C. Blockchains privées
Nous venons de voir le fonctionnement d'une blockchain
publique, intéressons-nous maintenant à la Blockchain
privée ?
Nous avons parlé plus haut de registre
distribué, consultable par tous où chacun peut sous
réserve d'apporter une preuve de travail ou une preuve par l'actif,
participer au consensus, cela vaut pour une blockchain publique.
Dans une blockchain privée, les étapes menant au
consensus ne peuvent être réalisé que par un nombre
limité d'intervenant ayant été autorisé à
participer au consensus par une entité clairement identifiable ou une
organisation, le grand livre de comptes est donc fermé au public.
Pourquoi avoir recours à une blockchain privée ?
En passant par une chaîne privée, vous pouvez
choisir qui sont vos interlocuteurs, ce que vous partagez avec eux, mais aussi
ce que vous désirez rendre visible dans un bloc. Cela peut
s'avérer être particulièrement utile dans une relation
tripartite par exemple, nous y reviendrons ultérieurement.
Qu'échange-t-on dans une blockchain privée au
juste ? Les transferts de fonds se font-ils nécessairement en bitcoins
ou autre crypto-monnaie ?
La réponse est simple, vous avez la possibilité
dans une chaîne privée de choisir le « token »
c'est-à-dire le sous-jacent que vous voulez.
Ainsi, vous pouvez choisir de vous échanger des maisons,
des carottes, des heures et... Des euros.
Les banques n'ont d'autre choix que de réagir et de
s'approprier cette technologie afin de ne pas se retrouver distancé par
des concurrents toujours plus inventifs qui entendent bien venir chambouler le
système bancaire traditionnel. De quelle manière ? Comment les
banques organisent leurs ripostes ?
C'est ce que nous allons découvrir ensemble dans le
chapitre qui suit.
Vers une remise n question du
modèle bancaire
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