfait et toute grâce excellente:
la vie, l'intelligence, la sagesse, la santé, la paix, etc.
Je remercie de tout coeur mon père Marcel TSHIKANGU
FUAMBA et ma mère Hélène MUJINGA NGONDO qui n'ont
ménagé d'aucun effort pour m'assurer un avenir meilleur.
Malgré les circonstances non favorables, ils ne cessent de se comporter
comme un soldat brave qui ne rend jamais son arme avant la victoire.
Que mon père spirituel, le révérend
Apôtre Maurice LUSAMBA wa MWANZA, reçoive ici l'expression de ma
gratitude à cause de ses sages conseils qui m'ont encouragé
à être persévérant, endurant, optimiste,
déterminé et de bonne morale.
Je remercie également l'assistant Simon BUABUA NSABUA
qui malgré ses multiples occupations, a disponibilisé son temps
pour diriger notre travail de bon coeur tout en supportant nos faiblesses
scientifiques.
Qu'elles reçoivent ma gratitude, toutes les
autorités de l'université de Kananga, notamment le professeur
Joseph NSABUA TSHABUKOLE recteur, professeur Berlin BEYA MALENGU
secrétaire général académique, ainsi que tout le
comité de gestion, sans oublier le decana des sciences
économiques et de gestion; Sous le commandement de qui nous avons
été formés, ainsi que tout le corps enseignant de
l'université de Kananga en général, et ceux des sciences
économiques et de gestion en particulier.
bouquets de fleurs à tous mes compagnons de luttes:
Sylvain MUBABINGE, Bruce LUSE, André KABUNJIKI, Marie Anne KANKU, Julie
MUJINGA, général tous les collègues finalistes du premier
cycle en sciences économiques et de gestion avec qui nous avons
enduré les souffrances de ce parcours académique.
En fin, que toute personne ayant concouru de loint ou de
prêt à la réalisation du présent travail
reçoive en ces mots l'expression de ma reconnaissance.
L'auteur
Marcel TSHIKANGU TSHIKANGU
Introduction
L'homme a, depuis son apparition sur la, des besoins à
satisfaire, dont les uns sont vitaux et les autres rapportent l'harmonie
à la vie, soit secondaires. Les besoins sont inhérents à
la vie, ils sont illimités. Sur ce, l'homme doit travailler pour
satisfaire, tant soit peu, ses besoins.
Il est vrai que l'homme ne peut pas être capable de
produire tous les biens dont il a besoin à la fois. Ainsi, il va falloir
qu'il recours aux autres producteurs des biens qu'il manque pour satisfaire les
besoins qu' il approuve. C'alors que naîtra un dialogue à l'issus
duquel deux parties (producteurs entre eux) vont se mettre d'accord, pour l'une
à céder son produit en contrepartie de celui de l'autre; c'est
l'échange d'un bien contre un autre bien que nous appelons "troc".
Après la conclusion d'un marché donné, il peut se
constater un autre mouvement d'échange de bien contre un
intermédiaire des échanges, c'est la monnaie qui intervient en
échange pour assurer la transaction entre l'offreur et le demandeur
respectivement détenteur de bien et détenteur de monnaie.
Jadis, le marché s'effectuait par l'échange d'un
bien contre un autre bien, comme susdit, le troc. Ce système
était étanché de beaucoup de difficultés car il
était difficile de connaître les valeurs intrinsèques de
biens qui entrent en échange pour déterminer quelle
quantité se tel bien doit être cédée pour avoir
telle quantité de tel autre bien. Pour échanger, il fallait
chercher un coéchangiste, c'est à dire celui qui détient
le bien que l'on désir avoir et qui peut consentir à prendre
celui que l'on lui propose en échange. Par exemple celui qui a des
bananes a besoin d'un habit; il doit chercher à tout prix celui qui a
l'habit et a aussi besoin des bananes. (Coïncidence des besoins).
Au regard de ce qui précède, on est passé
de l'économie de troc à l'économie monétaire
consistant à échanger le bien contre la monnaie.
Les échanges que l'on faisait pour simplement avoir ce
dont on a besoin devient avec le temps un business pour certains. Cette
réforme a fait appel à l'intervention de l'État car plus
souvent l'offreur a tendance à tirer profit lorsqu'il ramène le
produit dans le centre de consommation en gonflant la marge
bénéficiaire. Dans ce cas, c'est le consommateur qui empathie car
il y aura hausse des prix des produits sur le marché; de fois la hausse
peut venir de la base où la production est insuffisante par rapport
à la demande du centre de consommation, ou encore au niveau de la
circulation des produits à cause de l'irrégularités des
trafics sur les voies de communication (voies routières, ferroviaire,
etc. )
D'où il est impérieux que l'Était
intervienne dans l'économie pour garantir le bien-être social.
0.1. Choix et intérêt du sujet
Le choix et intérêt du sujet est une partie du
travail où le chercheur exprime le souci qu' il a eu de quelque chose
ou évènement qu' il a découvert en vue d'apporter une
amélioration au profit de la société.
Notre choix du sujet intitulé "l'intervention de
l'État dans la régulation des prix des biens de première
nécessité et son impact sur le consommateur de la ville de
Kananga cas de maïs" est motivé par le fait de voir que chaque fois
que le prix de maïs augmente sur le marché, et que l'État
intervient pour maintenir le prix officiel, toutes ses démarches ne
produisent pas l'effet attendu; au contraire le prix ne fait que galoper en
défaveur du consommateur Kanangais.
De ce fait, nous aimerons, dans le souci de voir la situation
sociale des consommateurs Kanangais s'améliorer, voir l'État
utiliser une politique pouvant l'amener à avoir un résultat
attendu en sa qualité de régulateur.
Comme l'agent économique a toujours tendance à
manipuler le marché par tous les moyens à son pouvoir à
fin de maximiser son profit, cette manipulation sans l'intervention de
l'État peut faire échouer l'autorégulation du
marché jusqu'à créer une crise sociale, surtout s'il
s'agit d'un produit de première nécessité.
D'où il est nécessaire que l'État
intervienne avec la politique appropriée.
0.2. Problématique
La problématique est définie comme étant
une formation d'un problème susceptible à l'investigation
scientifique, débouchant sur une série d'investigations qui
constitue l'inquiétude ou la question fondamentale du chercheur sur une
situation donnée et qui le préoccupe.1(*)
Pour notre part, c'est l'ensemble des questions qu'un
chercheur se pose sur un fait constaté qui nécessite une
étude scientifique.
Larousse la définie comme l'ensemble de questions
posées par une branche de recherche.2(*)
En effet, ayant constaté les secousses que subissent
les consommateurs de maïs de la ville de Kananga, nous avons trouvé
que l'État a toujours une raison d'intervenir dans l'économie
pour réguler le marché à fin d'établir
l'équilibre entre l'offre et la demande.
Ainsi, au cours de notre recherche nous nous sommes
posé les questions suivantes:
1. Quel est l'impact de l'intervention de l'État dans
la régulation des prix de maïs dans la ville de Kananga?
2. Quelle est l'incidence de cette intervention sur le
consommateur Kananguais?
Ce sont là les questions qui constituent notre
préoccupation tout au long de notre recherche et auxquelles nous allons
donner des réponses.
0.3. Hypothèse
Une hypothèse est une phrase qui constitue une
réponse plausible à une ou plusieurs questions posées dans
la recherche. Elle est encore définie comme une proposition initiale
à partir de laquelle on construit un raisonnement.3(*)
Pour nous, l'hypothèse est une partie du travail qui
tente de donner en amont des réponses aux questions du chercheur, qui
seront confirmées ou informées à la fin de
l'investigation.
Selon Ronger Piton et ses alliés, "l'hypothèse
est la proposition aux questions que l'on se pose à propos d'une
recherche, cette proposition ou réponse provisoire sera, soit
confirmée, soit informée à la fin du travail".4(*)
Ainsi, nous donnons respectivement des réponses
(provisoires) aux questions que nous nous sommes posées de la
manière suivante:
1. Quand l'État constate une hausse (juste ou injuste)
du prix de maïs sur le marché Kanangais, il intervient pour
réguler le prix, chose grave, cette intervention produit un
mécontentement dans le chef des producteurs les amenant à stocker
le maïs à fin de créer spéculativement une hausse de
prix de maïs sur la ville.
2. Intervention de l'État vise la garantie du social,
mais malheureusement c'est le contraire qui arrive. Quand les vendeurs cachent
le maïs à cause du prix réglementé, le prix sur le
marché augmente et le revenu du consommateur devient insuffisant pour
répondre à ses besoins (Crise du pouvoir d'achat).
0.4. État de la question
L'état de la question est un inventaire de tout ce qui
est déjà écrit dans le domaine de la recherche qu'on
entreprend. Cette partie du travail vise à démontrer la
particularité de notre travail par rapport à ceux qui ont
déjà existé dans le même domaine.
Le domaine de l'intervention de l'État dans
l'économie est l'un des domaines qui attirent la curiosité de
plusieurs. C'est pourquoi nous ne pouvons pas prétendre être
premier à investiguer dans ce domaine.
Certains chercheurs nous ont déjà
précédés, parmi lesquels nous pouvons citer:
MULUMBA MUNANGA qui, dans le cadre de son travail de fin de
cycle, a travaillé sur la thématique :"intervention du pouvoir
public dans la régulation des prix dans la ville de Kananga de 2005
à 2006.
Il a démontré, en tant que juriste en formation,
les dispositions légales concernant la réglementation des prix et
les infractions y attachées.
0.5. Méthodes et techniques
0.5.1. Méthodes
Salon le dictionnaire Robert, "une méthode est la
démarche de l'esprit pour découvrir et démontrer la
vérité ou encore une démarche raisonnée suivie pour
parvenir à un but.5(*)
Vu que notre travail est scientifique, pour le réaliser
nous avons fait recours aux méthodes suivantes:
0.5.1.1. Méthode inductive
Cette méthode consiste à réunir un grand
nombre de faits convergents et historiques pour rechercher ensuite les rapports
existants entre les divers faits. C'est à dire qu'on part de
l'observation des faits pour arriver à une proposition
générale. Donc de la particularité à la
généralité.6(*)
La méthode inductive nous a servit d'outil pour la
sélection de certaines situations de crise que connaît
l'économie de la ville de Kananga telles que la rareté des
maïs.
Ainsi, ainsi en se référant à aux
interventions de l'État dans la régulation de prix et aussi en
les analysant pour aboutir à un résultat (impact) sur le
consommateur KKananguais et qui sera considéré comme une
proposition sur l'ensemble de la province, voire du pays.
0.5.1.2. Méthode statique
Cette méthode est pour tout travail nécessitant
des données statistiques comme le nôtre.
Elle est définie comme une méthode qui consiste
à choisir objectivement un échantillon, faire des
généralisations valables à partir des observations faites
sur l'ensemble de l'échantillon, mais aussi pour mesurer le degré
de certitude ou la fiabilité, des conclusions triées.7(*)
La méthode statistiques nous a aidé à
récolter les données auprès de différentes sources
ciblées (ministère de l'économie, banque centrale, INS,
agents économiques, etc. ) les traiter, les analyser, les
représenter et les interpréter à fin de parvenir à
une conclusion fiable et vérifiable.
0.5.2. Techniques
En appuie aux méthodes, les chercheurs sont
appelées à se servir de certains outils pour avoir les
données utiles.
Les techniques sont des outils mis à la disposition de
la recherche et organisés dans le but d'aider le chercheur à
recueillir des données sur un problème.8(*)
C'est en bref un instrument de recherche à utiliser sur
terrain à fin de récolter les données.
Ainsi, nous avons utilisé les techniques suivantes pour
réaliser notre travail.
0.5.2.1. Technique documentaire
Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages
(scientifiques et non scientifiques, écrits et non écrits, les
rapports des organismes, les rapports de différents services de
l'État, etc. )
0.5.2.2. Technique d'interview
Cette technique consiste en l'entretient entre deux
personnages: l'interviewé et l'intervieweur.
Interview à deux variants:
· Interview direct : quand l'entretient est cadré
par les questions, le sujet et un ordre préétabli.
· Interview indirecte: quand on laisse l'interlocuteur
s'exprimer librement sans qu'on puisse lui imposer ordre d'idées.
Nous avons, par cette technique, échangée avec
certaines personnalités dont la position nous a semblé
intéressante pour notre recherche.
En clair, nous avons procédé à
l'entretient avec quelques opérateurs économiques, certains
cadres de l'institut nationale de statistiques, certais fonctionnaires
affectés au ministère de l'économie, la liste n'est pas
exhaustive.
0.5.2.3. Technique de questionnaire
Un questionnaire est l'ensemble des questions.
Ces questions peuvent être:
§ Fermées: qui proposent des réponses parmi
lesquelles le questionné va choisir sans commenter. C'est le cas des
questions de type 'cochez la bonne réponse', 'oui ou non', 'vrai ou
faux'...
§ Ouvertes: celle qui laisse au questionné la
liberté de répondre par ses propres mots et idées, et
commenter avec ses propres arguments.
Cette technique nous a aidés à remettre des
questions écrites à certains agents économiques, que nous
avons récoltées après qu'elles soient répondues.
0.6. Délimitation du sujet
La problématique de l'intervention de l'État
dans l'économie est une matière vastes qui intéresse le
monde entier et qui est depuis longtemps objet des spéculations
diverses.
Nous risquerons de ne jamais achever ce travail si on ne
considère pas une partie du champ de ce sujet. Voilà pourquoi
nous avons pensé à donner des limites à notre sujet dans
le temps et dans l'espace.
Dans l'espace, notre travail est réalisé dans
les limites de la ville de Kananga.
Vu que l'intervention de l'État revient souvent (quoi
que irrégulièrement), nous avons préféré de
se focaliser sur un intervalle de temps allant de 2016 à 2019.
0.7. Difficultés rencontrées
Pas de rose sans épine, peut-on entendre des
français, tout travail nécessite un sacrifice, et surtout pour
réaliser des bons résultats il faut payer le prix.
Il ne nous a pas été facile alors moins
pénible de réaliser ce travail.
L'accès à certains documents en rapport avec
notre travail nous a été pénible, il fallait faire les
tours des bibliothèques de la ville, à des fois pour ne pas
trouver.
Certaines personnalités que nous avons abordées
n'ont pas eu la bonne foi de nous donner l'accès aux données
qu'elles disposaient car nous paraissions comme espions des services de
l'État pour certains, tandis que certains étaient
surchargés.
Le confinement n'avait pas été le bien venu chez
nous car la fermeture des bibliothèques ne nous a pas permis de bien
évoluer avec nos recherches. Comme si cela ne suffisait pas, la porte
des entreprises nous a été fermé pendent le confinement,
nous étions obligés d'attendre le déconfinement pour avoir
les données.
La réalisation de ce travail exigeait les moyens
financiers pour payer l'accès à la bibliothèque, à
l'Internet, acheter les papiers, faire saisir, etc. Cette exigence
dépassait notre capacité financière.
Qu'à cela ne tienne, c'est la fin qui justifie les
moyens, dit-on. Malgré toutes ces difficultés et tant d'autres
que nous n'avons pas cité, nous n'avons pas reculé. Nous avons
accepté d'affronter toutes les obstacles jusqu'à la fin de notre
travail que voici.
0.8. Subdivision du travail
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
trois chapitres, lesquels sont subdivisés en sections et les sections en
paragraphes.
Le premier est intitulé notions
générales, il traite de la définition des concepts et la
présentation de la ville de Kananga.
Le second est consacré à l'approche
théorique sur l'intervention de l'État et la politique
économique.
Le troisième et dernier est titré l'intervention
de l'État dans la régulation de prix de maïs et son
incidence sur le consommateur de la ville de Kananga.
Chapitre 1 généralités
Dans ce chapitre il est question de définir les
différents concepts clés de notre travail d'une part, et d'autre
part présenter notre cadre spécial d'investigation qui est la
ville de Kananga.
1.1. Définition des concepts
1.1.1. Etat
Un Etat est une autorité politique souveraine
considérée comme une personne juridique et morale à
laquelle est soumis un groupement humain vivant sur un territoire
donné.9(*)
Chez les grecs, l'Etat est une puissance absolue et aucun
droit individuel ne tenait contre lui.
Parler de l'État revient à faire allusion
à la violence légitime et au monopole de détention d'armes
d'une part, d'autre part à la loi et au monopole judiciaire.
1.1.1.1. État gendarme
L''État gendarme est la conception d'État
caractérisé par un monopole de violence.
L'État gendarme limitait ses prérogatives
légitimes aux seuls domaines où la violence est justifiée
par les fonctions régaliennes de l'État: maintien de l'ordre
(police), la justice, la défense du territoire. 10(*)
1.1.1.2. État providence
L'État providence est l'ensemble des interventions
étatiques visant à assurer un certain niveau de
sécurité et de bien-être social à l'ensemble de la
population (...) cela découle de la reconnaissance par l'État de
sa responsabilité en matière de gestion des risques directement
liés à la vie sociale.11(*)
)3
Dans notre travail, nous allons beaucoup plus marcher avec ce
contexte du mot État (État providence) qui suppose un Etat
interventionniste, lequel peut, en cas de nécessité, intervenir
sur le marché pour réguler la situation, le plus souvent qiand
les mécanismes de l'autorégulation du marché
échouent.
1.1.2. Régulation
La régulation est définie comme l'action de
réguler un mecanisme complexe et structuré, assurant son
foctionnement correct, ou encore le maintien de l'équilibre d'un
système complexe et structuré, assurant son fonctionnement
correct. 12(*)
André Delion dit de sa part que la régulation
est le rôle d'un mécanismes capable de maintenir constant ou de
faire varier selon les lois déterminées, le fonctionnement d'un
système. Son trait caracteristique, poursuit A. Delion, est d'être
définie par son but, qui est par exemple de maintenir le niveau d'un
debit, d'une pression, d'une vitesse, d'une fréquence; et non par les
modalités aux quelles elle recoure.13(*)
Dans sa thèse, Delphine RICCARDI définie la
régulation économique comme étant un processus
décisionnel par lequel le pouvoir public décide d'intervenir
temporairement en sus d'un fonctionnement concurrentiel dans le but
d'améliorer l'optimum économique et social existant. 14(*)
Jean-Luc Dagut dit, quand à lui, que la
régulation dans un sens général désigne le
fonctionnement d'ensemble d'un système assurant son
autoproduction.15(*)
Eu égard à ce qui précède, nous
pouvons aussi définir la régulation comme l'ensemble des
dispositions et mesures prises par l'État à fin de mettre de
l'ordre sur le marché dans un sens qui favorise le bien-être
social.
1.1.3. Prix
Le prix est le montant (en argent) nécessaire pour
obtenir une certaine combinaison de produits et services aptes à
satisfaire un besoin exprimé par un groupe de consommateurs
situés dans un cadre physique et psychologique donné.16(*)
Il est aussi défini comme la somme d'argent contre
laquelle s'échange un bien ou un service.17(*)
En effet, le prix mesure la valeur vénale d'une
transaction et en constitue l'un des éléments essentiels.
Voilà pourquoi il est aussi defini comme la
contrepartie qu'un agent est disposé à remettre à un autre
contre la cession d'un bien ou d'un service.
1.1.3.1. Rôle du prix
Le prix joue un rôle capital dans l'économie.
Dans l'étude du marché et en
macroéconomie, par le prix on peut connaître l'état du
marché, notamment de l'offre et de la demande; le prix joue en ce moment
le rôle d'outil d'information.
Le prix peut aussi être compris comme une contrainte
dans le chef du consommateur, tout comme de la production, dans le sens qu'il
conditionne la quantité des biens x à demander ou à
offrir, toutes choses restant égales par ailleurs.
1.1.3.2. Fixation de prix
En marketing le prix constitue toute une politique.
L'entreprise tire beaucoup d'attention à ce niveau car c'ici qu'elle
peut ou ne pas récupérer tout ce qu'elle a dépensé.
C'est pourquoi le prix ne se fixe pas par hasard, amis il y a des
paramètres à prendre en compte.
a. A. Fixation de prix par la concurrence
Selon cette alternative, quand on fixe le prix on
doit tenir compte du niveau de la concurrence et du prix du concurrent. C'est
à dire que l'entreprise, avant de fixer le prix doit mener des
enquêtes sur le rapport quantité-prix de la concurrence.
Il sied de signaler que sur un marché concurrentiel on
trouve un leader qui fait la loi du marché, un chalenger qui est en
course avec le précédent, et un folower qui suit la loi
imposée par le leader ou le challenger.
Ainsi, on peut fixer le prix:
3. plus élevé pour faire l'image d'une
qualité supérieur et en profiter plus (s'il s'est
déjà positionné dans la tête du consommateur);
4. Moyen qui est sur le marché (imposé par le
leader) pour éviter de s'affronter avec un concurrent puissant;
5. Inférieur pour attirer la clientèle et
écouler une grande quantité, ou pour effacer le concurrent sur le
marché.
Ce sont là les moyens de fixation de prix par la
concurrence.
b. Fixation de prix par le coût
En fixant le prix, on le fait de manière à
récupérer tout ce qu'on a consenti comme coût, car la
production est fruit de la combinaison des facteurs de production, lesquels ont
nécessité des charges.
La composition de chaque produit engendre différents
coûts qui peuvent être regroupés en plusieurs
catégories; nous pouvons citer : coût fixe, coût variable,
coût direct, coût indirect, etc.
Le volume de chacun de ces coûts affecte le niveau du
prix qui est déterminé par la fonction:
PRIX DE VENTE = COÛT DE REVIENT + MARGE
D'où coût de revient représente la
totalité des coûts, la marge représente le
bénéfice que le producteur aura.
1.1.3.3. Variation du prix
Quel que soit la méthode qu'utilise l'entreprise pour
fixer le prix, celui-ci reste toujours dynamique. C'est à dire qu'il
peut varier éventuellement. Cette variation de prix peut être une
hausse ou une baisse.
En effet, en cas de la baisse de prix, c'est une situation
préférable par le consommateur, et cela engendre l'augmentation
de l'espace de consommation ou du pouvoir d'achat du consommateur en d'autres
bermes. Cet état des choses peut nous amener à une situation
où les revenus sont supérieurs à la consommation, et la
différence peut être épargnée ou investie.
Par contre en cas de l'augmentation de prix, le pouvoir
d'achat diminue et cela amène à deux effets:
· Effet de revenu: comme le revenu devient insuffisant,
un ajustement positif de celui-ci est nécessaire à fin de
maintenir l'espace de consommation;
· Effet de substitution: le consommateur peut opter pour
l'abandon total ou partiel du bien dont le prix a augmenté, le remplacer
par un autre bien pour satisfaire le même besoin.
1.1.3.4. Typologies
On distingue plusieurs types de prix, parmi lesquels nous
pouvons citer:
· Prix d'équilibre: prix établie par la loi
de l'offre et de la demande.
· Prix garanti: prix minimum d'achat au producteur
fixé par la loi. 18(*)
· Prix d'appel: prix bas établie sur un produit
pour attirer la clientèle.
· Prix en trompe-l'oeil: prix de vente d'un produit
fixé juste en dessous du prix arrondi.
· Prix virtuel: prix de référence
utilisé dans le calcul économique et s'écartant des prix
effectivement pratiqués du fait qu'il incorpore des coûts des
contraintes inaperçus du marché et qu'il exclut des charges de
monopole. 19(*)Ce prix
peut aussi être calculé pour les biens et services non marchands.
1.1.4. Produit de première
nécessité
Un produit est défini dans le dictionnaire universel
comme ce que rapporte une charge, une terre, une activité, etc. C'est
encore, selon la même source, ce qui se crée par un processus
national ou grâce au travail de l'homme. 20(*)
En un sens économique, un produit est un bien ou
service résistant d'une production et destiné à satisfaire
un besoin. 21(*)
La nécessité est le caractère de ce qui
est nécessaire, c'est un besoin impérieux, ce qui est
indispensable dans une situation donnée.
Un produit de première nécessité est un
produit de base, qui est indispensable pour vivre.
Pour Gillis et alliés, les produits de première
nécessité comprennent les céréales alimentaires,
les matières premières agricoles, et les minerais. 22(*)
Comme exemple nous pouvons citer le maïs, l'eau, le
manioc, etc.
1.1.5. INCIDENCE
L'incidence est l'influence, l'impact, la répercussion
ou conséquence. C'est donc l'effet que peut causer la présence
d'une chose sur une autre ou sur son environnement.
1.1.6. Consommateur
Le consommateur est celui qui utilise un bien pour satisfaire
un besoin. Cette consommation, selon Gabriel LANDU VANGU, se défini par
la satisfaction économique. Elle est le but final des activités
échues de la production, la circulation et de la répartition.
23(*)
Pour le professeur KATO-KALE Latina, 24(*)le terme consommateur implique
les notions:
§ Demande: elle est une notion ''ex-ante'', elle exprime
une possibilité, un potentiel; la demande est quelque chose qui conduit
à l'act, mais qui n'est pas encore acte. La demande est aussi une notion
conditionnelle hypothétique, on demande en fonction d'une
hypothèse 'j'achèterais tel bien si du moins le prix ne
dépasse pas X francs congolais.
§ Le débat : la condition, l'hypothèse
conditionnant l'idée de demande implique une discussion. La
première idée de demande entraîne donc celle d'un
débat, d'un marchandage (même avec soi-même). Autrement dit,
la demande hypothétique est liée à un débat.
§ Débit: il signifie un flux des ventes qui ne
seront plus des ventes potentielles, mais des ventes réalisées;
la notion de débit est donc une notion terminée.
A l'expression débit est associée à celle
de demande affective pour l'opposer à la demande tout court, ou demande
potentielle.
v Dépense: la notion se rapporte à l'ensemble
des sommes qui ont été dépensé pour acheter
réellement; on considère ainsi des dépenses effectives,
réalisées pour satisfaire une demande potentielle.
En somme, les notions de demande et de débat sont des
notions potentielles, celle de débit, dépense, consommation sont
des notions effectives et mesurables. 25(*)
1.1.7. Intervention étatique
Aussi appelé interventionnisme, l'intervention
étatique est l'action volontaire des pouvoirs publics, direct ou
indirect, exercée sur l'économie pour orienter celle-ci dans un
sens conforme à la politique économique menée. 26(*)
Cette intervention entre dans la conception de
l'État-providence que nous avons déjà défini dans
les lignes précédentes, et nous y reviendrons dans la suite du
rôle de l'État.
Nous pouvons brièvement dire que l'interventionnisme
est un système selon lequel la vie économique est dirigée,
supervisée et animée directement ou indirectement par
l'État.
1.1.8. Politique économique
On définit la politique économique comme
l'ensemble des moyens mis en oeuvre par l'État pour atteindre les
objectifs qu'il s'est fixé dans le but d'améliorer la situation
générale du pays. 27(*)
Quand à Jacquemin A. et alliés, la politique
économique est l'ensemble des décisions publiques par les quelles
celles-ci visent à modifier le type d'équilibre global qui se
réaliserait spontanément, en vue d'améliorer
l'économie à un équilibre d'un type jugé
préférable. 28(*)
KATO-KALE dit de sa part que l'essence de la politique
économique est donc de choisir entre équilibres globaux
alternatifs. Les équilibres globaux qui sont considérés
comme souhaitables par la presque totalité des programmes de politique
économique des divers gouvernements s'articulent sur:
1. Le plein emploi;
2. La stabilité des prix;
3. La croissance économique;
4. L'équilibre des paiements
extérieures.29(*)
Comme le concept précédent, celui-ci aussi est
beaucoup plus abordé dans le chapitre 2.
1.2. Présentation de la ville de Kananga
Située au centre de la RDC, de l'Afrique et du monde,
la ville de Kananga anciennement appelée Luluabourg est l'une des villes
historiques de la RD Congo et chef-lieu de la providence du Kasaï Central.
1.2.1. Historique
L'origine de la ville de Kananga remonte aux années
1884 lors du passage de l'explorateur allemand Herman Wibman qui fonda à
la date précitée la station de Luluabourg située sur la
rive droite de la rivière Lulua. Les Luba s'orientent vers l'amont.
Le deuxième nom de ce post aussi répandu que le
premier était Malandji-a-nshinga. L'histoire laisse croire que ce nom de
Malandji aurait été suggéré par les 400 porteurs
originaires de Malange en Angola. Quand la station Luluabourg va s'extendre
à la rive gauche de Lulua, l'ancien emplacement reste sous l'appellation
Malandji-Makulu.
Après la table ronde de Bruxelles où fut
négociée l'indécence du Congo, les différents
représentants congolais c'étaient mis d'accords pour
déplacer la capitale de Léopoldville à Luluabourg à
cause de sa position centrale.
Le président Mobutu rebaptisa la ville Kananga,
appellation d'origine ignorée par le pouvoir colonial.
Et même, quand le capitaine Adolphe de Macar fit
déplacer Malandji, la population, elle, appelait la ville
Kananga-Malandji-Wa-Nshinga.
Le successeur de Macar fut le capitaine Léon Braconnier
qui prospérer grandement la région en intensifiant les culturels
de riz, de maïs, de sorgho et en favorisant l'accroissement du gros et
petit bétail, faisant de cette ville le centre de distribution de toute
la région voisine. Il améliorera les conditions de vie,
construisant des habitations en brique et établissant les premiers
impôts en nature.
1.2.2. Situation administrative
La ville de Kananga, une ville administrative, est le
chef-lieu et la principale ville de la province du Kasaï Central. Elle est
dirigée par un maire de la ville. Elle est composée de cinq
communes, dirigée chacune par un bourgmestre. Ces cinq communes sont:
Lukonga, Nganza, Ndesha, Katoka et Kananga.
Chaque commune est constituée des quartiers
dirigés par de chefs des quartiers, et des avenues dirigées par
des chefs d'avenus.
1.2.3. Situation démographique 30(*)Le taux d'accroissement naturel
de la population de la ville de Kananga est indiqué à 3, 3%. Seul
les chiffres de 1970 et 1985 reposent sur le recensement, et depuis cette date
la population n'a pas été recensée, mais les nombres
donnes reposent sur des projections et des estimations.
A nos jours, la population de la ville de Kananga est
estimé à près de 2.000.000 d'habitants, dépassant
ainsi des projections à cause des déplacés de Katanga en
1992-1994 et des réfugiés de guerre venus de l'Est du pays depuis
1997 et des mouvements migratoirs causés par la guerre de Kamuina Nsapu
qui avait affecté l'espace Kasaï.
1.2.4. Situation géographique
La ville de Kananga est située à
proximité de la rivière Lulua sur la route nationale
numéro 1, à 1093Km à l'Est de la capitale Kinshasa.
Elle est située au centre de la R.D. Congo et de
l'Afrique, voire du monde. Elle est située entre 5°53 à 32
de longitude Sud et 22°24 à 10 de longitude Est. Elle a une
altitude de 634m. Sa superficie se mesure à 84.700Ha, ce qui correspond
à 847Km2 et une densité de 143Habitants par Km2
.
1.2.5. Situation économique
La région est connue pour ses gisements diamantaires et
son agriculture céréalière, essentiellement de manioc et
maïs; il y a aussi des plantations de coton et de café. 31(*)
son sous-sol est également pourvu de diverses richesses
mineralieres.
La ville possède un aéroport, celui de Lungandu,
desservi par des vols intérieurs, mais qui est dans la prospective d'un
aéroport international.
L'activité commerciale est timide à cause des
infrastructures routières en état de délabrement
très avancé. L'absence ou la carence de
l'électricité et de l'eau potable est à la base de
l'absence d'industries dans la ville de Kananga.
Bref, l'économie de la ville de Kananga est en train de
patoger.
CHAPITRE II: APPROCHE THÉORIQUE SUR
L'INTERVENTION DE L'ÉTAT ET LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE
Dans ce chapitre nous parlons des notions relatives à
l'intervention de l'État dans l'économie et ces corollaires pour
donner la quintessence au présent sujet qui fait l'objet de nos
recherches scientifiques.
Nous parlons aussi des notions liées à la
politique économique appliquée par l'État dans une
économie.
Sur ce, nous sommes obligé d'évoquer les
différents auteurs qui ont théorisé ce concept afin
d'arriver à la compréhension de l'intervention de l'État
dans une économie.
II.1 intervention de l'État
À l'Antiquité l'économie
été conçu par les philosophes. Aristote en l'occurrence
(427-347 av. J.C.) était un noble d'Athènes et avait, par
conséquent, une vision aristocratique de la vie.
Son point de vue économique était issu de son
idée moral ou des idées morales de sa théorie sur le
gouvernement pour.
Pour lui, à la somme de la hiérarchie devait se
trouver un groupe d'administrateur qui dirige l'État et assure la
protection du peuple. il serait tellement déçu des passions
d'ordre matériel qu'il renoncerait... seuls ceux que Platon
considère comme des classes inférieures aurait droit de gagner de
l'argent (cultivateurs artisans marchands...)32(*)
Pour ce philosophe, "la vie économique était
tellement inférieur que l'État ne pouvait s'en occuper. Au
Moyen-Âge à partir du XIe siècle, l'économique
européenne se développa progressivement et l'essor
économique pris plusieurs formes: l'agriculture fut
particulièrement commercialisé afin d'approvisionner les
marchands et autres habitants des cités et villes nouvelles; une classe
de négociants de métier fut son apparition"33(*)
Avec cette évolution de l'importance de la vie
économique pour la société va naître
différents courants et école de pensée économique
concevant, chacun, de sa manière le rôle de l'État dans
l'économie.
Pour ce, parlons de l'évolution du rôle de
l'État dans l'économie.
II.1.2. évolution du rôle de l'État
dans l'économie
Le rôle de l'État dans l'économie a fait
l'objet de différentes spéculations dans l'histoire. Les temps,
les conjoncturelle et l'espace ont fait varier de temps en temps les
rôles de l'État dans l'économie.
Pour bien comprendre cette évolution en grandes lignes,
nous la synthétisant en deux grands blocs à savoir: État
libéral et État providence.
II.1.2.1. État libéral
À partir de 1750, plusieurs différents courants
de pensée économique se sont développés s'appuyant
sur les travaux philosophiques du début du XVIIIe siècle.
Le mouvement libéraliste remettant en cause le
rôle de l'État commence avec la physiocratie qui se fondera sur le
principe de l'ordre naturel, postulant la liberté des contrats, de
l'entreprise économique et de la circulation des produits.
Adam Smith préconise quant à lui le capitalisme
et donne à l'État le rôle d'un simple policier et juge afin
de faire respecter les lois et veiller à ce que justice soit faite.
"Dans les affaires et l'industrie, on devait laisser entière
liberté à chaque personne de poursuivre son intérêt
personnel de sa façon et d'utiliser son travail comme ses propres
capitaux pour faire la concurrence à ceux de n'importe quel autre
groupe.34(*)
Les dénominateur commun de tous les courants
libéralistes sont:
6. Libres entreprise;
7. Non intervention de l'État dans l'économie;
8. Propriété privée des moyens de
production;
9. Initiative privée encouragée.
II.1.2.2. ÉTAT PROVIDENCE
le libéralisme disait que l'État devait
être un État-gendarme, et que le marché devait
s'autoréguler par la main invisible (l'affrontement des
intérêts égoïstes de l'un et de l'autre).
Par conséquent les homo economicus ne s'occupaient pas
des biens à l'utilité publique, non marchand, ils ne prenaient
pas en compte les conditions des ouvriers sur le plan social.
Par conséquent,
Vu l'incapacité de l'économie à
résoudre elle-même ses problèmes et ceux de la
société, les mercantilistes vont postuler qu'il faudrait donner
plus d'importance à l'État qu'aux individus, tout en mettant
l'accent sur les capitaux et le commerce. Jean Bodin, l'un des
précurseurs du mercantilisme dit que "le niveau des prix (la hausse ou
la baisse) dépend essentiellement de la quantité de
monnaie"135(*) ; il a
pensé que par la monnaie l'État peut bien manipuler les prix sur
le marché.
Antoine de Mont Chrétien va à son tour
contredire la file d'Adam Smith qui attribuait à l'État le
rôle d'un simple policier et juge en disant que "l'État doit
s'occuper avant tout de stimuler la production et les échanges"36(*).
Un autre a, suite à l'expérience vécue,
ému sa pensée soutenant l'interventionnisme; il s'agit de John
Maynar Keynes. Ce professeur de l'Université de Cambodge a vécu
pendant une période où le problème majeur était le
chômage. L'économie du marché n'avait pas résolu ce
problème (celui d'assurer le plein emploi), c'est ainsi que John Maynar
Keynes propose que "en période de pression ou de marasme, l'État
devrait intervenir et procéder à des dépenses de
façon à stimuler l'économie même si cela implique
qu'il emprunte de l'argent et qu'il ait un budget non
équilibré"37(*)
Nous n'avons pas réussi à évoquer tous
les auteurs qui ont soutenu l'État providence; Néanmoins nous
pouvons ainsi résumer les points qui Les unissent:
v intervention de l'État dans l'économie;
v stimulation de l'économie par l'État;
v l'État doit s'occuper des biens et services non
marchands;
v l'action du gouvernement pour résoudre les
problèmes socio-économique.
Enfin, signalons que l'État-providence ne constitue pas
un substitut du marché mais il en est un complément.
C'est-à-dire qu'il ne vient pas commander le marché comme on
commandera un robot ou un automate, mais il vient résoudre les
situations qui dépasse les compétences du marché.
II.1.3. les facteurs explicatifs de l'implication de
l'État
Comme nous l'avons déjà signalé, au
départ l'État ne s'intéressait qu'aux armes
c'est-à-dire à la défense du territoire et à la
justice tout en abandonnant la vie économique aux privés, sous
prétexte que toute ingérence de l'État perturberait
l'économie.
Un moment après, l'argument du libéralisme ne
tiens pas debout et c'est l'interventionnisme qui le renverse. Qu'est-ce qui a
été à la base de l'implication de l'État dans
l'économie? C'est de ça qu'il est questions dans cette partie.
1) LES CAUSES DE L'INTERVENTIONNISME ÉTATIQUE
La crise de 1929 et les désordres économiques
qu'elle a engendrés ont remis en cause le principe de la main invisible
longuement défendues par les protagonistes du libéralisme
économique et du laisser-faire.
L'économie du marché n'avait pas
été capable de résoudre la crise c'est-à-dire
assurer le plein-emploi, supprimer les inégalités sociales,
redistribuer les revenus de la richesse nationale, etc.
L'enchaînement d'événements
déstabilisateurs (l'inflation galopante, récession
économique...) fit naître le besoins de la quête des
démarches scientifique pour mieux expliquer le fonctionnement de
l'économie, plus particulièrement la problématique du
rôle de l'État dans l'économie.38(*)
D'une manière condensée nous pouvons regrouper
les causes de l'interventionnisme en 4 catégories:
§ Défaillance du marché: le marché
ne pouvait assurer que l'utilité c'est-à-dire la satisfaction des
besoins individuels mais non le bien-être qui est la satisfaction des
besoins collectif.
§ l'existence des biens collectifs: les biens collectifs
sont ceux qui sont destinés à l'usage commun. Cette
catégorie des biens n'est pas rentable; tel est le cas des
infrastructures routières qui coûte cher mais ne sont pas
directement rentables, encore moins à court terme et raison pour
laquelle personne ne pouvait songer à la production de tel bien, et
pourtant indispensable au développement,
§ Aggravation des inégalités sociales : le
développement du capitalisme a laissé sur le pavé une
multitude de personnes sans emploi sans couverture de santé, sans
nourriture ni logement, ainsi que l'expansion de famille nombreuse avec des
revenus insuffisant.
§ La crise économique de 1929 qui a poussé
l'État à intervenir afin de stimuler l'économie et
éradiquer le chômage, ainsi que les deux guerres mondiales qui ont
fait appel à l'implication des gouvernements dans l'économie afin
de construire les pays.
2) LA CRISE DE L'ÉTAT-PROVIDENCE
L'apparition du déséquilibre structurel
(stagflation) discrédita la conception keynésienne du rôle
de l'État en faisant émerger un autre courant prônant le
retour du libéralisme à fin de laisser le cours libre aux forces
du marchés dans le rétablissement de l'équilibre.39(*)
Après quelques dizaines d'années de
succès, le modèle de John Maynar Keines a été
reproché de non durabilité :
· la politique budgétaire adoptée par
l'État provoque l'effet d'éviction en défavorisant ainsi
toute initiative d'investissement privé;
· la courbe de Philippes qui constitue le socle sur
lequel les keynésiens se base dans leur lutte contre le chômage
n'est valable qu'à court terme;
3. L'endettement public élevé remet en cause
toute politique budgétaire: un déficit public augmente la charge
de la dette qui persiste beaucoup plus dans le cas où le taux de
croissance est inférieur au taux d'intérêt.
Par-là, l'action de l'État est perçu
comme productrice du mal absolu. Chez Hayek et Friedman toute action de
l'État crée des effets pervers tels que l'ajustement des prix, la
perte de la compétitivité et une efficacité productive
réduite.40(*)
À en croire, Robert Lucas à son tour dit que
"les agents d'économique sont rationnels et leurs actions sont
basées sur diverses informations emmenant le marché à un
ajustement automatique, et toute intervention de l'État n'a pour
corollaire que de fausser le calcul de ce dernier et un
déséquilibre des marchés apparaît.41(*)
Suite à toutes les situations ci-haut
évoquées, l'interventionnisme étatique va connaître
sa chute; l'État va se désengager partiellement dans la vie
économique et privatiser certaines entreprises publiques, et son
rôle dans l'économie décroît; d'où la crise de
l'État-providence.
II.2. politique économique
La politique économique est l'ensemble des
décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre certains
objectifs.42(*)
C'est en d'autres termes les directives que le gouvernement
arrête, en connivence avec la banque centrale, les directives
nécessaires pour orienter l'économie vers une finalité
visé.
La politique économique rêver d'une importance
capitale, voire nécessaire, vu qu'elle facilite l'atteinte des
différents objectifs de l'État qui se synthétisent dans le
bien-être.
Pour comprendre la pertinence de la politique
économique, saisissons le sens des objectifs qu'elle poursuit.
A) objectifs de la politique économique
La politique économique poursuit les objectifs
ci-après:
5. Le plein emploi: la pleine utilisation des ressources.
parlant des ressources on voit les ressources humaines, les ressources
matérielles et financières, les ressources naturelles. Dans cet
objectif l'État poursuit le travail et cherche à éradiquer
le chômage.
6. la stabilité des prix: dans cet objectif on voit la
lutte pour éviter l'inflation comme la déflation.
7. la croissance économique: promouvoir et garantir
l'avenir et le bien-être futur de la nation.
8. Équilibre des paiements extérieurs: vise
à assurer l'équilibre entre l'importation et l'exportation.
à la l. Les instruments d'une politique économique à la
ligne à la politique monétaire quel est l'ensemble des
décisions qui ont pour effet de modifier la quantité de monnaie
et le taux d'intérêt dans l'économie, qui vise à
faire varier selon la circonstance le niveau général des prix
à la ligne en d'autres termes elle consiste à réguler
l'offre de monnaie pour rétablir un équilibre de plein-emploi et
ou assurer une croissance non inflationniste.
2) LES INSTRUMENTS D'UNE POLITIQUE ÉCONOMIQUE
A. La politique monétaire: "elle est l'ensemble des
décisions qui ont pour effet de modifier la quantité de monnaie
et le taux d'intérêt dens l'économie, et qui vise à
faire varier, selon la circonstance, le niveau général des
prix."143(*)
Ici, la monnaie est perçue comme un outil de
réglage des prix sur le marché pour. Quand la masse
monétaire augmente sans que la production ait aussi augmenté, les
prix des biens et services augmente. C'est dans cette même idée
que le professeur KATO-KALE renchérit que "la politique monétaire
consiste à réguler l'offre de la monnaie pour rétablir un
équilibre de plein emploi et/ou pour assurer une croissance non
inflationniste".44(*)
Cette politique implique aussi la notion du taux de change.
Quand le taux varie, il a toujours varié au même sens que les prix
des biens et services.
En R.D.C., Cette politique est co-orchestrée par le
gouvernement et la banque centrale.
B. Politique budgétaire: "ensemble des
décisions des politiques économiques dont la mise en oeuvre
implique une intervention financière de l'État celle-ci
apparaissant dès lors à son budget.45(*)
C'est comme en R.D.C., avant le début d'un exercice
budgétaire, le gouvernement élabore le budget qui sera
voté par les élus nationaux et ce budget est toujours annuel,
sauf exception. Budget prévoit les dépenses que l'État va
engager tout au long de l'année, et les recettes qui vont financer ces
prévision.
"La politique monétaire est actuellement connu comme un
instrument de régulation de la demande dans le but de stabiliser
l'économie''46(*)
En fait, "l'action imprimée à la politique
budgétaire est plus commandé par la situation économique
général que par l'État' des finances publiques et le
respect de l'équilibre budgétaire"47(*)
C. Politique des prix et des revenus ou anti-inflationnistes :
cette politique a pour objectif général la stabilisation du
niveau général des prix.
Jean-Luc Dagu les défini comme les "mesures
générales par lesquelles les gouvernements tentent
d'empêcher que les prix et/où les rémunérations dans
leur ensemble, poursuivent leur évolution spontanée
.11. Jacquemin, opcit. , P.365
Il est question ici de l'intervention publique sur la
formation des prix des produits et des facteurs. En R.D.C., cette dimension est
beaucoup plus pris en compte: l'État cherche à tout prix à
réduire les coûts de production à fin d'arriver à
la stabilisation des prix à partir de la structure des prix. À
titre d'exemple, l'État a toujours cherché une entente avec les
acteurs du secteur de l'hydrocarbure en régulant le prix à la
pompe: cette action a de l'impact sur la structure de presque tous les produits
car le coût de transport est régulé à partir du prix
de carburant, car le transport est dans la structure de prix de la
quasi-totalité des produits, voire des services.
L'impôt et les taxes également font partie de la
structure des prix: l'État congolais accorde des exonérations
pour certains secteurs comme celui des produits de première
nécessité (, à fin de réduire les coûts de
ces derniers.
Les actions anti-inflationnistes sont regroupées en
deux:
I. actions conjoncturelles: les actions conjoncturelles
visent à soutenir l'activité à court terme. dans ce cadre,
l'État peut:
o prévoir dans son budget, des rubriques concernant la
promotion de la production (politique budgétaire)
o (politique monétaire) en réguler l'offre de
la monnaie, maintenir la croissance de la masse monétaire dans les
normes compatible avec le taux d'inflation des principaux pays partenaires.
o (politique économique externe) dans le cas d'une
inflammation importée, la politique anti-inflation cherche à
s'opposer aux facteurs à l'origine de la hausse des prix.
II. actions structurelles vise à agir sur le
caractéristique à long terme du système productif:
Agricole, aménagement de l'espace, planification, nationalisation,
etc.
Ces actions reposent sur les politiques :
Ø de revenu et contrôle de prix : en luttant
contre la hausse du coût de production.
Ø De l'investissement et de l'épargne : dans le
cadre de garantir la consommation future.
Ø De la concurrence : l'analyse microéconomique
renseigne que le régime le plus favorable au consommateur est celui de
concurrence. Tout marché présentant une composante monopolistique
ou oligopolistique entraîne un moindre bien-être social et des prix
plus élevés pour les consommateurs.
Ø la politique économique l'externe : les
politiques visant à rétablir l'équilibre extérieur
sont des trois natures différentes :
Ø les mesures administratives, de protections
commercial, contrôle des échanges, emprunt en devise...
Ø les mesures macroéconomiques : l'objectif de
ces mesures est de freiner la progression du revenu national afin de
réduire le montant des importations.48(*)
??Y=??M
?Y = l'Accroissement du revenu national
?Y = L'Accroissement des importations.
Schéma n°1 Modalité d'action de la politique
budgétaire et finale sur l'équilibre économique externe
Source : Bernier B. & Simonny, y., Op.Cit ? p.63
Schéma n°2 Modalité d'action de la politique
monétaire sur l'équilibre externe
Source : Idem, p.464.
3. La variation des prix: rééquilibrage de la
balance des paiements peut être obtenue par la modification du taux de
change ou celle du niveau général des prix des biens et services.
Dans le premier cadre, le mécanisme mise en oeuvre est une
dévaluation ou une dépréciation dans le second la
politique adopté est la lutte contre l'inflation et la recherche de la
rentabilité des prix liée à celle du taux de
change.49(*)
II.3. NOTION DE CORRÉLATION
La régulation peut aussi être comme l'ensemble des
techniques visant à contrôler une grandeur et la maintenir
à un niveau préféré.
Pour arriver à ce niveau voulu que nous pouvons appeler
consigneconsigneconsigne, il faut identifier les facteurs pouvant influencer la
variable à réguler. Nous pouvons comprendre cette
réflexion à partir de cette petite illustration: pour augmenter
ou diminuer le volume d'une musique, celui qui veut le faire doit identifier
l'organe de la radio qu'il peut manipuler et le volume du son varie.
De même avec notre travail, nous devons identifier la
variable que l'État peut manipuler et faire varier le prix du maïs
sur le marché de la ville de Kananga. C'est pour cette raison que nous
faisons appel à la notion de corrélation.
A) DÉFINITION
Soient x et y deux grandeurs statistiques quantitatives
observées. On souhaite:
(1) Déterminer s' il existe une relation entre x et y;
(2) Caractériser la forme de la relation entre x et y
(positive ou négative, monotone ou non monotone)
(3) Quantifier la valeur de la liaison.
B. La covariance:
La covariance est l'espérance des produits des variables
centrés. Soit COV (x, y) ={[X-E (x)] [Y-E (Y)]}.
Son objectif est de quantifier la liaison entre deux variables x
et y de manière à mettre en évidence le sens de la
liaison et son intensité.
La covariance mesure la tendance de deux variables à
être simultanément au-dessus ou en-dessous de leurs
espérance mathématique.
Il est trouvé par la formule suivante:
_
Où X est la moyenne de Xi qui est la somme des Xi
rapportée au nombre des Xi.
Et Y est la moyenne de Yi qui est la somme des Yi
rapportée au nombre des Yi.
Remarques:
Si COV (x, y) > 0 la rellation est positive, c'est à
dire que lorsque x est supérieur à son espérance
mathématique (ou moyenne arithmétique), vice-versa.
Si COV (x, y) = 0 : il n'y a pas de rellation monotone; pas
d'interdépendance entre variables.
Si COV (x, y) < 0 : la liaison est négative. C'est
à dire que quand x est plus grand que son espérance
mathématique, Y a tendance à être plus petit que son
espérance mathématique.
C) le coefficient de corrélation
le coefficient de corrélation est la normalisation de la
covariance par le produit des ecarts types des variables. Il constitue une
mesure de liaison linéaire de deux variables.
Il est trouvé par la formule suivante:
Ce coefficient prend toujours une valeurs supérieurs ou
égale à 1 et inférieur ou égale à 0. Soit 1
< r (x, y) > 0
Si r (x, y) > 0 les deux variables varient dans le même
sens. L'augmentation de l'un entraîne l'augmentation de l'autre.
Si r (x, y) < 0 les deux variables varient dans les sens
opposés. L'augmentation de l'entraîne la diminution de l'autre.
Si r (x, y) = 0 les variables sont indépendantes.
Si r (x, y) = 1 la corrélation est parfaite, positive et
linéaire.
Si r (x, y) = -1 la corrélation est parfaite,
négative et linéaire.
chapitre 3 intervention de l'État dans la
régulation du prix de maïs et son impact sur le consommateur
Kananguais
Dans ce chapitre, nous allons chercher à
présenter les différentes données permettant de faire
notre analyse sur la régulation de prix de maïs sur la ville de
Kananga.
Au préalable, qu'il nous soit permis de préciser
que les chiffres que nous allons présenter dans ce chapitre sont
tirés des rapports annuels de la division de l'économie nationale
de la province du Kasaï Central. Dans ce rapport, ce service de
l'État n'a fait mention que des quantités de maïs qui ont
été transportée par la SNCC.
Et pourtant, à cause de l'incapacité de la SNCC
à transporter la quantité pouvant couvrir la demande
réelle de la population kanangaise la population recours aux velos
(bayanda) pour approvisionner la ville mais dans des conditions difficiles. La
quantité transportée par vélo échappe toujours aux
services de l'État et devient et certains préfèrent
même transformer leurs maisons en dépôts rendant ainsi la
vie difficile aux agents d'enregistrement.
Néanmoins, la quantité transportée par la
SNCC est considérablement proches de la réalité car c'est
elle qui assure le transport de masse dans ce secteur.
La deuxième précision que nous donnons est que
le prix de maïs que nous présentons dans ce chapitre est
fixé par une mesurette utilisée sur le marché Kanangais,
appelée"MEKA" dont le poids est de 2.5Kg.
III. 1. PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION
DES DONNÉES
Tableau n°01: moyennes mensuelles de prix et
d'approvisionnements de maïs, exercice 2016
N°
|
MOIS
|
QUANTITÉ D'APPROVISIONNEMENT EN KG
|
PRIX 2.5KG (MEKA)
|
1
|
JANVIER
|
3.541.670
|
800
|
2
|
FÉVRIER
|
191.330
|
800
|
3
|
MARS
|
40.000
|
800
|
4
|
AVRIL
|
155.780
|
700
|
5
|
MAI
|
1.999.056
|
700
|
6
|
JUIN
|
657.215
|
700
|
7
|
JUILLET
|
360.895
|
1000
|
8
|
AOÛT
|
402.475
|
1200
|
9
|
SEPTEMBRE
|
2.058.690
|
1200
|
10
|
OCTOBRE
|
1.299.880
|
1600
|
11
|
NOVEMBRE
|
1.303.792
|
1700
|
12
|
DÉCEMBRE
|
360.805
|
1700
|
13
|
TOTAL
|
12.371.588
|
12900
|
Source: dressé par nous-mêmes sur base des
données tirées du rapport annuel de la division de
l'économie nationale de la province du Kasaï Central, exercice
2016
Commentaire: En 2016, au premier trimestre la quantité
moyenne d'approvisionnements été de 1.097.508, 50Kg et avec cette
quantité, le prix a été maintenue à une moyenne de
750Fc par 2.5Kg. Au deuxième semestre le prix avait connu une hausse
suite à la baisse des approvisionnements. Le prix moyen semestriel
était de 1400Fc par 2.5Kg pour une quantité d'approvisionnement
de 964.422, 83Kg; Ce qui fait que moyenne annuelles soient de 1.030.965, 66Kg
de maïs approvisionnés, ce qui a amené le prix moyen annuel
à 1.075Fc par 2.5Kg (Meka).
Le premier semestre le prix était moins
élevé à cause de la quantité d'approvisionnement
qui était considérable, au deuxième semestre quand cette
quantité a baissé, cette situation s' est traduite par une hausse
de prix.
Tableau n°02: moyennes mensuelles de prix et
d'approvisionnements de maïs, exercice 2017
N°
|
MOIS
|
QUANTITÉ D'APPROVISIONNEMENT EN KG
|
PRIX 2.5KG
|
01
|
JANVIER
|
221.18.
|
800
|
02
|
FÉVRIER
|
0
|
800
|
03
|
MARS
|
105.680
|
1.000
|
04
|
AVRIL
|
468.805
|
1.200
|
05
|
MAI
|
743.056
|
1.400
|
06
|
JUIN
|
424.948
|
1.300
|
07
|
JUILLET
|
1.101.234
|
1.200
|
08
|
AOÛT
|
1.002.050
|
1.500
|
09
|
SEPTEMBRE
|
880.540
|
1.700
|
10
|
OCTOBRE
|
1.158.880
|
2.600
|
11
|
NOVEMBRE
|
378.005
|
2.200
|
12
|
DÉCEMBRE
|
305.880
|
1.800
|
13
|
TOTAL
|
6.790.258
|
17.500
|
Source: dressé par nous-mêmes sur base des
données tirées du rapport annuel de la division de
l'économie nationale de la province du Kasaï Central, exercice
2017
Commentaire: En 2017 Avec une quantité moyenne
d'approvisionnement annuel de 565.854, 83Kg le prix moyen annuel fut de 1458,
33Fc par Meka. Comme nous pouvons le constater, ce prix a connu une hausse par
rapport à celui de 2016, et cette situation s'explique par la baisse de
l'approvisionnement. Au premier semestre la quantité moyenne
approvisionnée était de 392.733, 79Kg et le prix moyen fut de
1.140Fc par Meka. Le calcul de ce semestre nous l'avons fait sur base de 5mois
à cause des données manquantes de la quantité
d'approvisionnement du mois de Février.
Au deuxième semestre l'approvisionnement moyen fut de
804.431, 50 et le prix moyen de 1.833, 33Fc par 2.5Kg nous constatons que le
prix a sensiblement connu une hausse par rapport au deuxième trimestre
de l'année 2016.
L'abondance de fin 2016 a freinée l'augmentation du
prix en 2017 en dépit du faible approvisionnement. Cette année
avait était aussi dominée par la guerre de Kamuina-Nsapu qui a
causé la faiblesse de la production, l'irrégularité des
trains d'approvisionnement, et le déplacement massif de la population
fuyant la guerre. Cet événements avait été
prévenu, et par conséquent presque maîtrisée, par
le gouvernement grâce à la quantité d'approvisionnement
abondante du deuxième quadrimestre de l'année 2016.
En plus de efforts anticipés du gouvernement
provincial, la corporation des évaluateurs et acheteurs du maïs
avait octroyé à la SNCC 10m3 de carburants pour
faciliter l'évacuation du maïs car la baisse de la quantité
des approvisionnements était aussi due au manque de carburant par la
SNCC. Cet intervention a emmené à l'augmentation la
quantité des approvisionnements.
Tableau n°03: moyennes mensuelles de prix et
d'approvisionnements de maïs, exercice 2018
N°
|
MOIS
|
QUANTITÉ D'APPROVISIONNEMENT EN KG
|
PRIX 2.5KG
|
01
|
JANVIER
|
985.769
|
1.200
|
02
|
FÉVRIER
|
897.514
|
1.200
|
03
|
MARS
|
0
|
1.400
|
04
|
AVRIL
|
0
|
1.800
|
05
|
MAI
|
152.100
|
1.500
|
06
|
JUIN
|
924.200
|
1.500
|
07
|
JUILLET
|
431.850
|
1.800
|
08
|
AOÛT
|
229.412
|
2.000
|
09
|
SEPTEMBRE
|
452.240
|
2.500
|
10
|
OCTOBRE
|
1.067.110
|
2.500
|
11
|
NOVEMBRE
|
1.214.630
|
2.300
|
12
|
DÉCEMBRE
|
948.270
|
1.500
|
13
|
TOTAL
|
7.303.095
|
21.200
|
Source: dressé par nous-mêmes sur base des
données tirées du rapport annuel de la division de
l'économie nationale de la province du Kasaï Central, exercice
2018
Commentaire: En 2018 avec la quantité annuelle moyenne
d'approvisionnement de 608.591, 25Kg le prix était toujours en une
hausse. Le prix moyen annuel fut de 1.766, 66Fc par 2.5Kg.
Au premier semestre le prix moyen était de 1.433, 33Fc
à cause d'un faible approvisionnement qui était de 493.263,
83Kg
Et au deuxième semestre la quantité moyenne
d'approvisionnement fut de 723.918Kg vendus à 2.100Fc par 2.5Kg.
Cette année l'approvisionnement a été
faible pendant plusieurs mois et le prix était toujours croissant.
Pendant deux mois successifs, la ville de Kananga n'était pas
approvisionnée en maïs (Mars et Avril). Le gouvernement provincial
avait fait recours à l'l'importation de la farine de maïs en
provenance de l'Angola pour combler cette crise pendant le premier semestre,
mais cette action n'a pas empêché la hausse du prix de maïs,
mais elle l'a freinée car le manque d'approvisionnement que nous
observons certains mois et une petite quantité certains autres pouvaient
amener le consommateur Kanangais à acheter le maïs à un prix
extrêmement élevé. L'État n'avait pas stimulé
la production. Car comme la région sortait fraîchement de la
guerre, beaucoup de villages (centres de production) étaient
restés déserts et nombreux avaient même perdu leurs outils
de travail. D'où il fallait que l'État puisse stimuler les
producteurs par des subventions par exemple à fin de relever le niveau
de la production.
Tableau n°04: moyennes mensuelles de prix et
d'approvisionnementsde maïs, exercice 2019
N°
|
Mois
|
Quantité d'approvisionnement en Kg
|
PRIX 2.5KG
|
01
|
JANVIER
|
419.200
|
1.000
|
02
|
FÉVRIER
|
728.500
|
1.200
|
03
|
MARS
|
290.200
|
1.500
|
04
|
AVRIL
|
497.570
|
1.700
|
05
|
MAI
|
428.010
|
2.000
|
06
|
JUIN
|
843.003
|
1.600
|
07
|
JUILLET
|
649.500
|
1.500
|
08
|
AOÛT
|
698.800
|
2.200
|
09
|
SEPTEMBRE
|
1.940.100
|
3.000
|
10
|
OCTOBRE
|
1.095.800
|
3.000
|
11
|
NOVEMBRE
|
276.740
|
5.000
|
12
|
DÉCEMBRE
|
156.826
|
2.000
|
13
|
TOTAL
|
8.024.249
|
25.700
|
Source: dressé par nous-mêmes sur base des
données tirées du rapport annuel de la division de
l'économie nationale de la province du Kasaï Central, exercice
2019
COMMENTAIRES: En 2019 le prix moyen annuel était de
2.141, 66Fc par 2.5Kg et la quantité d'approvisionnement était de
668.687, 41Kg. Pendant cette année on a connu un paradoxe. Au lieu que
les centres de production puisse approvisionner les centres de distribution,
c'est le contraire qui s'est fait. Certains organismes, dans le souci
d'apporter une aide humanitaire aux victimes de la guerre de Kamuina-Nsapu,
achetaient le maïs et ramenaient aux villages. Cette situation a
plongé la ville dans une carence vu que la demande était devenue
plus volumineuse par rapport à la quantité d'approvisionnement.
Ce paradoxe econmico-agricole a plongé les cultivateurs dans une
paresse. Ils se sont contentés de l'argent et le maïs qui leur
était données par les organismes comme la PAM et les autres.
C'est ce qui a fait que pendant cette année 2.5Kg de maïs a
été vendu jusqu'à 7.000Fc.
Au premier trimestre avec une quantité moyenne
d'approvisionnement de 534.413, 83Kg le prix moyen avait été de
1.500Fc par 2.5Kg.
Au second semestre, le prix moyen a augmenté
malgré l'augmentation légère des approvisionnements. Le
prix fut de 2.783, 33Fc le Meka et la quantité d'approvisionnement
été de 802.961Kg.
La situation de hausse du prix de maïs a
été observée malgré les efforts fournis par le
gouvernement provincial en multipliant les trafics d'approvisionnement. Comme
raison nous trouvons deux points
ü Le fait que les maïs ont été
achetés sur la ville pour être retournés aux villages a
causé une rareté;
ü La lâcheté des producteurs causée
par l'aide humanitaire dont ils avaient bénéficiée.
Quand nous analysons cette situation, nous arrivons à
croire que la production de maïs au Kasaï Central est faite par des
ménages et est une production de subsistance. Chacun produit quand il
est dans le besoin et non comme profession. Pour peuve, quand les producteurs
ont profité de l'assistance sociale, nombreux ont abandonné la
houe.
La part du gouvernement dans cette crise est la
déclaration du gouvernement provincial décidant d'une part que la
mesurette de 2.5Kg devait se négocier à 1000Fc et d'autre part
que la mesurette de 2.5Kg devait être substitué par le saut
appelé Ekolo. Ces deux déclarations faites par le gouverneur de
province a avaient réjouit les consommateurs mais n'était pas la
bienvenue dans le chef des offreurs qui ont décidé pour certaines
d'acheminer leurs produits vers Mbuji-Mayi et les autres de renfermer leurs
produits dans les dépôts. Voulant faire baisser le prix de
maïs sur le marché, le gouvernement provincial s' est vu agent
causal de la hausse du prix de maïs au deuxième semestre de
l'année 2019.
TABLEAU N°5 : TABLEAU
SYNTHÉTIQUE
Libellés
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Prix de 2.5Kg (Meka)
|
1075
|
1458, 33
|
1766, 66
|
2141, 66
|
Approvisionnements en Kg
|
1.030.965, 66
|
565.854, 83
|
608.591, 25
|
668.687, 41
|
Source: dressé par nous-mêmes sur base des
données des tableaux n°1, 2, 3 et 4
Graphique n°
2. CALCUL DE LA CORRÉLATION ENTRE LA QUANTITÉ
D'APPROVISIONNEMENTS ET LE PRIX PAR MEKA
Dans ce calcul, nous cherchons à déterminer
l'intensité de la corrélation, si elle existe, afin de savoir si
à partir de la quantité d'approvisionnement l'État peut
réguler le prix de maïs sur le marché kanangais.
ANNÉES
|
APPROVISIONNEMENT EN KG
|
PRIX (X)
|
PRIX2 (X2)
|
APPROVISIONNEMENT2
(Y2)
|
PRIX × APPROVISIONNEMENT (X.Y)
|
2016
|
1.030.965, 66
|
1.075
|
1.155.625
|
1.062.890.192.099, 2
|
1.108.288.084, 50
|
2017
|
565.854, 83
|
1458,33
|
2.126.726, 38
|
320.191.688.634, 32
|
825.203.074, 23
|
2018
|
608.591, 25
|
1.766.66
|
3.121.087, 55
|
370.383.309.576, 56
|
1.075.173.817.72
|
2019
|
668.687, 41
|
2.141, 66
|
4.586.707, 55
|
447.142.852.292, 50
|
1.432.101.078, 50
|
TOTAL
|
2.874.099, 15
|
6.441, 65
|
10.990.146, 48
|
2.200.608.042.602, 50
|
4.440.766.054, 95
|
Tableau n°06 : pré-calcul
Source: dressé par nous-mêmes sur base des
données des tableaux n°1, 2, 3 et 4
1. CALCUL DE LA MOYENNE ARITHMÉTIQUE OU
L'ESPÉRANCE MATHÉMATIQUE
N= 4
? Xi = = 1610,41Fc
Commentaire : le prix moyen mensuel pour toutes les
4années est de 1610,41FC par 2.5Kg de maïs.
De 2016 à 2019 de 2.5Kg de maïs a
coûté en moyenne cher pour un Kanangais moyen. Soit 1610.41Fc.
Y = ? Yi = = 718.524,78
Commentaire : la quantité moyenne mensuelle
d'approvisionnement est de 718.524,78Kg de Maïs.
Le prix moyen quadriennal été en hausse à
cause de l'insuffisance du maïs sur le marché car une
quantité moyenne de 718.524, 78Kg de maïs ne peut pas servir tous
les ménages d'une ville dont la population est estimée à
environ 2.000.000 d'habitants.
2. CALCUL DE LA VARIANCE
_
- Variance prix (V(x)) = ? (Xi)2 - (X)2
= = (1.610,41)2
= 2.747.536,62 - 2593420,36
= 154.116,26
- Variance approvisionnement (V (y)) = ? (Y1)2 - (Y)2
- (718.524,78)2
= 550.152.010.650,62 - 516.277.859.474,04
= 33.874.151.176,58
- Covariance prix approvisionnement
COV (X,Y) = ? (Xi . Yi) - (X . Y)
= - (1610,41 X 718.524,78)
= 1.110.191.513,73 - 1.157.119.490,95
= -46.927.977,22
La covariance approvisionnement-prix est inférieur
à zéro. Ce qui signifie que la liaison entre le prix et la
quantité d'approvisionnement est négative. C'est à dire
que quand la quantité d'approvisionnement est supérieur à
718.524.7Kg (la moyenne arithmétique de Y) le prix de 2.5Kg de maïs
a tendance à être intérieur à 1.610.41Fc (la moyenne
arithmétique de X); vice-versa.
L'État peut donc amener le prix de maïs à
un niveau inférieur à 1.610.41Fc en approvisionant la ville de
Kananga avec une quantité de maïs supérieur à
718.524.7Kg.
3. CALCUL DE L'ECART-TYPE
A)(x) = = = 392,57
B) (y) = = = 184.049,31
4. CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRELATION
r (X, Y) = =
= = -0,64
Commentaire : le coefficient de corrélation r (x,
y) est de -0,64 < O. Ceci veut dire que les deux variables :
quantité d'approvisionnement et le prix de maïs varient dans les
sens opposés. Cela veut donc dire que quand la quantité
d'approvisionnement en maïs augmente, le prix d'un meka de maïs
diminue, et quand cette quantité diminue, le prix d'un meka de maïs
augmente.
La dépendance réciproque du prix et de la
quantité d'approvisionnement est quantifiée à |0.64| ce
qui signifie que le prix de maïs sur la ville de Kananga dépend de
la quantité d'approvisionnement en maïs de 64%. Vu que ce
coefficient se rapprochent de 1, la relation entre le prix et la
quantité est donc forte.
L'État a donc la possibilité de definir le prix
à partir de la quantité de maïs qu' il injecte (au travers
les différents acteurs) sur le marché de la ville de Kananga.
CRITIQUES DES RÉSULTATS ET
SUGGESTIONS
La recherche scientifique n'est jamais faite pour le simple
plaisir de faire, mais elle est faite afin d'étudier le problème
qui guette la société et y trouver une ou des voies de
sorties.
C'est pourquoi, eu égard à l'analyse fait, qu'il
nous soit permis de formuler des critiques et suggestions concernant
l'intervention de l'État dans la régulation du prix de maïs
sur la ville de Kananga.
CRITIQUE DES RÉSULTATS
De ce qui est de l'intervention de l'État dans la
régulation du prix de maïs sur la ville de Kananga, nous avons
trouvé que seuls le contrôle du marché ne permet pas
à l'État de pouvoir atteindre un niveau des prix de maïs
abordable pour tout Kananguais moyen, consommateur de maïs. Ceci
s'explique que le prix est généralement le reflet de la
quantité disponible sur le marché et de la structure de prix. Ces
deux éléments (la quantité et la structure des prix)
rendent difficile voire impossible la régulation du prix de maïs au
cas où ils ne sont pas maîtrisés.
Les autres points à soulever en cette matière
sont :
10. La production non encadrée et non stimulée
n'arrive pas à dégager une quantité pouvant,
régulièrement, inonder le marché selon la démarre
total des consommateurs de maïs de la ville de Kananga, et quand la
production est insuffisante, la hausse de prix en sera la
conséquence.
11. l'irrégularité des trafics entre les
centres de production et la ville de Kananga est aussi l'une des causes de
l'échec de l'État dans la régulation du prix de
maïs
SUGGESTIONS
Eu égard à ce qui précède, nous
suggérons à l'État ce qui suit comme voies de sorties:
4. pour atteindre une quantité permettant de
réguler le prix (le maintenir à un niveau pouvant assurer le
bien-être au consommateur Kananguais) que l'État puisse mettre en
place un mode de stimulation de la production de maïs: encourager,
équiper et encadrer les producteurs sur le plan technique, financier et
technologique, afin d'accroître la production
5. Rendre réguliers et fréquents, les transports
de maïs du centre de production vers la ville de Kananga, pratiquabiliser
les voies de communication en accroissant la capacité de prestations des
principales sociétés trafiquants sur ce tronçon, dont la
SNCC.
6. Réduire le prix à partir de la structure des
prix en accordant des exonérations comme des allégements fiscaux
aux producteurs et aux commerçants intermédiaires intervenant
entre les producteurs et les consommateurs.
Conclusion générale
Tout est bien qui finit bien, nous voici arrivés au
terme de notre travail intitulé "l'intervention de
l'État dans la régulation du prix des biens de première
nécessité et son impact sur le consommateur de la ville de
Kananga", cas de maïs de 2016 à 2019.
Les hypothèses formulées démontraient que
l'État a le réel plaisir de voir la situation du consommateur de
maïs de la ville de Kananga s'améliorer, mais il lui fallait des
procédures adaptée et adéquate.
C'est pourquoi il a été question dans ce
travail de trouver une voie pouvant permettre à l'État de
réguler le prix de maïs sans perturber le marché ou sans
créer une crise socio-économique.
Notre analyse, faite grâce à la méthode
inductive et statistique appuyées par la technique documentaire,
d'interview et des questionnaires, nous a amené à confirmer les
hypothèses que nous avions formulées.
Notre travail, pour être bien mené, était
subdivisé en trois chapitres outre l'introduction et la conclusion.
Dans le premier chapitre nous avons éclairé les
concepts clés de notre travail et en deuxième lieu nous avons
présenté la ville de Kananga qui est le cadre spatial de notre
investigation.
Quant au deuxième chapitre, il était
consacré aux notions théoriques relatives à
l'interventionnisme et à la politique économique.
Le troisième chapitre a été
consacré à la présentation et le traitement des
données statistiques afin d'aboutir à un résultat
vérifiable.
Nous sommes arrivés à affirme que l'État
doit intervenir sur le marché pour mettre de l'ordre et aussi pour
stimuler la production de maïs afin d'amener les consommateurs en à
un niveau de satisfaction.
Pour clore, nous n'estimons pas avoir épuisé
toute la matière concernant la régulation du prix de maïs,
mais nous croyons que ce que nous avons dit est suffisant pour permettre une
compréhension assez claire de notre investigation pour quiconque nous
lira. Du reste, Nous restons ouvert aux critiques des uns et des autres car
l'honnêteté scientifique nous oblige des croire qu'il n'y a pas de
d'oeuvre parfaite.
Bibliographie
I. Livres
· T. TURNER, sciences et société,
éd. Themis, Paris, 1987
· Ronger Piton et alliés, méthodologie des
sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971
· LARCIER P., Méthodologie scientifique,
éd. Que-sais-je, PUF, Paris, 1969
· Charles Roue, le marketing international, éd. de
Boeck & Université, Bruxelles, 1999
· Ntumba Ngandu, guide de rédaction d'un travail
de recherche scientifique, 2ème éd. CREDOP, ISP/Kananga, 2011
· Gillis et alliés, économie de
développement, éd. de Boock wes, Bruxelles, 1970
· Gabriel LANDU V., économie
générale, Tome 2, éd. Bemaf, Kinshasa, 2016
· KATO-KALE L., économie politique, 3ème
éd. Bemaf, Kinshasa, 2017
· Guitton H., économie politique, tome 2,
9ème éd. Dalloz, Paris, 1972
· Bernier B. &Simony Y., initiation à la
macroéconomie, 7ème éd. Dalloz, Paris, 1998
· NERE Jacques, la crise de 1929, Paris, éd.
Colin, 1973
· BORNER H., abc de l'économie, éd. Inter,
Paris, 1984
II. Dictionnaires
· Larousse, Dictionnaire de poche, éd. Larousse,
Paris, 2010
· BREMON A., dictionnaire économique et social,
éd. Hachette, Paris, 1978
· Robert de poche, dictionnaire de français,
éd. Manche courte, Paris, 1994
· Dictionnaire universel, 5ème éd.
Hachette, Paris, 2008
· Jean-Luc D., Dictionnaire de 500 notions
économiques indispensable, éd. Jeunes éditions, Paris,
2000
III. NOTES DES COURS
§ Jean KAJI, Notes du cours d'économie politique
I, G1 SEG, UNIKAN, inédite, 2018
§ Stéphanie Bimina, notes du cours de finances
publics, G3 SEG, UNIKAN, inédit, 2020
§ Damien Bolamba, notes du cours de méthodes de
recherche scientifique, G2 SEG, UNIKAN, inédit, 2019
IV. TFC, Mémoires et Thèses
v Delphine R., impact de la régulation
économique sur l'investissement privé dans une industrie de
réseau: application aux services européens de communication,
thèse, école des hautes études commerciales, Paris,
2009
v Nabil M., analyse du rôle régulateur de
l'État en économie du marché à travers le cas de
l'ARPT dans le secteur de télécommunication, Thèse,
Université Abderrahmane, Bejaca, 2010
v Mulumba Munanga, l'intervention du pouvoir public dans la
régulation des prix, cas de la ville de Kananga, TFC en Droit
économique et social, CUKAN-UNIKAN, 2006
v Jean B. KABOYA, De l'importance du chemin de fer et son
impact sur l'économie congolaise cas de la SNCC/RN, TFC, UOC, Tshimbulu,
1999
V. DOCUMENTS OFFICIELS
9. Rapport annuel des activités exercice 2016,
Kasaï Centrale, Division de l'économie nationale
10. Rapport annuel des activités exercice 2017,
Kasaï Centrale, Division de l'économie nationale
11. Rapport annuel des activités exercice 2018,
Kasaï Centrale, Division de l'économie nationale
12. Rapport annuel des activités exercice 2016,
Kasaï Centrale, Division de l'économie nationale
13. Journal officiel français, vocabulaire de
l'économie et de finance, 2006
VI. WEBIOGRAPHIE
Ø
http://www.superprof.fr
Ø http:// www.maxicours.com/
Ø http:// www.cnrtl.fr/
Ø http://
www.perspective.usherbrooke.ca/
Ø http:// www.wikiberale.org/
Ø http:// www.google.com/
Ø http:// www.fao.org/
Ø
http://www.mémoireonline.com
VII. ARTICLES
III. Joëlle Bon-enfant & alliés, comprendre
l'environnement économique, chambre de commerce et d'industrie de
Paris, Centre de langue, 2010
* 1 T. TURNER, sciences et
société, éd. THERMIS, Paris, 1987, P.23
* 2 Larousse, Dictionnaire de
poche, éd. Larousse, Paris, 2010, P.338
* 3 Larousse, Opcit., P. 210
* 4 RONER P. Et alliés,
Méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971, P.8
* 5 Robert de poche,
Dictionnaire de Français, éd. Manche courte, Paris, 1994,
P.602
* 6 Jean KAJI, Notes du cours
d'économie générale I, G1 SEG, UNIKAN, 2018,
inédit, P.19
* 7 Www.fao.org
* 8 LARCIER P.,
méthodologie scientifique, éd. Que-sais-je, PUF, Paris, 1969,
P.18
* 9 . (Www.google. com lu le
16/02/2020 à 07h)
* 10 Www.Wikipedia.com)
* 11
Www.perspective.usherbooke.ca lu le 08/01/2020 à 09h
* 12 dictionnaire universel,
5ème édition Hachettes, Paris, 2008, p.1066 c
* 13 André Delion,
cité par Delphine R., impact de la régulation économique
sur l'investissement privé dans une industrie de réseau:
application aux services européens de communication, thèse,
école des hautes études commerciales, 2009, P.18
* 14 Delphine R., Opcit.,
P18
* 15 Jean-Luc D., dictionnaire
de 500 notions économiques indispensables, éd. Jeunes
éditions, Paris, 2000, P.225
* 16 Charles Roue, le marketing
international, édition de Boeck & université, Bruxelles,
1999, p339.
* 17 www.cnrtl.fr
* 18 Idem
* 19 Ibidem.
* 20 Dictionnaire universel,
opcit, p.855
* 21 Idem
* 22 Gillis et alliés,
économie de développement, éd. de Boockwes, Bruxelles,
1970, p.185
* 23 Gabriel LANDU V.,
économie générale tome 2, éd. 2016, RDC, p.59
* 24 KATO-KALE Lurina,
économie politique, 3eme éd. Bemaf, Kishasa 2017,
p.68)
* 25 Guitton, H,
économie politique, tome 2, 9 éd. Dalloz, Paris, 1972, p.326
* 26 Www.google.com lu le
30/12/2019 à 07h49)
* 27 Joëlle Bon-enfant et
alliés, comprendre l'environnement économique, chambre ed
commerce et d'industrie de Paris, Centre de langue, 2019, p.1)
* 28 Jacquemin A. et
alliés, fondement d'économie politique, 2ème
édition Boeck, Paris-Bruxelles, 1998, p.334)
* 29 KATO-KALE Lutina, opcit,
p.113)
* 30 mairie de Kananga,
Kasaï Central)
* 31 Www.Wikipedia. com
* 32 1Landu G.,
économie générale, UNIKIN, Kinshasa, 2016, p2
* 33 Idem, p3
* 34 Landu G., Opcit, p11
* 35 G. Landu V., opcit, p.7
* 36 IDEM, p.8
* 37 G. Landu, opcit, p.31.
* 38 Nabil M., opcit, p.11
* 39 Nabil M., opcit, p.15
* 40 www.google.com lu le
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* 41 www.Wikipedia.com lu le
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* 42 www.maxicours.com lu le
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* 43 Jacquemin A., opcit,
P.340
* 44 Kato-Kale L., opcit. ,
P.116
* 45 Jacquemin A., opcit. ,
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* 46 Kato-Kale L., opcit. ,
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* 47 Bernier B. et Simony Y.,
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PUF, Paris, 1998, P.403
* 48 Kato-Kale L., opcit.,
P.124
* 49 Idem, P.125