Chapitre III. PRESENTATION ET DISCUSSION DES
RESULTATS
Le présent chapitre se base sur la présentation
des résultats, le calcul des éléments de la statistique
descriptive se rapportant à nos résultats obtenus après
enquête, leur analyse et interprétation. Outre
l'interprétation nous discutons les résultats par rapport
à ceux des études antérieures.
III.1. Présentation des caractéristiques des
répondants
Cette partie présente les caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés. Les
caractéristiques abordées sont la commune d'activité, le
niveau d'étude, Etat civil, âge du répondant, etc.
Tableau numéro 8 :
Caractéristiques sociodémographiques des
enquêtés
Variables
|
Modalités
|
Ensemble de l'échantillon
|
Hommes
|
Femmes
|
Etat Civil
|
Célibataire Marié(e) Divorcé(e) Veuf(ve)
|
68(70,83) 25(26,04) 3(3,125) 0
|
45 (70,31)
17 (26,56)
2 (3,125) 0
|
23 (71,86)
8 (25)
1 (3,125) 0
|
Age du répondant
|
Moins de 20 ans 20 ans à 25 ans 25 ans à 30 ans
|
19(19,79)
47(48,96)
19(19,79)
|
16 (25)
22 (34,38)
17 (26,56)
|
3 (9,38)
25 (78,13)
2 (6,25)
|
|
30 ans à 50 ans
|
11(11,45)
|
9 (14,06)
|
2 (6,25)
|
|
Plus de 50 ans
|
0
|
0
|
0
|
Niveau d'étude
|
Sans
|
11(11,46)
|
10 (15,63)
|
1 (3,125)
|
|
Certificat primaire
|
19(19,79)
|
15 (23,44)
|
4 (12,5)
|
|
Diplôme d'état
|
44(45,83)
|
24 (37,50)
|
20 (62,5)
|
|
Grade
|
18(18,75)
|
11(17,19)
|
7 (21,88)
|
|
Licence
|
4(4,17)
|
4(46,25)
|
0
|
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
0
|
Commune d'activité
|
Bagira
|
29(30,21)
|
21 (32,31)
|
8 (25,81)
|
|
Ibanda
|
40(41,67)
|
26 (40,0)
|
14 (45,16)
|
|
Kadutu
|
27(28,125)
|
18 (27,69)
|
9 (29,03)
|
Nature capital de
|
Capital personnel
|
58(60,42)
|
42 (65,63)
|
16 (50,0)
|
début d'activité
|
Emprunt (coopec)
|
6(6,25)
|
5 (7,81)
|
1 (3,125)
|
|
Dotation
|
20(20,83)
|
10 (15,63)
|
10 (31,25)
|
|
Endettement auprès d'un tiers
|
12(12,5)
|
7 (10,94)
|
5 (15,63)
|
Capital de début
|
Moins de 50$
|
47(48,96)
|
26 (40,63)
|
21 (65,63)
|
d'activité
|
50$ à 100$
|
26(27,08)
|
18 (28,13)
|
8 (25)
|
|
100$ à 150$
|
18(18,75(
|
16 (25)
|
2 (6,25)
|
|
150$ à 200$
|
3(3,125)
|
2 (3,13)
|
1 (3,13)
|
|
Plus de 200$
|
2(2,08)
|
2 (3,13)
|
0
|
Motivations
|
Chômage
|
52(54,17)
|
39 (60,94)
|
13 (40,63)
|
|
Profit (rentabilité)
|
7(7,29)
|
6 (9,38)
|
1 (3,13)
|
|
Survie
|
32(33,33)
|
15 (23,44)
|
17 (53,13)
|
|
Autres
|
5(5,21)
|
4 (6,25)
|
1 (3,13)
|
Exercice d'autres
|
Oui
|
23(23,96)
|
21 (31,82)
|
2 (6,68)
|
activités
|
Non
|
73(76,04)
|
45 (68,18)
|
28 (93,33)
|
- 17 -
Réseau des vendeurs
|
Airtel Vodacom Orange MTN Autres
|
91(94,79) 3(3,125) 2(2,08) 0
0
|
62 (96,88)
1 (1,56)
1 (1,56)
0
0
|
29 (90,63) 2 (6,25) 1 (3,13) 0
0
|
Le chiffre d'affaire journalier
|
Moins de 50$ 50$ à 100$
|
80(83,33)
11(11,46)
|
50 (78,13)
10 (15,63)
|
30 (93,75)
1 (3,13)
|
|
100$ à 150$
|
0
|
0 (0,00)
|
0
|
|
150$ à 200$
|
2(2,08)
|
2 (3,13)
|
0
|
|
Plus de 200$
|
3(3,125)
|
2 (3,13)
|
1 (3,13)
|
Nature des dépenses
|
Taxes
|
13(13,54)
|
9 (14,06)
|
4 (12,5)
|
|
Payement loyer
|
20(20,83)
|
18 (28,13)
|
2 (6,25)
|
|
Ratio alimentaire
|
44(45,83)
|
28 (43,75)
|
16 (50,0)
|
|
Soins médicaux
|
1(1,04)
|
0
|
1 (3,13)
|
|
Autres
|
18(18,75)
|
9 (14,06)
|
9 (28,13)
|
Dépenses
|
Moins de 50$
|
74(77,08)
|
44 (68,75)
|
30 (93,75)
|
|
50$ à 100$
|
13(13,54)
|
12 (18,75)
|
1 (3,13)
|
|
100$ à 150$
|
3(3,125)
|
3 (4,69)
|
0
|
|
150$ à 200$
|
3(3,125)
|
2 (3,13)
|
1 (3,13)
|
|
Plus de 200$
|
3(3,125)
|
3 (4,69)
|
0
|
Recettes
|
Moins de 50$
|
76(79,17)
|
49 (76,56)
|
27 (84,36)
|
|
50$ à 100$
|
12(12,5)
|
7 (10,94)
|
5 (15,63)
|
|
100$ à 150$
|
4(4,17)
|
4 (6,25)
|
0
|
|
150$ à 200$
|
2(2,08)
|
2 (3,13)
|
0
|
|
Plus de 200$
|
2(2,08)
|
2 (3,13)
|
0
|
Satisfaction
|
Oui
|
46(47,92)
|
31 (48,44)
|
15 (46,88)
|
|
Non
|
50(52,08)
|
33 (51,56)
|
17 (53,13)
|
Source : notre enquête (valeurs () sont des
pourcentages).
Il ressort donc de ce tableau que le secteur informel des
cartes d'appel est plus fréquenté par les célibataires.
Ces derniers occupent 70,83% de nos enquêtés. Les hommes
étant majoritaires, occupent 70,31% sur l'ensemble des hommes pour
toutes les modalités prises en compte et les femmes occupent 71,86% de
leur totalité. Les célibataires sont suivis des personnes
mariées pour un ratio de 26,04% de nos enquêtés dont le
ratio occupé par les hommes sur l'ensemble des répondants
masculins est de 26,56% et celui des femmes est de 25% sur le total des
répondants féminins. Les divorcés qui occupent 3,125% de
nos enquêtés dans lequel on trouve 3,125% comme participation des
hommes sur leur ensemble et 3,125% comme participation des femmes pour toutes
les modalités considérées. On constate donc que
l'activité de vente des cartes d'appel n'est pas occupée par les
veuf(ves).
La majorité des intervenants dans l'activité de
vente des cartes Sim sont des personnes à l'âge
intermédiaire entre 20 ans et 25 ans de l'équivalent de 48,96% de
nos enquêtés dans lequel on trouve 34,38% d'intervention des
hommes sur le total d'hommes et 78,13% des femmes de l'ensemble des femmes. Ces
chiffres sont suivis des personnes à l'âge inférieur
à 20 ans qui occupe 19,79% dont 25% d'hommes sur le total des hommes
toutes les modalités examinées et 9,38% des femmes par rapport au
nombre des femmes toutes les modalités confondues. Suivi de celles
à l'âge compris entre 25 ans à 30 ans qui occupent 19,79%
dont 26,56% d'hommes et
- 18 -
6,25% des femmes, suivi des individus de 30 ans à 50
ans qui occupent 11,45% par rapport à notre échantillon, dont
14,06% d'hommes sur base de l'effectif des hommes et 6,25% des femmes sur le
total des femmes, ce secteur ne couvre pas les personnes du troisième
âge.
Un grand nombre de nos effectifs ont un diplôme
d'état soit 45,83% par rapport à l'échantillon dans lequel
on trouve 37,5% occupé par les hommes sur leur ensemble
c'est-à-dire toutes les catégories examinées et 62,5% des
femmes sur le total des femmes, suivi de ceux qui n'ont que le certificat
d'étude primaire, cette catégorie intervient dans
l'informalité de vente des cartes d'appel à hauteur de 19,79%
dans lequel on trouve 23, 44% des hommes et 12,5% d'intervention des femmes,
suivi des ceux qui ont un diplôme universitaire de graduat qui
participent à 18,75% dont 17,19% des hommes sur le total des
répondants masculins et 21,88% des répondants féminins sur
leur ensemble, en suite ceux qui n'ont pas un niveau d'étude, ce dernier
participent hauteur de 11,46% dans notre échantillon dont 15,63%
d'intervention des hommes dans l'ensemble des hommes et 3,123% des femmes dans
leur ensemble.
Notre échantillon est constitué de 30,21% de la
population de Bagira contre 41,67% de la commune d'Ibanda et contre 28,125% de
la commune de Kadutu. Cependant dans la commune de Bagira les hommes ont
été majoritaire et représentent 32,31% de total des hommes
pour toute la ville contre 25,81% des femmes sur le total des femmes
consultées. Dans la commune d'Ibanda les hommes sont majoritaires et
représentent 40% sur le total des hommes avec lequel nous nous sommes
entretenus, les femmes occupent donc 45,16%, en fin dans la commune de Kadutu
les hommes enquêtés occupent 27,69% sur l'ensemble des hommes les
femmes étant de 29,03% sur leur ensemble.
En ce qui concerne la nature du capital initial 60,42% de nos
enquêtés ont débuté leur activité avec leurs
capitaux personnels, une grande partie est occupée par les hommes 65,63%
dans l'ensemble des hommes contre 50% occupé par les femmes dans
l'ensemble des femmes, cette catégorie est suivie par des gens qui ont
reçu des aides diverses pour débuter leurs affaires. Ces derniers
représentent 20,83% de nos enquêtés la participation en
genre en terme de nombre est égale soit 10 hommes et 10 femmes, la
démarcation entre ces deux éléments intervient au niveau
de participation en terme de ratio dans l'ensemble des répondants
masculins et féminins.
Les premiers participent à hauteur de 15,63% dans le
total des répondants hommes pour le critère nature du capital
début d'activité contre une participation des femmes de 31,25%
dans l'ensemble des femmes ayant répondu à ce critère,
suivi de 12,5% des gens qui ont recouru à
Pour ce qui est du chiffre d'affaire nous constatons qu'un
grand nombre des vendeurs réalisent un chiffre d'affaire
inférieur à 50$ soit 83,33%. Les femmes qui réalisent ce
chiffre d'affaire
- 19 -
des emprunts auprès des tiers, les hommes étant
de 10,94% et les femmes étant de 15,63% et à la dernière
position on trouve 6,25% qui ont fait appel à des emprunts auprès
des coopératives.
Cependant la majorité 48,96% a approuvé avoir
intégrer le secteur informel de cartes d'appel avec un investissement
inférieur à 50$ suivi de 27,08% de nos enquêtés
ayant affirmé avoir débuté avec un revenu
intermédiaire entre 50$ et 100$ en suite 18,75% ont commencé
à pratiquer l'informalité des cartes d'appel avec un capital
compris entre 101$ à 150$ et puis 3,125% ont investi un revenu
intermédiaire entre 151$ et 200$ en fin ceux qui ont un investissement
supérieur à 200$ soit 2,08%. Dans toutes ces catégories
les hommes sont majoritaires, dans la première ils représentent
en nombre 26 sur 62 soit 40,63% contre 21 sur 32 soit 65,63%, dans la
deuxième catégorie les hommes occupent 28,13% contre 25% des
femmes, dans la troisième catégorie les hommes atteignent 25% et
les femmes 6,25%, dans la troisième catégorie les hommes
participent à 3,13% les femmes occupent également 3,13%.
[a raison ultime de l'implication massive dans ce secteur
reste le chômage avec 54,17% de notre échantillon dans lequel on
trouve 60,94% d'hommes et 40,53% des femmes, à l'échelle
décroissant de ceux qui y sont pour la recherche de survie soit 33,33%
de nos enquêtés dont 23,44% des effectifs masculins sur l'ensemble
des hommes et 53,13% des féminins sur leur totalité, 7,29%
participent par raison d'obtention de la rentabilité en fin 5,21%
considèrent l'activité de vente des cartes d'appel comme du
passe-temps.
Quel que soit la raison de leur implication dans
l'informalité en question, certains n'ont pas arrêté
d'investir dans d'autres activités génératrices de revenu,
ils sont minimum et occupent que 23,96% de nos enquêtés lesquels
les hommes occupent 31,82% des hommes contre 6,68% des femmes, ceux n'ayant pas
d'activités secondaire vont jusqu'à 76,04% les quels les hommes
vont jusqu'à 68,18% de l'ensemble des hommes contre 99,33% des
femmes.
[a vente des cartes d'appel reste plus active à travers
le réseau Airtel, car 94,79% des enquêtés s'y focalise,
nous rencontrons 96,88% des hommes sur le total des réponses
données par les hommes et 90,63% des femmes sur leur total, le
réseau Airtel est suivi par Vodacom qui est actif selon les
résultats de nos enquêtes à hauteur de 3,125% dont 1,56%
des hommes et 6,25% des femmes en fin nous trouvons 2,08% de nos
enquêtés qui s'intéressent plus sur le réseau orange
dont on trouve 1,56% dans le total masculin et 3,13% des femmes dans l'effect
if féminin.
- 20 -
journalier représentent 93,75% dans le total des
femmes, les hommes occupent que 78,13% dans leur ensemble. Cette
catégorie est suivie par 11,46% des enquêtés qui
réalisent journellement une somme de vente comprise entre 51$ à
100$ où on trouve d'entre les hommes 15,63% et 3,13% des femmes. Ceux
qui gagnent plus de 200$ occupent 3,125% de notre population dont 3,13%
occupé par les hommes et 3,13% fait des femmes, en dernière
position on trouve 2,08% de nos enquêtés qui réalisent un
CA journalier de 151$ à 200$.
Le revenu de la majorité des vendeurs à peu
près 45,83% de nos enquêtés couvre les dépenses de
ration alimentaire, 43,75% des hommes accumulent cette charge d'alimentation et
50% des femmes les font, au détriment de la ration alimentaire 20,83% de
nos enquêtés dépensent pour le payement du loyer. Les
hommes étant représenté à 28,13% d'entre eux, les
femmes à 6,25% d'entre elles, nous avons remarqué
également que 18,75% de nos enquêtés accumulent des charges
multiples diverses dont on trouve 14,06% des hommes et 28,13% des femmes, en
quatrième lieu nous trouvons que13,54% de nos enquêtés
payent la taxe à concurrence de la participation des hommes de 14,06%
contre 12,5% des femmes, il en demeure que seulement 1,04% de nos observations
utilisent leur revenu pour couvrir les dépenses des soins
médicaux.
Par conséquent 77,08% de nos observations affirment
dépenser moins de 50$ le jour, soit 68,75% des hommes entre eux et
93,75% des femmes d'entre elles, cette catégorie des dépenses est
suivie par 13,54% de nos enquêtés qui dépensent de 51$
à 100$ dans le ratio occupé par les hommes sur l'ensemble
d'hommes ayant répondu à ce critère est de 18,75% contre
3,13% des femmes, en fin 3,125% des enquêtés dépensent de
101$ à 150$ le jour soit 4,69% des hommes sur leur total, 3,125% des
enquêtés engagent des dépenses équivalentes de 151$
à 200$ soit 3,13% des hommes et 3,13% des femmes, en fin 3,13% des
observations arrivent à l'échelle supérieur à 200$
le jour ce dernier niveau n'est occupé que par les hommes à un
niveau de 4,69%.
De ces dépenses 79,17% des enquêtés ont
approuvé qu'ils gagnent par jour moins de 50$, la catégorie dans
laquelle les hommes représentent 76,56% des hommes ayant répondu
au critère recettes journalières contre 84,36% occupés par
les femmes sur leur total, 12,5% gagnent un profit de l'intervalle de 51$
à 100$ dont on constate que les hommes sur leur totalité qui
gagnent ce revenu par jour représentent 10,94% les femmes
représentent 15,63% sur le total femmes. Ceux qui gagnent de 101$
à 150$ occupent que 4,17% des enquêtés, tous, sont des
hommes et occupent un pourcentage de 4,25% sur le total des hommes, 2,08%
réalisent un gain estimé dans l'intervalle de 150$ à 200$
tous étant hommes représentent 3,13% sur l'ensemble des
- 21 -
hommes mais aussi 2,08% gagnent plus de 200$ par jour, le tout
est masculin et vaut 3,13% comme participation en terme de pourcentage dans le
total des hommes. Quelque soit le profit réalisé journellement
52,08% de nos enquêtés ne trouvent pas satisfaction dans
l'exercice de leur profession de vendeurs des cartes d'appel dont 51,56% des
hommes insatisfaits contre 53,12% des femmes, seulement 46,92% des
enquêtés sont satisfait de leur business dont 48,88% des hommes
contre 46,88% des femmes.
III.2 Présentation des
résultats
Dans cet aspect nous montrons les résultats des calculs
statistiques tenant compte des données obtenues à l'enquête
par questionnaire.
Tableau numéro 9 : statistiques descriptive du
secteur informel de vente des cartes sims
|
Capital début
|
Chiffre d'affaire
|
Dépenses
|
Profit
|
Moyenne
|
66,15
|
40,1
|
45,83
|
42,71
|
Ecart-type
|
49,2
|
42,38
|
46,83
|
41,66
|
Mo
|
35,1
|
27,5
|
28
|
27,5
|
Me
|
52,42
|
30,5
|
33
|
32
|
Q1
|
26,031
|
15,5
|
16,5
|
16,5
|
Q3
|
98,57
|
45,5
|
49
|
48
|
EIQ
|
72,54
|
30
|
32,5
|
9
|
D1
|
10,5
|
269,5
|
7
|
7
|
D9
|
137,5
|
79,5
|
98
|
94
|
EID
|
127,5
|
349,1
|
91
|
87
|
Source : notre enquête.
Partant des informations qui nous sont fournies par le tableau
n° 9, nous constatons que toutes les catégories des vendeurs des
cartes sim ont au total 6 350$ comme capital de début d'activité,
soit la moyenne 66,15$, la variance de 2 420,78 et l'écart type (mesure
la dispersion des variables autour de la moyenne de cette population) de 49,2$.
De cet écart-type, on peut facilement dire que les valeurs sont
concentrées au tour de la moyenne obtenue car étant
inférieur à la moyenne.
Les résultats se rapportant à la médiane
du capital début montrent que la plupart des vendeurs des cartes sim
soit 47 personnes parmi nos enquêtés ont débuté avec
un revenu inférieur à 35,1$ ; de ceci nous en déduisons
que l'implication massive de la population dans le commerce des cartes sim est
fonction du revenu, tel qu'on peut le constater qu'il est difficile
d'entreprendre dans une activité formelle et remplir toutes les
obligations pour intégrer le secteur formel avec un revenu ne
dépassant pas 35,1$. Alors qu'on a possibilité d'entreprendre
dans les activités informelles des ventes des cartes sim à
moindre coût.
- 22 -
Les résultats se rapportant à la variable
montant du capital de début d'activité montrent que 50%
d'observation ont commencé leur activité avec un capital
inferieur a 52,42$; ce qui revient à dire que 50% autres de nos
enquêtés ont débuté leur affaire avec plus de
52,42$. A ce constat nous remarquons que le secteur informel reste le seul
moyen de motivation du business des personnes à bas revenu. Le revenu
moyen des vendeurs des cartes sim se trouve dans une échelle de 50
à 100$ telle qu'est démontré dans le calcul de la
médiane considérant la variable capital début en annexe de
ce document à la fréquence cumulée croissante soit
à 76% de notre échantillon.
Les résultats liés à la
détermination du quartile, indiquent qu'environ 25% de nos
enquêtés ont moins de 26,031$ comme capital initial par
conséquent, les 75% restant ont plus de 26,031$ comme capital
début d'activité. Tel qu'on peut le constater les 25% de notre
échantillon se trouve bien réellement dans la classe de revenu
inférieur ceci nous ramène à affirmer l'hypothèse
selon laquelle le secteur informel a en son sein une grande portion des
investissements à capital initial moindre. On peut comprendre pourquoi
ce secteur est prépondérant dans la ville de Bukavu du fait que
cette tranche de revenu inférieur occupe jusqu'à 49% de notre
échantillon.
Environ 75% des enquêtés possèdent un
investissement inférieur à 98,57$ par ricochet il n'y a que 25%
des enquêtés qui ont un investissement supérieur à
98,57$. Comme on le constate, investir jusqu'à échelle de 98,57$
signifie que le coût de l'investissement varie selon les preneurs des
cartes sims qu'a un opérateur, cependant un opérateur cherche
à se procurer des clients même en dehors de la ville dans
l'objectif d'améliorer sa rentabilité.
Il ressort de ce calcul que 10% des vendeurs des cartes sim
ont un revenu inférieur à 10,5$ cela veut dire qu'au-delà
de ce 10% les vendeurs ont un revenu supérieur à 10,5$.
L'expansion de ce 10% des individus ayant au moins 10,5$ dans l'informel est
donc fonction de leurs capitaux propres, car aucune activité formelle ne
peut résister à des contraintes fiscales avec un revenu
équivalent à 10,5$
Les résultats liés aux déciles du capital
de début d'activité indiquent qu'environ 90% des vendeurs des
cartes sim possèdent au moins 137,5$, de ce constat nous signalons donc
que la probabilité est forte d'avoir un capital initial supérieur
à 137,5$ pour les 10% de l'échantillon restant. La raison de la
détention d'un revenu inférieur à 135,5$ est que si ces
investisseurs avaient plus de ce capital ils intégreront le
marché formel.
- 23 -
Partant de informations qui nous sont fournies par le tableau,
nous venons de constater que toutes les catégories des vendeurs des
cartes sim réalisent au total 3 850$ comme chiffre d'affaire journalier,
la valeur de la moyenne par vendeur étant égale à 40,1$
à moyenne par vendeur. La variance de cette population en
considérant l'élément chiffre d'affaire étant
égal à 1 795,78, la valeur de la dispersion des variables au tour
de la moyenne est de 42,38 ; nous avons donc une dispersion importante
étant donné que l'écart-type est supérieur à
la moyenne.
Les résultats du chiffre d'affaire indiquent que la
majorité de nos enquêtés soit 80 personnes réalisent
un chiffre d'affaire journalier inférieur à 27,5$, à ce
constat nous signalons qu'une partie minime ont un Chiffre d'Affaire
supérieur à 27,5$ par jour. Ce chiffre d'affaire moyen pour les
80 personnes peut se justifier de façon qu'on ne peut pas espérer
à des grandes réalisations (réalisation d'un chiffre
d'affaire journalier) si on a un capital en circulation qui est faible. De ce
fait, après calcul de la médiane qui nous renseigne à
combien s'élève le chiffre d'affaire journalier
réalisé par au moins 50% de notre échantillon. Il en
découle du calcul en tenant compte de la variable chiffre d'affaire que
50% de nos enquêtés réalisent un chiffre d'affaire
journalier inférieur à 30,5$ par conséquent le reste des
enquêtés réalisent un chiffre d'affaire journalier de plus
de 30,5$ par jour. Quant au quartile 1, précisant le chiffre d'affaire
journalier d'au moins 25% de nos enquêtés, nous remarquons
qu'environ 10% de nos enquêtés réalisent un chiffre
d'affaire journalier inférieur à 15,5$ ce qui revient à
dire que 90% des enquêtés ont un chiffre d'affaire journalier
supérieur à 15,5$. Les 90% étant dans la classe de ceux
qui ont débuté avec un capital un peu important, d'entre eux il y
a donc ceux qui vont en progression pour décrocher le marché
formel.
Après analyse du quartile 3 nous constatons que 75% des
observations réalisent un chiffre d'affaire supérieur à
45,5$ c'est-à-dire qu'au-delà de ce ratio les vendeurs
réalisent un chiffre d'affaire journalier supérieur à
45,5$. Environ 90% des enquêtés ont un chiffre d'affaire
journalier inférieur à 79,5$, ceci se justifie par ce qu'à
l'échelle supérieur à 79,5$ nous pouvons
déjà rencontrer le secteur normal, de ce fait le gouvernement ne
laissera pas ceux qui atteignent plus de ce chiffre d'affaire échapper
à leur contrôle, d'ailleurs quand on réalise une somme des
ventes d'au-delà de 79,5$ par jour l'entreprise se retrouve
déjà dans la classe des micro entreprises étant
donné que le chiffre d'affaire annuel varie déjà de 10 000
000fc à moins de 80 000 000FC par an, ce qui est dans la
normalité accessible à l'imposition de l'IBP. L'usage du
décile 9 montre qu'environ 90% des enquêtés ont un chiffre
d'affaire journalier inférieur à 349,1$par jour. Le fait de
détenir moins de 349,1$ pour les 90% reste valable dans un secteur
d'où on retrouve moins des capitaux en circulation car les
réalisations journalières en soie
- 24 -
dépendent en quelque sorte de la valeur de son fond de
roulement, à ceci nous pouvons dire alors que la portion restante
c'est-à-dire les 10% restant atteignent un chiffre d'affaire journalier
supérieur à 349,1$.
Les résultats se rapportant à la variable
dépenses journalières, indiquent que tous les vendeurs des cartes
sim dans toutes les catégories confondues réalisent une
dépense journalière de 4 400$ soit une dépense à
moyenne de 45,83$ par jour par vendeur. La valeur de la dispersion au tour de
la moyenne est de 46,83, nous avons donc une dispersion importante étant
donné l'écart-type supérieur à la moyenne. Cet
écart type nous renseigne sur une grande
hétérogénéité en termes des dépenses
de notre population cible dans la ville de Bukavu. Cette
hétérogénéité est confirmée par les
dépenses minimales et maximales. Il y a donc ceux qui dépensent 0
à 50 $ en un jour alors que d'autres vont jusqu'à 200$ et plus
par jour.
Après calcul du mode des dépenses
journalières nous observons que la grande partie de nos
enquêtés ont une dépense journalière de moins de 28$
par jour soit 74 enquêtés. Ces dépenses comprennent et les
dépenses de réapprovisionnement en stocks et les dépenses
familiales. De ces résultats nous pouvons dire que le fait de
dépenser moins de 28$ par jour pour la majorité de nos
enquêtés est fonction du montant du capital investi.
Nous utilisons la médiane pour faire correspondre la
valeur en terme d'unité monétaire ce que peut atteindre le 1/2
des observations. De ce fait, nous avons donc trouvé qu'environ 50% de
nos enquêtés font une dépense journalière de moins
de 33$ par conséquent le reste, autres 50% accumulent une dépense
supérieure à 33$ par jour. Du quartile nous constatons que 10% de
nos enquêtés dépensent environ moins de 16,5$ par jour,
ceci revient à signaler qu'il y a probabilité que 90% des
vendeurs des cartes sim dépensent au-delà de 16,5$. Ces
dépenses sont relatives à la théorie de la satisfaction
des besoins selon LaGrange qui, selon lui, on ne consomme (on ne
dépense) pas au-delà de son revenu, ce qui nous revient à
dire que ces dépenses effectuées sont fonction du revenu, de ce
fait un constat se dégage selon lequel, aussi bien que les
dépenses suivent une variation en hausse c'est-à-dire que le
secteur informel des cartes d'appel trouve une amélioration et est en
train d'embrasser le secteur structuré. Du calcul du quartile 3, nous
observons qu'au moins les 3/4 de nos enquêtés dépensent
moins de 49$ par jour. Ces dépenses sont relatives à la
théorie de la satisfaction des besoins selon LaGrange qui, selon lui, on
ne consomme (on ne dépense) pas au-delà de son revenu, ce qui
nous revient à dire que ces dépenses effectuées sont
fonction du revenu, de ce fait un constat se dégage selon lequel, aussi
bien que les dépenses suivent une variation en hausse
c'est-à-dire que le secteur informel des
- 25 -
cartes sim trouve une amélioration et est en train
d'embrasser le secteur structuré. Quant au calcul du décile 1,
nous remarquons qu'au moins 10% de nos observations ont une dépense
inférieure à 7$ par jour cela veut dire qu'au-delà de ce
10% les vendeurs ont un revenu supérieur à 7$. Ce qui
justifierait en quelque sorte la présence du secteur informel car dans
le marché normal l'ensemble des dépenses y compris celles
relatives à l'approvisionnement en stock pour 10% ne peut pas être
inférieur à 7$ car les biens et services formels ont une valeur
monétaire important. Il ressort donc de ce calcul que 90% des vendeurs
des cartes d'appel ont une dépense inférieure à 98$ cela
veut dire qu'au-delà de ce 10% les vendeurs ont un revenu
supérieur à 98$
Comme le dit les Keynes, la consommation dépend du
revenu, il est donc réel d'avoir des dépenses estimatives
à moins de 98$ par jour pour le seuil de 90% considéré,
car le revenu de ce dernier étant insignifiant.
Les résultats se rapportant à la variable
recettes journalières montrent que toutes les catégories des
vendeurs des cartes sim réalisent journellement 4 100$ des recettes. Le
revenu moyen par vendeur est de 42,71$, cependant son écart-type
étant de 41,66 ; de cet écart-type on peut facilement dire que
les valeurs sont concentrées au tour de la moyenne obtenue car
étant inférieur à la moyenne. Cet écart type nous
renseigne sur une grande hétérogénéité en
termes de revenu dans la population de Bukavu. Cette
hétérogénéité est confirmée par les
revenus minimum et maximum. Il y a donc ceux qui gagnent 0 à 50 $ en un
jour alors que d'autres vont jusqu'à 200$ et plus par jour. En se
servant de la formule du mode tenant compte des recettes journalières
nous observons que la grande partie de nos enquêtés réalise
un profit journalier de moins de 27,5$ par jour. Ce profit étant minimal
pour l'ensemble de ceux qui le gagnent, ça ne donne pas la chance aux
intervenants dans l'activité informelle des ventes des cartes sim de
répondre à l'ensemble de leurs besoins et d'avoir de quoi
investir, car une activité rentable c'est celle qui procure à
l'investisseur le montant initial de son investissement dans le court
délai (DRCI) majoré des profits pouvant lui permettre de
réinvestir. Il découle donc du calcul de la médiane tenant
compte de la variable recette journalière que 50% de nos
enquêtés réalisent des recettes journalières
inferieures à 32$ par conséquent le reste des
enquêtés réalisent par jour plus de 32$. De ce
résultat, nous en déduisons qu'il est difficile de gagner plus,
dans un marché où on opère à concurrence pure et
parfaite. Le quartile montre qu'environ 25% des observations gagnent au moins
16,5$ par jour, la raison ce que l'investissement rapporte en fonction de
certains éléments précis entre autre, il y a la valeur de
l'investissement, les couts engagés, le chiffre d'affaire, les clients,
etc. Etant donné que le cout de l'investissement est faible, les couts
liés à l'activité étant complémentaires, le
chiffre d'affaire réalisé ne couvre pas l'ensemble des
Les résultats indiquent que la rentabilité des
cartes sim est fonction du niveau de revenu en possession de
l'opérateur, plus le capital investi est considérable plus ce
capital tend à décroitre
- 26 -
besoins, l'opérateur ne s'attendra pas à gagner
trop car les dépenses de nécessité sont multiples à
son revenu. De ce fait à plus de 25% il y a probabilité pour les
vendeurs d'avoir un bénéfice de plus de 16,5$ de l'usage du
quartile 3 nous constatons que 75% des vendeurs des cartes sim à Bukavu
gagnent moins de 48$ par jour. La raison ce qu'il est difficile de gagner plus
là où on n'est pas monopolaire en investissant peu. De ce fait
à plus de 75% il y a probabilité pour les vendeurs de gagner plus
de 16,5$
Tenant compte du facteur recette journalière, nous
trouvons que le décile soit 10% des enquêtés gagnent moins
de 7$ par jour. De ce fait à plus de 10% il y a probabilité pour
les vendeurs de bénéficier plus de 16,5$ de cette même
logique, environ 90% des vendeurs des cartes sim gagnent moins de 94$ par jour.
Le fait de gagner moins de 94$ pour les 90% reste valable dans un secteur
d'où on retrouve moins des capitaux en circulation car les
réalisations journalières en soie dépendent en quelque
sorte de la valeur de son fond de roulement, à ceci nous pouvons dire
alors que la portion restante c'est-à-dire les 10% restant atteignent un
gain journalier supérieur à 94$.
Tableau n° 10 : analyse de la
rentabilité
tranche de revenu en $
|
Nixi chiffre d'affaire
|
nixi dépenses
|
Profit
|
01-50
|
2000
|
1 850
|
150
|
51-100
|
825
|
975
|
-150
|
101-150
|
0
|
375
|
-375
|
151-200
|
350
|
525
|
-175
|
201$ à plus
|
675
|
675
|
0
|
Source : nos investigations
Après examen des procédés statistiques,
nous analysons le profit que gagne l'ensemble des exploitants informels des
cartes sim et nous constatons que le secteur informel des cartes sim est moins
rentable, seulement en investissant peu qu'on peut gagner tel qu'on le constate
que beau nombre qui intervient dans la vente des cartes sim a un revenu faible,
c'est-à-dire que plus le montant de l'investissement est gros plus le
capital décroit tel qu'on le constate à certains niveaux telle
qu'est présenté par le tableau ci-dessus.
III.2.2 Discussion des résultats
- 27 -
si l'opérateur n'a pas des clients réguliers,
ainsi pour un investissement intermédiaire entre 1$ à 50$ le
profit moyen journalier est de 150$, pour un investissement de 51$ à
100$ l'investisseur supporte un mali d'investissement de 150$, pour un
investissement de 101$ à 150$ il y a une perte de 375$, pour celui de
151 à 200$ il y a une perte de 175$ mais aussi pour un investissement de
plus de 200$ on constate que les exploitants informels des cartes sim
travaillent au seuil de rentabilité c'est-à-dire au prix coutant,
ces investissement non rentables sont dues à une accumulation importante
des charges c'est-à-dire les charges familiales et les dépenses
de réapprovisionnement en cartes sim sont supérieur au chiffre
d'affaire journalier que réalise un opérateur.
Dans certains milieux quasiment ruraux, les revendeurs pensent
tout d'abord à leur consommation sans pour autant tenir compte du
revenu. Partant du tableau n°8 (présentation des résultats),
nous observons que la cause de l'implication massive de la population dans
l'informel reste le chômage pour un ratio de 54,17% et la recherche de
survie pour un ratio de 33,33%. De ce même tableau nous en
déduisons que ce secteur regorge les jeunes venant de terminer leurs
études scolaire ou académiques car 49,79% de nos
enquêtés sont des jeunes ayant un diplôme d'état,
18,75% possèdent un diplôme universitaire ayant un diplôme
de graduat et 4,17% en possession de diplôme de licence. Le statut
professionnel actuel de ces jeunes gens n'est pas appréciable car 52,8%
de nos enquêtés ont besoin de décrocher d'autres
emplois.
Nos résultats approchent ceux trouvés par
Pénélope (2014), selon lesquels les raisons qui justifient
l'existence de plusieurs jeunes dans le secteur d'activité informel et
plus particulièrement dans l'activité de vente des unités
téléphoniques sont : la rentabilité, la recherche de
survie et le manque d'emploi. Aussi le travail de Mulemaza (2015), les
résultats de son étude montrent que la participation de la femme
qui oeuvre dans le secteur informel est non négligeable de telle
façon qu'après ses enquêtes il a montré que le
revenu est insuffisant c'est pourquoi elle recourt à des aides diverses
pour maintenir statique son capital. Du travail de Ciza (2017) une
démarcation se présente car elle, elle a montré que
l'informel des unités de téléphones mobiles est rentable
du fait qu'après son calcul du profit elle a trouvé un
résultat positif de 33,58$, la seule ressemblance entre notre travail et
la tienne ce qu'elle a montré que les raisons qui ont poussé ses
enquêtés à exercer l'informel sont le manque d'emploi et la
recherche de survie.
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Suggestions
Considérant les informations en notre possession, nous
suggérons : au gouvernement ; de mobiliser les activités
formelles pour le profit de la nation ; de recruter les nouveaux
diplômés dans les services publics car bon nombre se plaint soit
disant que les services publics sont occupés par les personnes de
troisième âge qui ne sont pas retraités ; de mettre en
oeuvre les services d'accompagnement des jeunes entrepreneurs, les services
d'octroi des prêts et des financements pour la bonne marche de leur
activité car nombreux ont montré qu'ils essayent d'entreprendre
mais suites aux contraintes des obligations étatiques à remplir
ils n'arrivent pas à progresser, ils ont souligné le manque des
volontés du gouvernement comme frein à la continuité de
leurs activités ; de réduire les taxes pour permettre aux
intervenant dans le secteur informel d'améliorer davantage la
rentabilité et de règlementer le marché.
Aux revendeurs des cartes sim : de forme des mutuelles de
solidarité pour la défense de leurs intérêts
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