Etude de la sensibilite des germes resistants aux antibiotiques couramment utilises sur les huiles essentiellespar Maxime Tswale Institut Supérieur des Techniques Médicales BENI - Graduat en techniques de laboratoire 2013 |
CHAPITRE PREMIER : CADRES THEORIQUESI.1. DEFINITION DE CONCEPTSa) L'antibiotique : est une substance d'origine fungique ou bactérienne naturelle ou semi-synthétique qui détruit ou qui bloque la croissance des bactéries. Dans le premier cas, il est bactéricide et dans le second cas il est bactériostatique ( www.Futura-sciences.Com/définition-Antibiotique). b) La résistance bactérienne : est la capacité des bactéries à résister aux effets des antibiotiques ou des biocides censés les tuer ou les contrôler. ( www.wikipédia.fr/résistance) c) Les extraits des plantes ou arome ou encore huile essentielle : sont des mélanges complexes des substances organiques liquides qu'on trouve naturellement dans diverses parties des végétaux. ( www.aroma-zone.com/aroma/extraits-plantes.htm) d) Aromatogramme : étymologiquement du grec « arôma » et du latin « aroma » signifiant arôme et du grec grammasignifiant lettre, écriture ; est une méthode de mesure in vitro du pouvoir antibactérien des extraits de plantes, les antibiotiques modernes sont remplacés par les aromes. ( www.puressentiel.com/arome-test.htm). e) Bactérie : être vivant appartenant à un groupe caractérisé par une structure unicellulaire. (Larousse Médicale 2011) f) La culture : est une technique de Laboratoire permettant la multiplication des bactéries contenues dans un prélèvement réalisé afin de les isoler et de les identifier. (Larousse Médicale 2011) I.2. APERÇU GENERAL SUR LA MEDICINE TRADITIONNELLELa médicine traditionnelle est l'ensemble des moyens matériels (produits végétaux, animaux et minéraux) et immatériels (la parole, l'invocation et la prière ou cérémonies) que les personnes initiées utilisent pour guérir les maux du corps et de l'esprit. Chaque plante médicinale est susceptible de soigner au moins une maladie. Certains guérisseurs soignent avec les plantes, ce sont les herboristes, d'autres utilisent plutôt les cérémonies et la parole. Dans la médicine traditionnelle, plusieurs plantes sont associées pour augmenter d'efficacité du traitement. Les herboristes utilisent, pour soigner, des feuilles, des racines ou des écorces. Dans la phytothérapie, les plantes qui ont des vertus curatives connues sont ici les plus concernées. (MIGABO. M., 1987,pg17-18) I.2.1. La médicine traditionnelle pendant la colonisationEn RDC, la médicine traditionnelle était très exploitée avant l'arrivée des blancs. Plusieurs méthodes étaient utilisées pour lutter contre les maladies comme l'épilepsie, les troubles mentaux, la varicelle, la variole, la rougeole, la toux, les diarrhées, les vomissements et les fractures. (BYAMUNGU N., et al., 1996, pg 20). A l'arrivée des colonisateurs, la médicine moderne a envahi les pays a envahi les pays africains. Elle a été considérée comme une pratique de sorcellerie nuisible et elle est apparue comme un ensemble des pratiques primitives qui sont le reflet d'un sous-développement technologique. Les colonisateurs apportent le christianisme qui interdit la pratique de la médicine traditionnelle, mais dans la plupart des pays africains, elle restera toujours en application au moins en cachette. Personne ne pourra oser livrer son secret car ils craignaient de perdre leur secret. |
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