EPIGRAPHE
«Nous ne pouvons pas prédire où nous
conduira la Révolution Informatique. Tout ce que nous savons avec
certitude, c'est que, quand on y sera enfin, on n'aura pas assez de
RAM.»
Anonymous
DEDICACE
A ma famille et mes amis
qui m'ont supporté tout au long de ces longues
journées passées à réaliser ce travail.
MULAMBA Elie RNM
REMERCIEMENTS
Mes premiers remerciements sont adressés à mes
parents MULAMBA Jean et LUNGENYI Nicole ainsi qu'à toute ma famille.
Ensuite, bien sûr, je tiens à remercier mes
enseignants pour leur contribution à notre formation de graduat et je
remercie particulièrement Monsieur J.D BATUBENGA, directeur du travail
de fin de cycle et je tiens à remercier mon encadreur Monsieur Moise
KABULU, assistant au sein de l'Université de Mbuji-Mayi, pour son
encadrement, ses recommandations précieuses et sa
disponibilité.
Notre élan de gratitude à Monsieur Patrick BEYA
ainsi qu'au Docteur Celé TSHIMUNGU et Benjamin MUAMBA d'avoir
partagé leur expérience et leurs connaissances avec nous.
Enfin je tiens à remercier les membres du jury pour
avoir assisté à cette défense.
MULAMBA Elie RNM
LISTE DES ABREVIATIONS
BC : Base de Connaissance
BF : Base des Faits
BR : Base des Règles
MI : Moteur d'Inférence
IA : Intelligence Artificielle
SE : Système Expert
CDMA :
Code Division Multiple Access
UMTS :
Universal Mobile Telecommunication System
GSM :
Groupes Système Mobile
3G : Troisième
Génération
4G : Quatrième
Génération
WAP : Wireless Application Protocol
API : Application Programming Interface
PDA : Personnal Aigital Assistant
IDE : Intregal developpement
Environnement
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
P : Plasmodium
Dr : Docteur
VIH : Virus de l'Immunodéficience
Humaine
DDT : Dichloro Dipheny
Trichoroéthane
SGBD : Système de Gestion de Base de
Données
UML : Unifiel Modeling Langage
ETQ : Étiquète
BD : Base de Données
SQL : Structure Query Langage
ALT : Alternative
REF : Référence
MAJ : Mise à jour
SDK :Software Developpement Kit
ADT : Android Developpement Tools
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Architecture d'un système expert
Figure 4 : Diagramme de cas d'utilisation initial
Figure 3 : Diagramme de cas d'utilisation
authentification
Figure 4 : Illustre le diagramme de cas d'utilisation global
d'accès à l'espace Utilisateur
Figure 5 : Diagramme de cas d'utilisation accès
à l'espace Expert
Figure 6 : modèle en V
Figure 7 : Diagramme de dépliement
Figure 8 : Diagramme de
séquence Authentification
Figure 9 : Diagramme de séquence Créer
Compte
Figure 10 : Diagramme de séquence Mot de passe
oublié
Figure 11 : Diagramme de séquence Consulter
Historique
Figure 12: Diagramme de séquence Demander Diagnostic
Figure 13: Diagramme de séquence Demander Conseils
Figure 14 : Diagramme de séquence Mise à jour
prescription
Figure 15 : Diagramme de séquence Mise à jour
conseils
Figure 16 : Diagramme
d'activité Authentification
Figure 17 : Diagramme d'activité Créer
compte
Figure 18 : Diagramme d'activité Consulter
Historique
Figure 19 : Diagramme d'activité Demander
diagnostic
Figure 20 : Diagramme d'activité Mise à
jour
Figure 21 : Diagramme de classe
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE........................................................................................................................IDEDICACE........................................................................................................................IILISTE
DES
ABREVIATIONS............................................................................................III
LISTE DES FIGURES
.......................................................................................................IV
TABLE DES
MATIERES...................................................................................................VI
INTRODUCTION GENERAL
3
0.1. Introduction
- 1 -
0.2. Problématique
- 2 -
0.3. Hypothèse
- 2 -
0.4. Objet et intérêt de
l'étude
- 2 -
0.5. Délimitation du travail
- 3 -
0.6. Méthodes et technique
utilisées
- 3 -
0.6.1. Méthodes
- 3 -
0.6.2. Techniques
- 3 -
0.7. Subdivision du travail
- 3 -
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES SYSTEMES EXPERT ET LE TELEPHONIE
MOBILE...........................................................................................................................-4-
I.1. LES SYSTEMES EXPERTS
- 5 -
I.1.1. INTRODUCTION
- 5 -
I.1.2. HISTORIQUE
- 5 -
I.1.3. DEFINITION D'UN SYSTEME EXPERT
- 6 -
I.1.4. CONCEPTS GENERAUX DE SYSTEME EXPERT
- 6 -
I.1.5. CARACTERISTIQUES D'UN SYSTEME EXPERT
- 7 -
I.1.6. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES SYSTEMES
EXPERTS
- 7 -
I.1.6.1. Avantages des systèmes experts
- 7 -
I.1.6.2. Inconvénients des systèmes
experts
- 8 -
I.1.7. DEVELOPPEMENT DE LA TECHNOLOGIE DES SYSTEMES
EXPERTS
- 8 -
I.1.8. FONCTIONNEMENT D'UN SYSTEME EXPERT
- 9 -
I.1.8.1. Fonctionnement
- 9 -
I.1.8.2. Technologie des systèmes
experts
- 9 -
I.1.8.3. Classification de Systèmes
Experts
- 9 -
I.1.8.4. Structure d'un système expert
- 10 -
I.1.8.5. Domaine d'application
- 10 -
I.1.8.6. Problèmes adaptés aux
systèmes experts
- 11 -
I.1.8.7 Processus d'ingénierie de
connaissance
- 11 -
I.1.8.8. Acquisition de connaissance
- 12 -
I.2. TECHNOLOGIE MOBILE
- 12 -
I.2.1. Historique
- 13 -
I.2.1.1. Invention
- 13 -
I.2.1.2. Démocratisation
- 13 -
I.2.2. Téléphone mobile
- 14 -
I.2.3. Pourquoi le mobile ?
- 14 -
I.2.4. Applications
- 14 -
I.2.5. Fabricants
- 14 -
I.3. CONCLUSION
- 15 -
CHAPITRE II: NOTIONS GENERALE SUR LE
PALUDISME.......................................-15-
II.1. INTRODUCTION
- 16 -
II.2. DEFINITION
- 17 -
II.3. CAUSES
- 17 -
II.4. TRANSMISSION
- 17 -
II.4.1.Transmission indirecte par
l'anophèle
- 18 -
II.4.2.Directe
- 18 -
II.4.3.Sujets réceptifs
- 18 -
II.5. SYMPTOMES
- 18 -
II.6. DIAGNOSTIC
- 19 -
II.6.1. Diagnostic Clinique
- 19 -
II.6.2.Diagnostic Biologique
- 19 -
II.6.3. Diagnostic Différentiel
- 19 -
II.7. TRAITEMENT
- 20 -
II.8. PROPHYLAXIE
- 20 -
II.10. CONCLUSION
- 21 -
CHAPITRE III: MODELISATION ET COMCEPTION DU SYSTEME
EXPERT............-21-
III.1. ANALYSE
- 22 -
III.1.1. INTRODUCTION
- 22 -
III.1.2. ANALYSE ET SPECIFICATION DES BESOINS
- 22 -
III.1.2.1. Identification des acteurs
- 22 -
III.1.2.1.1. Description des acteurs
- 22 -
III.1.3. SPECIFICATION DES BESOINS FONCTIONNELS
- 23 -
III.1.3.1. Description générale des
cas
- 23 -
III.1.4. SPECIFICATION DES BESOINS NON
FONCTIONNELS
- 24 -
III.2. MODELISATION
- 24 -
III.2.1.Méthodologie et approche
adoptée
- 24 -
III.2.1.1. Présentation du langage
- 25 -
III.2.1.2 Les avantages de la méthode
- 25 -
III.2. Les Diagramme de cas d'utilisation
- 25 -
III.6.1. Diagramme de cas d'utilisation initial
- 26 -
III.6.1.1. Diagramme de cas d'utilisation
Authentification
- 26 -
III.6.1.2. Diagramme de cas d'utilisation globale
d'accès à l'application
- 28 -
III.6.1.3. Diagramme de cas d'utilisation
« accès à l'espace Administrateur»
- 33 -
III.3. CONCEPTION
- 36 -
III.3.1. INTRODUCTION
- 36 -
III.3.2. LA CONCEPTION GENERALE
- 36 -
III.4.2.1.Le cycle de développement en v
- 36 -
III.4.3.La conception détaillée
- 37 -
III.4.3.1. Le diagramme de déploiement
- 37 -
III.4.3.2. Les diagrammes de séquence
- 38 -
III.4.3. 3. Les diagrammes
d'activité
- 47 -
1.1.1. Diagramme de classes
- 52 -
2.CONCLUSION
- 52 -
CHAPITRE IV: REALISATION DU SYSTEME
EXPERT...............................................-53-
IV.1. INTRODUCTION
- 53 -
IV.2. PRESENTATION DU SYSTEME EXPERT DE DIAGNOSTIC
ET THERAPEUTIQUE DU
PALUDISME...................................................................
- 53 -
IV.2.1. Objectifs
- 53 -
IV.2.3. Fondement
- 53 -
IV.2.4. Environnement
- 53 -
IV.2.5. Description de la base de connaissance
- 53 -
IV.2.6. Les règles
- 53 -
IV.3. CHOIX TECHNIQUE
- 56 -
IV.3.1. Choix du langage de programmation
- 56 -
IV.3.1. Choix de l'architecture de
l'application
- 57 -
IV.4. ENVIRONNEMENT LOGISTIQUE
- 57 -
IV.4.1. Environnement de développement
- 57 -
IV.5. TRAVAIL REALISE
- 58 -
IV.5.1. Les jeux de test
- 58 -
REFERENCES
- 64 -
I. OUVRAGES
- 64 -
II. NOTES DE COURS
- 64 -
III. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE ET MEMOIRE
- 64 -
IV. WEBOGRAPHIE
- 64 -
INTRODUCTION GENERAL
Introduction
De nos jours, nul n'est censé ignorer le
développement croissant et rapide de la technologie dans le monde et
surtout dans le domaine informatique.
Le développement de l'intelligence artificielle et les
systèmes experts n'a jamais cessé et la puissance de calcul des
ordinateurs leur ouvre des perspectives toujours plus vastes. De la même
façon que la robotisation bouleverse les usines, l'essor des
systèmes experts change la donne pour de nombreux métiers
qualifiés dans les bureaux. Certains sont transformés, d'autres
vont disparaître Avec eux. Mais la messe n'est pas dite, car
parallèlement l'idée même d'expertise évolue
aujourd'hui très vite.
La téléphonie mobile a connu une explosion dans
les années 2000 mais aucune révolution n'a semblé arriver
depuis : les appareils tendaient tous à se ressembler, les innovations
n'avaient plus vraiment de saveur ; les applications étaient difficiles
d'accès de par leur mode de distribution et souvent peu performantes
à cause des faibles capacités des appareils. Depuis quelques
mois, les smartphones sont dotés d'une puissance plus importante et
d'espaces de stockage conséquents. Les téléphones tendent
à devenir des objets artistiques, et possèdent des
fonctionnalités qu'aucun téléphone ne pouvait
espérer auparavant : connexion haut débit, localisation GPS,
boussole, écran tactile souvent multipoint, marché d'applications
en ligne... Autant de qualités permettant de créer des
applications innovantes et de les distribuer en toute simplicité.
La plate-forme Android apporte tout cela au consommateur, mais
surtout, elle affranchit le développeur de nombreuses contraintes par
son ouverture ; elle permet à n'importe quel développeur de
créer ses applications avec un ticket d'entrée quasi nul. Le
Framework et le système d'exploitation et outils associés ont un
code source ouvert, leur accès est gratuit et illimité. Plus
besoin de négocier avec le constructeur du téléphone pour
qu'il vous laisse développer sur sa plate-forme.
Tous les développeurs sont ainsi sur un même pied
d'égalité, qu'ils soient une grande entreprise ou quelques jeunes
dans un garage ; tous peuvent développer des applications.
Dans un monde parfait, quiconque se trouvant dans les zones
où sévit le paludisme pourrait utiliser tout un arsenal
thérapeutique, Le paludisme est un réel problème de
santé publique mondial et demeure la parasitose tropicale la plus
importante. Notre pays(RDC) n`est pas épargné à cette
endémie parasitaire majeure en général et en particulier
la ville de Mbuji-Mayi. N`est -ce pas que nous perdons chaque jour des
enfants décédés de paludisme grave, soit à sa forme
neurologique, anémique, digestive, ou complique a d`autres
pathologies.
Problématique
La problématique n'est rien d'autre qu'une suite de
questions précises et concises qu'un chercheur se pose au sujet de
l'objet de la recherche.1(*)
Cela étant vraie on peut se trouver loin d'un
médecin ou d'un centre de santé, quelques questions ont fait
l'objet de notre préoccupation, entre autres :
Comment le médecin parvient-il à
découvrir que le patient est atteint du paludisme ?
Comment parvient-il à prescrire les médicaments
aux malades ?
Que pourrions-nous faire pour éviter le
paludisme ?
Ce sont là les différentes questions auxquelles
nous allons essayer de répondre tout au long de notre travail.
Hypothèse
C'est une tentative des réponses supposées ou
provisoires mais vraisemblables au regard des questions soulevées dans
la problématique.2(*)
Par rapport aux questions posées ci-haut et pour aider
les patients souffrants du paludisme et n'ayant pas accès aux soins pour
une cause ou une autre, une application mobile pour le diagnostic et la
thérapeutique du paludisme pourrait être une meilleure
solution.
Objet et
intérêt de l'étude
C'est en vue de répondre aux normes du programme de
cours de l'Université de Mbuji-Mayi qui exige à tout
étudiant finaliste de réaliser une rédaction et de
défendre un travail de fin de cycle que nous abordons cette étude
et avons choisi comme sujet « conception et
réalisation d'un système expert pour le diagnostic et la
thérapeutique du paludisme ».
Ceci représente une opportunité pour nous de
mettre en pratique les connaissances acquises, etaussi se faire octroyer un
titre académique correspondant.
Les nouvelles technologies considérées comme
des vrais catalyseurs dans le sens de l'optimisation, sont la raison pour
laquelle nous avons choisi de développer un sujet autour de la
technologie mobile en y associant une conception vers la programmation mobile,
pour aider les personnes n'ayant pas accès au soin médical.
L'intérêt de ce sujet, pour nous réside
dans l'acquisition des connaissances sur notre futur métier et en
apportant des critiques en vue de remédier à nos lacunes.
Ce sujet présente également d'une part le
bénéfice que notre application pourrait offrir à la
communauté Congolaise et la communauté kasaienne en particulier,
dans la mesure où chaque personne ayant un smartphone peut connaitre
s'il souffre du paludisme ou pas et cela n'importe où.
Délimitation du travail
Pour éviter toute confusion et ne pas plonger dans la
tergiversation notre projet est conçu pour aller de la
modélisation vers la conception et aboutir à
l'implémentation d'une solution efficace.
Méthodes et technique
utilisées
La réalisation d'un travail scientifique n'est pas un
fait hasardeux, il trouve son mérite sur l'efficacité et la
rigueur des méthodes et techniques utilisées à cette fin.
Il est bien établi qu'il n'y a pas une méthode univoque en
recherche scientifique, car il y a autant de méthodes qu'il y a des
chercheurs et des matières à scruter. Comme tout travail
scientifique doit suivre certaines règles pour son élaboration.
Nos données ont été récoltées en
s'entretenant en privé avec les médecins et quelques futurs
utilisateurs de notre application de la place.
0.1.1. Méthodes
Parmi les méthodes nous utiliserons :
a) La méthode analytique qui sera basée sur une
décomposition du domaine d'étude en des domaines plus
réduits qui sont sous ensemble du domaine globale
b) La méthode Uml qui nous permettra de
modéliser les informations sous divers modèles.
0.1.2. Techniques
Parmi les techniques utilisées pour récolter les
informations utiles, nous aurons:
a) La technique documentaire, utilisée lors de la
récolte des informations dans différents documents ayant un trait
à notre thème.
b) La technique d'interview qui est utilisée à
tous les jeux des questions et réponses aux détenteurs des
informations utiles pour notre travail.3(*)
Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est
subdivisé en quatre chapitres dont le développement est
mené ci-dessous :
§ Chapitre 1 : Aperçu général
sur le système expert et la téléphonie mobile: ici
nous avons parlé en long et en large sur le système expert qui
est le domaine de recherche et aussi du téléphone mobile qui est
l'environnement du travail.
§ Chapitre 2 : Notions sur le paludisme : ce
chapitre est consacré aux généralités sur le
paludisme.
§ Chapitre 3 : Modélisation et conception du
système expert : Dans ce chapitre nous parlons des méthodes
utilisées enfin d'analyser, modéliser et concevoir notre
système.
§ Chapitre 4 : Implémentation du
système expert : étant le dernier chapitre il
présente la réalisation de notre projet.
CHAPITRE I
GENERALITES SUR LES SYSTEMES EXPERTS ET LA TECHNOLOGIE
MOBILE
1.1.1. I.1. LES SYSTEMES EXPERTS
1.1.2. I.1.1. INTRODUCTION
Les experts humains sont capables d'effectuer un niveau
élevé de raisonnement à cause de leur grande
expérience et connaissance sur leurs domaines d'expertise. Un
système expert utilise la connaissance correspondant à un domaine
spécifique afin de fournir une performance comparable à celle
d'un expert humain.
En général, les concepteurs de système
expert effectuent l'acquisition de connaissance grâce à un ou
plusieurs interviews avec l'expert ou les experts du domaine. Les humains qui
enrichissent le système avec leurs connaissances ne fournissent pas
seulement leur connaissance théorique ou académique mais aussi
des heuristiques qu'ils ont acquises grâce à l'utilisation de
leurs connaissances.
Le raisonnement effectué par un système expert
doit être objet à l'inspection et ceci en fournissant
d'information sur l'état de la résolution des problèmes
spécifiques et des explications sur le choix et les décisions du
système.
Un système expert se caractérise par son aspect
intelligent ; du fait même qu'il soit une technologie
emblématique de l'intelligence artificielle. Mais si l'on
considère l'étymologie qui se complète mutuellement :
l'intelligence, c'est donc « la faculté de connaitre et de
comprendre, incluant la perception, l'apprentissage, l'intuition, le jugement
et la conception » mais aussi « la faculté de
connaitre et de raisonner » ou bien encore « l'application
de la connaissance à la résolution de
problèmes ».4(*)
Le concept de connaissance est donc lié à
l'interprétation des données et exige de ce fait un
interprète, qui devra générer de nouveaux faits à
partir de données.5(*)
1.1.3. I.1.2. HISTORIQUE
Le premier système expert fut Dendral en 1965,
créé par les informaticiens Edward Feigenbaum et Bruce Buchnan.
Il permettait d'identifier les constituants chimiques d'un matériau
à partir de spectrométrie de masse et de résonance
magnétique nucléaire, mais ses règles étaient
mélangées au moteur.
Il fut par la suite modifié pour en extraire le moteur
de système expert nommé Meta-Dendral.
Le plus connu peut être, fut Mycin en 1972-1973.
système expert de diagnostic des maladies du sang et de prescription de
médicament avec un vrai moteur et une vraie base de règles,
cependant ses règles étaient affectées de coefficients de
vraisemblance qui donnaient à chacune d'entre elles un poids particulier
face aux autres. Le moteur produisait un chainage avant simple tout en
calculant les probabilités de chaque déduction.
Quant aux experts, ils étaient obligés de
trouver des coefficients de vraisemblance pour chacune des conclusions de leurs
règles, une démarche compliquée et antinaturelle qui
devait leur capacité de raisonnement.
Le projet Sachem (Système d'aide à la conduite
des hauts fourneaux en marche, chez Arcelor), opérationnel dans les
années 1990 est l'un des derniers projets « système
expert » à avoir vue le jour. Il est conçu pour piloter
des hauts fourneaux analysant les données fournis en temps réel
par un millier de capteurs. Le projet a couté entre 1991 et 1998 environ
30 millions d'euros, et le système économique environ 1,7 euros
par tonne de métal.
Aujourd'hui, on compte des systèmes experts dans des
domaines variés : Texas Instruments (Service Clientèle) ou
stone x Weter (conseiller en calendrier de produit).6(*)
1.1.4. I.1.3. DEFINITION D'UN SYSTEME
EXPERT
D'une manière générale, un système
expert est un outil capable de reproduire les mécanismes cognitifs d'un
expert, dans un domaine particulier. Il s'agit de l'une des voies tentant
d'aboutir à l'intelligence artificielle.
En outre, un système expert est un système
d'aide à la décision basée sur un moteur
d'inférence et sur une base de connaissance. Il est la transcription
logicielle de la réflexion d'un expert dans un domaine donné.
Plus précisément, un système expert est
un logiciel capable de répondre à des questions, en effectuent un
raisonnement à partir de faits et de règles connus. Il peut
servir notamment comme outil d'aide à la décision.
1.1.5. I.1.4. CONCEPTS GENERAUX DE SYSTEME
EXPERT
Un système expert se compose de deux parties :
Ø Une base de connaissance : qui est
composé de la base de faits (un ensemble de connaissance fournis par un
expert humain) représentées par des règles et une base de
règles (est un ensemble de connaissance du spécialiste qui lui
permet de résoudre des problèmes spécifiques).
Ø Un moteur d'inférence (mécanisme
d'inférence) : est un mécanisme qui permet au système
expert de raisonner et tirer des décisions.
La connaissance d'un système expert peut être
représentée de plusieurs manières (elle peut être
encapsulée dans les règles et les objets). Une méthode
commune de représenter la connaissance est sous forme des règles
du type SI ...ALORS, par exemple : SI la lumière est rouge ALORS
arrêtez-vous. Un système expert classique embarque une
connaissance non écrite qui doit être obtenue d'un
spécialiste à travers d'intenses interviews par un
ingénieur de connaissance (cogniticien) pendant une longue
période. Le processus de la construction d'un système expert
s'appelle ingénierie de connaissance et consiste en l'acquisition de la
connaissance auprès d'un spécialiste humain ou d'une autre
source, et sa codification dans le système expert.
L'ingénieur de connaissance établit d'abord un
dialogue avec un spécialiste pour obtenir sa connaissance. Ensuite,
l'ingénieur de connaissance codifie explicitement la connaissance dans
la base de connaissance sous forme des règles. Le spécialiste
évalue alors le système expert et présente des critiques
à l'ingénieur de connaissance. Ce processus se
répète jusqu'à ce que l'expert juge satisfaisant le
comportement du système expert.
Les systèmes experts sont souvent conçus de
manière différente à celle des programmes conventionnels
parce que les problèmes n'ont généralement pas une
solution algorithmique et dépendent des inférences pour obtenir
une solution raisonnable, en considérant la solution obtenue comme la
meilleure à laquelle on puisse s'attendre s'il n'y a pas d'algorithme
conduisant la solution optimale. Puisque le système expert dépend
de l'inférence, il doit être capable d'expliquer son raisonnement
pour qu'il soit vérifié. La facilité d'explication fait
partie intégrale des systèmes experts sophistiqués.
Certains systèmes experts permettent même que le système
apprenne des règles à travers l'exemple en utilisant l'induction
des règles à partir des tables des données.7(*)
1.1.6. I.1.5. CARACTERISTIQUES D'UN
SYSTEME EXPERT
Un système expert a les caractéristiques
suivantes :
Ø Expertise : Un système expert doit
posséder l'expertise nécessaire pour faire des décisions
au même niveau qu'un expert.
Ø Raisonnement symbolique : le but principal de
l'intelligence artificielle est d'utiliser des raisonnements symboliques
plutôt que mathématique pour résoudre des
problèmes.
Ø Connaissances : le système expert doit
avoir des connaissances qui sont rarement trouvées dans des
non-experts.
Ø Connaissance interne : le système expert
doit être capable d'expliquer un raisonnement, et aussi de s'adapter
à des nouvelles connaissances.
1.1.7. I.1.6. AVANTAGES ET INCONVENIENTS
DES SYSTEMES EXPERTS
1.1.8. I.1.6.1. Avantages des
systèmes experts
Comme avantages, nous pouvons citer :
Ø Augmentation de la production et la
productivité ;
Ø Les systèmes experts fonctionnent plus
rapidement que les humains ;
Ø Temps de décision réduit ;
Ø Un système expert peut améliorer la
qualité en donnant des conseils consistants et en réduisant la
fréquence et l'ampleur des erreurs ;
Ø Réduction des temps morts ;
Ø Plusieurs systèmes experts peuvent être
utilisés pour diagnostiquer des défaillances et proposer des
réparations ;
Ø Sauvegarde de connaissances ;
Ø Dans des situations où il manque d'experts, ou
quand l'expert résidant se retire, ou change d'emploi, un système
expert permet de conserver cette expertise ;
Ø Flexibilité ;
Ø Opération d'équipement plus
facile ;
Ø Un système expert peut faire les mêmes
tâches qu'un humain sans avoir besoin d'instrumentation complexe pour
afficher toute sorte d'information ;
Ø Accessibilité de l'information
Ø Un système expert peut rendre de l'information
plus accessible, dégageant ainsi l'expert pour qu'il accomplisse des
tâches plus complexes.
Ø Les systèmes experts fonctionnent 24h/7. Ils
ne sont pas fatigués, tannés, etc... la décision ou
solution offerte n'est pas influencée par des facteurs humains.
1.1.9. I.1.6.2. Inconvénients des
systèmes experts
Et comme inconvénients, nous citons :
Ø Connaissances pas toujours facilement
disponibles ;
Ø Difficulté d'obtenir l'expertise d'un
humain ;
Ø Domaine d'utilisation restreint ;
Ø Difficulté d'obtenir des vérifications
indépendantes aux solutions proposées ;
Ø Le vocabulaire et termes techniques peut être
difficiles à transposer à un système expert ;
Ø Manque de confiance dans les systèmes
experts ;
Ø Parfois, le système expert n'arrive pas
à une conclusion.
1.1.10. I.1.7. DEVELOPPEMENT DE LA TECHNOLOGIE DES SYSTEMES
EXPERTS
L'intelligence artificielle a beaucoup de branches en rapport
avec la parole, la robotique, la compréhension et l'apprentissage du
langage naturel, les systèmes experts etc. les racines des
systèmes experts embarquent beaucoup de disciplines ; en
particulier, une des racines principales des systèmes experts est le
domaine de traitement de l'information humaine, appelé la science
cognitive. La cognition est l'étude de la manière dont les hommes
traitent l'information.
L'étude de la cognition est très importante si
l'on prétend réussir des ordinateurs qui émulent les
spécialistes humaines. Souvent, les spécialistes ne peuvent
expliquer comment ils résolvent des problèmes (simplement, les
solutions leur arrivent). Si le spécialiste ne peut pas expliquer
comment se résout le problème, il n'est pas possibles de codifier
la connaissance dans un système expert basé sur la connaissance
explicite. Dans ce cas, l'unique possibilité est les programmes qui
apprennent par eux-mêmes à émuler le spécialiste. Ce
sont des programmes basés sur l'induction et sur les systèmes
neuronaux artificiels.
1.1.11. I.1.8. FONCTIONNEMENT D'UN SYSTEME EXPERT
1.1.12. I.1.8.1. Fonctionnement
Un système expert fonctionne à partir de
connaissances. Celles-ci sont exprimées, pour les règles
de production, simplement dans le système sous la forme de
règles simples, écrites en français, dont le
format général est Si (conditions) alors
(conséquence). Dans un premier temps, le système
expert reçoit de l'expert toutes les connaissances relatives au
problème à gérer (règles, procédures,
méthodes, stratégies,...). Celles-ci sont stockées dans sa
base des faits. Ensuite, l'expert décrète au système
expert les règles générales à suivre pour trouver
de lui-même la solution à un problème posé
(déductions, conclusion,...).
Le cycle de fonctionnement d'un système se
décompose en quatre phrases :
1. Interaction utilisateur-moteur : l'utilisateur demande de
l'aide au moteur à partir d'une interface où il introduit les
données à traiter.
2. Mémorisation des données : le moteur stocke
les données dans la base de faits pour traitement.
3. Raisonnement : le moteur applique une stratégie de
résolution de problème définie par les règles
stockées dans la base de connaissance.
4. Communication de la solution : le moteur communique
à l'utilisateur la meilleure solution au problème posé par
l'intermédiaire de l'interface utilisateur et attend des nouvelles
instructions.
1.1.13. I.1.8.2. Technologie des systèmes experts
Le coeur du système expert est bien entendu l'ensemble
des algorithmes de résolution situés dans le moteur
d'inférence. Le fonctionnement de ce moteur est fort simple.
Explicitons-le à partir de la description des règles qu'il
manipule. Celles-ci sont de la forme Si (ensemble de conditions) A alors
(conséquence) B dans laquelle les deux ensembles (A) et (B) sont
constitués de faits. L'ensemble (A) est
constitué de faits-conditions qui sont les prémisses de la
règle, et l'ensemble (B) ne contient qu'un seul élément :
le fait-conséquence, qui sera déduit si tous les faits conditions
de l'ensemble (A) sont vérifiés. Un fait est
considéré comme vérifié s'il existe dans la Base de
Faits ou s'il a été déduit automatiquement par le
système. Afin de bien comprendre le fonctionnement même du
système, il est intéressant de considérer tous les
éléments constitutifs d'une règle comme des faits
liés entre eux de manière logique.
1.1.14. I.1.8.3. Classification de Systèmes
Experts
Selon Haton on distingue différents types de
systèmes experts :
Ø Systèmes d'interprétation de
données ;
Ø systèmes d'évaluation
psychologique ;
Ø Systèmes de prédiction ;
Ø Systèmes de planification ;
Ø Systèmes de conception.
1.1.15. I.1.8.4. Structure d'un système expert
L'architecture d'un système expert typique est
constituée de plusieurs modules qui s'interagissent.8(*)
Interface
Question
Menu
Langage naturel
Interface
Graphique
Editeur
Moteur
D'inférence
Explication
Base de Connaissance
Données
Spécifiques
Figure 1 :Architecture d'un système
expert
L'interface utilisateur sert à simplifier la
communication, elle peut utiliser la forme question-réponse, le menu, le
langage naturel etc.
La base de connaissances contient les connaissances concernant
la résolution du problème. Le moteur d'inférence applique
une stratégie de résolution en utilisant les connaissances et
ceci pour en dériver une nouvelle information. La base de faits contient
les données spécifiques liées à l'application
traitée. Elle peut contenir aussi les solutions intermédiaires ou
les conclusions partielles trouvées lors de l'inférence.
Le module d'explication permet au système expert
d'expliquer son raisonnement. L'éditeur permet l'édition des
connaissances dans la base.
Il est très important de remarquer la séparation
faite entre les connaissances et l'inférence.
Ø Cette séparation permet d'utiliser un codage
différent, cela nous permet par exemple d'utiliser le langage naturel
pour représenter les connaissances (sous forme Si... ALORS... par
exemple).
Ø Cette séparation permet au programmeur de se
focaliser au codage des connaissances sans se soucier trop de la façon
du codage du moteur d'inférence.
Ø Cette séparation permet aussi de modifier les
connaissances sans avoir un effet sur le codage du moteur
d'inférence.
Ø Cette séparation permet également de
pouvoir tester plusieurs types d'inférence sur la même base de
connaissances.
1.1.16. I.1.8.5. Domaine d'application
Les systèmes experts ont été
conçus pour résoudre certains types de problèmes comme en
médecine, en droit, en chimie, en éducation etc. Les
catégories de problèmes abordés par les systèmes
experts sont :
Ø L'interprétation ou la construction d'une
description abstraite à partir de données.
Ø La prédiction des conséquences à
partir de situations données.
Ø Le diagnostic d'une défaillance à
partir d'un ensemble d'observations.
Ø La conception d'une configuration de composants
à partir d'un ensemble de contraintes.
Ø La planification d'une séquence d'actions pour
l'accomplissement d'un ensemble de buts à partir de certaines conditions
de départ et en présence de certaines contraintes.
Ø La réparation d'un dysfonctionnement.
Ø le contrôle du comportement d'un environnement
complexe.
Ø Analyse de situation : expertise bancaire,
financière, juridique, économique;
Ø Diagnostic : détection, diagnostic de panne,
diagnostic médical, pré-diagnostic, maintenance;
Ø Aide à la décision : identification,
agrément de matériel ou de configuration de systèmes
divers, classification;
Ø Procédures : aide à la mise en place et
au suivi de procédures industrielles, administratives, comptables,
organisationnelles, méthodologiques, etc.
Ø Process control : contrôle "intelligent" de
processus industriels;
Ø Formation : EAO, formation de nouveaux
experts.9(*)
1.1.17. I.1.8.6. Problèmes adaptés aux
systèmes experts
Les chercheurs ont défini un ensemble informel de
critères pour déterminer si un problème est adapté
ou non à être résolu par la technologie système
expert :
1. Le besoin d'une solution doit justifier le coût et
l'effort de la construction d'un système expert.
2. L'expertise humaine n'est pas valable dans toutes les
situations dont on a besoin.
3. Le problème peut être résolu en
utilisant une technique de raisonnement symbolique.
4. Le domaine est bien structuré.
5. Le problème ne peut pas être résolu en
utilisant des méthodes traditionnelles de calcul.
6. La coopération entre experts de domaine existe.
7. Le problème est de taille considérable.
1.1.18. I.1.8.7 Processus d'ingénierie de
connaissance
Les personnes concernées par le développement
d'un système expert sont :
Ø l'ingénieur de connaissance (cogniticien) qui
est un expert en langage IA. Son rôle est de trouver les outils et les
logiciels nécessaires pour l'accomplissement du projet, d'aider l'expert
du domaine à expliciter sa connaissance et d'implanter cette
connaissance dans la base de connaissances.
Ø l'expert du domaine qui fournit les connaissances
nécessaires liées au problème.
Ø l'utilisateur final dont le rôle est de
spécifier l'application et de déterminer les contraintes de la
conception.
En général, le travail commence par une
interview entre l'ingénieur de connaissance et l'expert du domaine.
L'ingénieur essaie de comprendre le domaine, d'observer l'expert pendant
son travail. Une fois l'expert ait obtenu des informations complètes et
précises sur le domaine ainsi que sur la résolution du
problème, il pourrait entamer la tâche de la conception du
système. Il choisit la façon de la représentation des
connaissances, Il détermine le type du raisonnement et la
stratégie utilisée (chaînage avant ou arrière, en
profondeur ou en largeur).
Il conçoit de même l'interface utilisateur. Le
prototype obtenu doit être capable de résoudre correctement un
problème typique. Ce prototype doit être testé et
affiné par l'ingénieur et l'expert du domaine en même
temps.
Le prototype peut être complété au fur et
à mesure en ajoutant des nouveaux éléments dans la base de
connaissance. Souvent, à la fin de ce travail progressif,
l'ingénieur serait amené à refaire une version plus
propre qui réécrit la connaissance d'une façon
plus sommaire.
1.1.19. I.1.8.8. Acquisition de connaissance
Dans son rôle, l'ingénieur de connaissance doit
traduire l'expertise informelle en un langage formel adapté au mode du
raisonnement du système. Plusieurs points doivent être
soulevés concernant l'acquisition des connaissances :
1. La compétence humaine n'est pas souvent accessible
via la conscience. Avec l'expérience acquise, la compétence et la
performance d'un expert s'installe et opère dans l'inconscient. Par
conséquence, il est difficile aux experts d'expliciter son
savoir-faire.
2. L'expertise humaine prend souvent la forme du savoir
comment plus que la forme du savoir quoi.
3. L'expertise humaine représente un modèle
individuel ou un modèle de communauté. Ces modèles sont
soumis aux conventions et aux procédés sociaux.
4. L'expertise change et peut subir des reformulations
radicales.
A cause de la complexité et de l'ambiguïté
posée par le problème de l'acquisition de connaissances,
l'ingénieur de connaissances doit avoir un modèle conceptuel lui
permettant de faire la liaison entre l'expertise humaine et le langage de
programmation, ce modèle constituera ce qu'on appellera
représentation de connaissances.
1.1.20. I.2. TECHNOLOGIE MOBILE
Le mot mobile : tiré du latin mobilis
``mobile, en mouvement ou ce qui se
déplace''. Ce mot est le fondement même de
l'esprit de la technologie mobile qui se veut sans limite, sans
frontière. Parti de la simple communication téléphonique
jusqu'aux systèmes complexes embarqués pouvant interagir avec
nous de près ou de loin dans n'importe quel domaine de notre vie.
La technologie mobile est une filaire technologique qui est
apparue à la suite de la microinformatique ou informatique
miniaturisé vers les années 1970. Ceci a engendré une
tendance généralisée de vouloir porter sur soi ou
à proximité de soi un appareil de traitement de l'information,
ainsi de pouvoir automatiser et communiquer sans tenir compte d'être en
possession des machines grande nature comme ce fut le cas auparavant. Cet
esprit de miniaturisation né de l'invention du microprocesseur, a non
seulement permis au grand public d'avoir accès à l'information
partout mais aussi l'évolution des réseaux modernes et du
future.
Ces réseaux sont apparus à la faveur d'une
technologie totalement nouvelle permettant de transporter de l'information
d'une machine à une autre. Les réseaux de
téléphonie existaient quant à eux depuis longtemps. Ils
utilisaient la technologie dite de commutation de circuits et le support de
lignes physiques reliant l'ensemble des téléphones par le biais
de commutateurs. Lors d'une communication, ces lignes physiques ne pouvaient
être utilisées que par les deux utilisateurs en contact.
Le signal qui y transitait était de type analogique. La
première révolution des réseaux a été
apportée par la technologie numérique des codecs
(codeur-décodeur), qui permettaient de transformer les signaux
analogiques en signaux numériques, c'est-à-dire une suite de 0 et
de 1. Le fait de traduire tout type d'information sous forme de 0 et de 1
permettait d'unifier les réseaux et fut la clé de sol qui a
jeté les fondations de la téléinformatique.
Quand on parle de la technologie mobile, on fait allusion
à la mobilité dans l'échange des données avec des
appareils totalement mobile avec des réseaux permettant l'interconnexion
sans fil.
1.1.21. I.2.1. Historique
1.1.22. I.2.1.1. Invention
Le téléphone mobile est le résultat de
différentes technologies qui existaient déjà, pour la
plupart, dans les années 1940. Son invention est attribuée au
docteur Martin Cooper, directeur de la recherche et du
développement chez Motorola qui en a fait la démonstration
dans les rues de New-York le 3 avril 1973. Le premier
téléphone mobile commercial, conçu par Motorola est
lancé le 6 mars 1983 aux États-Unis : le Motorola DynaTac 8000.
Ces premiers appareils analogiques aux
normes AMPS ou NMT ont ensuite été
remplacés par des appareils utilisant les normes numériques
américaines D-AMPS et CDMA et les normes d'origine
européenne GSM, UMTS puis LTE.
1.1.23. I.2.1.2. Démocratisation
L'usage du téléphone mobile s'est
progressivement démocratisé, notamment vers la fin
des années 1990. France Télécom commercialise en 1991
le Bi-Bop, premier téléphone portable en France
destiné à un public en mobilité urbaine. Le taux
de pénétration du mobile dans le monde à cette
époque est de 0,6 abonnements pour 100 habitants. Le nombre
d'abonnements en mobile (18 abonnements pour 100 habitants) dépasse
celui des lignes fixes en 2002. Lorsqu'Apple lance son iPhone en
2007, ce taux est passé à 51 abonnements pour 100 habitants.
Depuis les années 2010, la majorité des
téléphones mobiles dispose de nombreuses fonctions
supplémentaires, rendues possibles grâce à
l'intégration d'un système
d'exploitation évolué dans le téléphone :
ce sont les smartphones (ordiphones ou téléphones
intelligents). Le nombre d'utilisateurs de téléphones mobiles en
République Populaire de Chine atteint en 2011 est de
929,85 millions dont 87,2 millions d'utilisateurs.
En 2014, il y avait dans le monde 7,175 milliards d'habitants
et 6,915 milliards d'abonnements téléphoniques au mobile
selon l'Union internationale des télécommunications, ce qui
correspond à un taux de pénétration global du
mobile de 96 %. Ces chiffres révèlent d'importantes
disparités
selon les régions du monde et leur stade de
développement (3,5 milliards d'abonnés dans la région
Asie-Pacifique avec un taux de pénétration de 89 %, 1
milliard dans les Amériques avec un taux de 109 %, 750 millions en
Europe avec un taux de 126 %, 550 millions en Afrique avec un taux de
63 % ...). Alors que les pays occidentaux sont souvent
suréquipés avec des consommateurs qui possèdent plusieurs
abonnements, de nombreuses régions en Afrique et en Asie ne sont pas
couvertes ou leurs habitants qui n'ont pas les moyens de s'offrir un
abonnement, le partagent entre eux. Le taux de pénétration du
mobile apparaît ainsi comme une conséquence du
développement d'un pays mais aussi comme un accélérateur
de ce même développement.
1.1.24. I.2.2. Téléphone mobile
Un téléphone mobile,
ou téléphone portable, ou téléphone
cellulaireest un appareil électronique offrant une fonction
de téléphonie mobile.
En Belgique, le terme « GSM » (pour
Global System for Mobile Communications), un standard de communication de
téléphonie mobile) est couramment utilisé pour
désigner un téléphone mobile. Au Canada, le
terme cellulaire est couramment utilisé.
En Nouvelle-Calédonie, on utilise les termes
« GSM » ou « mobilis ».
On distingue, au plan marketing, les « feature
phones », téléphones mobiles basiques, et
les Smartphones, plus élaborés.
1.1.25. I.2.3. Pourquoi le mobile ?
Les raisons qui nous ont poussés à l'utilisation
du mobile étant plusieurs nous allons citer quelques-unes :
Ø Usage manuel
Ø Limité (périphériques,
traitement, autonomie batterie)
Ø Riche (capteur, usage)
Ø Petit
1.1.26. I.2.4. Applications
Contrairement aux téléphones classiques,
les Smartphones et leurs systèmes d'exploitation
(ex: Android, iOS, Windows Phone, Firefox OS, Symbian
OS, etc.) permettent d'installer des applications, apportant de nombreuses
fonctionnalités non présentes lors de l'achat.
1.1.27. I.2.5. Fabricants
Le marché des fabricants de téléphones
mobiles est dominé en 2010 par un petit nombre d'acteurs dont nous
donnons une liste non exhaustive dans l'ordre alphabétique :
Ø Acer
Ø Apple
Ø HTC
Ø LG
Ø Motorola
Ø Nokia
Ø Research In Motion, officiellement BlackBerry depuis
2013
Ø Samsung
Ø Siemens
Ø Sony Mobile Communications
Ø ZTE
1.1.28. I.3. CONCLUSION
Ce chapitre introductif nous a permis de détailler le
système expert et nous avons compris qu'un système expert peut
faire les mêmes tâches qu'un humain sans avoirbesoin
d'instrumentation complexe et il fonctionne 24h/7 sans se fatiguer. Nous avons
aussi parlé brièvement de la téléphonie mobile. Le
chapitre qui suit parle du paludisme, qui le domaine de notre recherche.
CHAPITRE II
NOTIONS GENERALES SUR LE PALUDISME
1.1.29. II.1. INTRODUCTION
Dans un monde parfait, quiconque se trouvant dans des zones
où sévit le paludisme pourrait utiliser tout un arsenal
thérapeutique, afin de lutter contre les moustiques, les parasites et de
prévenir toutes infections malencontreuses. Mais le monde n'est pas
parfait et malgré les recommandations de l'OMS et les mesures de
prévention prises pour éradiquer le paludisme, cette maladie est
responsable de 300 à 500 millions de malades et de 1.5 à 2.7
millions de décès par an. Le paludisme est un réel
problème de santé publique mondiale et demeure la parasitose
tropicale la plus importante. Plus de 90 pays habités par un total de
2.4 milliards de personnes, représentant environ 40% de la population
mondiale, sont concernés. 80% des cas sont enregistrés en Afrique
subsaharienne, où ils concernent majoritairement les enfants de moins de
cinq ans et les femmes enceintes. Le paludisme se répartit aussi entre
le continent indien, le sud-est asiatique, l'Océanie, et le continent
américain.
Provoquée par des parasites hématozoaires, les
Plasmodium, cette maladie est transmise par la piqûre de certains
moustiques, les anophèles.
Il existe une dimension sociale et économique forte de
l'infection à Plasmodium. Les personnes à haut risque sont des
personnes pauvres et marginalisées. L'accès facilité aux
structures de soins et un traitement précoce sont des
éléments majeurs dans la lutte contre le paludisme.
Les observations de ces dernières années
pointent sur une situation qui ira en s'aggravant si des actions efficaces ne
sont pas prises. Ces tendances sont :
Ø une épidémie de paludisme en
augmentation,
Ø une mortalité galopante ces trente
dernières années en Afrique sub-saharienne,
Ø une augmentation de la résistance de P.
falciparum aux drogues,
Ø un problème croissant de résistance
des Anophèles aux insecticides,
Ø une réémergence de P. vivax dans des
zones où il avait été éradiqué (Asie
centrale),
Ø une augmentation des cas de paludisme dans les pays
dits développés.
En vue d'avoir une connaissance plus claire sur le paludisme,
nous avons jugé intéressant d'exposer certaines notions
générales sur cette maladie. Notre attention portera sur
l'historique de la maladie, ses causes et symptômes, les modes de
transmission de la maladie ainsi que les différents traitements
utilisés.
1.1.30. II.2. DEFINITION
Le paludisme (du latin paludis, marais), appelé aussi
malaria (de l'Italie, mal'aria, mauvaise-air), est une maladie parasitaire
potentiellement mortelle causée par protozoaire du genre plasmodium,
transmise à l'homme par la piqûre de l'anophèle. Le
paludisme touche aujourd'hui les régions tropicales et subtropicales, et
il est responsable de plus d'un million de décès il demeure la
maladie la plus importante en Afrique subsaharienne et concerne majoritairement
les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.
1.1.31. II.3. CAUSES
Le paludisme est transmis par un protozoaire unicellulaire
appartenant au genre plasmodium chez l'homme, il est dû à cinq
espèces de plasmodium : le plasmodium falciparum, le plasmodium
vivax, le plasmodium ovale, le plasmodium malariae, le plasmodium knwolesi. Les
deux premières espèces sont responsables de 95% de cas paludisme
déclarés dans le monde. Si le plasmodium falciparum reste le plus
sévère en terme de mortalité et le plus répandu en
Afrique subsaharienne, le plasmodium vivax est quant à lui, plus
présent en Amérique du Sud, en Asie du Sud-est et dans le
pourtour du bassin méditerranéen, il supporte également
les régions tempérées ; le plasmodium ovaleest
l'espèce la plus rare que l'on peut retrouver essentiellement en Afrique
centrale et occidentale. Tandis que le plasmodium malariae sévit pour sa
part en Afrique, mais de façon beaucoup plus sporadique ;Une
cinquième espèce, P. knwolesi, responsable du paludisme du singe,
a été trouvée comme infection humaine à
fièvre quarte dans quelques pays d'Asie du sud-est...
1.1.32. II.4. TRANSMISSION
Le paludisme est une maladie transmise à l'homme
exclusivement par la piqûre d'un moustique, du genre anophèles.
Seule l'anophèle femelle transmet la maladie ; elle pique le plus
souvent durant la nuit avec un maximum d'activité entre 23 heures et 6
heures la transmission de la maladie d'un homme à un autre se fait par
l'intermédiaire du moustique, le principal en cause étant
l'anophèle gambiae. Il existe un seul cas de contamination interhumaine
directe, il s'agit de la transmission congénitale et néonatale
contracte par le nouveau-né au moment de l'accouchement.
L'intensité de la transmission dépend, d'une part des facteurs
liés au parasite, au vecteur, à l'hôte humain et à
l'environnement ; et d'autre part des conditions climatiques susceptibles
d'influer sur l'abondance et la survie des moustiques telles que le
régime des précipitations, la température et
l'humidité.10(*)
1.1.33. II.4.1.Transmission indirecte par
l'anophèle
Voici quelques moyens indirects de transmission du
paludisme :
Transmission vectorielle par piqûrenocturne,indolore de
moustique femelle anophèle : durant la piqûre indolore, le
moustique infecté injecte avec sa salive des centaines de parasites.
1.1.34. II.4.2. Transmission Directe
Voici quelques moyens directs de transmission du
paludisme :
Ø Post-transfusionnelle.
Ø Transe-placentaire.
1.1.35. II.4.3.Sujets réceptifs
Ci-dessous nous énumérons les sujets les plus
ciblé par le paludisme :
Ø L'homme ne dispose d'aucune immunité naturelle
vis à vis du paludisme.
Ø Soumis à des réinfections
répétées, il ne peut que développer une "
immunité de pré munition " labile si le sujet ne vit plus en zone
impaludée. Elle diminue la fréquence et la gravité des
accès.
Ø Les sujets vulnérables sont :
· Les nourrissons (les nouveau-nés sont
protégés pendant environ 6 mois par les anticorps maternels).
· Les jeunes enfants.
· Les autochtones lorsque l'affection sévit de
manière intermittente.
· Les migrants.
1.1.36. II.5. SYMPTOMES
Le paludisme est caractérise par des fièvres
aigues et les symptômes apparaissent au bout de sept jours ou plus
(généralement 10 à 15 jours) après la piqûre
du moustique infectant.
Les symptômes sont variables selon le type de
plasmodium. En règle générale, le paludisme s'accompagne
de la fièvre, des céphalées, des vomissements et autres
symptômes de type grippal(algies diffuses, courbatures).
Pour le paludisme à plasmodium falciparum, chez les
sujets non prémunis, c'est-à-dire en l'absence de
médicament ou en cas de résistance des parasites aux
médicaments disponibles, on constate une fièvre
irrégulière survenant quotidiennement au cours des premiers
accès ; une fièvre qui peut s'accompagner des
céphalées, nausées, vomissements. S'il n'est pas traite
à temps, cette forme paludique peut évoluer vers une affection
redoutable souvent mortelle, jusqu'à entrainer une insuffisance
hépatique ou rénale, une anémie sévère
puisqu' il détruit les globules rouges et s il atteint le cerveau il
prend la forme du paludisme cérébral.
En revanche, chez les patients prémunis, le paludisme
à plasmodium falciparum est en général peu
sévère ou moins dangereux, sauf chez les enfants de moins de cinq
ans, les femmes enceintes avec comme signes cliniques d'ordre
général : une température modérée et
des malaises qui durent peu de jours.
Concernant les paludismes à plasmodium vivax et
à plasmodium ovale, des rechutes cliniques peuvent survenir des semaines
ou des mois après la première infection, même si le patient
a déjà quitté la zone impaludée. L'accès est
caractérise par des fièvres intermittentes survenant toutes les
48h, la succession de frison, la sensation de froid pendant environ une heure
puis de chaleur avec transpiration de presque trois à quatre heures.
Cependant, chez les nourrissons et chez l'enfant, on observe une forte
température qui peut s'accompagner de convulsion. Le paludisme à
plasmodium malariae, est la cause habituelle du paludisme transfusionnel, et se
caractérise par une fièvre survenant toutes les 72h et par des
malaises généraux et digestifs.
1.1.37. II.6. DIAGNOSTIC
1.1.38. II.6.1. Diagnostic Clinique
La fièvre débute brutalement, souvent
élevée mais de degré variable, avec frissons, sueurs,
céphalées et courbatures, associée souvent à des
petits troubles digestifs a type « d'embarras gastrique »
(nausées, vomissements) et/ou de diarrhée. L'examen clinique peut
être normal au début. Les signes traduisant l'hémolyse
apparaissent souvent de façon différée : pâleur,
subictere, hepato-splenomegalie.11(*)
1.1.39. II.6.2.Diagnostic Biologique
Toute fièvre au retour d'une zone d'endémie
palustre doit faire suspecter un paludisme, même si une chimio
prophylaxie correcte a été suivie. Frottis sanguin (FS) et goutte
épaisse (GE), permettant l'identification de l'espèce et la
mesure de la parasitemie. Une différenciation de Plasmodium doit
être réalisée pour déterminer le traitement
adéquat.
Des tests diagnostiques rapides existent mais doivent
être confirmés par FS ou GE. Répéter les tests en
cas de suspicion clinique et résultats initiaux
négatifs.12(*)
1.1.40. II.6.3. Diagnostic Différentiel
Voici quelques types du diagnostic différentiel :
Ø Diagnostic différentiel d'un coma
fébrile :
· Encéphalite virale (virus d'Epstein Barr, VIH,
arbovirus), bactérienne.
· Méningite aiguë purulente ou
lymphocytaire.
· Abcès cérébral,
thrombophlébite cérébrale.
· Fièvre typhoïde.
· Endocardite compliquée.
· Trypanosomiase.
Ø Diagnostic différentiel d'un ictère
fébrile : Hépatite virale ; Angiocholite ;
Fièvre jaune ; Leptospirose.13(*)
1.1.41. II.7. TRAITEMENT
Il existe plusieurs molécules antipaludiques, qui
peuvent être utilisées soit en prophylaxie (prévention lors
d'un voyage en pays endémique), soit en curatif.
Le choix du traitement curatif dépend avant tout de
l'évaluation de la gravité clinique de la maladie. Un
accès palustre simple à P. falciparum chez le voyageur sera
traité per os par une combinaison de soit artémether +
luméfantrine (Coartem(c)) ; ou atovaquone + proguanil (Malarone(c)) ; ou
quinine + doxycycline ou clindamycine ou artemisinine + piperaquine
(Eurartesim(c)). Une forme grave de paludisme par P. falciparum est
traitée en hospitalisation, avec artésunate (voie IV),
artémether ou quinine (voie IV).
1.1.42. II.8. PROPHYLAXIE
La prophylaxie est définie comme étant un ensemble
des mesures propres à prévenir une maladie. Voici quelques
préventions pour réduire sensiblement les risques de piqures des
moustiques :
Ø Tranche horaire à risque : entre le coucher et
le lever du soleil.
Ø Première ligne de défense de la
prévention :
· Porter des vêtements longs le soir.
· Dormir dans des pièces dont les ouvertures sont
équipées d'un grillage.
· Dormir à la belle étoile avec une
moustiquaire.
· La climatisation réduit le risque de
piqûre.
Ø Insecticides par diffuseur électrique avec
tablettes, flacons de liquide, bombe insecticides ou tortillon fumigène.
Dormir sous une moustiquaire imprégnée de
pyréthrinoïdes. La rémanence du produit est de 6 mois.
Ø Répulsifs à utiliser sur les parties
découvertes du corps avec application dès le coucher du soleil et
une protection variant de 2 à 5 heures.
De nos jours, le paludisme est l'un des problèmes de
santé publique qui défie le monde. Car jusqu'à
présent, aucun vaccin prometteur n'a déjà
été mis au point. 14(*)
1.1.43. II.10. CONCLUSION
Le paludisme est l'une des maladies les plus
meurtrières en Afrique subsaharienne, qui se localise
spécialement dans les zones tropicales mais les zones
tempérées n'en sont pas tout à fait dépourvues. E,
zone tropicale, le paludisme revêt un caractère endémique,
provoquant de nombreuses victimes. Il est à la base de la forte
mortalité et provoque parfois quelques épidémies
saisonnières. A cause de plusieurs millions de morts dans le monde,
chaque année ; la lutte contre cette maladie constitue un domaine
d'action internationale auquel plusieurs organisations internationales
participent et collaborent afin de l'éradiquer. Le paludisme est
présent dans l'histoire de l'humanité.
CHAPITRE III
CONCEPTION ET MODELISATION DU SYSTEME
EXPERT
1.1.44. III.1. ANALYSE
1.1.45. III.1.1. INTRODUCTION
Une étape essentielle de tout cycle de
développement logiciel ou conceptuel consiste à effectuer une
étude préalable. Le but de cette phase est de comprendre le
contexte du système. Il s'agit d'éclaircir au mieux les besoins
fonctionnels et non fonctionnels, définir les acteurs et identifier les
cas d'utilisation. Dans ce chapitre, nous allons essayer d'exprimer les besoins
sous forme de diagrammes de cas d'utilisation.
1.1.46. III.1.2. ANALYSE ET SPECIFICATION DES BESOINS
La spécification de besoins constitue la phase de
départ de toute application à développer dans laquelle
nous allons identifier les besoins de notre application. Nous distinguons des
besoins fonctionnels qui présentent les fonctionnalités attendues
de notre application et les besoins non fonctionnels pour éviter le
développement d'une application non satisfaisante ainsi de trouver un
accord commun entre les spécialistes et les utilisateurs pour
réussir le projet.
1.1.47. III.1.2.1. Identification des acteurs
Les trois acteurs intervenant dans ce système :
Ø L'utilisateur simple
Ø L'utilisateur membre
Ø L'administrateur
1.1.48. III.1.2.1.1. Description des acteurs
Acteurs
|
Définition
|
Rôle
|
Utilisateur Simple
|
Toute personne utilisant l'application, qui n'est pas encore
membre, et qui pourra le devenir.
|
-Il a accès à un espace utilisateur simple de
l'application où il pourra bénéficier la
fonctionnalité de demander des préventions.
|
Utilisateur membre
|
Toute personne ayant un smartphone afin de pouvoir utiliser
l'application et ayant un compte.
|
Il a accès à l'espace utilisateur membre
où il peut demander un diagnostic et voir l'historique de ses
diagnostics antérieurs.
|
Administrateur
|
Une personne ayant le droit d'administration du
système
|
-Il s'authentifie afin d'accéder à l'espace
Administrateur où il bénéficiera d'un ensemble de
fonctionnalités (mise à jourtraitement, préventions ...).
Il a également l'accès à l'ensemble du système.
|
Tableau 4 : description des acteurs
1.1.49. III.1.3. SPECIFICATION DES BESOINS FONCTIONNELS
«Les besoins fonctionnels expriment une action que doit
effectuer le système en réponse à une demande (sorties qui
sont produites pour un ensemble donné d'entrées)».15(*) Dans ce qui suit, nous
décrivons les besoins fonctionnels de notre application.
Après une étude détaillée du
système, des exigences fonctionnelles des différents acteurs de
l'application. Ces besoins se regroupent dans les diagrammes des cas
d'utilisation, Les besoins utilisateur :
Ces besoins sont plutôt regroupés dans trois
grands ensembles : Espace Utilisateur simple, Espace Utilisateur membre et
Espace Administrateur.
Ø Accéder aux services Utilisateur
Simple : L'utilisateur simple aura accès à un espace
utilisateur simple où il peut consulter les préventions afin
d'éviter le paludisme.
Ø Accéder aux services Utilisateur
membre : Tout utilisateur membre aura accès à un espace
membre où un ensemble de fonctionnalités seront offertes tel que
demander un diagnostic et voir l'historique des diagnostics.
Ø Accéder aux services Administrateur :
C'est un espace dédié seulement aux Administrateurs du
système qui leur permet d'effectuer des opérations tel que la
consultation des traitements, faire des mises à jour sur les
prétraitements à administrés si nécessaire et aussi
ajouter quelques préventions qui pourront aider l'utilisateur à
éviter le paludisme.
1.1.50. III.1.3.1. Description générale des
cas
1 S'authentifier : En tant que
utilisateur membre ou Administrateur, je veux m'authentifier afin
d'accéder à l'espace membre.
2 Mot de passe oublié : En tant
que utilisateur membre ou Administrateur, je veux changer mon mot de passe afin
de mieux assurer la sécurité de mes informations et leurs
confidentialités.
3 Créer compte : En tant que
utilisateur potentiel, je veux créer un compte afin de
bénéficier des fonctionnalités de l'espace membre.
4 Consulter l'historique de diagnostic :
En tant que utilisateur membre, je veux consulter mon historique de diagnostic
afin de voir les résultats des diagnostics précédents.
5. Demander un
diagnostic : En tant que utilisateur membre, je veux demander un
nouveau diagnostic afin de connaître mon état de santé.
6. Demander des conseils : En tant que
utilisateur potentiel, je veux demander des conseils afin de connaître
comment prévenir le paludisme.
7 Mise à jour traitement : En
tant que Administrateur, je peux mettre à jour les traitements afin
d'administré le meilleur médicament.
8 Mise à jour
préventions : En tant que Administrateur, je veux mettre
à jour les préventions afin d'aider les utilisateurs à
connaitre les meilleur techniques à adopter vis à vis du
paludisme.
1.1.51. III.1.4. SPECIFICATION DES BESOINS NON
FONCTIONNELS
«Il s'agit des besoins qui caractérisent le
système. Ce sont des besoins en matière de performance, de type
de matériel ou le type de conception. Ces besoins peuvent concerner les
contraintes d'implémentation (langage de programmation, type SGBD.)
».
Les besoins non fonctionnels de notre
système :
a) Contraintes ergonomiques
Ø La navigation entre les interfaces de notre future
application mobile doit être légère et fluide.
Ø L'utilisateur doit être guidé lors de la
saisie de certaines informations, afin de respecter les formats des champs de
notre base de données.
b) Contraintes techniques
Ø Vu que notre application mobile manipule des
données confidentielles, tous les accès des utilisateurs membre
doivent être protégés par un login, un mot de passe qui
permettent d'assurer la sécurité et la confidentialité.
Ø Les mots de passes des utilisateurs doivent
êtres cryptés au niveau de la base de données afin de
garder sécurisé l'accès à l'application
«Diamal».
Ø Les requêtes doivent être
optimisées afin d'assurer un temps de réponse minimale.
1.1.52. III.2.MODELISATION
1.1.53. III.2.1.Méthodologie et approche
adoptée
Avant d'entrer dans la phase de la programmation de
l'application et se lancer dans l'écriture du code : il faut tout
d'abord organiser les idées autour d'un formalisme, les documenter, puis
organiser la réalisation en définissant les modules et les
étapes de la réalisation. Cette démarche antérieure
à l'écriture que l'on appelle modélisation. La
modélisation consiste à créer une représentation
virtuelle d'une réalité de telle façon à faire
ressortir les points auxquels on s'intéresse.
Dans le cadre de notre projet, nous avons utilisé le
langage UML pour la modélisation des différents diagrammes. Pour
parler de notre approche nous avons fait le choix d'une approche objet pour
notre future application, car cette approche facilite et augmente la vitesse
dans le cycle de développement en modularisation le système
global. Ce qui nous conduit directement à une modélisation
orientée objet se finalisant en programmation orientée objet.
1.1.54. III.2.1.1. Présentation du langage
En regardant les objectifs fixés pour la
réalisation du projet, nous remarquons que nous sommes face à une
application modulaire et qui devra rester ouverte pour les améliorations
futures. De ce fait, il est très important d'utiliser un langage
universel pour la modélisation afin de clarifier la conception et de
faciliter les échanges. Notre choix est porté sur le langage UML
puisqu'il convient pour toutes les méthodes objet et se prête bien
à la représentation de l'architecture du système. UML
(Unified Modeling Language) est un langage de modélisation unifié
qui permet de modéliser une application logicielle d'une façon
standard dans le cadre de conception orienté objet.16(*)
UML permet de couvrir le cycle de vie d'un logiciel depuis la
spécification des besoins jusqu'au codage en offrant plusieurs moyens de
description et de modélisation des acteurs et de l'utilisation
système, du comportement des objets, du flot de contrôle internes
aux opérations, des composants d'implémentation et leurs
relations, de la structure matérielle et de la distribution des objets
et des composants indépendamment des techniques d'implémentation
et peut être mis à jour selon les besoins.
1.1.55. III.2.1.2 Les avantages de la méthode
Les avantages du langage UML sont multiples en voici
quelques-uns :
ü UML est Universel.
ü Adopté par les grandes entreprises.
ü Notation unifié
ü Facile à comprendre.
ü Adopté par plusieurs processus de
développement
ü Limite les risques d'erreur.
ü N'est pas limité au domaine informatique.
1.1.56. III.2. Les Diagramme de cas d'utilisation
Le diagramme de cas d'utilisation a pour but de donner une
vision globale sur les interfaces de future application. C'est le premier
diagramme UML constitué d'un ensemble d'acteurs qui agit sur des cas
d'utilisation et qui décrit sous la forme d'actions et des
réactions, le comportement d'un système du point de vue
utilisateur.17(*)
Acteur : un acteur est un utilisateur qui communique et
interagit avec les cas d'utilisation du système. C'est une entité
ayant un comportement comme une personne, un système ou un
hôpital.
Système : cet élément fixe les limites du
système en relation avec les acteurs qui l'utilisent (en dehors du
système) et les fonctions qu'il doit fournir (à
l'intérieur du système).
Cas d'utilisation : un cas d'utilisation représente un
ensemble de séquences d'actions à réaliser par le
système et produisant un résultat observable intéressant
pour un acteur particulier représenté par des ellipses et
limité par un rectangle pour représenter le système.
1.1.57. III.6.1. Diagramme de cas d'utilisation initial
Ci-dessous, nous présentons le diagramme de cas
d'utilisation pour la compréhension du
fonctionnement initial du
système.
Figure 4 : Diagramme de cas d'utilisation
initial
Dans le premier ensemble fonctionnel, nous décrivons
les cas liés aux utilisateurs.
1.1.58. III.6.1.1. Diagramme de cas d'utilisation
Authentification
Il s'agit de la première étape de
fonctionnement. Afin d'accéder aux différentes
fonctionnalités offertes par l'application, l'utilisateur doit
s'authentifier en saisissant un nom d'utilisateur et un mot de passe. Il a
également la possibilité de modifier son mot de passe afin de
personnaliser ses paramètres d'authentification.
Figure 5 : Diagramme de cas d'utilisation
« authentification »
· Description du cas
« Authentification »
SOMMAIRE
|
Titre
|
Authentication
|
But
|
Assurer la sécurité des utilisateurs.
|
Résumé
|
L'utilisateur membre lance l'application déjà
installé, après avoir choisi l'espace à utiliser une page
d'authentification se lance est préalablement lié à un
contrôle de sécurité pour certaines
fonctionnalités.
|
Acteur
|
Utilisateur membre de l'application
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Pré conditions
|
|
Post conditions
|
- L'utilisateur télécharge l'application sur son
terminal mobile.
|
|
- L'utilisateur est identifié comme étant un
utilisateur membre de l'application Diamal.
|
Scenario nominal
|
-L'utilisateur remplit les champs
d'authentification et clique sur le bouton
«Connexion».
-Le système vérifie les informations saisies
par l'utilisateur et affiche l'interface suivante.
|
Enchainment alternative
|
1. Si un des champs est invalide, le système affiche un
message d'erreur et lui propose de réinitialiser le mot de passe ou
créer un compte.
2. Retour à l'étape 1 du scénario nominal
pour lancer à nouveau la connexion.
|
Point d'extension :
|
Créer Compte
-L'utilisateur clique sur « créer un
compte »
-Le système affiche l'interface appropriée.
-l'utilisateur saisit les champs nécessaire et clique
sur « Inscription ».
-Le système vérifie les informations saisies par
l'utilisateur et Créer le compte.
Mot de passe oublié
-Le client clique sur «Mot de passe
oublié».
-Le système affiche l'interface appropriée.
- L'utilisateur saisit les champs nécessaires et clique
sur «Modifier».
-Le système vérifie les informations saisies
par l'utilisateur et enregistre les modifications.
|
Tableau 5 : fiche description : cas
authentification
1.1.59. III.6.1.2. Diagramme de cas d'utilisation globale
d'accès à l'application
Ici nous éclatons le cas espace privé du
diagramme initial en diagramme global pour cet aspect.
Figure 6 : Illustre le diagramme de cas d'utilisation
global d'accès à l'espace Utilisateur
· Description du cas « accès
à l'espace Utilisateur »
SOMMAIRE
|
Titre
|
Accès à l'espace Utilisateur
|
But
|
Tout utilisateur de l'application peut
bénéficier des services de l'application
|
Résumé
|
Consulter l'historique des diagnostics antérieur, demander
un nouveau diagnostic ou demander conseils
|
Acteur
|
Utilisateur potential
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Préconditions
|
|
Post conditions
|
- L'utilisateur télécharge l'application sur son
mobile
|
|
- L'utilisateur accède à l'espace utilisateur
avec succès
|
Scenario nominal
|
-Le système affiche l'interface principale de
l'application.
-L'utilisateur clique sur le bouton «Espace
Utilisateur».
-Le système affiche le menu correspondant.
|
Scénario de base
|
Consulter historique des diagnostics
|
-A travers un sliding menu, l'utilisateur choisit
«Consulter Historique».
-Le système affiche l'interface appropriée.
|
Demender diagnostic
|
-A travers un sliding menu, l'utilisateur choisit
«demander diagnostic» ou «se
diagnostiquer».
-Le système affiche l'interface appropriée.
-L'utilisateur remplit les champs de diagnostic et clique sur le
bouton «Diagnostiquer»
. -Le système affiche le résultat obtenu.
|
Consulter Préventions
|
-A travers un sliding menu, l'utilisateur choisit
«Consulter Préventions». -Le système
affiche l'interface appropriée.
|
Tableau 6 : fiche description du cas
« accès à l'espace utilisateur»
· Description textuelle de l'accès
à l'espace utilisateur
SOMMAIRE
|
Titre
|
Consulter l'historique de diagnostic
|
But
|
Afficher les informations liées aux diagnostics
antérieurs
|
Résumé
|
A travers un sliding menu, l'utilisateur choisit
«Consulter Historique».
-Le système affiche les résultats obtenus aux
diagnostics antérieurs de l'utilisateur.
-Le système lui demande s'il veut se diagnostiquer
à nouveau.
|
Acteur
|
Utilisateur membre
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Pré conditions
|
|
Post conditions
|
- l'utilisateur doit d'abord être identifié comme
utilisateur membre et propriétaire des username et possword
renseignés par authentification.
|
|
L'utilisateur consulte ses résultats des
diagnostiqués antérieur
|
Scenario nominal
|
A travers un sliding menu, l'utilisateur choisit
«Consulter Historique».
-Le système affiche les résultats obtenus aux
diagnostics antérieurs de l'utilisateur.
-Le système lui demande s'il veut se diagnostiquer
à nouveau.
|
Point d'extention
|
Se renseigner sur l'historiques des diagnostiques
déjà effectué
|
-Le système affiche l'interface appropriée.
-L'utilisateur remplit les champs nécessaires et
clique sur le bouton «Valider».
-Le système vérifie les informations saisies par
l'utilisateur et lui affiche les informations correspondantes
|
Tableau 7: Fiche de description du cas d'utilisation:
Consulter l'historique
· Description du cas d'utilisation «Demander
Diagnostic»
SOMMAIRE
|
Titre
|
Demander un diagnostic
|
But
|
|
Résumé
|
Exposer la liste des agences commerciales de la banque.
|
Acteur
|
Utilisateur member
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Pré conditions
|
|
Post conditions
|
- L'utilisateur est authentifié.
|
|
- Le diagnostic débute
|
Scenario nominal
|
-A travers un sliding menu, l'utilisateur
choisit «Demande diagnostic».
-Le système affiche l'interface appropriée.
-Le client remplit les champs nécessaires et clique
sur le bouton «Valider».
-Le système traite les informations saisies par
l'utilisateur, enregistre et affiche les résultats.
|
Point d'extention
|
Informations requises
|
-A travers un sliding menu, l'utilisateur choisit
«Informations requises».
-Le système affiche l'interface appropriée.
-L'utilisateur saisit les champs nécessaires et clique
sur «Continuer».
-Le système vérifie les informations saisies par
l'utilisateur, enregistre et affiche l'interface suivant.
|
Tableau 8 : Fiche description du cas Demander
diagnostic
· Description du cas d'utilisation
« Demander un Traitement »
SOMMAIRE
|
Titre
|
Demander un Prétraitement
|
But
|
|
Résumé
|
Disposer d'un traitement
|
Acteur
|
Utilisateur membre
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Pré conditions
|
|
Post conditions
|
-L'utilisateur à demander le diagnostic
|
|
- La demande d'un traitement est enregistrée.
|
Scenario nominal
|
-Après diagnostic et qu'il souffre du
paludisme, l'utilisateur peut demander un traitement.
-Le système affiche l'interface appropriée.
|
Enchainement alternative
|
|
|
Tableau 9 : Description du cas demande Traitement
Description le cas «Demander
Conseils»
SOMMAIRE
|
Titre
|
Consulter Prévention
|
But
|
Connaitre comment prévenir et éviter le
paludisme
|
Résumé
|
-A travers un sliding menu, l'utilisateur choisit
«Consulter Prévention».
-Le système affiche l'interface appropriée.
-L'utilisateur consulte les préventions.
|
Acteur
|
Utilisateur simple
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Préconditions
|
|
Post conditions
|
-L'utilisateur accède à l'espace
utilisateur.
|
|
L'utilisateur consulte les préventions avec
succès.
|
Scenario nominal
|
-A travers un sliding menu, l'utilisateur choisit
«Demander Prévention».
-Le système affiche l'interface appropriée.
-L'utilisateur consulte les préventions.
|
Enchainment alternative
|
.
|
Tableau 10 : fiche description du cas Demander
prévention
1.1.60. III.6.1.3. Diagramme de cas d'utilisation
« accès à l'espace Administrateur»
Ici nous éclatons le cas d'utilisation espace
Administrateur du diagramme de cas d'utilisation initial.
Figure 7 : Diagramme de cas d'utilisation
« accès à l'espace Administrateur»
· Description textuelle du cas d'utilisation
« accès à l'espace
Administrateur »
SOMMAIRE
|
Titre
|
Accès à l'espace Administrateur
|
But
|
Tout Administrateur du système peut apporter ses mises
à jour à l'application
|
Résumé
|
Mise à jour Traitement et Mise à jour
préventions.
|
Acteur
|
Administrateur
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Préconditions
|
|
Post conditions
|
- L'administrateur lance son application sur son mobile et
s'authentifie
|
|
- L'Administrateur accède à l'espace
Administrateur avec succès
|
Scenario nominal
|
-Le système affiche l'interface principale de
l'application.
-L'administrateur clique sur le bouton «Espace
administrateur».
-Le système affiche le menu principal.
|
Scenario de base
|
Mise à jour Prétraitement
|
-A travers un sliding menu, l'administrateur choisit
«Mise à jour Prétraitement».
-Le système affiche l'interface d'authentification.
-Le système affiche l'interface appropriée.
|
Mise à jour Préventions
|
-A travers un sliding menu, le client choisit
«Mise à jour Préventions».
-Le système affiche l'interface d'authentification.
-Le système affiche l'interface appropriée.
|
Tableau 11 : fiche description du cas
« accès à l'espace Administrateur »
· Description du cas « Mise
à jour Traitement»
SOMMAIRE
|
Titre
|
Mise à jour Prétraitement
|
But
|
L'administrateur met à jour les
prétraitements
|
Résumé
|
-A travers un sliding menu, l'administrateur choisit
«Mise à jour traitement».
-Le système affiche l'interface appropriée.
-L'administrateur met à jour le contenu du
prétraitement si nécessaire.
|
Acteur
|
Administrateur
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Préconditions
|
|
Post conditions
|
- L'Administrateur est authentifié.
|
|
L'administrateur met à jour le contenu du traitement
avec succès
|
Scenario nominal
|
-A travers un sliding menu, l'Administrateur choisit
«Mise à jour Traitement».
-Le système affiche l'interface appropriée.
-L'administrateur met à jour le contenu du
traitement
|
Enchainment alternative
|
.1.a l'Administrateur n'a pas rempli les champs ou les
données sont incorrectes. 1. Le système affiche un message
d'erreur. 2. Retour à l'étape 1 du scénario nominal
pour lancer à nouveau la connexion.
|
Tableau 12 : fiche description du cas Mise à
jour Traitement
· Description du cas « Mise
à jour Prévention »
SOMMAIRE
|
Titre
|
Mise à jour Préventions
|
But
|
L'administrateur met à jour les préventions
|
Résumé
|
-A travers un sliding menu, l'administrateur choisit
«Mise à jour Préventions».
-Le système affiche l'interface appropriée.
-L'administrateur met à jour le contenu de l'interface
conseils si nécessaire.
|
Acteur
|
Administrateur
|
DESCRIPTION DES ENCHAINEMENT
|
Préconditions
|
|
Post conditions
|
- L'administrateur lance son application sur son mobile et
s'authentifie
|
|
- L'Administrateur accède à l'espace
administrateur avec succès
|
Scenario nominal
|
-si l'Administrateur n'a pas rempli les champs ou les
données sont incorrectes. 1. Le système affiche un message
d'erreur. 2. Retour à l'étape 1 du scénario nominal
pour lancer à nouveau la connexion.
3. Le système affiche l'interface principale de
l'application.
-L'administrateur clique sur le bouton «Espace
Administrateur».
-Le système affiche le menu principal.
|
Tableau 13 : fiche description du cas Mise à
jour Préventions
1.1.61. III.3. CONCEPTION
1.1.62. III.3.1. INTRODUCTION
Après avoir tracé les grandes lignes de phase de
spécification de besoins, mettons l'accent maintenant sur une phase
fondamentale dans le cycle de vie d'un logiciel, la phase de conception.
Cette phase a pour objectif de déduire, la
spécification de l'architecture de système.
En premier lieu, la méthodologie de conception sera
présentée, l'organisation des sections suivantes de ce chapitre
suivra alors la logique de cette technologie. Cette phase aboutira à la
conception et la représentation des diagrammes de séquences et
d'activités en se basant sur le langage de modélisation UML.
Ainsi, nous aboutirons a une implémentation qui
montrera la mise place finale du code et les parties importantes de
l'application.
1.1.63. III.3.2. LA CONCEPTION GENERALE
1.1.64. III.4.2.1.Le cycle de développement en v
De nos jours, la méthodologie adoptée dans
l'analyse et la conception des systèmes représente un choix
stratégique pour le bureau d'études afin de mener à terme
les projets tout en respectant les délais annoncés au client et
avec la qualité demandée.
Vu l'évolution des besoins des utilisateurs finaux, les
applications d'entreprise de viennent de plus en plus complexes et difficiles
à con concevoir et à développer.
Pour la conception, le développement et la
réalisation de notre application, nous avons opté pour
l'application du processus de développement V qui demeure actuellement
le cycle de vie le plus connu et certainement le plus convenable aux projets
complexes.
Ce processus nous a accompagné du début de
projet jusqu'à l'implémentation. Son principe est qu'avec toute
décomposition doit être décrite la recomposition, et que
toute description d'un composant doit être accompagnée de test qui
permettront de s'assurer qu'il correspond à sa description. Ceci rend
explicite la préparation des dernières phases
(validation-vérification).18(*)
SPECIFICATION
Conception générale
Intégration
Conception détaillée
CODAGE
Tests unitaires
QUANTIFICATION
Schéma si dessous représente les
différentes phases du modèle en v :
Temps
Figure 8 : modèle en V
1.1.65. III.4.3.La conception détaillée
La conception détaillée met en
oeuvre itérativement un micro-processus de construction et c'est en
cette phase que l'on génère le plus de volume d'informations.
Entant que concepteurs, nous allons élaborer le modèle de
conception qui va donner une image «prête à coder» de
notre solution. Cette étape se fera par étape afin d'aboutir
à un système fonctionnel reflétant une
réalité physique.
1.1.66. III.4.3.1.Le diagramme de déploiement
Le diagramme de déploiement définit
l'architecture matérielle de l'application. Il présente les
périphériques utilisés et La répartition du
système sur ces différents éléments.
Il montre aussi les liens de communication entre ces diverses
entités.
Le diagramme de déploiement de notre application est
représenté par le diagramme ci-après :
Figure 9 : Diagramme de dépliement
1.1.67. III.4.3.2. Les diagrammes de séquence
Les diagrammes de séquence peuvent servir à
illustrer les cas d'utilisations décrits dans le chapitre
précédent. Ils permettent de représenter la succession
chronologique des opérations réalisées par un acteur et
qui font passer d'un objet à un autre pour représenter un
scénario. Dans cette partie, nous allons décrire les
scénarios les plus importants ainsi que leurs représentations par
les diagrammes de séquence.
Ø Diagramme de séquence «
s'authentifier »
A travers ce diagramme, nous allons décrire le
scénario du cas d'utilisation «Authentification». Dans un
premier lieu, l'utilisateur potentiel remplit le formulaire d'authentification.
Ensuite le système vérifie la saisie et enregistre les valeurs de
paramètres dans une base de données
«connexion».
Figure 10 : Diagramme de séquence
« Authentification « »
Ø Diagramme de séquences
« Créer Compte »
A travers ce diagramme, nous allons décrire le
scénario du cas d'utilisation «créer compte». Dans un
premier lieu, l'utilisateur potentiel remplit le formulaire de création
du compte. Ensuite le système vérifie la saisie et enregistre le
nouveau compte dans la base de données.
Figure 11 : Diagramme de séquence
« Créer Compte « »
Ø Diagramme de séquences
« Mot de passe oublié »
A travers ce diagramme, nous allons décrire le
scénario du cas d'utilisation «Mot de passe oublié».
Dans un premier lieu, l'utilisateur remplit le formulaire de modification du
mot de passe. Ensuite le système vérifie la saisie et enregistre
le nouveau mot de passe dans la base de données.
Figure 12 : Diagramme de séquence
« Mot de passe oublié « »
Ø Diagramme de séquences
« Consulter Historique »
A travers ce diagramme, nous allons décrire le
scénario du cas d'utilisation «Consulter Historique». Si
l'utilisateur choisit de faire une consultation de l'historique des diagnostics
antérieur, il doit choisir au début s'authentifier avec compte en
question. Pour cela il doit choisir la date du diagnostic voulu. La figure 19
illustre le diagramme de séquences du cas d'utilisation «Consulter
historique»
Figure 13 : Diagramme de séquence
« Consulter Historique « »
Ø Diagramme de séquences «Demander
Diagnostic».
A travers ce diagramme, nous allons décrire le
scénario du cas d'utilisation «Demander Diagnostic».
L'utilisateur accède à l'espace utilisateur et demande un
diagnostic..
Figure 14: Diagramme de séquence
« Demander Diagnostic »
Ø Diagramme de séquences «Demander
Prévention».
A travers ce diagramme, nous allons décrire le
scénario du cas d'utilisation «Demander Prévention».
L'utilisateur accède à l'espace utilisateur et consulte la liste
des préventions fournis par l'application.
Figure 15: Diagramme de séquence
« Demander prévention »
Ø Diagramme de séquences «Mise
à jour traitement ».
A travers ce diagramme, nous allons décrire le
scénario du cas d'utilisation «Mise à jour traitement».
Dans un premier lieu, l'administrateur consulte la liste des traitements
disponibles. Ensuite, il peut y ajouter ou retranche des informations en cas de
nécessité, puis enregistre les modifications.
Figure 16 : Diagramme de séquence
« Mise à jour traitement »
Ø Diagramme de séquences «Mise
à jour préventions ».
A travers ce diagramme, nous allons décrire le
scénario du cas d'utilisation «Mise à jour
prévention». Dans un premier lieu, l'administrateur consulte la
liste des préventions disponibles. Ensuite, il peut y ajouter ou
retranche des informations en cas de nécessité, puis enregistre
les modifications.
Figure 17 : Diagramme de séquence
« Mise à jour prévention
1.1.68. III.4.3. 3. Les diagrammes d'activité
Le diagramme d'activité permet de représenter
le déclenchement d'évènements en fonction des états
du système et de modéliser des comportements
parallélisables. Il donne une vision des activités propres
à une opération ou à un cas d'utilisation. Une
activité est une opération d'une certaine durée qui peut
être interrompue.
Dans ce cas, on va représenter ci-après des
diagrammes d'activités qui décrivent : L'authentification d'un
utilisateur :
Diagramme
d'activité « Authentification »
Figure 18 : Diagramme
d'activité« Authentification»
Ø
Diagramme d'activité « Créer compte »
Figure 19 : Diagramme d'activité« Créer
compte»
Ø
Diagramme d'activité « Demander Historique »
Figure 20 : Diagramme
d'activité« Consulter Historique»
Ø
Diagramme d'activité « Demander Diagnostic »
Figure 21 : Diagramme d'activité«
Demander diagnostic »
Ø
Diagramme d'activité « Mise à jour »
Figure 22 : Diagramme
d'activité« Mise à jour »
5.1.1. Diagramme de
classes
Le diagramme de classes est considéré comme le plus
important de la modélisation orientée objet. Il montre la
structure interne et Il contient principalement des classes. Une classe
contient des attributs et des opérations. Il montre aussi les relations
qui existent entre diverses classes
Figure 23 : Diagramme de classe
CONCLUSION
Cette phase de modélisation et conception avait pour
intérêt de mettre en place une démarche de
développement de l'application tout en évoluant dans le niveau de
détail, et doit par conséquent aboutir immédiatement
à l'implémentation avec une vision claire des aspects
fonctionnels ainsi que organisationnels de l'application.
CHAPITRE IV
IMPLEMENTATION DU SYSTME EXPERT
1.1.69. IV.1. INTRODUCTION
Cette partie constitue le dernier volet de ce rapport.
Après avoir terminé la phase de spécification et
conception, la solution étant déjà choisie et
étudiée, il nous reste que de se décider dans quel
environnement nous allons travailler, exposer les choix techniques
utilisés et le langage adopté, et présenter
l'implémentation et les tests réalisés.
1.1.70. IV.2. PRESENTATION DU SYSTEME EXPERT DE DIAGNOSTIC ET
THERAPEUTIQUE DU PALUDISME
1.1.71. IV.2.1. Objectifs
Notre système expert aura pour rôle de diagnostiquer
et de donner le traitement au paludisme c'est-à-dire de veiller à
ce que toutes les personnes atteintes du paludisme aient accès à
un diagnostic et à un traitement assister par un terminal mobile en cas
d'indisponibilité ou d'absence d'un utilisateur.
1.1.72. IV.2.3. Fondement
Le fondement de notre système expert est la
médecine et particulièrement sur le paludisme, il est cependant
basé sur les questions suivantes :
Comment le médecin parvient-il à
découvrir que le patient est atteint du paludisme? · Comment
parvient-il à prescrire les médicaments aux malades ?
1.1.73. IV.2.4. Environnement
L'environnement de notre système expert est du
paludisme pour lequel il propose les traitements, cet environnement est
déterministe car l'état suivant du milieu est totalement
déterminé, l'état actuel de notre système qui est
sa capacité et correspond à l'action qu'il exécute sur
celle-ci. Cette capacité fait que notre système expert soit
classé parmi les agents réactifs simples. Il choisit des actions
tout en ignorant tout le reste des perceptions, c'est-à-dire que les
actions qu'il effectue sont basées uniquement sur les symptômes
que le patient présente, il ne prend pas en considération tous
les autres symptômes que peut présenter le malade.
1.1.74. IV.2.5. Description de la base de connaissance
La base de connaissance est un ensemble des connaissances
fournies par un spécialiste humain représentées par les
règles.
Notre spécialiste humain qui nous a fourni la
connaissance sur la maladie du paludisme.
1.1.75. IV.2.6. Les règles
Les règles de la base de connaissance suivante ont
été construites à l'aide des éléments
tirés du deuxième chapitre de notre travail.
Règle 1 : Si les faits suivants
se présentent :
· la présence de la fièvre ou une histoire
de fièvre pendant 48 heures
· maux de tête, oucéphalées,
· fatigue, ou Asthénie,
· frissons,
· arthralgie,
· myalgie,
· courbature,
· anorexie,
· douleur abdominale,
· nausée et
· vomissements,
· diarrhée,
· sensation de froid,
· transpiration,
· tremblements,
· nuchalgies,
· fatigue,
· prostration,
· antécédents de convulsions ou
convulsions actuelles.
· élimination d'urines en petite quantité
et de couleur café ou coca-cola;
· troubles de comportement (agitation, logorrhée,
la confusion, mutisme, agressivité, euphorie...) ;
· perte de conscience ou le coma ;
· jaunisse et/ou la pâleur palmaire;
· respiration anormale ou inhabituelle;
· extrémités froides.
Alors le patient souffre du paludisme.
Règle 2 : Si le patient
présente les symptômes suivant :
· la présence de la fièvre ou une histoire
de fièvre pendant 48 heures
Alors le patient souffre du paludisme simple
Règle 3 : Si le patient
présente le symptôme suivant :
· la présence de la fièvre ou une histoire
de fièvre pendant 48 heures
· maux de tête, oucéphalées,
· fatigue, ou Asthénie,
· frissons,
· arthralgie,
· myalgie,
· courbature,
· anorexie,
Alors le patient souffre du paludisme simple
Règle 4: Si le patient présente
les symptômes suivant :
· la présence de la fièvre ou une histoire
de fièvre pendant 48 heures
· maux de tête, oucéphalées,
· fatigue, ou Asthénie,
· frissons,
· arthralgie,
· myalgie,
· courbature,
· anorexie,
· douleur abdominale,
· nausée et
· vomissements,
· diarrhée,
· sensation de froid,
· transpiration,
· tremblements,
· nuchalgies,
· fatigue,
Alors le patient souffre du paludisme simple
Règle 5: Si le patient souffre du
paludisme simple et présente le symptôme suivant :
· prostration
· antécédents de convulsions ou
convulsions actuelles.
· élimination d'urines en petite quantité
et de couleur café ou coca-cola;
· troubles de comportement (agitation, logorrhée,
la confusion, mutisme, agressivité, euphorie...) ;
· perte de conscience ou le coma;
· jaunisse et/ou la pâleur palmaire;
· respiration anormale ou inhabituelle;
· extrémités froides;
Alors le patient souffre du paludisme grave
Règle 6: Si le patient souffre du
paludisme simple et si le patient est nourrisson de 4,5 Kg à 8kg et 2
à 11 mois alors donner ce traitement :
Donner 1 comprimé par jour de l'Artesunate+ Amodiaquine
combinés dans un seul comprimé : AS : 25mg et AQ :
67,5 mg pendant 3 jours.
Règle 7: Si le patient souffre du
paludisme simple et si le patient est un petit enfant de 9 à 17 kg et 1
à 5 ans alors donner ce traitement :
Donner 1 comprimé par jour de l'Artesunate+ Amodiaquine
combinés dans un seul comprimé : AS : 50mg et AQ :
135 mg pendant 3 jours.
Règle 8: Si le patient souffre du
paludisme simple et si patient est un adolescent ou adulte alors donner ce
traitement:
Donner 2 comprimés en une fois par jour de
l'Artesunate+ Amodiaquine combinés dans un seul comprimé :
AS : 100mg et AQ : 270 mg pendant 3 jours.
Règle 9 : Si le patient souffre du
paludisme grave et si patient est un adolescent ou adulte afficher le
traitement suivant :
Dose de charge : 20 mg de sel de quinine/kg dans 5-10 ml de
solution glucosée isotonique (5 %) / kg pendant 4 heures puis observer
une période de repos de 8 heures.
Dose d `entretien : 12 heures après le
début de la dose d'attaque, administrer 10 mg de sel de quinine par kg
dans 5 à 10 ml de solution glucosée 5%/kg de poids corporel
pendant 4 heures. Répéter cette dose toutes les 12 heures
jusqu'à ce que le malade soit capable de boire sans vomir.
Règle 10: Si le patient souffre du
paludisme simple et le patient est une femme enceinte alors administrer ce
traitement :
Antipyrétique+ Quinine en comprimé ou
Antipyrétique + Tocolytique + Quinine en comprimé
Abaisser la fièvre avec le paracétamol à
la dose de 500 mg à 1 g per os.
Si pas contraction alors administrer ce traitement :
Antipyrétique + Quinine en comprimé
Si Contraction préexistante :
Antipyrétique + Tocolytique + Quinine en
comprimé
Règle 11 : Si le patient souffre
du paludisme simple et le patient enceint avec une grossesse au premier,
deuxième et troisième trimestre alors administrer ce
traitement :
Quinine comprimé : 3 X 10 mg/Kg par jour pendant 7
jours associée à la Clindamycine à la dose de 2 X 10 mg
/Kg/jour pendant 7 jours.
1.1.76. IV.3. CHOIX TECHNIQUE
1.1.77. IV.3.1. Choix du langage de programmation
Java
Java est un langage de programmation orienté objet,
développé par Sun Microsystems et destiné à
fonctionner dans une machine virtuelle, il permet de créer des logiciels
compatibles avec des nombreux systèmes d'exploitation. Java et non
seulement un langage de programmation puissant conçu pour être
sûr, inter plateformes et international, mais aussi un environnement de
développement qui est continuellement étendu pour fournir des
nouvelles caractéristiques et des bibliothèques permettant de
gérer de manière élégante des problèmes
traditionnellement complexes dans les langages de programmation classiques,
tels que le multithreading, les accès aux bases des données, la
programmation réseau, l'informatique répartie.
En plus java est considéré comme un langage
adaptable aux plusieurs domaines puisque une application web
implémentée par celle-ci peut avoir des extensions ou des
modifications dans le futur. De plus, java permet de réduire le temps de
développement d'une application grâce à la
réutilisation du code développé
1.1.78. IV.3.1. Choix de l'architecture de l'application
BASE DE DONNES
TERMINALMOBILE
Requête
Réponse
Cette architecture fait intervenir deux parties
indépendantes l'une de l'autre :
1. la couche de données liée au système
de gestion de base de données (SGBD) : stockage et accès aux
données. Le système de stockage des données a pour but de
conserver une quantité plus ou moins importante de données de
façon structurée.
2. la logique applicative : il se compose
généralement d'un script ou d'un programme qui constitue les
traitements métier nécessaires sur l'information afin de le
rendre exploitable par chaque utilisateur.
1.1.79. IV.4. ENVIRONNEMENT LOGISTIQUE
1.1.80. IV.4.1. Environnement de développement
Android Studioest un environnement de
développement intégré libre extensible, universel et
polyvalent, permettant de créer des projets de développement
android. Android Studio est principalement écrit en Java et ce langage,
grâce à des bibliothèques spécifiques, est
également utilisé pour écrire des extensions.
1.1.81. IV.4.2. Le
SDK Android
L'outil le plus important est le SDK Android. Facile à
installer, il permet de télécharger tous les outils
indispensables au développement d'applications. Un petit logiciel permet
d'abord de télécharger les différentes versions du SDK
(une version du SDK par version d'Android : 1.4, 1.5, 1.6, 2.0 etc.). Il permet
également de télécharger les différentes versions
des Google APIs (APIs pour intégrer des fonctionnalités
liées aux services Google tels que Maps etc.) ou de la documentation
JavaDoc. Son fonctionnement est similaire aux gestionnaires de paquets de
Linux.
Android Development Tools, ou ADT, est très complet et
surtout très pratique : conception graphique d'interfaces utilisateur,
debug distant sur un téléphone, gestion de l'architecture de
fichiers d'une application etc.
1.1.82. IV.4.3.
Emulateur
Nous l'avons évoqué plus haut, le SDK propose un
émulateur Android. Il permet de lancer sur la machine du
développeur un terminal virtuel représentant à
l'écran un téléphone embarquant Android. C'est bien
évidemment un outil indispensable pour le développement mobile. A
chaque version d'Android est associée une version de l'émulateur,
permettant au développeur de voir exactement à quoi ressemblera
son application sur un matériel réel. Rappelons cependant que
l'émulateur ne propose pas toutes les fonctionnalités d'un vrai
téléphone. Il ne permet par exemple pas d'émuler la
gestion du Bluetooth.
1.1.83. IV.4.4.
Système de gestion de base de données
MySQL est un système de gestion de
base de données (SGBD). Selon le type d'application, sa licence est
libre ou propriétaire. Il fait partie des logiciels de gestion de base
de données les plus utilisés au monde, autant par le grand public
(applications web principalement) que par des professionnels, en concurrence
avec Oracle et Microsoft SQL Server.
MySQL AB a été acheté le 16 janvier 2008
par Sun Microsystems pour un milliard de dollars américains. En 2009,
Sun Microsystems a été acquis par Oracle Corporation, mettant
entre les mains d'une même société les deux produits
concurrents que sont Oracle Database et MySQL. Ce rachat a été
autorisé par la Commission européenne le 21 janvier 2010.
MySQL est un serveur de bases de données relationnelles
SQL développé dans un souci de performances élevées
en lecture, ce qui signifie qu'il est davantage orienté vers le service
de données déjà en place que vers celui de mises à
jour fréquentes et fortement sécurisées. Il est
multi-thread et multi-utilisateur.
1.1.84. IV.5. TRAVAIL REALISE
La conception des interfaces de l'application de diagnostic
est une étape très importante puisque toutes les interactions
avec le couleur de l'application passent à travers ces interfaces, nous
devons alors guider l'utilisateur avec les messages d'erreur et avec des
notifications si besoin.
1.1.85. IV.5.1. Les jeux de test
Dans cette partie, nous allons présenter quelques cas
d'utilisations, sous forme d'un guide utilisateur.
Pour accéder à certaines interfaces
l'utilisateur membre doit s'authentifier. Comme toute application, la
sécurité d'accès est nécessaire. La figure
ci-après donne l'interface à travers laquelle l'utilisateur
s'identifie. Il saisit son username et son password puis la base de
données vérifie ces informations.
La figure ci-après donne l'interface principaleà
travers laquelle l'utilisateur chosit l'espace à utiliser
La figure ci-après donne l'interface utilisateur
à travers laquelle l'utilisateur choisit le service à utiliser.
La figure ci-après donne l'interface préventions
à travers laquelle l'utilisateur prend connaissance du paludisme.
La figure ci-après donne l'interface utilisateur et
l'utilisateur essaye d'utiliser le service diagnostic sans pour autant
s'identifier.
La figure ci-après donne l'extrait de la base de
données.
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
Au terme de ce travail, nous pouvons conclure que ce travail
de fin de cycle nous a donné une occasion opportune nous permettant de
confronter l'acquis théorique à l'environnement pratique.
En effet, le travail nous a permis de prendre certaines
responsabilités, par la suite de consolider de plus en plus nos
connaissances théoriques et pratiques. C'est là que réside
la valeur d'un tel projet de fin de cycle qui combine les exigences de la vie
professionnelle aux côtés bénéfiques de
l'enseignement pratique que nous avons eu à l'UM.
Ce travail de conception et de réalisation d'un
système expert pour le diagnostic et la thérapeutique du
paludisme au long du travail nous a été bénéfique
sur plusieurs plans : il nous a permis de perfectionner nos connaissances
acquises en programmation et en conception.
Du point de vue technique, ce projet nous a permis de nous
adapter avec l'environnement du développement informatique, de
même il nous a permis de maîtriser la méthode
développement ; le Processus unifié et des nouvelles technologies
de programmation.
Au début de notre travail, nous avons consacré
du temps pour l'étude et recenser les fonctionnalités de notre
application. L'étude analytique menée dans les détails
nous a permis de prévoir puis contourner les problèmes
rencontrés. Et tout au long du développement, nous avons
concentré sur les nouvelles technologies utilisés et les
techniques de programmation appliquées.
Tout au long de l'élaboration du travail, nous avons
rencontré plusieurs difficultés tant au niveau conceptuel qu'au
niveau de la réalisation. Tout de même, nous avons réussi
à les surpasser pour présenter en fin de compte une application
opérationnelle.
Comme perspective, nous espérons voir notre application
évoluer par une étape d'approfondir avec un système de
géolocalisation et le connecté à un bracelet
électronique afin de rendre notre application plus intéressante.
Qui permet de localiser le centre de santé le plus proche et
récupérer la température et autres données
automatiquement sur l'utilisateur.
Nous espérons enfin que le travail que nous avons
effectué a été à la hauteur des attentes de nos
utilisateurs.
REFERENCES
I. OUVRAGES
1 J.P FAREL, Comment réussir un
mémoire, presse universitaire Nice, Edition 2011-2014.
2 Pascal ROQUES, UML2 par la pratique étude de
cas et exercices corrigées, Edition Eyrolles 2007.
3 D. GUIGNARD, J. CHABLE et E. ROBLES, Programmation
android de la conception au déploiement avec le SDK Google android
2, Edition Eyrolles
4. G. PUGOLLE, Les réseaux, Edition
2008
5 Dr F. ADER,maladies infectieuses réanimation -
urgences : paludisme,Association Institut La Conférence
Hippocrate, 2003-2005
6 Dr I MWANZA N,Formation des prestataires sur la
prévention et la prise en charge du paludisme, Juin 2015.
7. M. CHARBONNIER, Les systèmes
experts état de l'art et application possible aux SIG, école
nationale de sciences géographique, 25 Avril 2008
II. NOTES DE
COURS
1 NSILULU MAKABA G.Notes de cours de
programmation Orienté objet, G3 Informatique 2017 UM
2 MULAMNGALA J. Notes de cours
d'initiation à la recherche scientifique,G3 Informatique 2017
UM
3 . MBUYAMBA C, Notes de cours
d'analyse informatique, G3 Informatique 2017.UM
3. MALEK M. : Notes de cours
système expert, deuxième année 2008 cycle
ingénieur, EISTI
III. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE ET MEMOIRE
A HEDIDAR, Conception
réalisation application mobile M-BANKING, Université
Virtuelle de Tunis, 2011-2012
IV. WEBOGRAPHIE
1
http://developer.android.com/index.html
2
http://android-developers.blogspot.com
3
http://ProgressBarAndroidDevelopers.html
4
http://Beauxécransdeconnexionetd'inscriptiond'AndroidavecconceptiondematériauxSourcey.html
* 1Comment réussir
son mémoire p.12
* 2Op. cit.p.14
* 3Notes de cours
d'initiation à la recherche scientifique G3 Info p.4
* 4Notes de cours
système expert p.5
* 5Op. cit.p.5
* 6Les systèmes
experts état de l'art et application possible aux SIG p.6
* 7Les systèmes
experts état de l'art et application possible aux SIG p.16
* 8Notes de cours
système expert p.5
* 9Notes de cours
système expert P.6
* 10Maladies infectieuses
réanimation - urgences : paludismep.3
* 11Maladies infectieuses
réanimation - urgences : paludismep.6
* 12 Op. cit. p.6
* 13Maladies infectieuses
réanimation - urgences : paludismep.7
* 14 Op. cit. p.12
* 15Conception
réalisation application mobile M-BANKING p.32
* 16UML2 par la pratique
étude de cas et exercices corrigées P.12
* 17 Op. cit p.13
* 18Conception
réalisation application mobile M-BANKING p. 45