Etude de la sensibilite des germes resistants aux antibiotiques couramment utilises sur les huiles essentiellespar Maxime Tswale Institut Supérieur des Techniques Médicales BENI - Graduat en techniques de laboratoire 2013 |
I.3. L'AROMATOGRAMMEI.3.1. HistoriqueEn 1949, les principes de l'aromatogramme furent mis au point par SCHROENDER et MESSING. A l'instar de ce qui se fait avec des antibiotiques sur un aromatogramme, ils mesurent les zones d'inhibition autour des disques de buvard imprégnés d'extraits de plantes déposés au sein d'une colonie bactérienne. Ils sont en effet considérés comme père de l'aromatogramme moderne. Sauf erreur, le terme d'aromatogramme a été proposé la première fois par les docteurs Jean VALNET et Maurice GIRAUT en 1973 et furent les premiers cliniciens à réaliser le pouvoir antibactérien des arômes pour traiter des maladies. I.3.2 Valeur de l'aromatogrammev Fiabilité : consiste à pratiquer plusieurs aromatogrammes en même temps sur le même germe et prouver que les résultats sont identiques. Cette notion est très importante car elle conditionne la pérennité des résultats obtenus. Deux conditions s'imposent : - Les extraits des plantes testées sur tous les aromatogrammes doivent faire partie du même lot dûment fiché et caractérisé par chromatographie ; - La même technique de laboratoire doit toujours être utilisée. v Reproductivité : après un certain temps de latence d'un mois environ l'aromatogramme effectué sur le même germe à l'aide des mêmes extraits de plantes, ne donne plus les mêmes résultats. Autrement dit, l'aromatogramme est compté en jours, il ne l'est plus lorsque le temps est compté en mois. En effet il se peut que l'utilisation exclusive de l'extrait de plantes d'action temporaire, entraîne des phénomènes de sélection avec création desgermes résistants. La prudence exige donc une prescription de plusieurs huiles essentielles à la fois plutôt qu'elle diminuerait le risque de résistance acquise par des actions bactéricides croisées. L'éventualité d'un germe résistant à l'une d'entre elles aurait peu de chances de se présenter en même temps pour les trois autres. ( www.france-sante.org/PROFAROM-sante.php) I.3.3. Indice aromatiqueOn appelle indice aromatique d'une huile essentielle le rapport entre le diamètre exprimé en millimètres du halo d'inhibition obtenu par un aromatogramme et celui d'une huile essentielle idéale et fictive dont l'action germicides serait maxima dans 100% descas. ( www.scd.uhp-nancy.fr/DA silva.pdf) Il suffit pour cela, dans le premier temps, de définir l'indice de croix de chaque huile essentielle. Le diamètre de la zone d'inhibition mesuré en millimètre après 24 heures d'incubation à 37°C, est symbolisé par un nombre de croix variant de 1 à 3. · 1 croix, lorsque le halo d'inhibition mesure 1 à 2 millimètres ; · 2 croix, lorsqu'il mesure 2 à 3 millimètres ; · 3 croix, lorsqu'il mesure 3 millimètres et plus. Le symbole (+++) représente donc l'activité germicide maxima. On additionne ensuite le nombre total des croix obtenues pour chaque huile essentielle pour obtenir l'indice de croix. Pour définir l'indice de croix d'une essence idéale et fictive germicide est maximum dans 100% de cas, il suffira de faire le produit du nombre de cas par le chiffre 3. Pour obtenir l'indice aromatique d'une essence donnée, on effectue le rapport : Le résultat est compris entre 0 et 1 et plus l'indice aromatique se rapproche de 1, plus l'essence est germicide. |
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