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Etude et analyse des risques encourus par les exportateurs/usiniers dans le financement de la commercialisation intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire

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par Steve Hermann DJE
Ecole Supérieure de Gestion de Paris (UFRA) - MBA en Finance et e-contrôle de risques 2014
  

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I. Définition : le risque de crédit en entreprise commerciale

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ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE

« Étude et Analyse des risques encourus par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire »

Le risque de crédit en entreprise commerciale peut être défini comme un risque de contrepartie au cours de l'exécution d'un contrat commercial. Il mesure le niveau d'exposition à une créance impayée lorsque celle-ci n'a pas été réglée à la date initialement convenu.

Ce risque peut avoir plusieurs origines qui peuvent être internes ou externes à la situation économique et financière de la contrepartie. Les facteurs externes sont parfois difficiles à anticiper.

II. La gestion du risque de crédit en entreprise commerciale

De nos jours, la multiplication des retards et des défauts de paiements, l'intensification de la concurrence et l'érosion des marges bénéficiaires, imposent aux entreprises commerciales d'assurer leur protection contre les risques de crédits. Plusieurs méthodes de gestion du risque de crédit commercial en entreprise sont utilisées dans le but de sécuriser les paiements au cours des transactions commerciales. Le paiement à la commande ou au comptant et l'acompte sont des techniques de paiement couramment utilisées par certaines entreprises pour se protéger contre les risques de défaut de paiement d'un client. Ces techniques ont certes l'avantage de renforcer ou de maintenir à un bon niveau la trésorerie de l'entreprise ; mais ne sont souvent utilisées que lorsqu'une entreprise débute une relation commerciale avec un nouveau client ou un nouveau fournisseur. Au plan commercial, ces techniques de paiement sont « inadéquates » pour approfondir les relations. En effet, elles constituent des barrières à l'extension des activités commerciales d'une entreprise. Au plan international, ces techniques ne peuvent être appliquées en raison des délais souvent accordés entre commandes et réceptions des marchandises. Toutefois, d'autres techniques de paiement existent, au plan international, qui constitue des couvertures potentielles au défaut de paiement d'un client étranger. L'encaissement documentaire, le crédit documentaire, la lettre de crédit stand-

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by, les rachats de créances (affacturage, forfaitage et confirmation de commandes) en sont quelques-unes.

Plus généralement, la gestion du risque de crédit commercial en entreprise peut se traduire par l'application des procédés suivants :

- L'observation ou la surveillance de certains ratios dont le plus significatif est le ratio du Délai Moyen de Paiement des Clients (DMPC) ou [« Days Sales Outstanding » (DSO), en anglais];

- La création d'un service de recouvrement des créances commerciales qui aura en charge de veiller au recouvrement des créances commerciales. La création d'un tel service peut s'avérer trop onéreuses pour les entreprises ; - La concession de cette activité à des cabinets spécialisés dans la gestion des risques de crédits et le recouvrement des créances (BLOOMFIELD FINANCIAL, par exemple);

- La souscription à une police d'assurance-crédit (pratique plus courante dans les pays développés, par exemple la COFACE en France pour les exportations) qui ne prend pas souvent en compte la totalité des créances commerciales et peut s'avérer contraignante.

Dans le cadre de cette étude, nous verrons les deux procédés suivants : l'observation ou surveillance du ratio DMPC ; et la méthode de gestion des risques commerciaux utilisée par un cabinet spécialisé, le cabinet d'affaires BLOOMFIELD FINANCIAL.

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