2.4.2 Demande et
l'offreenenseignement
Même sil'offre globalede formationa été
dopéepar l'arrivée de l'enseignementsupérieur
privé,leservice public quitire plusde 80%de
sesressourcesdessubventionsde l'Etat,absorbe encore72%d'étudiants.
L'offre universitaire tchadienne a connu
uneévolutionfulguranteaucoursdesdix dernières
années.Alasuite de l'Universitéde Ndjamena età lafaveur
desévolutionsobservées,et parfoisenlesanticipant,le paysa
créésur l'ensemble duterritoire,d'autresétablissements
publicsd'enseignementsupérieur,auxquelsse
sontajoutésdepuis1989,desEtablissements d'enseignement supérieur
privé.
Aujourd'hui,l'ensemblede cesétablissementsabsorbe
unepopulationde45000étudiants, âgésàplus de95%entre
18et25ans.Lesétablissementspublics d'enseignementsupérieur
(EPES)accueillent72%de cette population,tandisque 28%
d'étudiantssontinscritsdansles établissements d'enseignement
supérieurprivé (EESP).
Dansl'ensemble,
lesuniversitésd'Etatoffrentdansleursétablissementsfacultaires,des
formations classiques dans les domaines ci-après :Sciences Exactes
et Appliquées ; Sciences de laSanté ; Sciences de
l'Education et de l'Administration ; Sciences économiques
etgestion ; Lettres,Langues, Arts etCommunication;Sciences Juridiques et
Politiques;Sciences Humaineset Sociales et l'Ingénierie ;
Pour ce qui est de l'Université de N'Djamena, il y'a
Sept Facultés qui sont :Langues, Lettres, Arts et Communication;
Sciences Humaines et Sociales;SciencesJuridiquesetPolitiques; Sciences
Economiques et de Gestion; Sciencesdel'Education;SciencesExactes et
Appliquées; Sciences de la Santé Humaine. Avec une population
estudiantine de 11 800,(Annuaire statistique 2015).
En ce qui concerne le personnel enseignant, il faut signaler
qu'il comprend une très forte proportion de vacataires. Pour la
qualité de l'enseignement, il eût été
préférable que cette proportion s`inverse au profit des
professeurs permanents. Sur le plan des diplômes, les détenteurs
d'un doctorat ou d'un DEA sont minoritaires. Cette situation risque de perdurer
si des mesures énergiques ne viennent en modifier la tendance. La
recherche sans laquelle il est difficile de se réclamer d'une
institution d`un enseignement supérieur est quasi-inexistante. Mais le
grave problème auquel tous les enseignants de l'Université du
Tchad se trouvent confrontés est celui des salaires, peu
élevés et irrégulièrement versés. Cette
situation est la conséquence de la crise économique qui frappe
sévèrement le Tchad depuis plusieurs années.
La menace d`une démotivation du personnel de
l`Université du Tchad se profile,risquant de provoquer par ses effets
induits une baisse du niveau de l'enseignement.
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