Section 3. ETAT DE LA QUESTION
Dans cette section, nous reprenons les résultats des
différents travaux qui ont travaillé sur des sujets similaires
à celui-ci.
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Tableau numéro 5 : Les résultats de
quelques études antérieures.
Auteur (années)
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Objectifs
|
Méthodologie adoptée
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Résultats pertinents
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Perspectives ouvertes
|
Pénélope
(2015)
|
Déterminer les caractéristiques
du secteur informel.
|
Méthodes
descriptive et
analytique :
documentaire, guide
d'entretien,
d'interview et du questionnaire d'enquête.
|
Les raisons qui justifient
l'existence de plusieurs jeunes dans le secteur
d'activité
informel sont: la rentabilité, la
recherche de
survie et le manque
d'emploi.
|
Il voulait qu'on s'intéresse à
l'informel étant donné que
l'élément fondamental du
secteur informel est sa logique
de production selon laquelle
l'objectif principal est de garantir la survie du groupe
familial mais aussi le dérèglement des
marchés et la
présence réduite de l'Etat
permettront l'intégration de
l'économie informelle dans
celle formelle.
|
Bahizire
(2018)
|
Analyser le
rendement du
secteur informel
|
Méthode analytique, technique documentaire.
|
La vente des
unités de téléphone
mobile est
rentable, à tel
point que le
profit moyen trouvé était de 33,58$.
|
Il a appelé les chercheurs à
poursuivre les études sur l'importance de la vente
des
unités de téléphone mobile étant
donné la nécessité de la communication.
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Mulemaza
(2014)
|
Etudier la
capacité du
commerce
informel à
couvrir les
besoins des
ménages.
|
Méthode
dialectique et
inductive, la
technique documentaire d'entretien.
|
le revenu du
commerce informel répond aux besoins de
nécessité première
comme la ration alimentaire,
achat des
vivres, de
lubrifiant etc.
|
il voulait que les études
postérieures s'intéressent au secteur
informel car le revenu du commerce informel comble aux besoins ménager,
même dans la période de crise du secteur formel (non payement des
agents de l'Etat).
|
Source : L'auteur suivant la
littérature
De ces auteurs nous retenons que l'objectif majeur
d'étudier l'informalité c'est de savoir quelle est la marge
provient de l'informel, outre savoir quelles sont les dépenses
lesquelles ce revenu est soumis, cependant nous observons que le revenu de
l'informel couvre à peu près l'ensemble des besoins de
nécessité primaire.
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Chapitre deuxième: PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
Deux éléments majeurs sont étudiés
dans ce chapitre, nous présentons en premier lieu le milieu
d'étude (ville de Bukavu) et en deuxième lieu nous nous
focalisons sur la démarche d'investigation.
II.1 PRESENTATION DE LA VILLE DE BUKAVU
II.1.1 Dénomination
La ville de Bukavu est le chef-lieu de la province du
Sud-Kivu, elle est située dans la partie orientale de la RDC, à
l'extrémité du Sud du lac Kivu, elle s'étend entre
2°30' de latitude sud et entre 28°50' de longitude,
précisément dans le bassin appelé Eastern Valley du graben
où loge les régions des Grands Lacs.
a. Limite :
La ville de Bukavu est limitée : au Nord par le lac
Kivu, Au Sud par le territoire de Kabare selon une ligne conventionnelle qui
part de l'Est de Panzi en se prolongeant à l'Ouest jusqu'à la
rivière Nyamuhinga dans la commune de Bagira. Cette rivière
déverse ses eaux dans la Nyaciduduma avant de se jeter dans le lac Kivu
au nord, à l'Ouest par les rivières Nyamuhinga et Nyaciduduma
constituant la limite ouest de la ville avec le territoire de Kabare, à
l'Est par la rivière Ruzizi qui accueille les eaux du lac Kivu les
charrie jusqu'au lac Tanganyika en constituant au départ de limite
à la ville de Bukavu avec la province Rwandaise de Cyangugu mais aussi,
par sa prolongation de limite entre la RDC et les Républiques du Rwanda
et du Burundi.
b. Historique
La ville de Bukavu a été fondée en 1900,
par l'Inspecteur d'Etat Paul Constermans sur décision du Ministre des
colonies, Monsieur JASPAR. En 1925, Bukavu sera reconnue chef-lieu du district
du Kivu dont la capitale était à Rutshuru qui à la suite
du temps fut transférée à Bukavu. Le transfert du
chef-lieu de Rutshuru à Bukavu était dans le but de satisfaire la
population européenne y devenue nombreuse et qui se sentait
abandonnée à cause de l'éloignement de Rutshuru pour
assurer la liaison Nord-Sud. D'autres raisons de ce transfert (Rutshuru-Bukavu)
sont non seulement administratives et politiques mais aussi climatiques,
touristiques et géographiques. En effet, disons que l'érection de
la ville de Bukavu est l'aboutissement des décisions administratives
successives ci-après : le 01/07/1900 : Ordonnance-Loi n° 12/137
portant création d'un poste d'Etat à Bukavu, NYALUKEMBA ;
Ordonnance-loi n° 27 du Gouverneur de Province Orientale du 04/04/1925 qui
crée la circonscription urbaine de
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Bukavu ; Ordonnance-loi n° 96 AIMO du 09/1925 faisant de
Bukavu le chef-lieu du district du Kivu ; Ordonnance-loi n° 12/375 de la
06/09/1958 portante création de la ville de Bukavu et entrée en
vigueur le 01/01/1959. Elle consacre également la création des
trois communes dans la ville ci-haut citée (BAGIRA, IBANDA et KADUTU).
Bukavu est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu depuis 1978.
II.1.3 Organisation administrative
La ville jadis appelée constermansville est le
chef-lieu de la province du Sud-Kivu, c'est ainsi que nous avons : Le
gouverneur de la province ; l'assemblée provinciale ; le gouvernement
provincial ; le directeur de province qui est le chef d'administration ; le
maire de la ville ; les bourgmestres des communes et les chefs des quartiers
II.1.4 Aspect démographique
D'une manière générale, la population de
la ville de Bukavu est estimée à 1 629 366 habitants selon le
recensement de la mairie de Bukavu 2019. Cette population est en pleine
évolution, cela est lié à une forte natalité, aux
migrations non contrôlées et à l'exode rurale
causées par les insécurités de toute sorte. La ville de
Bukavu a une multitude des tribus dont la majorité d'entre elles est
constituée des Shi, il y a d'autres comme le barega, Bembé,
Banyamulenge, Bavira, etc. La population de la ville de Bukavu se statifie de
la manière suivante par commune
Tableau 6. La population de la ville de
Bukavu
|
Nombre de la population
|
Bagira
|
|
488
|
287
|
Ibanda
|
|
671
|
720
|
Kadutu
|
|
465
|
778
|
Les étrangers
|
|
3
|
581
|
Total
|
1
|
629
|
336
|
Source : Mairie de Bukavu, rapport annuel 2019
II.1.5 Aspect économique
Le secteur économique de la ville de Bukavu, comme dans
tout le reste de la République Démocratique du Congo est,
dominé par le secteur informel et celui des petites et moyennes
entreprises. Le lieu du négoce le plus actif reste le marché de
Kadutu.
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Tableau No 7 répartition de
marché dans ville de Bukavu
Commune
|
Marché
|
Localité
|
BAGIRA
|
Nkafu Mulwa
|
Bracerie Bagira
|
IBANDA
|
Feu-rouge Nguba Nyawera Major vangu kamagema
|
Av. de la poste Av. P E Lumumba Place muzihirwa Parking essence
kamagema
|
KADUTU
|
Beach Muenzi
Marché centrale de Kadutu Marché carrière
|
Av. clinique Av. Kasali
Quartier nyamugo
|
Source : mairie de Bukavu, recensement
2019
Dans l'entre-temps faute de commercialisation favorable
(routes, pistes) les commerçants ont du mal à accéder dans
le milieu rural, pourtant pourvu des produits vivriers de première
nécessité. La Ville de Bukavu est un endroit de production et de
consommation. La production reste néanmoins faible à tel point
que les produits utilisés viennent de l'extérieur du pays et des
zones rurales du Sud-Kivu. Les activités sont classées en trois
niveaux : la production, la transformation et des services publics et
privés rendus aux ménages et aux entreprises.
A. Agriculture et élevage :
L'agriculture pratiquée dans la ville de Bukavu est
celle généralement vivrière. Ce sont des femmes qui
pratiquent l'agriculture pour la survie de leur famille. Elles cultivent des
maniocs, du maïs et les légumes dans des petits jardins de la
maison surtout à Bagira. L'élevage est peu
développé suite au manque de terrain mais on y observe
l'élevage de basse-cour comme les pigeons, poules des lapins surtout
à Bagira et Kadutu. Malheureusement, l'élevage et l'agriculture
urbaine contribuent au non développement de l'agriculture car les vaches
et chèvres en divagation broutent les herbes et dénudent le sol
qui se trouve déjà exposé à l'érosion.
D'après les statistiques de la division provinciale de l'agriculture,
l'élevage et la pèche, la ville de Bukavu compte de 201
agriculteurs et 54 éleveurs. (Source : ministère provinciale de
l'environnement, rapport annuel 2019)
B. Pèche
Cette dernière se pratique dans le lac Kivu. Les
pécheurs sont organisés en équipe souvent de 8 à 10
hommes. La pèche est pratiquée en pirogue (filet) et avec les
hameçons. La production n'est pas suffisante pour la satisfaction de
toute la ville. On y pratique principalement la pèche de nilotica et
limnotrisa Mydon.
C. Les activités
La ville de Bukavu se trouve en majorité entre les mains
de grands opérateurs économiques,
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car c'est la seule activité qui domine par manque de
travail et d'autres préoccupations. Les grandes activités
lucratives et qui assure la survie de la majorité de la population de
cette ville aujourd'hui est le petit commerce (Nyoji, 2004). Ce dernier occupe
la quasi-totalité des femmes et citoyens à faible revenu. Ce
pendant plusieurs marchés animent la ville de Bukavu. On constate qu'il
existe des petits commerçants avec un capital moyen $10. Le
marché se trouve partout à travers la ville et partie dans les
différentes communes fonctionnant tous les jours.
D. Industries
Nous trouvons à Bukavu les sociétés
industrielles les plus connues comme : la société BRALIMA qui se
spécialise dans la production de la bière et d'autres boissons
sucrées, PHARMAKINA qui se spécifie dans la fabrication de la
quinine, les boulangeries qui nous fournissent des pains (Alpha, La providence,
Idéal, Israël, pain d'or, etc.).
II.2.5 Aspects sociaux et services
Il convient de souligner qu'il existe une diversification
culturelle dans la ville de Bukavu tellement qu'il y a présence de
plusieurs tribus et ethnies. Le français reste la langue officielle bien
que la population parle généralement le kiswahili, une autre des
quatre langues nationales du pays. Une multitude des religions s'offrent dont
les plus populaires sont les religions, catholique, protestante, musulmane,
anglicane, et les témoins de Jéhovah.
a. La santé
Les zones de santé correspondent aux limites
administratives de la zone de Bukavu. Ainsi, Bukavu a trois zones de
santé publiques : La zone de santé de Kadutu, de Bagira et celle
d'Ibanda. Trois hôpitaux généraux de
référence (Hôpital général de
référence de : Bagira, de Panzi, Ciriri) et d'autres centres de
santé privés.
b. L'éducation
La ville compte plusieurs écoles maternelles,
primaires, secondaires sans oublier les centres de professionnalisation en
diverses options, aussi des instituts supérieurs et universitaires, tant
publics que privés avec différents départements et
facultés. Les secondaires sont reparties en trois secteurs : officiel,
conventionné et privé.
c. Le transport
Bukavu est reliée à d'autres villes et ses
villages les voies : lacustre qui est assuré par plusieurs compagnies
privées comme Emmanuel, Hiusi, Etoile du Kivu, Akonkwa etc.
motorisés et non motorisés et relie la ville de Bukavu et celle
Goma au nord Kivu et le centre insulaire de la
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province comme (Idjwi, Birava, Kalehe), et routière.
Ces bateaux transportent les biens et des personnes entre Bukavu et Goma sur le
lac Kivu.
La voie aérienne à travers l'aéroport de
Kavumu situé à 35 Km au nord de la ville dans le territoire de
Kabare permet aux hommes d'affaires et aux fonctionnaires de l'administration
de joindre rapidement les autres villes du pays.
d. La communication
La ville de Bukavu compte trois maisons de
télécommunication dont la société Airtel, la
société Orange et la société Vodacom. Ces maisons
ont des contacts directs ou indirect selon le cas avec les revendeurs des
cartes sim, elles leurs fournissent des produits finis (cartes sim) contre
payement. De ces revendeurs on retrouve une certaine catégorie
appelée ambassadeurs chez la société Vodacom, chez la
société Airtel on les appelle réseau et chez Orange on les
appelle Succursale Orange. Cette catégorie (ambassadeurs, réseau
et succursale orange) est dotée des équipements de services par
la maison (maison point d'accès, sim cartes, téléphone PS
d'enregistrement des sim) et est placée sous autonomie juridique de la
maison mère, la maison mère paye la taxe pour eux
(c'est-à-dire pour les ambassadeurs, réseau et succursale orange)
et attend d'eux le revenu issus des ventes, la société a des
contrats partiels avec eux et leur donne la carte de membre. Ce qui leur donne
droit à une rémunération bien qu'ils soient exploitants
informels.
II.2. DEMARCHE D'INVESTIGATION
Dans cette partie nous montrons comment nous sommes
arrivés à collecter les données, la manière
laquelle nous avons sélectionné notre échantillon et la
façon laquelle nous allons traiter les données
collectées.
II.2.1 techniques de collecte des
données
Deux techniques de collecte des données ont
été utilisées pour avoir les données.
Premièrement, la technique d'entretien a permis de s'entretenir avec les
vendeurs des cartes sim. Nos entretiens s'étaient
opérationnalisés à des lieux différents. La plupart
d'eux se faisait au lieux du travail des vendeurs et quelques-uns se faisaient
en cours de route avec les rodeurs. Nous les avons effectués durant la
période du mois d'août à d'octobre 2021. Deux
catégories d'entretiens ont été menées. Le premier
concernait les vendeurs des cartes sim (17 vendeurs) et prenait à
moyenne 12 minutes par entretien. Le deuxième concernait les 3 maisons
de télécommunication et chaque entretien prenait à moyenne
25 minutes. L'adoption de la taille de nos entretiens est fonction de deux
aspects majeurs. Premièrement nous avons sélectionné 17
vendeurs en se fondant l'idée sur des études antérieures
récentes qui ont calculé la variance et la moyenne ainsi
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que l'écart-type. Deuxièmement nous avons pris 3
maisons de télécommunication parce que ce sont les trois
sociétés de télécommunication qui existent à
Bukavu. Toutes nos questions étaient ouvertes. Les vendeurs des cartes
d'appel s'exprimaient en toute liberté sans la moindre réticence.
Nous cherchions à savoir pourquoi l'exercice de la vente des cartes sim,
quelles sont les difficultés que rencontrent les exploitants informels
dans l'exercice de leur métier, comment font-ils pour surmonter à
ces contraintes, quelles sont les suggestions que les vendeurs peuvent adresser
à leurs fournisseurs pour leur faciliter de gagner une marge
considérable. Les questions adressées aux maisons de
télécommunication consistaient à savoir comment elles
oeuvrent avec les revendeurs de cartes d'appel, sur base de quoi elles fixent
le prix de vente des cartes d'appel.
Deuxièmement, le questionnaire d'enquête a permis
de généraliser les résultats des entretiens individuels.
Les personnes concernées par notre enquête par questionnaire sont
des vendeurs des cartes sim, le questionnaire leur était attribué
à leur lieu de service, seulement peu nombre des enquêtés
était rencontré en cours de route, cependant que nous leur
demandions de compléter le questionnaire au même instant.
L'enquête s'est réalisée au cours du mois de septembre
2021, les répondants ont été sélectionnés
à l'aide de la formule de détermination de l'échantillon
proposée par Alain Bouchard (1976). Notre questionnaire comportait deux
natures des questions dont on cherchait à savoir en premier lieu
l'identité des enquêtés (noms, sexe, âge, adresse,
état civil), la seconde phase de notre questionnaire était
relative à l'enquête proprement-dite (nature et montant du capital
de début d'activité, la natures et montants des dépenses
journalières, le CAHT journalier, le montant de gain journalier, ...),
de ce fait, 120 questionnaires étaient distribués, nous les avons
tout récoltés, 104 questionnaires étaient compléter
comme nous le voulions alors que d'autres contenaient des failles à
certaines questions, plus précisément au montant du chiffre
d'affaire journalier, des dépenses et du gain journalier. Le suivi du
questionnaire distribué était assuré par rappel en passant
jour après jour au lieu de service de la personne à qui le
questionnaire a été distribué mais aussi en
responsabilisant une de nos connaissances qui exerce la profession de vendeur
des cartes sim pour le récolter auprès de ses collègues de
service de Kamagema. Le taux de réponse est de 86,67% alors que le taux
de non réponse est de 13,33%.
En utilisant la formule proposée par Alain Bouchard qui
considère une population supérieure à 1 million comme une
population infinie, il aboutit à 96 sujets en laissant la marge d'erreur
de 0,05. Tenant compte de la population de la ville de Bukavu qui est de 1 629
336 personnes nous avons déterminé le taux de sondage par le
quotient de l'échantillon de Bouchard par notre population et avons
trouvé t= 0,0000589197, le résultat après
multiplication du taux par la
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population par commune nous avons trouvé que nous
aurons à enquêter 29 personnes dans la commune de Bagira, 40
personnes dans la commune d'Ibanda et 27 personnes dans la commune de Kadutu
soit un total de 96 individus dans toute la ville.
II.2.3 Traitement des données
Le traitement des données a été
effectué par le recours à la méthode statistique. Cette
dernière a été utilisée pour se prononcer sur les
statistiques descriptives des dépenses et recettes enfin de
dégager le résultat de l'ensemble du secteur.
L'analyse a consisté d'abord à calculer les
caractéristiques sociodémographiques. En suite calculer les
écarts inter déciles et interquartiles des dépenses,
recettes et résultats de l'ensemble du secteur. Enfin, l'analyse a
consisté à comparer les dépenses aux recettes des vendeurs
des cartes sim en vue de dégager le revenus d'exploitation.
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