I. Définition : le risque de crédit en
entreprise commerciale
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ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE
« Étude et Analyse des risques encourus
par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation
intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire
»
Le risque de crédit en entreprise commerciale peut
être défini comme un risque de contrepartie au cours de
l'exécution d'un contrat commercial. Il mesure le niveau d'exposition
à une créance impayée lorsque celle-ci n'a pas
été réglée à la date initialement
convenu.
Ce risque peut avoir plusieurs origines qui peuvent être
internes ou externes à la situation économique et
financière de la contrepartie. Les facteurs externes sont parfois
difficiles à anticiper.
II. La gestion du risque de crédit en entreprise
commerciale
De nos jours, la multiplication des retards et des
défauts de paiements, l'intensification de la concurrence et
l'érosion des marges bénéficiaires, imposent aux
entreprises commerciales d'assurer leur protection contre les risques de
crédits. Plusieurs méthodes de gestion du risque de crédit
commercial en entreprise sont utilisées dans le but de sécuriser
les paiements au cours des transactions commerciales. Le paiement à la
commande ou au comptant et l'acompte sont des techniques de paiement couramment
utilisées par certaines entreprises pour se protéger contre les
risques de défaut de paiement d'un client. Ces techniques ont certes
l'avantage de renforcer ou de maintenir à un bon niveau la
trésorerie de l'entreprise ; mais ne sont souvent utilisées que
lorsqu'une entreprise débute une relation commerciale avec un nouveau
client ou un nouveau fournisseur. Au plan commercial, ces techniques de
paiement sont « inadéquates » pour approfondir les relations.
En effet, elles constituent des barrières à l'extension des
activités commerciales d'une entreprise. Au plan international, ces
techniques ne peuvent être appliquées en raison des délais
souvent accordés entre commandes et réceptions des marchandises.
Toutefois, d'autres techniques de paiement existent, au plan international, qui
constitue des couvertures potentielles au défaut de paiement d'un client
étranger. L'encaissement documentaire, le crédit documentaire, la
lettre de crédit stand-
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intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire
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by, les rachats de créances (affacturage, forfaitage et
confirmation de commandes) en sont quelques-unes.
Plus généralement, la gestion du risque de
crédit commercial en entreprise peut se traduire par l'application des
procédés suivants :
- L'observation ou la surveillance de certains ratios dont le
plus significatif est le ratio du Délai Moyen de Paiement des Clients
(DMPC) ou [« Days Sales Outstanding » (DSO), en anglais];
- La création d'un service de recouvrement des
créances commerciales qui aura en charge de veiller au recouvrement des
créances commerciales. La création d'un tel service peut
s'avérer trop onéreuses pour les entreprises ; - La concession de
cette activité à des cabinets spécialisés dans la
gestion des risques de crédits et le recouvrement des créances
(BLOOMFIELD FINANCIAL, par exemple);
- La souscription à une police
d'assurance-crédit (pratique plus courante dans les pays
développés, par exemple la COFACE en France pour les
exportations) qui ne prend pas souvent en compte la totalité des
créances commerciales et peut s'avérer contraignante.
Dans le cadre de cette étude, nous verrons les deux
procédés suivants : l'observation ou surveillance du ratio DMPC ;
et la méthode de gestion des risques commerciaux utilisée par un
cabinet spécialisé, le cabinet d'affaires BLOOMFIELD
FINANCIAL.
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