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Analyse de la rentabilité du secteur informel dans la ville de Bukavu, cas de la vente des cartes SIMs


par Sylvain Mucwale Kyalondawa
Institut Supérieur de Commerce de Bukavu (ISC/BKV) - Graduat 2020
  

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Section 3. ETAT DE LA QUESTION

Dans cette section, nous reprenons les résultats des différents travaux qui ont travaillé sur des sujets similaires à celui-ci.

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Tableau numéro 5 : Les résultats de quelques études antérieures.

Auteur (années)

Objectifs

Méthodologie adoptée

Résultats pertinents

Perspectives ouvertes

Pénélope

(2015)

Déterminer les caractéristiques

du secteur
informel.

Méthodes

descriptive et

analytique :

documentaire, guide

d'entretien,

d'interview et
du questionnaire d'enquête.

Les raisons qui justifient

l'existence de
plusieurs jeunes dans le secteur d'activité

informel sont:
la rentabilité, la

recherche de

survie et le
manque

d'emploi.

Il voulait qu'on s'intéresse à

l'informel étant donné que

l'élément fondamental du

secteur informel est sa logique

de production selon laquelle

l'objectif principal est de
garantir la survie du groupe

familial mais aussi le
dérèglement des marchés et la

présence réduite de l'Etat

permettront l'intégration de

l'économie informelle dans

celle formelle.

Bahizire

(2018)

Analyser le

rendement du

secteur informel

Méthode analytique, technique documentaire.

La vente des

unités de
téléphone

mobile est

rentable, à tel

point que le

profit moyen
trouvé était de 33,58$.

Il a appelé les chercheurs à

poursuivre les études sur
l'importance de la vente des

unités de téléphone mobile
étant donné la nécessité de la communication.

Mulemaza

(2014)

Etudier la

capacité du

commerce

informel à

couvrir les

besoins des

ménages.

Méthode

dialectique et

inductive, la

technique documentaire d'entretien.

le revenu du

commerce informel répond aux besoins de nécessité première

comme la ration alimentaire,

achat des

vivres, de

lubrifiant etc.

il voulait que les études

postérieures s'intéressent au
secteur informel car le revenu du commerce informel comble aux besoins ménager, même dans la période de crise du secteur formel (non payement des agents de l'Etat).

Source : L'auteur suivant la littérature

De ces auteurs nous retenons que l'objectif majeur d'étudier l'informalité c'est de savoir quelle est la marge provient de l'informel, outre savoir quelles sont les dépenses lesquelles ce revenu est soumis, cependant nous observons que le revenu de l'informel couvre à peu près l'ensemble des besoins de nécessité primaire.

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Chapitre deuxième: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Deux éléments majeurs sont étudiés dans ce chapitre, nous présentons en premier lieu le milieu d'étude (ville de Bukavu) et en deuxième lieu nous nous focalisons sur la démarche d'investigation.

II.1 PRESENTATION DE LA VILLE DE BUKAVU

II.1.1 Dénomination

La ville de Bukavu est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu, elle est située dans la partie orientale de la RDC, à l'extrémité du Sud du lac Kivu, elle s'étend entre 2°30' de latitude sud et entre 28°50' de longitude, précisément dans le bassin appelé Eastern Valley du graben où loge les régions des Grands Lacs.

a. Limite :

La ville de Bukavu est limitée : au Nord par le lac Kivu, Au Sud par le territoire de Kabare selon une ligne conventionnelle qui part de l'Est de Panzi en se prolongeant à l'Ouest jusqu'à la rivière Nyamuhinga dans la commune de Bagira. Cette rivière déverse ses eaux dans la Nyaciduduma avant de se jeter dans le lac Kivu au nord, à l'Ouest par les rivières Nyamuhinga et Nyaciduduma constituant la limite ouest de la ville avec le territoire de Kabare, à l'Est par la rivière Ruzizi qui accueille les eaux du lac Kivu les charrie jusqu'au lac Tanganyika en constituant au départ de limite à la ville de Bukavu avec la province Rwandaise de Cyangugu mais aussi, par sa prolongation de limite entre la RDC et les Républiques du Rwanda et du Burundi.

b. Historique

La ville de Bukavu a été fondée en 1900, par l'Inspecteur d'Etat Paul Constermans sur décision du Ministre des colonies, Monsieur JASPAR. En 1925, Bukavu sera reconnue chef-lieu du district du Kivu dont la capitale était à Rutshuru qui à la suite du temps fut transférée à Bukavu. Le transfert du chef-lieu de Rutshuru à Bukavu était dans le but de satisfaire la population européenne y devenue nombreuse et qui se sentait abandonnée à cause de l'éloignement de Rutshuru pour assurer la liaison Nord-Sud. D'autres raisons de ce transfert (Rutshuru-Bukavu) sont non seulement administratives et politiques mais aussi climatiques, touristiques et géographiques. En effet, disons que l'érection de la ville de Bukavu est l'aboutissement des décisions administratives successives ci-après : le 01/07/1900 : Ordonnance-Loi n° 12/137 portant création d'un poste d'Etat à Bukavu, NYALUKEMBA ; Ordonnance-loi n° 27 du Gouverneur de Province Orientale du 04/04/1925 qui crée la circonscription urbaine de

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Bukavu ; Ordonnance-loi n° 96 AIMO du 09/1925 faisant de Bukavu le chef-lieu du district du Kivu ; Ordonnance-loi n° 12/375 de la 06/09/1958 portante création de la ville de Bukavu et entrée en vigueur le 01/01/1959. Elle consacre également la création des trois communes dans la ville ci-haut citée (BAGIRA, IBANDA et KADUTU). Bukavu est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu depuis 1978.

II.1.3 Organisation administrative

La ville jadis appelée constermansville est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu, c'est ainsi que nous avons : Le gouverneur de la province ; l'assemblée provinciale ; le gouvernement provincial ; le directeur de province qui est le chef d'administration ; le maire de la ville ; les bourgmestres des communes et les chefs des quartiers

II.1.4 Aspect démographique

D'une manière générale, la population de la ville de Bukavu est estimée à 1 629 366 habitants selon le recensement de la mairie de Bukavu 2019. Cette population est en pleine évolution, cela est lié à une forte natalité, aux migrations non contrôlées et à l'exode rurale causées par les insécurités de toute sorte. La ville de Bukavu a une multitude des tribus dont la majorité d'entre elles est constituée des Shi, il y a d'autres comme le barega, Bembé, Banyamulenge, Bavira, etc. La population de la ville de Bukavu se statifie de la manière suivante par commune

Tableau 6. La population de la ville de Bukavu

 

Nombre de la population

Bagira

 

488

287

Ibanda

 

671

720

Kadutu

 

465

778

Les étrangers

 

3

581

Total

1

629

336

Source : Mairie de Bukavu, rapport annuel 2019 II.1.5 Aspect économique

Le secteur économique de la ville de Bukavu, comme dans tout le reste de la République Démocratique du Congo est, dominé par le secteur informel et celui des petites et moyennes entreprises. Le lieu du négoce le plus actif reste le marché de Kadutu.

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Tableau No 7 répartition de marché dans ville de Bukavu

Commune

Marché

Localité

BAGIRA

Nkafu Mulwa

Bracerie Bagira

IBANDA

Feu-rouge Nguba Nyawera Major vangu kamagema

Av. de la poste Av. P E Lumumba Place muzihirwa Parking essence kamagema

KADUTU

Beach Muenzi

Marché centrale de Kadutu Marché carrière

Av. clinique
Av. Kasali

Quartier nyamugo

Source : mairie de Bukavu, recensement 2019

Dans l'entre-temps faute de commercialisation favorable (routes, pistes) les commerçants ont du mal à accéder dans le milieu rural, pourtant pourvu des produits vivriers de première nécessité. La Ville de Bukavu est un endroit de production et de consommation. La production reste néanmoins faible à tel point que les produits utilisés viennent de l'extérieur du pays et des zones rurales du Sud-Kivu. Les activités sont classées en trois niveaux : la production, la transformation et des services publics et privés rendus aux ménages et aux entreprises.

A. Agriculture et élevage :

L'agriculture pratiquée dans la ville de Bukavu est celle généralement vivrière. Ce sont des femmes qui pratiquent l'agriculture pour la survie de leur famille. Elles cultivent des maniocs, du maïs et les légumes dans des petits jardins de la maison surtout à Bagira. L'élevage est peu développé suite au manque de terrain mais on y observe l'élevage de basse-cour comme les pigeons, poules des lapins surtout à Bagira et Kadutu. Malheureusement, l'élevage et l'agriculture urbaine contribuent au non développement de l'agriculture car les vaches et chèvres en divagation broutent les herbes et dénudent le sol qui se trouve déjà exposé à l'érosion. D'après les statistiques de la division provinciale de l'agriculture, l'élevage et la pèche, la ville de Bukavu compte de 201 agriculteurs et 54 éleveurs. (Source : ministère provinciale de l'environnement, rapport annuel 2019)

B. Pèche

Cette dernière se pratique dans le lac Kivu. Les pécheurs sont organisés en équipe souvent de 8 à 10 hommes. La pèche est pratiquée en pirogue (filet) et avec les hameçons. La production n'est pas suffisante pour la satisfaction de toute la ville. On y pratique principalement la pèche de nilotica et limnotrisa Mydon.

C. Les activités

La ville de Bukavu se trouve en majorité entre les mains de grands opérateurs économiques,

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car c'est la seule activité qui domine par manque de travail et d'autres préoccupations. Les grandes activités lucratives et qui assure la survie de la majorité de la population de cette ville aujourd'hui est le petit commerce (Nyoji, 2004). Ce dernier occupe la quasi-totalité des femmes et citoyens à faible revenu. Ce pendant plusieurs marchés animent la ville de Bukavu. On constate qu'il existe des petits commerçants avec un capital moyen $10. Le marché se trouve partout à travers la ville et partie dans les différentes communes fonctionnant tous les jours.

D. Industries

Nous trouvons à Bukavu les sociétés industrielles les plus connues comme : la société BRALIMA qui se spécialise dans la production de la bière et d'autres boissons sucrées, PHARMAKINA qui se spécifie dans la fabrication de la quinine, les boulangeries qui nous fournissent des pains (Alpha, La providence, Idéal, Israël, pain d'or, etc.).

II.2.5 Aspects sociaux et services

Il convient de souligner qu'il existe une diversification culturelle dans la ville de Bukavu tellement qu'il y a présence de plusieurs tribus et ethnies. Le français reste la langue officielle bien que la population parle généralement le kiswahili, une autre des quatre langues nationales du pays. Une multitude des religions s'offrent dont les plus populaires sont les religions, catholique, protestante, musulmane, anglicane, et les témoins de Jéhovah.

a. La santé

Les zones de santé correspondent aux limites administratives de la zone de Bukavu. Ainsi, Bukavu a trois zones de santé publiques : La zone de santé de Kadutu, de Bagira et celle d'Ibanda. Trois hôpitaux généraux de référence (Hôpital général de référence de : Bagira, de Panzi, Ciriri) et d'autres centres de santé privés.

b. L'éducation

La ville compte plusieurs écoles maternelles, primaires, secondaires sans oublier les centres de professionnalisation en diverses options, aussi des instituts supérieurs et universitaires, tant publics que privés avec différents départements et facultés. Les secondaires sont reparties en trois secteurs : officiel, conventionné et privé.

c. Le transport

Bukavu est reliée à d'autres villes et ses villages les voies : lacustre qui est assuré par plusieurs compagnies privées comme Emmanuel, Hiusi, Etoile du Kivu, Akonkwa etc. motorisés et non motorisés et relie la ville de Bukavu et celle Goma au nord Kivu et le centre insulaire de la

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province comme (Idjwi, Birava, Kalehe), et routière. Ces bateaux transportent les biens et des personnes entre Bukavu et Goma sur le lac Kivu.

La voie aérienne à travers l'aéroport de Kavumu situé à 35 Km au nord de la ville dans le territoire de Kabare permet aux hommes d'affaires et aux fonctionnaires de l'administration de joindre rapidement les autres villes du pays.

d. La communication

La ville de Bukavu compte trois maisons de télécommunication dont la société Airtel, la société Orange et la société Vodacom. Ces maisons ont des contacts directs ou indirect selon le cas avec les revendeurs des cartes sim, elles leurs fournissent des produits finis (cartes sim) contre payement. De ces revendeurs on retrouve une certaine catégorie appelée ambassadeurs chez la société Vodacom, chez la société Airtel on les appelle réseau et chez Orange on les appelle Succursale Orange. Cette catégorie (ambassadeurs, réseau et succursale orange) est dotée des équipements de services par la maison (maison point d'accès, sim cartes, téléphone PS d'enregistrement des sim) et est placée sous autonomie juridique de la maison mère, la maison mère paye la taxe pour eux (c'est-à-dire pour les ambassadeurs, réseau et succursale orange) et attend d'eux le revenu issus des ventes, la société a des contrats partiels avec eux et leur donne la carte de membre. Ce qui leur donne droit à une rémunération bien qu'ils soient exploitants informels.

II.2. DEMARCHE D'INVESTIGATION

Dans cette partie nous montrons comment nous sommes arrivés à collecter les données, la manière laquelle nous avons sélectionné notre échantillon et la façon laquelle nous allons traiter les données collectées.

II.2.1 techniques de collecte des données

Deux techniques de collecte des données ont été utilisées pour avoir les données. Premièrement, la technique d'entretien a permis de s'entretenir avec les vendeurs des cartes sim. Nos entretiens s'étaient opérationnalisés à des lieux différents. La plupart d'eux se faisait au lieux du travail des vendeurs et quelques-uns se faisaient en cours de route avec les rodeurs. Nous les avons effectués durant la période du mois d'août à d'octobre 2021. Deux catégories d'entretiens ont été menées. Le premier concernait les vendeurs des cartes sim (17 vendeurs) et prenait à moyenne 12 minutes par entretien. Le deuxième concernait les 3 maisons de télécommunication et chaque entretien prenait à moyenne 25 minutes. L'adoption de la taille de nos entretiens est fonction de deux aspects majeurs. Premièrement nous avons sélectionné 17 vendeurs en se fondant l'idée sur des études antérieures récentes qui ont calculé la variance et la moyenne ainsi

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que l'écart-type. Deuxièmement nous avons pris 3 maisons de télécommunication parce que ce sont les trois sociétés de télécommunication qui existent à Bukavu. Toutes nos questions étaient ouvertes. Les vendeurs des cartes d'appel s'exprimaient en toute liberté sans la moindre réticence. Nous cherchions à savoir pourquoi l'exercice de la vente des cartes sim, quelles sont les difficultés que rencontrent les exploitants informels dans l'exercice de leur métier, comment font-ils pour surmonter à ces contraintes, quelles sont les suggestions que les vendeurs peuvent adresser à leurs fournisseurs pour leur faciliter de gagner une marge considérable. Les questions adressées aux maisons de télécommunication consistaient à savoir comment elles oeuvrent avec les revendeurs de cartes d'appel, sur base de quoi elles fixent le prix de vente des cartes d'appel.

Deuxièmement, le questionnaire d'enquête a permis de généraliser les résultats des entretiens individuels. Les personnes concernées par notre enquête par questionnaire sont des vendeurs des cartes sim, le questionnaire leur était attribué à leur lieu de service, seulement peu nombre des enquêtés était rencontré en cours de route, cependant que nous leur demandions de compléter le questionnaire au même instant. L'enquête s'est réalisée au cours du mois de septembre 2021, les répondants ont été sélectionnés à l'aide de la formule de détermination de l'échantillon proposée par Alain Bouchard (1976). Notre questionnaire comportait deux natures des questions dont on cherchait à savoir en premier lieu l'identité des enquêtés (noms, sexe, âge, adresse, état civil), la seconde phase de notre questionnaire était relative à l'enquête proprement-dite (nature et montant du capital de début d'activité, la natures et montants des dépenses journalières, le CAHT journalier, le montant de gain journalier, ...), de ce fait, 120 questionnaires étaient distribués, nous les avons tout récoltés, 104 questionnaires étaient compléter comme nous le voulions alors que d'autres contenaient des failles à certaines questions, plus précisément au montant du chiffre d'affaire journalier, des dépenses et du gain journalier. Le suivi du questionnaire distribué était assuré par rappel en passant jour après jour au lieu de service de la personne à qui le questionnaire a été distribué mais aussi en responsabilisant une de nos connaissances qui exerce la profession de vendeur des cartes sim pour le récolter auprès de ses collègues de service de Kamagema. Le taux de réponse est de 86,67% alors que le taux de non réponse est de 13,33%.

En utilisant la formule proposée par Alain Bouchard qui considère une population supérieure à 1 million comme une population infinie, il aboutit à 96 sujets en laissant la marge d'erreur de 0,05. Tenant compte de la population de la ville de Bukavu qui est de 1 629 336 personnes nous avons déterminé le taux de sondage par le quotient de l'échantillon de Bouchard par notre population et avons trouvé t= 0,0000589197, le résultat après multiplication du taux par la

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population par commune nous avons trouvé que nous aurons à enquêter 29 personnes dans la commune de Bagira, 40 personnes dans la commune d'Ibanda et 27 personnes dans la commune de Kadutu soit un total de 96 individus dans toute la ville.

II.2.3 Traitement des données

Le traitement des données a été effectué par le recours à la méthode statistique. Cette dernière a été utilisée pour se prononcer sur les statistiques descriptives des dépenses et recettes enfin de dégager le résultat de l'ensemble du secteur.

L'analyse a consisté d'abord à calculer les caractéristiques sociodémographiques. En suite calculer les écarts inter déciles et interquartiles des dépenses, recettes et résultats de l'ensemble du secteur. Enfin, l'analyse a consisté à comparer les dépenses aux recettes des vendeurs des cartes sim en vue de dégager le revenus d'exploitation.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon